Vanessa Bamberger - France

Je note ce roman, Kattylou! tu me donnes envie de le lire.

Moi aussi je note ce roman

Il pourrait vous plaire !

Bamberger Vanessa
Alto Braco
Editions Liana Levi 5 mai 2020
236 pages

Quatrième de couverture
Alto braco, «haut lieu» en occitan, l’ancien nom du plateau de l’Aubrac. Un nom mystérieux et âpre, à l’image des paysages que Brune traverse en venant y enterrer Douce, sa grand-mère. Du berceau familial, un petit village de l’Aveyron battu par les vents, elle ne reconnaît rien, ou a tout oublié. Après la mort de sa mère, elle a grandi à Paris, au-dessus du Catulle, le bistrot tenu par Douce et sa sœur Granita. Dures à la tâche, aimantes, fantasques, les deux femmes lui ont transmis le sens de l’humour et l’art d’esquiver le passé. Mais à mesure que Brune découvre ce pays d’élevage, à la fois ancestral et ultra-moderne, la vérité des origines affleure, et avec elle un sentiment qui ressemble à l’envie d’appartenance.
Vanessa Bamberger signe ici un roman sensible sur le lien à la terre, la transmission et les secrets à l’œuvre dans nos vies.
Mon avis
Après la mort de sa grand-mère, Brune en compagnie de sa grand-tante Annie découvre la terre rude de l’Aveyron et le secret qui a bouleversé celles qu’elle appelle ses deux grand-mères. Brune qui est la narratrice de ce roman, est une parisienne privilégiée menant une vie paisible, soudain elle vit et ressent un sentiment très fort en découvrant qu’elle veut devenir une femme forte, qu’elle s’est trompée sur ce qu’elle aimait en réalisant la beauté sauvage de cette belle région avec ses massifs et ses plateaux ? Cependant la mentalité de certains fermiers la heurte et comme lui avoue Annie, à une autre époque les vaches avaient plus de valeur que les êtres humains, on n’y trouait plus de vétérinaires que de médecins. j’apprends aussi que des éleveurs n’hésitent pas de vendre leurs veaux aux italiens qui les engraissent avec du maïs et d’autres ajouts dangereux pour notre santé et le bien-être de ces pauvres animaux. Cependant que d’autres éleveurs tentent de passer à l’élevage bio, alors qu’il leur est difficile de prendre d’autres habitudes. Ceci n’est qu’une légère description sur fond de forte consommation de viande et de cuisine. Des thèmes intéressants et passionnants comme le lien au pays natal et la transmission, sans oublier de très beaux portraits de femme..Tout de même un peu déçue par la fin…4/5

Bamberger Vanessa
Principe de suspension
Editions Liana Levy 3 janvier 2017

197 pages
10 % de talent, 90 % d'efforts.» C'est la devise de Thomas pour défendre son usine et ses salariés. Depuis qu'il a racheté Packinter, une PME de la filière plastique, il lutte pour conjurer le déclin de l'industrie dans sa région du Grand Ouest. Un hiver pourtant tout bascule, et il se retrouve dans la chambre blanche d'un service de réanimation, relié à un respirateur. À ses côtés, Olivia, sa femme, attend son réveil. Calme, raisonnable, discrète. Comme toujours. Dans ce temps suspendu, elle revit les craintes des ouvriers, les doutes de Thomas, les trahisons intimes ou professionnelles qui les ont conduits jusqu'à ce grand silence, ce moment où se sont grippés le mécanisme des machines et la mécanique des sentiments. Parce que la vie s'accommode mal de l'immobilisme, il faut parfois la secouer un peu, selon le «principe de suspension».Un premier roman juste et subtil sur le blues du petit patron et le fragile équilibre du couple.
Mon avis
Un couple encore jeune, Olivia et Thomas, quinze ans de mariage, quel avenir pour ce couple en suspension ?
Thomas, patron d’une PME en difficulté, sérieux problèmes, délocalisation, licenciement, rien de brillant en perspective, va t-elle être sauvée ?
Olivia, artiste-peintre mal dans sa peau, mal dans son couple, mal dans sa vie…..
Thomas dans le coma suite à une détresse respiratoire, sa vie en suspension, va t-il se réveiller ?
Tout est en suspension dans ce roman, cependant rien ne peut rester en suspension...
Bien que ce premier roman soit réussi avec ses 33 chapitres aux titres de principe et de suspension déclinés en différents sens, j’aurais aimé que soit plus évoqué le problème de l’entreprise et ses répercussion sur le personnel….4/5

Je note cette auteure.