ZAO Wou-Ki (Chine/France)

Je cite Wikipedia:






Zao Wou-Ki (Zao, de son nom, Wou-Ki ou Wou-ki de son prénom, né le 1er février 1920 à Pékin, et mort le 9 avril 2013 (à 93 ans) à Nyon, est un peintre et graveur chinois naturalisé français en 1964.

Il est rattaché, dans les années 1950, à la nouvelle École de Paris, puis à l'abstraction lyrique.

Son œuvre est vaste. Elle comprend les peintures réalistes de ses premiers tableaux qui sont surtout des portraits, quelques natures mortes et des paysages (1935-1949), ainsi que des huiles sur toiles de grands formats inspirées de Paul Klee qui tendent vers l'abstraction à partir des années 1950, puis l'abstraction lyrique dans les années 1960, des encres de Chine, des calligraphies.

Apprécié en Occident, ami de Pierre Soulages, de Joan Miró, de Henri Michaux, il est reconnu par son propre pays à partir de 1983. À cette date, il est accueilli à Pékin où ses œuvres sont exposées au Musée national de Chine.

AUTOPORTRAIT
ZAO Wou-Ki et Françoise Marquet
Fayard - 1988 - 211 pages


En collaboration avec sa troisième femme, Françoise Marquet, ZAO Wou-Ki écrit une autobiographie qui le ramène dans la Chine de son enfance où il est né en 1921 dans une famille privilégiée de grands lettrés. Il y étudie la calligraphie avec son grand-père et par choix professionnel la peinture dès l’âge de 14 ans . En 1948. Il part en France avec sa femme Lalan pour poursuivre ses études artistiques et il laisse en Chine son fils. Il n’y reviendra qu’en 1972, après la mort de sa deuxième femme, May dont il été éperdument amoureux.
Ce livre est court mais extrêmement dense parce qu’il relate non seulement les grandes étapes de la vie personnelle et professionnelle de Zao Wou-Ki, mais surtout parce qu’il est une magnifique porte d’entrée dans le processus de création artistique de ce peintre. Il fait part au lecteur du plaisir qu’il a à peindre et celui-ci suit les cheminements de l’artiste qui mêle sa parfaite connaissance de la grande peinture chinoise à la découverte de la peinture abstraite qu’il a faite à son arrivée à Paris. Ses grandes amitiés avec les artistes des cette époque, en particulier Henri Michaux et Pierre Soulages, mais aussi des musiciens et intellectuels, ont nourri cette réflexion permanente qui l’a mené au delà de la peinture chinoise et de la peinture abstraite vers  ce souci de « peindre ce qui ne se voit pas, le souffle de la vie, le vent, le mouvement, la vie des formes, l’éclosion des couleurs et leur fusion »

Note: 5/5

Waouw, ça a l'air super intéressant! Merci d'avoir posté ton avis sur ce livre, Awara, je ne l'aurais sans doute jamais découvert sans cela!

Merci, Mandarine!
Mais je voulais faire Pro et le poster selon la thématique...

Le livre est-il illustré par ses peintures ou pas ? Intéressant en effet !

Non, c'est vraiment une autobiographie avec des photos personnelles de lui et de sa famille.

J'ai cherché sur internet des oeuvres auxquelles il fait allusion dans ce livre.