Kristin HANNAH

Kristin HANNAH


Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Garden Grove, Californie , le 25/09/1960
Biographie : ( babélio )
Kristin Hannah est une écrivaine américaine.
Kristin Hannah a passé son enfance dans l’État de Washington.
Après des études de droit, elle a travaillé dans la publicité puis s’est consacrée à l’écriture romanesque.
Son premier livre, "Pépites d’or", a paru aux États-Unis en 1991 et quatre ans plus tard en France. Parmi les dizaines de romans qu’elle a écrits, près de la moitié ont été traduits en français, comme par exemple "Retour à Summer Island", "Entre sœurs" ou "La magie du bonheur", tous publiés aux Presses de la Cité.
Elle a remporté de nombreux prix dont le Golden Heart, Maggie et le National 1996 Reader's Choice.
Kristin Hannah vit aujourd’hui dans le Pacifique Nord-Ouest avec son mari et son fils.

Le paradis blanc


EAN : 9782253237761
648 pages
Éditeur : Le Livre de Poche (17/06/2020)


Résumé : ( 4ème de couverture )

Quand Ernt rentre du Vietnam, Leni, dix ans, ne reconnaît pas son père. Poursuivi par de terribles cauchemars, il se montre violent envers sa femme Cora. Un jour, il reçoit une lettre du père d'un de ses amis, mort dans ses bras durant cet enfer, qui lui lègue une masure en Alaska. Ernt pense qu'il pourra s'y reconstruire. Avant la guerre, ils étaient si heureux...
" Quelqu'un m'a dit un jour que l'Alaska ne forgeait pas le caractère, elle le révélait. La triste vérité, c'est que l'obscurité qui peut régner en Alaska a révélé le côté obscur de mon père.
Il était vétéran du Vietnam, ancien prisonnier de guerre. Nous ne savions pas alors tout ce que cela signifiait. Maintenant, nous le savons. "

Mon avis :
Une saga familiale sur fond d'Alaska dans les années 70. Une façon de découvrir la rudesse de la vie dans cet état isolé et méconnu des Etats-Unis, sa population hétéroclite, ces hommes et femmes venus pour prendre un nouveau départ.
Mais l'Alaska se mérite, vivre au moins 6 mois par an dans le noir, au milieu des ours, des loups, sans électricité ni eau courante n'est pas donné à tout le monde... Mais cela vaut peut-être la peine , la nature est sublime, l'entraide omniprésente, on passe les mois d'été à préparer l'hiver, à pêcher et à fumer du saumon, à faire des conserves des légumes du potager, on élève ses poules et ses chèvres et on fait la fête le soir entre voisins. Bref, un retour à l'essentiel.
Léni et ses parents Cora et Ernst débarquent donc en Alaska, peu préparés mais prêts à tout pour réussir ce nouveau départ...
Léni va à la petite école du "bourg" et la famille s'adapte peu à peu à ce nouvel environnement.
La seule ombre au tableau c'est le père : Ernst , il adore sa femme et sa fille mais depuis son retour du Vietman , il n'est plus le même et c'est devenir un homme alcoolique et violent. Sa femme Cora est sous son emprise, elle tente de le rassurer, de le protéger et accepte les coups... Lorsque l'hiver et ses nuits arrivent, Ernst a de plus en plus de mal à se maitriser... Jusqu'à l’irréparable...

J'ai adoré les 400 premières pages du roman, la vie de cette famille dans cette nature sauvage, les pages se tournaient toutes seules et il était difficile de poser le livre ! Mais malheureusement lorsque Léni grandit et devient amoureuse, le charme n'a plus opéré. Un flop ! C'est dommage mais de mon point de vue cela se transforme en un roman sirupeux, plein de pathos, un gros mélo où les évènements tragiques se succèdent, tout cela devient assez invraisemblable , trop c'est trop , ça devient "gnangnan" et pleins de bons sentiments. Sortez les kleenex ! Et cela jusqu'à la fin que je ne dévoilerai pas. Donc ces 250 dernières pages m'ont agacée , je me disais : mais non, là il ne faut pas exagérer ! Et on a droit à tous les malheurs possibles et à une fin assez irréaliste tout de même .

C'est vraiment dommage car ce roman a été apprécié par beaucoup ( de femmes ) , c'est souvent un coup de coeur. Je dois être trop vieille ou pas assez romantique et fleur bleue. L'écriture est simple, très facile, sans plus.
Les thèmes abordés : la vie dans l'Alaska des années 70, les traumas de la guerre du Vietman , les violences conjugales ,l'emprise d'un mari sur sa femme dans le déni sont tous très intéressants  mais au bout des 2/3 du roman tout part à vau-l'eau !

Lisez-le pour vous faire une idée, ou rien que pour les 400 premières pages vraiment chouettes car sinon il faut aimer les gros mélos et les fins convenues.

Ma note 3/5