Florence HINCKEL (France)
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Florence HINCKEL (France)
#Bleue de Florence Hinckel
(Syros, 260 pages)
(Syros, 260 pages)
Silas vient de perdre sa petite amie Astrid dans un accident, il est accablé par sa disparition. Il est donc emmené au CEDE afin que sa douleur soit éradiquée, que la mort de sa copine ne soit pas un poids pour lui. Dans un futur lointain, il est possible de supprimer les douleurs mentales et physiques, un petit passage au CEDE et plus de pensées noires de dépression, de deuil ou de douleur. En plus, la société impose d'être constamment connecté, dit comment on se sent, qu'est-ce qu'on fait, qu'est-ce qu'on mange... Etre déconnecté est suspect aux yeux de l'entourage. L'allusion aux réseaux sociaux actuels (pour n'en citer qu'un, Facebook) est assez directe. Bien évidemment, le trait est grossi mais ça prend forme d'avertissement.
L'histoire en elle-même est très prenante, on est au coeur de l'action. Après cette mort choquante, Silas a maintenant un point bleu, il n'a plus triste, même s'il ressent parfois un manque. Les différentes situations montrent le fonctionnement de cette société mais on voit très rapidement les manques... et le reste avance rapidement vers un combat vers un tel système, le droit d'avoir des émotions pour les plus jeunes même si celles-ci peuvent être trop fortes, le droit de souffrir, de faire son deuil.
L'ensemble se lit bien même si j'ai trouvé des moments moins crédibles. Aussi, j'ai ressenti le côté jeunesse : un côté répétitif par la construction du roman, une fin très normée. Ca reste une dystopie intéressante sur les réseaux sociaux et l'importance des sentiments.
L'histoire en elle-même est très prenante, on est au coeur de l'action. Après cette mort choquante, Silas a maintenant un point bleu, il n'a plus triste, même s'il ressent parfois un manque. Les différentes situations montrent le fonctionnement de cette société mais on voit très rapidement les manques... et le reste avance rapidement vers un combat vers un tel système, le droit d'avoir des émotions pour les plus jeunes même si celles-ci peuvent être trop fortes, le droit de souffrir, de faire son deuil.
L'ensemble se lit bien même si j'ai trouvé des moments moins crédibles. Aussi, j'ai ressenti le côté jeunesse : un côté répétitif par la construction du roman, une fin très normée. Ca reste une dystopie intéressante sur les réseaux sociaux et l'importance des sentiments.
Note : 3.5/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9265
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Florence HINCKEL (France)
Hinnkel Florence
Toutes des filles en jaune
Editions Fayard 20 octobre 2023
304 pages
Quatrième de couverture
Résumé :
Une victime, trois témoins, une vidéo.
Une agression sexiste a lieu devant un arrêt de bus, en pleine journée au milieu de la foule.
La victime : une jeune femme, Adèle, aspirante écrivaine, vêtue ce jour-là d’une robe jaune.
Parmi les témoins : Virginie, une enseignante idéaliste, qui a eu le réflexe de filmer la scène avec son portable, avant de la poster sur les réseaux sociaux, sans imaginer le déferlement médiatique qui s’ensuivra ; Myriam, une timide collégienne de 12 ans mal dans sa peau ; Joaquim, un étudiant qui s’interroge sur l’amour et les filles. Ils ont parjtagé cette scèneCes quatre individus ne se connaissent pas, ils n’ont rien en commun, mais le hasard de s’être trouvés au même endroit à ce moment précis va lier leurs destins.
Dans une ère foisonnant de questionnements sur le genre et la violence, l’événement fait vaciller leur rapport aux autres, en bousculant préjugés et représentations.
Un texte coup de poing pour enfin dire « la rue est à nous » et réfléchir sur la manière dont le féminisme se construit selon les âges et le genre. Comment faire pour que la honte change de camp ?
Mon avis
Au départ, un sifflement qui conduit à une agression sur le jeune Adèle, chacun des témoins va intervenir, car le destin les a liés, ils ne se connaissent et pourtant ils vont partager cette scène qu’ils n’oublieront pas, dont Virginie, une enseignante filme la scène depuis son balcon, qu’elle va poster sur les réseaux sociaux, elle ne cherche pas à accuser qui que ce soit, mais elle veut dénoncer ce qu’elle a vu. Je pense ne pas en dire plus sur le fait. Mais ce roman bien écrit et bien construit sur des faits actuels, mis à part la cause féministe, il ne faut pas oublier cette violence qui s’est installée dans la rue. J’ai beaucoup aimé ce roman basé sur l’agression d’une jeune fille dans la rue…4,5/5
Et j'écris ce que j'ai lu sur le Net
Car si nombre des femmes, sans doute par honte, se taisent sur les agressions en tous genres dont elles sont ou ont été l’objet, d’autres sortent de l’anonymat et portent plainte. Ce faisant, elles se battent pour toutes les filles en jaune afin qu’elles puissent vivre sereinement
Toutes des filles en jaune
Editions Fayard 20 octobre 2023
304 pages
Quatrième de couverture
Résumé :
Une victime, trois témoins, une vidéo.
Une agression sexiste a lieu devant un arrêt de bus, en pleine journée au milieu de la foule.
La victime : une jeune femme, Adèle, aspirante écrivaine, vêtue ce jour-là d’une robe jaune.
Parmi les témoins : Virginie, une enseignante idéaliste, qui a eu le réflexe de filmer la scène avec son portable, avant de la poster sur les réseaux sociaux, sans imaginer le déferlement médiatique qui s’ensuivra ; Myriam, une timide collégienne de 12 ans mal dans sa peau ; Joaquim, un étudiant qui s’interroge sur l’amour et les filles. Ils ont parjtagé cette scèneCes quatre individus ne se connaissent pas, ils n’ont rien en commun, mais le hasard de s’être trouvés au même endroit à ce moment précis va lier leurs destins.
Dans une ère foisonnant de questionnements sur le genre et la violence, l’événement fait vaciller leur rapport aux autres, en bousculant préjugés et représentations.
Un texte coup de poing pour enfin dire « la rue est à nous » et réfléchir sur la manière dont le féminisme se construit selon les âges et le genre. Comment faire pour que la honte change de camp ?
Mon avis
Au départ, un sifflement qui conduit à une agression sur le jeune Adèle, chacun des témoins va intervenir, car le destin les a liés, ils ne se connaissent et pourtant ils vont partager cette scène qu’ils n’oublieront pas, dont Virginie, une enseignante filme la scène depuis son balcon, qu’elle va poster sur les réseaux sociaux, elle ne cherche pas à accuser qui que ce soit, mais elle veut dénoncer ce qu’elle a vu. Je pense ne pas en dire plus sur le fait. Mais ce roman bien écrit et bien construit sur des faits actuels, mis à part la cause féministe, il ne faut pas oublier cette violence qui s’est installée dans la rue. J’ai beaucoup aimé ce roman basé sur l’agression d’une jeune fille dans la rue…4,5/5
Et j'écris ce que j'ai lu sur le Net
Car si nombre des femmes, sans doute par honte, se taisent sur les agressions en tous genres dont elles sont ou ont été l’objet, d’autres sortent de l’anonymat et portent plainte. Ce faisant, elles se battent pour toutes les filles en jaune afin qu’elles puissent vivre sereinement
lalyre- Nombre de messages : 5798
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Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
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