De Mai à Août 2019 - Mars de Fritz ZORN

J'ai lu attentivement les premiers avis des lecteurs de ce roman. D'avis il s'agit surtout d'impressions au final. 

Initiateur de cette découverte, je suis heureux de l'engouement qu'il suscite parmi vous.

Vos impressions confirment la mienne : ce livre ne laisse pas indifférent, il a la qualité de l'inédit et du "jamais lu". 

Une remarque récurrente sur le style et sur cet effet de répétition. Je ne veux pas être l'avocat de ce livre, mais je pense que cela peut-être justifié par le fait qu'il ait été écrit par une personne plus en proie à livrer son malaise qu'à une vocation littéraire. Le contenu n'est pas dans le style mais dans les mots. 

Je me sens à présent moins seul avec ce livre !!!

Est-ce que vous savez comment le livre a été reçu à sa publication en 1977 ( et un peu après en français)? Beaucoup de bruit immédiatement ou bien il est devenu culte petit à petit (peut être que le mot culte n'est pas juste, reconnu?)

J'en ai lu une centaine de pages. C'est une lecture intéressante...à continuer et digérer. Ça me fait penser à des commentaires de mon père par rapport à son enfance et son éducation : il est né en 1945 en Belgique, dans une famille de commerçant (mais pas millionnaire, un magasin d'alimentation). Il critiquait entre autre le dogme de l'apparence qui était imposée et la chape de silence sur tous sujets gênants.

Je crois que je le lirais après... Après mon mari, il a été emprunté par une de mes filles...

Je suis content d'avoir essayé la lecture de ce livre, mais je me suis arrêté à mi-chemin, je ne le terminerai pas.

J'ai aimé lire le malaise du narrateur, la description critique de son enfance, de sa famille et de son milieu. Ça me faisait beaucoup penser à des commentaires de mon père, fils d'une famille de petits commerçants belges émigrés au Canada après la guerre. Il fallait garder secret ce qui pouvait déranger, on ne pouvait pas aborder tous les sujets, ou sinon ne pas en parler aux autres…

Je suis d'accord avec ce qui a été mentionné plus haut : le livre est plutôt un cris du cœur, un besoin de s'exprimer, qu'une oeuvre littéraire. Je jugeais donc que j'en avais assez lu et surtout que ça semblait se tourner vers la maladie.

Merci de la découverte, encore une fois ma culture s'est élargie grâce aux rats.