Stéphanie JANICOT (France)

De : Flo7717 Envoyé : 05/08/2004 17:31
Stéphanie JANICOT - Soledad

C’est l’histoire de Soledad, chanteuse de tango accusée du meurtre de son mari. Tout paraît la condamner. Seule la présidente du tribunal, tandis que les témoins défilent à la barre, s'interroge sur le mystère de cette jeune femme. Sous ses questions, Soledad va évoquer sa vie.

Mon avis sur ce livre est un peu coupé en deux : d’un côté il y a l’intrigue qui ne m’a pas passionnée, d’un autre le style, beaucoup plus attractif que je n’aurais pensé de prime abord. L’histoire, essentiellement linéaire, est très accessible, manquant parfois de relief, sans pour autant être désagréable. Les personnages sont assez caricaturaux. Certes Soledad n’est pas parfaite mais elle joue très bien le rôle de l’oie blanche, tandis qu’Antonio est le « sale type » dans toute sa splendeur, le beau gosse lâche. Bien que plutôt stéréotypés et peu travaillés, les personnages sont assez attachants. Mon plus grand reproche à l’histoire : ne pas prendre de risque, ne pas offrir de surprise (y compris pour la fin que l’on devine dès le début). L’écriture de Janicot, simple mais évocatrice et bien tournée, m’ayant bien plu, je lirai sûrement un autre de ses livres.

Note : 2.5/5



De : Felindra2775 Envoyé : 08/05/2005 08:38
Stéphanie Janicot - Non, ma mère n'est pas un problème
Albin Michel 306 pages

Résumé :
" On croit à tort qu'une circoncision ne peut être ratée. C'est faux. La preuve ? La mienne... Déjà, avant de me diminuer, ma mère s'était chargée de me nommer : Aaron, vous parlez d'un cadeau ! Mon père, bien sûr, y était opposé. Il plaidait pour Pierre. Il était prêt à transiger sur un troisième prénom mais ma mère est demeurée inflexible. Il obtint tout juste d'adjoindre son choix à celui de ma mère. Aaron-Pierre. Deux noms qui résument la vie conjugale de mes parents. "

Mon avis :
J'ai d'abord été un peu perdue au deuzième chapitre me demandant qui était cette jeune femme de 20 ans. Puis tout se met en place. On suit en parallèle la psychanalyse de Aaron et la vie de sa mère. J'ai compris seulement à la fin où l'auteur voulait en venir. Mais tout ceci est voulu. C'est ce qui donne envie d'aller au bout du livre et de savoir. J'ai beaucoup aimé le style simple et plaisant de Stéphanie Janicot. L'histoire est originale. Elle emploie les mots justes pour analyser ses deux personnages. La fin m'a beaucoup surprise, mais elle me plaît beaucoup.

J'ai dans ma biblio "Des prodondeurs" depuis plusieurs années et je l'avais oublié. Il va remonter dans ma PAL.
Merci Clarabel de m'avoir fait découvrir cette auteure.

4/5
felindra



De : Arti77772 Envoyé : 11/05/2005 08:36
Stéphanie JANICOT - tu n'es pas seul(e) à être seul(e)

et bien moi je n'ai pas aimé son dernier livre...
ecriture trop facile, pas assez travaillé, et des nouvelles cousues de fil blanc.
et de surcroit une scene de sexe vraiment trash entre un ado de 14 ans et un dealer dont on se serait bien passé et pourtant je ne suis pas une prude !

je donne 1/5 à ce dernier opus....



De :Claarabel Envoyé : 11/05/2005 12:13

Là Arti, on n'est pas d'accord !!

Pourtant j'accorde totalement de crédit à ce que tu en juges : style trop facile, moyennement travaillé, la scène de sexe un peu gonflante, et le contenant des nouvelles qui ne se "foule" pas... bref. ET pourtant voilà ce j'en dis, car moi j'ai tout de même trouvé cette lecture distrayante... bah voui !

Stéphanie JANICOT - All you need is love

En fait d'un recueil de nouvelles, "Tu n'es pas seul(e) à être seul(e)" est davantage un portrait de 16 personnages d'un même immeuble parisien. Depuis la concierge, son mari ou la fille cadette, l'attachée de presse de cinéma, l'écrivain, la vieille dame, la bourgeoise guindée, sa fille mal attifée, la mère divorcée, son bébé de deux ans, l'adolescent solitaire ou la caissière du Monoprix du quartier... Dans ce livre, il y a finalement une véritable corrélation d'un texte à l'autre. Et chacune des histoires n'a de nouvelles en apparence parce qu'elles sont brèves, à peine trois, quatre pages. Pour la chute attendue, généralement stupéfiante dans la nouvelle, on repassera. Quelques-unes sont surprenantes, d'autres font sourire, certaines passent inaperçues.

Au coeur du livre, il y a un problème récurrent chez les 16 portraits : ces habitants du même immeuble souffrent du mal du siècle - la solitude. Un problème dérisoire dans l'ère de nouvelle technologie, surtout lorsqu'on se rend compte que tous les outils de communication (téléphone, internet, télévision) enferment davantage les adaptes dans un isolement implacable, au lieu de les ouvrir vers le monde ! Donc ce livre de Stéphanie Janicot, c'est un peu un baûme pour le coeur, histoire de se dire que finalement nous ne sommes pas seul(s) au monde, que d'autres aussi souffrent de ne pas être aimés, d'être abandonnés, incompris, moches ou jalousés. Alors, graves ou légères, ces 16 nouvelles sont attendrissantes, plaisantes et bougrement réconfortantes, oui !

4 / 5 (je persiste et signe.. greu.. )



De :2186Elfe Envoyé : 12/10/2005 18:40
Stéphanie JANICOT - Tu n’es pas seule à être seule

Stéphanie Janicot nous dépeint les multiples facettes de la solitude à travers 16 petits instants de vie de résidents d’un immeuble parisien. On passe de la concierge Portugaise qui, pour fuir la solitude, rêve paradoxalement de se retrouver seule ; puis le couple quinquagénaire qui ne se parle plus, enfin une vieille dame n’ayant pour seule compagne qu’une vieille tv, et le jeune homme homosexuel cherchant la reconnaissance.
C’est une lecture agréable quoiqu’un peu truffée de stéréotypes. Par conséquent chaque histoire est sans surprise.
Ma note : 3/5



De :lalyre7032 Envoyé : 16/09/2007 17:11
Le privilège des rêveurs - Stéphanie Janicot Albin Michel
Parution 2007 343 P.

Trois personnages principaux dans ce livre :Caleb rêve de gloire,Salomé rêve d'amour ,Judith rêve de liberté,une famille unie.Réaliseront-ils leur rêve ??
A NewYork,Caleb,entraîneur réputé de base-Ball est inquiet pour son équipe qui va jouer un match le soir même,c'est pourtant la victoire,il a un accident et en sort handicapé.Salomé beaucoup plus jeune que Caleb, est abandonnée très jeune par sa mère engagée dans l'armée israélienne, élevée par sa grand-mère qui décède et c'est alors que Caleb ldécide de se marier avec elle ,écrivain elle donne vie à ses rêves dans l'écriture de ses romans.Judith leur fille ,adolescente agressive cherche sa voie,désire la liberté.Mais cette famille normale bouleversée par l'accident pourra t-elle prendre ce tournant de la vie en réalisant ses rêves ?C'est ce qui nous sera conté tour à tour par la voix des trois héros de ce roman.....
Un beau roman que j'ai lu avec plaisir,j'ai aimé la construction ou chacun à son tour nous livre ses espoirs,ses fragilités,ses rencontres qui peut-être vont changer l'histoire de ce noyau familial.Les thèmes familles éclatées,difficultés entre les générations,amours contrariés,recherches de ses racines interpellent car ce roman est assez réaliste.
4,5/5
Lalyre



De : gallomaniac Envoyé : 29/02/2008 22:35
Stéphanie Janicot - Les Matriochkas Ma note 3,5/5
Zulma, 1996, 201 pg.

(Matriochkas: poupees russes enfermée les unes dans les autres).

Paris, vers 1990: Ludwig Werner, étudiant Allemand, fils d'un ancien officier allemand stationné à Paris pendant la guerre, loue le grenier d'une vieille femme juive Hannah qui vit avec sa petite-fille Salomé. On lui permet de chercher au grenier dans les vieux papiers, journeaux, documents de famille, photos. Il y a un retour progressif en arrière: Israel, 1982 et les années 60; et avant cela la guerre '40-45, et même un retour aux années 1914-30 en Russie, où vivait Hannah avec ses parents jusqu'`a leur départ en France à cause de la montée de l' antisemitisme. Il découvre le texte dans lequel Myriam, fille d'Hannah et tante de Salomé, raconte sa vie: petite juive, elle passe dans un internat catholique; un jour elle se révolte contre sa mère et, entrée dans la résistance, elle est capturée et meurt en camp de concentration. (Entre-temps Werner et Salomé commencent une relation amoureuse). Mais l'histoire est plus complexe: Hannah a eu une deuzième fille à la fin de la guerre: Elisabeth, la mère de Salomé, qui a rompu plus tard avec sa mère et sa tout jeune fille pour aller vivre en Israel. Pourquoi...qu'est-ce qui est arrivé à Hannah pendant la guerre? On découvre que Werner n'a pas loué par hasard une chambre chez cette famille: il a trouvé des choses étonnantes dans les papiers de son propre père, lâche dans ses yeux et avec qui il avait rompu avant d'aller à Paris.
Ce que Ludwig découvre, le porte à prendre une décision rigoureuse, qui n'est pas sans répercussions pour Salomé.

Le roman m'a fait penser à plusieurs moments à "Lignes de faille" de Nancy Huston que je viens tout juste de lire: par les générations impliqués, les problèmes d'identité (notamment l'identité juive) mais les ressemblances ne vont pas plus loin que cela. J'ai donné Lignes de Faille 4/5, je donne Les Matriochkas 3,5/5.

Stéphanie Janicot (née en 1967 à Rennes) est un auteur relativement jeune encore. Ce n'est pas sans raison que ce premier roman Les Matriochkas, écrit à 29 ans, qui impressionne par sa construction et par l'intrigue, lui a valu plusieurs prix. Et plusieurs rats ont déjà fait des critiques élogieuses de plusieurs de ses romans écrits ensuite. Elle a déjà écrit une douzaine de livres:

Les Matriochkas (1996). Prix Goya du premier roman, Prix Palissy, Prix René Fallet, Prix du premier roman de l'Université d'Artois.
Des Profondeurs (1997).
Salam (1999).
Soledad (2000).
Ulysse (2000).
Une traviata (2001).
Non, ma mère n'est pas un problème (2002).
La Constante de Hubble (2003).
Tu n'es pas seul(e) à être seul(e) (2005).
Cet effrayant besoin de famille (2006).
Le privilège des rêveurs (2007).
De première urgence. 100 romans pour (presque) tout soigner (annoncé pour le 5 mars 2008).



De : gallomaniac Envoyé : 29/02/2008 22:43

En lisant la critique de Lalyre, il me semble que Salomé dans Les Matriochkas, est la même Salomé que dans "Le privilège des rêveurs" qui pourrait en être une suite.

Alors ça, c'est vraiment le genre de trucs qui me fait bondir ! Comment les correcteurs ne peuvent-ils pas voir ça ?! Et l'auteure elle-même ! Comment ne peut-elle pas vérifier des trucs aussi gros avant de les envoyer à l'éditeur ?! Je suis vraiment choquée ! Souvent dans les 4èmes de couverture, on voit des erreurs, mais j'ai toujours plus ou moins cru que c'était un effet marketing, qu'ils transformaient le livre pour mieux le vendre. Ah, ça m'énerve !! Enfin, voilà, il fallait que je le dise !

Le privilège des rêveurs - Stéphanie Janicot
Albin Michel - 342 pages

Un Récit à trois voix de la vie d'une famille qui se trouve chamboulée à la suite d'un grave accident de voiture : Caleb, le père, jadis brillant joueur de base-ball, est désormais entraineur d'une équipe sur le déclin. En rentrant d'une soirée d'après-match très arrosée, il percute un camping car et perd l'usage de ses jambes.
Sa femme, Salomé, est écrivain. Son mariage avec Caleb est plus un mariage de raison que d'amour et rêve d'une autre vie.
Quant à Judith, leur fille, elle cherche sa place à l'ombre d'un père célèbre et rêve de devenir artiste.

Ce roman, bien sympathique au premier abord, manque un peu de profondeur pour qu'on s'attache vraiment aux personnages et à leur destinée.
Ça se lit vite mais ça s'oublie aussi vite. Et le changement de narrateur accentue encore cette impression de survoler l'histoire et ses protagonistes.
Dommage car l'idée était plaisante mais pas assez creusée à mon goût.

3/5

Quatrième de couverture

Quatre enfants Albaran, trois mères différentes, trois villes- Paris, Rome, Madrid. Au décès du père, la succession tourne au drame.
Dix ans plus tard, la fille cadette, Santa, seule et serveuse dans un bar des Halles, alors qu'elle rêvait d'une carrière d'actrice et d'une famille nombreuse, tente de lever le voile sur les secrets de sa famille et l'effroyable malentendu qui a gâché sa vie. Pour se perdre ou se trouver enfin.


Mon avis

Un peu perdue dans les premières pages parce que la généalogie de la famille Albaran est très compliquée il m'a fallu un moment pour m'y retrouver. Heursement qu'il y a un arbre généalogique pour qu'on s'y retrouve.
Une fois les liens établis entre tous les membres de la famille j'ai pris du plaisir, beaucoup de plasir à cette lecture.

Santa est seule depuis sa rupture. Elle se sent esseulée quand son neveu l'appelle en pleine nuit. Petit à petit on va découvrir la vie de famille, pas simple du tout, des Albaran. Le patriarche a eu des enfants avec plusieurs femmes. Santa est la plus jeune de ces enfants. Depuis le moment où elle a appris qu'elle avait des frères et soeurs elle a essayé de se rappocher d'eux.

Le besoin constant de Santa de se construire une famille avec ses frères et soeur m'a touché. Voir comment ils se sont servis d'elle m'a ttristé. Santa est très attachante et on se rend compte àç quel point les secrets de famille peuvent être douloureux, quel que soit la façon dont on réagit et son caractère, c'est source de souffrance.

Le style de Stéphanie Janicot est fluide, elle va droit à l'essentiel en toute simplicité; sans chercher à en faire trop elle dresse des portraitsde famille étonnament complexes.

Jeme suis finalement vite attachée à des personnages comme Marcantonio et les enfants dont il s'occupe et GianLuca, peu présent mais très marquant.

Une chose est sûre, il faut que j'explore un peu plus l'univers de Stephanie Janicot.


Ma note

3.75/5