Hélèna VILLOVITCH (France)
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Hélèna VILLOVITCH (France)
De : Claarabel (Message d'origine) Envoyé : 2004-06-03 05:19
Je pense à toi tous les jours
de Hélèna Villovitch
La note: ( 4 / 5 )
Cocktail détonnant !
Très tonique et pétillant, ce recueil pondu par l'extravagante Helena Villovitch vous redonne un coup de peps pour la journée ! "Je pense à toi tous les jours" est une véritable ode à la bonne humeur, à la fraîcheur, à la joie de vivre. En tout, douze aventures, douze portraits d'hommes, de femmes qui travaillent, rêvent d'être riche et célèbre, expliquent le pourquoi du comment du travail à domicile, pourquoi on ne répond pas au téléphone, le plaisir presque jouissif de conduire son antique Renault 14 avant d'être condamnée au RER, de supporter les autres, les ex, les amants qui perdent un boulon ... bref, c'est drôle, excentrique, désopilant et ça change de l'ordinaire. Héléna Villovitch, c'est une joyeuse et surprenante découverte. La personnalité de la jeune femme transpire à travers les pages et les lignes du livre. D'ailleurs, saluons l'ingénueuse idée de glisser quelques photos de l'auteur avec ses trois maris, d'elle avec son amaryllis ou dégustant un sushi.. eh oui, c'est étonnant, positivement surprenant et c'est franchement une belle tranche de Plus ! La critique du Monde ne s'était pas trompée en parlant d'elle: " Il y a de la vivacité et de la belle humeur. Héléna Villovitch ne manque pas de souffle! ". Oui, et j'en redemande !!!
Clarabel,
(Du site Evène:)
Biographie d'Hélèna Villovitch
Après avoir suivi des études d'Arts Appliqués à l'Ecole Boulle, Hélèna Villovitch collabore de 1991 à 2000 à un groupe d'artistes appelé 'le Molokino', en compagnie de Cécile Bortoletti, Agathe Gris et David TV. Artiste accomplie, elle pratique la peinture, la photographie, le graphisme et le cinéma expérimental. Elle signe des scénarios et réalise des films comme 'Vanity' ou 'Bye bye tiger'. Dans son oeuvre, elle aime s'inspirer avec humour de ses diverses expériences et de faits d'actualité ou de société comme le monde du travail. En 2003, dans 'Petites soupes froides', l'écrivain relate les travers de la vie parisienne. Son quatrième ouvrage, intitulé 'La Vraie Vie', montre la désillusion de jeunes artistes qui sont obligés de travailler dans les bureaux. On retrouve ce thème, qui lui tient à coeur, dans son autre livre 'Je pense à toi tous les jours'. En 2005, elle sort 'Le Bonheur par le shopping' dans lequel elle tente de savoir si le shopping rend heureux. Hélèna Villovitch fait également des lectures de textes en public.
Je pense à toi tous les jours
de Hélèna Villovitch
La note: ( 4 / 5 )
Cocktail détonnant !
Très tonique et pétillant, ce recueil pondu par l'extravagante Helena Villovitch vous redonne un coup de peps pour la journée ! "Je pense à toi tous les jours" est une véritable ode à la bonne humeur, à la fraîcheur, à la joie de vivre. En tout, douze aventures, douze portraits d'hommes, de femmes qui travaillent, rêvent d'être riche et célèbre, expliquent le pourquoi du comment du travail à domicile, pourquoi on ne répond pas au téléphone, le plaisir presque jouissif de conduire son antique Renault 14 avant d'être condamnée au RER, de supporter les autres, les ex, les amants qui perdent un boulon ... bref, c'est drôle, excentrique, désopilant et ça change de l'ordinaire. Héléna Villovitch, c'est une joyeuse et surprenante découverte. La personnalité de la jeune femme transpire à travers les pages et les lignes du livre. D'ailleurs, saluons l'ingénueuse idée de glisser quelques photos de l'auteur avec ses trois maris, d'elle avec son amaryllis ou dégustant un sushi.. eh oui, c'est étonnant, positivement surprenant et c'est franchement une belle tranche de Plus ! La critique du Monde ne s'était pas trompée en parlant d'elle: " Il y a de la vivacité et de la belle humeur. Héléna Villovitch ne manque pas de souffle! ". Oui, et j'en redemande !!!
Clarabel,
(Du site Evène:)
Biographie d'Hélèna Villovitch
Après avoir suivi des études d'Arts Appliqués à l'Ecole Boulle, Hélèna Villovitch collabore de 1991 à 2000 à un groupe d'artistes appelé 'le Molokino', en compagnie de Cécile Bortoletti, Agathe Gris et David TV. Artiste accomplie, elle pratique la peinture, la photographie, le graphisme et le cinéma expérimental. Elle signe des scénarios et réalise des films comme 'Vanity' ou 'Bye bye tiger'. Dans son oeuvre, elle aime s'inspirer avec humour de ses diverses expériences et de faits d'actualité ou de société comme le monde du travail. En 2003, dans 'Petites soupes froides', l'écrivain relate les travers de la vie parisienne. Son quatrième ouvrage, intitulé 'La Vraie Vie', montre la désillusion de jeunes artistes qui sont obligés de travailler dans les bureaux. On retrouve ce thème, qui lui tient à coeur, dans son autre livre 'Je pense à toi tous les jours'. En 2005, elle sort 'Le Bonheur par le shopping' dans lequel elle tente de savoir si le shopping rend heureux. Hélèna Villovitch fait également des lectures de textes en public.
La maison rectangulaire
La maison rectangulaire
(Estuaire, Collection Carnets littéraires, 2005, 117 p.)
(Estuaire, Collection Carnets littéraires, 2005, 117 p.)
Dessin : Hendrik Hegray
C'est l'histoire de la fille de treize ans et demi qui vit dans une maison rectangulaire avec le petit frère, son père et sa mère. Nous nageons dans un certain flou car il n'y a pas de description ni de l'endroit où se passe l'action (la maison) ni de la famille. Nous comprenons que la narratrice est un brin sadique et manipulatrice car elle tente par divers moyens de terroriser son frère. Quant aux parents, ils sont comme inexistants pour elle, comme d'autres murs qui viennent entraver sa route.
Cette maison, lieu clos, plutôt prison que douceur du foyer est sans doute l'autre personnage principal : l'antagoniste, celui qui est bien trop figé, qui renferme bien trop le quotidien.
J'ai lu la critique de Clarabel et suis de son avis sur la plume d'Hélléna Villovitch. C'est un mélange d'onirisme, avec les très bons dessins abstraits qui viennent donner une autre dimension au texte, et une superposition de toute la monotonie qui campe la fillette. On sort mitigé entre la compassion envers ses maux adolescents - la crise est proche - et la surprise croissante envers les petites farces mesquines que la narratrice destine à son frère.
C'est un texte fort où le loufoque est peut-être un élément composant la réalité des petites gens cloisonnées.
On ne sort pas. Il n'y a pas de promenade en famille. Pas de déjeuner au restaurant. Pas de jeu de société. Pas de conversation agréable. Pas de visite imprévue d'amis. Pas d'amis. Pas de musique. Pas de bruit. Dans la maison rectangulaire, chacun cherche à prendre l'autre en défaut. [...]
Qui a bu du lait sans rincer son verre? Qui a déplacé le programme télé? Qui a mal fermé le robinet? Qui a mangé un morceau de fromage? Qui a bougé? Qui a parlé? Qui a eu le culot d'exister? (p. 81)
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