Vivian GORNICK (États-Unis)
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Vivian GORNICK (États-Unis)
1935-
Journaliste et militante féministe, elle est connue comme écrivaine pour ses récits autobiographiques.
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Vivian GORNICK (États-Unis)
Attachement féroce
Récit autobiographique de la vie de l’auteure à New York après la deuxième guerre mondiale. L‘accent est mis sur la mère. La narration se déroule au cours des années 80, alors que la mère et la fille parcours Manhattan et Brooklyn à pieds, souvent en colère, parfois en silence, mais toujours férocement attachées. Elles discutent d’éléments du passé, des voisines, du père, des motivations. L’auteure aime illustrer les contradictions de la mère, qui, militante communiste, participe quand même à des rituels superstitieux juifs (comme « acheter » la fille malade de la voisine pour lui sauver la vie). Elle a néanmoins un grand respect pour sa mère qui a toujours choisi de prendre sa vie en main.
C’est un très beau récit, avec des pointes d’humour, des personnages attachants et qui est un hommage à New York. L’auteure est principalement connue pour ses écrits autobiographiques. Je le recommande à tous les amateurs de la Grosse pomme.
4/5
RR
Récit autobiographique de la vie de l’auteure à New York après la deuxième guerre mondiale. L‘accent est mis sur la mère. La narration se déroule au cours des années 80, alors que la mère et la fille parcours Manhattan et Brooklyn à pieds, souvent en colère, parfois en silence, mais toujours férocement attachées. Elles discutent d’éléments du passé, des voisines, du père, des motivations. L’auteure aime illustrer les contradictions de la mère, qui, militante communiste, participe quand même à des rituels superstitieux juifs (comme « acheter » la fille malade de la voisine pour lui sauver la vie). Elle a néanmoins un grand respect pour sa mère qui a toujours choisi de prendre sa vie en main.
C’est un très beau récit, avec des pointes d’humour, des personnages attachants et qui est un hommage à New York. L’auteure est principalement connue pour ses écrits autobiographiques. Je le recommande à tous les amateurs de la Grosse pomme.
4/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3241
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Vivian GORNICK (États-Unis)
Gornick Vivian
La femme à part
Editions Rivages 3 septembre 2018
155 pages
Quatrième de couverture
Vivian Gornick Marche dans les rues de New York. La ville lui sert de confidente, de point d’ancrage et d’inspiration. A ses côtés, on monte dans les bus de Manhattan, On arpente les rues bouillonnantes du West Side ou du Bronx. Saisissant parmi la faune urbaine des instants de vérité, elle s’interroge sur tout ce qui a fait d’elle une femme à part, souscieuse de refuser les figures imposées de la société et de défendre sa liberté. Mais ce voyage intime touche à l’universel car, en chemi, Gornick explore l’amitié, la solitude, le sexe, la vieillesse, la littérature, le couple…. Droleet lucide, elle capture l’essence de nos vies avec une justesse impressionnant.
Mon avis
Et oui bien sûr que nous suivons Vivian pendant son parcours, elle arpente la ville et ses souvenirs. Beaucoup d’anecdotes, de rencontres, de confidences, j’aime beaucoup lorsqu’elle déclare ; Je suis devenue la fille de ma mère. Très jeune déjà j’étais incapable de me trouver intéressante si je n’avais pas une réaction intelligente. Il me fallait fréquenter des esprits à ma hauteur, or, dans mon entourage, personne ne prononçais les mots que j’avais besoin d’entendre. Elle nous parle de Constance Fenimore Woolson et de Henry James, ils se sont connus à Florence en 1888, c’était une femme de goût, mais aussi d’Hevelyn Scott, en haillons et plus qu’un peu folle. Nous faisant part de ses observations, nous cite une église ou l’on sert la soupe populaire, une file d’hommes s’étire (jamais aucune femme) jusqu’au bout de la rue. Nous fait part d’une pensée sur l’amour. La fin du sentiment amoureux est un drame que connaissent la plupart d’entre nous, sur l’amitié…;En amitié comme en amour, la clef, c’est que notre moi, à défaut de ce que nous avons de meilleur, s’épanouisse en présence de l’autre. Tout repose sur cet épanouissement. Elle continue en arpentant la ville de New York qui lui sert de confidente, ce très beau livre est en fait un récit sur la misère, la solitude, l’identité et la vieillesse. 4,5/5
La femme à part
Editions Rivages 3 septembre 2018
155 pages
Quatrième de couverture
Vivian Gornick Marche dans les rues de New York. La ville lui sert de confidente, de point d’ancrage et d’inspiration. A ses côtés, on monte dans les bus de Manhattan, On arpente les rues bouillonnantes du West Side ou du Bronx. Saisissant parmi la faune urbaine des instants de vérité, elle s’interroge sur tout ce qui a fait d’elle une femme à part, souscieuse de refuser les figures imposées de la société et de défendre sa liberté. Mais ce voyage intime touche à l’universel car, en chemi, Gornick explore l’amitié, la solitude, le sexe, la vieillesse, la littérature, le couple…. Droleet lucide, elle capture l’essence de nos vies avec une justesse impressionnant.
Mon avis
Et oui bien sûr que nous suivons Vivian pendant son parcours, elle arpente la ville et ses souvenirs. Beaucoup d’anecdotes, de rencontres, de confidences, j’aime beaucoup lorsqu’elle déclare ; Je suis devenue la fille de ma mère. Très jeune déjà j’étais incapable de me trouver intéressante si je n’avais pas une réaction intelligente. Il me fallait fréquenter des esprits à ma hauteur, or, dans mon entourage, personne ne prononçais les mots que j’avais besoin d’entendre. Elle nous parle de Constance Fenimore Woolson et de Henry James, ils se sont connus à Florence en 1888, c’était une femme de goût, mais aussi d’Hevelyn Scott, en haillons et plus qu’un peu folle. Nous faisant part de ses observations, nous cite une église ou l’on sert la soupe populaire, une file d’hommes s’étire (jamais aucune femme) jusqu’au bout de la rue. Nous fait part d’une pensée sur l’amour. La fin du sentiment amoureux est un drame que connaissent la plupart d’entre nous, sur l’amitié…;En amitié comme en amour, la clef, c’est que notre moi, à défaut de ce que nous avons de meilleur, s’épanouisse en présence de l’autre. Tout repose sur cet épanouissement. Elle continue en arpentant la ville de New York qui lui sert de confidente, ce très beau livre est en fait un récit sur la misère, la solitude, l’identité et la vieillesse. 4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Vivian GORNICK (États-Unis)
Attachement féroce
L'auteure et sa mère marchent encore et toujours dans les rues de New-York. Lorsqu'elles ne se disputent pas, elles se remémorent l'époque où elles vivaient dans le quartier du Bronx juste après guerre. Leur sujet de discussion favori étant l'évocation de leurs anciennes voisines d'immeuble, elles nous dressent un tableau de ce quartier très cosmopolite.
La mère est l'archétype de la "mère juive", voulant tout contrôler, une très forte personnalité. Vivian, elle, peut-être par rejet de la vie que sa mère a menée se veut être une femme libre, même si les années passant la solitude est lourde à porter.
Dans ce récit autobiographique, l'auteur analyse la relation si délicate entre une mère et sa fille. Elles sont tellement différentes que chacune reproche perpétuellement à l'autre d'être ce qu'elle est. Elles donnent l'impression de ne pas se supporter et pourtant elles ne peuvent vivre l'une sans l'autre. On voudrait voir Vivian se détacher de cette relation et pourtant elle n'y parvient pas, l'attachement est féroce certes mais indestructible.
Une belle peinture du quartier juif du Bronx après guerre apporte ce qu'il faut de légèreté pour alléger le récit.
Une belle découverte!
Ma note 4/5
L'auteure et sa mère marchent encore et toujours dans les rues de New-York. Lorsqu'elles ne se disputent pas, elles se remémorent l'époque où elles vivaient dans le quartier du Bronx juste après guerre. Leur sujet de discussion favori étant l'évocation de leurs anciennes voisines d'immeuble, elles nous dressent un tableau de ce quartier très cosmopolite.
La mère est l'archétype de la "mère juive", voulant tout contrôler, une très forte personnalité. Vivian, elle, peut-être par rejet de la vie que sa mère a menée se veut être une femme libre, même si les années passant la solitude est lourde à porter.
Dans ce récit autobiographique, l'auteur analyse la relation si délicate entre une mère et sa fille. Elles sont tellement différentes que chacune reproche perpétuellement à l'autre d'être ce qu'elle est. Elles donnent l'impression de ne pas se supporter et pourtant elles ne peuvent vivre l'une sans l'autre. On voudrait voir Vivian se détacher de cette relation et pourtant elle n'y parvient pas, l'attachement est féroce certes mais indestructible.
Une belle peinture du quartier juif du Bronx après guerre apporte ce qu'il faut de légèreté pour alléger le récit.
Une belle découverte!
Ma note 4/5
Re: Vivian GORNICK (États-Unis)
Je pensais avoir mis mon avis l'année dernière d'Attachement féroce
Donc en quelques mots : j'avais beaucoup aimé ce récit de Vivian Gornick : pure New-Yorkaise qui arpente les rues avec sa mère et qui nous raconte sa vie, ses amours, ses difficultés, ses rapports mère-fille, leurs souvenirs de jeunesse dans le Bronx, les voisines, les rumeurs, entre elles c'est un peu " je t'aime, moi non plus". Le titre attachement féroce est bien trouvé. L'écriture est fluide, la réflexion est intéressante.
La Femme à part est un peu la suite de ce premier récit. Sa mère n'est plus là mais elle arpente toujours les rues de New-York à pied , en bus... se rend à des expositions, visite ses amis artistes etc... Et l'auteure observe, commente : les passants, les livres lus - elle parle des héroines de Henry James et George Eliot. Une belle réflexion intime sur la vie, le sexe, l'amitié, la solitude, le droit à la différence.
J'ai un peu moins aimé qu'attachement féroce où il y avait un film conducteur : l'histoire de l'auteure, la relation mère-fille. Ici, l'auteure nous jette un peu pèle-mêle ses réflexions mais il n'y a pas d'histoire. cela dit, c'est très bien écrit, très fluide, cela se lit tout seul et c'est fin et intelligent !
Ma note : 4/5
Donc en quelques mots : j'avais beaucoup aimé ce récit de Vivian Gornick : pure New-Yorkaise qui arpente les rues avec sa mère et qui nous raconte sa vie, ses amours, ses difficultés, ses rapports mère-fille, leurs souvenirs de jeunesse dans le Bronx, les voisines, les rumeurs, entre elles c'est un peu " je t'aime, moi non plus". Le titre attachement féroce est bien trouvé. L'écriture est fluide, la réflexion est intéressante.
La Femme à part est un peu la suite de ce premier récit. Sa mère n'est plus là mais elle arpente toujours les rues de New-York à pied , en bus... se rend à des expositions, visite ses amis artistes etc... Et l'auteure observe, commente : les passants, les livres lus - elle parle des héroines de Henry James et George Eliot. Une belle réflexion intime sur la vie, le sexe, l'amitié, la solitude, le droit à la différence.
J'ai un peu moins aimé qu'attachement féroce où il y avait un film conducteur : l'histoire de l'auteure, la relation mère-fille. Ici, l'auteure nous jette un peu pèle-mêle ses réflexions mais il n'y a pas d'histoire. cela dit, c'est très bien écrit, très fluide, cela se lit tout seul et c'est fin et intelligent !
Ma note : 4/5
petitemartine- Admin
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Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
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