Albert SIMONIN (France)
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Albert SIMONIN (France)
Dkois Mer 6 Déc 2023 - 11:30
PRESENTATION DE L'AUTEUR (Source Wikipedia)
Albert Simonin, né le 18 avril 1905 à Paris et mort le 15 février 1980 dans la même ville, est un écrivain et scénariste français, auteur de romans policiers illustrant l'usage de l'argot dans le milieu. Il est considéré comme le père fondateur du « roman de truands à la française »1. Sa trilogie à succès consacrée à un truand vieillissant, Max le Menteur, a été intégralement adaptée à l'écran avec sa participation en tant que scénariste : Touchez pas au grisbi, Le cave se rebiffe et Grisbi or not Grisbi devenu Les Tontons flingueurs.
Auteur d'un dictionnaire d'argot publié en 1957, Albert Simonin reproduit dans ses romans le parler des voyous avec un grand souci d’exactitude et de précision. Si ce style est sujet aux effets de mode ainsi qu'à l'obsolescence intrinsèque du langage de la rue, Simonin en a légitimé l'emploi en littérature, ouvrant ainsi la voie à Frédéric Dard ou Jean Vautrin.
Albert Simonin, né le 18 avril 1905 à Paris et mort le 15 février 1980 dans la même ville, est un écrivain et scénariste français, auteur de romans policiers illustrant l'usage de l'argot dans le milieu. Il est considéré comme le père fondateur du « roman de truands à la française »1. Sa trilogie à succès consacrée à un truand vieillissant, Max le Menteur, a été intégralement adaptée à l'écran avec sa participation en tant que scénariste : Touchez pas au grisbi, Le cave se rebiffe et Grisbi or not Grisbi devenu Les Tontons flingueurs.
Auteur d'un dictionnaire d'argot publié en 1957, Albert Simonin reproduit dans ses romans le parler des voyous avec un grand souci d’exactitude et de précision. Si ce style est sujet aux effets de mode ainsi qu'à l'obsolescence intrinsèque du langage de la rue, Simonin en a légitimé l'emploi en littérature, ouvrant ainsi la voie à Frédéric Dard ou Jean Vautrin.
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Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Albert SIMONIN (France)
Dkois Mer 6 Déc 2023 - 11:32
DU MOURON POUR LES PETITS OISEAUX
Albert SIMONIN
Le Livre de Poche 306 Pages
096/2023
Résumé (4° de couverture)
M. Armand passe pour un peu fou dans son quartier parce qu'il élève des serins, ce qui ne l'empêche pas d'obtenir du voisinage la considération due à qui possède pignon sur rue. Ce pignon est une maison en forme de quart de brie dont la pointe tronquée donne sur la rue de la Fontaine-des-Prés, au coeur de Ménilmontant. Le maître de ces lieux pittoresques offre toutes 'les apparences d'un homme tranquille sur le retour.
Ce sont justement ces apparences de retour, cheveux gris et graisse de la proche soixantaine, qui le tracassent car ses goûts l'inclinent plus au badinage qu'à la retraite. Quant à la tranquillité, point trop ne faut s'y fier : M. Armand a connu des jours plus agités qui l'ont obligé à cette plongée dans l'anonymat et l'élevage des petits oiseaux. Elle commence d'ailleurs à lui peser et il fait ses plans pour remonter vers la surface, lâchant volatiles et locataires.
Las, l'inconduite de deux de ses locataires et la mort d'une troisième vont déchaîner sur lui par contrecoup les foudres du destin, tel le galet déclenchant l'avalanche. C'est dire que l'histoire ne manque pas de rebondissements. Elle ne manque pas de sel-non plus, car Albert Simonin la raconte d'inimitable façon dans le vert langage imagé du "mitan".
L’auteur, le livre et moi
Fervent lecteur d’Alphonse Boudard, mes recherches pour des auteurs du même esprit m’ont amené dans un premier temps à René Fallet (à présent fervent lecteur) et dans un second à Albert Simonin. Il me fallait donc me mettre en chasse à cette découverte. C’est chose faite avec ce « Du mouron pour les petits oiseaux ».
Mon avis
Me voici donc de retour dans ces ambiances toute Parisienne où l’argot et les répliques rebondissantes y font merveille.
Avec cette découverte, me voilà ravi. Mais cela ne suffit pas à mon plaisir car autour de cela, il me faut une belle histoire. Si à résumer, l’histoire peut paraitre belle, à lire c’est autre chose car il est difficile de suivre le fil de chaque personnage. C’est assez confus et quelques chapitres m’ont un peu échappé. Hormis le fait de réviser mon vocabulaire argotique, je me suis un peu ennuyé.
Je me laisse malgré cela, l’envie d’une seconde lecture dès que possible, c’est-à-dire au hasard des bouquinerie. Rien ne presse.
Ma note : 3 / 5
Albert SIMONIN
Le Livre de Poche 306 Pages
096/2023
Résumé (4° de couverture)
M. Armand passe pour un peu fou dans son quartier parce qu'il élève des serins, ce qui ne l'empêche pas d'obtenir du voisinage la considération due à qui possède pignon sur rue. Ce pignon est une maison en forme de quart de brie dont la pointe tronquée donne sur la rue de la Fontaine-des-Prés, au coeur de Ménilmontant. Le maître de ces lieux pittoresques offre toutes 'les apparences d'un homme tranquille sur le retour.
Ce sont justement ces apparences de retour, cheveux gris et graisse de la proche soixantaine, qui le tracassent car ses goûts l'inclinent plus au badinage qu'à la retraite. Quant à la tranquillité, point trop ne faut s'y fier : M. Armand a connu des jours plus agités qui l'ont obligé à cette plongée dans l'anonymat et l'élevage des petits oiseaux. Elle commence d'ailleurs à lui peser et il fait ses plans pour remonter vers la surface, lâchant volatiles et locataires.
Las, l'inconduite de deux de ses locataires et la mort d'une troisième vont déchaîner sur lui par contrecoup les foudres du destin, tel le galet déclenchant l'avalanche. C'est dire que l'histoire ne manque pas de rebondissements. Elle ne manque pas de sel-non plus, car Albert Simonin la raconte d'inimitable façon dans le vert langage imagé du "mitan".
L’auteur, le livre et moi
Fervent lecteur d’Alphonse Boudard, mes recherches pour des auteurs du même esprit m’ont amené dans un premier temps à René Fallet (à présent fervent lecteur) et dans un second à Albert Simonin. Il me fallait donc me mettre en chasse à cette découverte. C’est chose faite avec ce « Du mouron pour les petits oiseaux ».
Mon avis
Me voici donc de retour dans ces ambiances toute Parisienne où l’argot et les répliques rebondissantes y font merveille.
Avec cette découverte, me voilà ravi. Mais cela ne suffit pas à mon plaisir car autour de cela, il me faut une belle histoire. Si à résumer, l’histoire peut paraitre belle, à lire c’est autre chose car il est difficile de suivre le fil de chaque personnage. C’est assez confus et quelques chapitres m’ont un peu échappé. Hormis le fait de réviser mon vocabulaire argotique, je me suis un peu ennuyé.
Je me laisse malgré cela, l’envie d’une seconde lecture dès que possible, c’est-à-dire au hasard des bouquinerie. Rien ne presse.
Ma note : 3 / 5
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