John CONNOLLY (Irlande / Etats-Unis)

De : Claudeg061 (Message d'origine) Envoyé : 2006-03-21 09:57

"Tout ce qui meurt" John Connolly pocket

John Connolly n'a rien, mais alors rien avoir avec Michael Connolly. Irlandais de souche il a créé un personnage du nom de Charlie Parker.
Celui-ci est un ancien flic alcoolique qui perd sa femme et sa petite fille massacrée par un serial killer. Il n'aura de cesse de le poursuivre et de le tuer, le pourchassant de la ville de New York aux bayous de Louisiane.
Je dis que John n'a rien avoir avec Michael car nous sommes loin de l'écriture fluide de l'écrivain californien. Connolly s'échine a décrire les meurtres les plus horribles, les plus vils avec un véritable plaisir sadique. Il tombe vite dans la complaisance et ce n'est pas l'humour un peu poussif et l'apparition désuète d'un tueur noir et d'un voleur blanc, amants pour la vie, qui donne à ce roman un autre goût que de déjà vu, de déjà lu et de déjà compris avant la fin. Même la descripion de la Nouvelle-Orléans est surannée, on dirait que tous les détails sortent d'un guide touristique.
Un livre ennuyant et poussif qui donne furieusement envie de relire un bon Goodis...

2,5/5

Claude




De : Claudeg061 Envoyé : 2006-03-21 10:00

"...Laissez toute espérance" John Connolly pocket

Et oui j'en ai lu un deuxième. Je voulais laisser une autre chance à ce romancier avant de l'abandonné. Qu'en est-il au juste?
Si l'impression est meilleure, je dois dire que dans l'ensemble il m'a déçu.
Je n'ai pas beaucoup plus cru en cette histoire d'un homme cruel qui cherche la femme idéale afin de se reproduire et de la tue ensuite. Je lâche une partie du suspense qui n'en pas plus en dans ce titre qu'il ne l'était dans l'autre.
Je relis en cet instant "Black cherry blues" de Burke et lorsque je compare la description de la nature dans ces deux romans, il n'y a pas photo. Le Maine et le Montana sont des pays de forêts mais l'écrivain texan s'en sort mieux que l'irlandais...
C'est d'un "bof" que je quitte cet auteur. Puisse t'il convaincre d'autres personnes

3,5/5

Claude




De : Eireann561 Envoyé : 2006-05-23 14:36

Le Pouvoir des ténèbres
John CONNOLLY

La note: 5

Si les araignées vous font peur, changez de livre.
Troisième volet des aventures de Charlie "Bird" Parker, nous revoici dans l'état du Maine, où un charnier a été découvert à la frontière canadienne.
Grace Pelletier, une ancienne petite amie de Charlie, est morte, la police pense au suicide, mais Jack Mercier, homme politique et ancien associé du père de Grace, demande à Charlie d'enquêter. Grace préparait une thèse sur la secte d'Aroostock forte d'une vingtaine de personnes qui ont toutes mystérieusement disparues dans les années soixante. Ce roman nous montre le pouvoir des sectes, leur influence sur la police, et dans le cas présent leur puissance de réaction face à une enquête parlementaire ainsi que leur implication dans les meurtres de certains médecins pratiquant l'avortement.
Charlie Parker est un ex-flic torturé par le remords et par un sentiment de responsabilité dans la mort de sa femme et de sa fille, assassinées un soir où il était ivre. Depuis, il vit dans la maison de son grand-père à la campagne et il est devenu détective privé. Une nouvelle femme, Rachel, est entrée dans sa vie, et les cauchemars qui le hantent s'estompent. Ses amis Angel et Louis viennent lui prêter main forte. Les tueurs sont nombreux :
"Le Golem" venu mystérieusement d'Europe, Puddle le collectionneur d'araignées et sa compagne muette, certains policiers à la solde des sectes. Les morts aussi foisonnent.
Les romans de John Connolly sont très fouillés dans les descriptions de la nature et ici très documentés sur les sectes dans le Maine et sur les araignées. J'ai lu pour l'instant les quatre parus en français et je ne m'en lasse pas.




De : Eireann561 Envoyé : 2007-01-29 15:36

John CONNOLLY

Note : 5

On recherche un ange!

Cinquième roman de ce jeune auteur irlandais, journaliste de formation. Il est à noter que tous ses romans se passent aux Etats-Unis. C'est également la suite des aventures de Charlie "Bird" Parker, ancien policier devenu détective privé.

Alice, prostituée et toxicomane, a disparu, pas de quoi affoler la police. Mais cette jeune fille est la cousine de Louis, un des associés de Parker, celui-ci se lance dans ce qui semble n'être qu'une enquête de routine. La recherche de cette jeune fille commence dans le milieu de la prostitution et de la drogue new-yorkais. Mais bien vite, l'horreur s'installe. Qui sont ces hommes venus la chercher, elle et son amie? Pourquoi le client chez qui elles officiaient a-t-il été tué? Louis se reproche la disparition de sa cousine, son protecteur en fera les frais.

Quel est l'objet que cherche le mexicain sculpteur d'os humains et l'obèse pour entraîner ce cortège de cadavre?

Quelle menace plane sur Parker et ses amis?

Que viennent faire ces étranges religieux, ces anciens soldats américains dans cette intrigue qui remonte en Bohême et en France à la fin de la guerre?

Qui sont les mystérieux membres de cette secte qui se nomment eux-mêmes "Les Croyants"?

Parker relance ses anciens collègues de New-York, et petit à petit remonte des pistes qui le conduiront à un avocat et son étrange secrétaire, puis

une spécialiste de l'art ésotérique et également au fils d'un ancien nazi.

Charlie est toujours et éternellement traumatisé par la mort horrible de sa femme et de sa fille, est encore rattrapé par l'épouvante et la mort, Rachel sa nouvelle compagne, elle aussi, vit dans la peur pour elle et leur fille. Cela les rend à la fois humains, fragiles et très attachants.

Louis et Angel sont là ,encore amants et toujours efficaces et pour Louis, c'est une affaire de famille dont nous découvrirons le côté sordide.

Les méchants sont encore bien gratinés, obèses, vicieux, etc... et les personnages secondaires paraissent souvent en partie comme des gens ordinaires, mais l'argent ou les femmes les font plonger dans l'illégalité, avec laquelle Charlie, Louis et Angel prennent souvent des libertés.

C'est comme d'habitude très noir, très glauque, très compliqué et très morbide, mais j'adore. Une écriture agréable et malgré le nombre de pages, un livre qui se lit très bien.

J'aime bien le côté ésotérique de l'intrigue qui remonte très loin dans l'histoire de la Bohême et de l'église, des anges déchus et de l'ordre des Cistériens, même si l'intrigue sort un peu des sentiers battus du genre.

John Connolly n'oublie pas qu'il est Irlandais avec cette citation pour présenter le 4ème chapitre : " Je leur dis qu'il n'y a pas de pardon, et cependant on peut toujours pardonner." Michael Collins (1890/1922)

Extraits :

-Des filles disparaissent du Point. Ça arrive.

-Ce qui restait, c'était l'Ange noir, la forme d'Ismmaël prise dans le métal.

-Tout homme couchant avec cette femme avait besoin de s'emmitoufler contre le froid et peut-être même de porter un bonnet chaud.

-C'était dans la fièvre des combats, quand son sang était encore chaud. Son sang et celui des autres.

-Le Voyageur, l'homme qui avait assassiné ma femme et ma fille, s'y référait. C'était un des textes obscurs qui servaient à nourrir ses fantasmes.

-Les Croyants comme ils se désignent eux-mêmes sont des monstres.

-"Quand on a des yeux de vieux, il faut avoir un savoir de vieux pour aller avec", avait-il coutume de me dire.

-Le bien est altruiste alors que le mal est toujours intéressé.

-Au Moyen âge, on appelait cela un "emmurement". Une façon terrible de mourir, une façon plus terrible encore de ne pas mourir.

Titre original : The Black Angel

Éditions :Presses de la cité.





De : zeta-b Envoyé : 2008-09-16 07:45

L’ange noir - Pocket -Thriller

C’est le cinquième épisode mettant en scène Charlie Parker, après "Tout ce qui meurt, Laissez toute espérance, Le pouvoir des ténèbres, le baiser de Caïn".

Charlie Parker est un jeune flic qui, dans le premier tome de cette série, rentre un soir chez lui à Brooklyn, après une beuverie, pour retrouver son épouse et sa petite fille, assassinées.

Il démissionne de la police et enquête sur le meurtre de sa famille, enquête qui le conduit dans les bayous de Louisiane, où le réel côtoie étroitement le paranormal. C’est un peu le signe distinctif de cette série, Charlie Parker, hanté par sa femme et sa fille tuées, dans toutes ses enquêtes fréquente des meurtriers étranges et inquiétants, reçoit des messages de l’au-delà, évolue dans une atmosphère oppressante, imprégnée du mal absolu.

Ce dernier épisode paru en poche ne fait pas exception. Mais là le soupçon d’ésotérisme, devient une louche énorme de fantastique, un peu moins crédible que précédemment.

Louis, le compagnon d’Angel, les deux acolytes fidèles de Charlie Parker, demande à ce dernier de l’aider à retrouver sa cousine Alice, prostituée, camée, qui vient de disparaître. Cette recherche va déboucher sur une intrigue complexe et particulièrement sombre, dans laquelle, des envoyés de Satan, anges déchus, et des criminels retors explorant toutes la gamme des délits répertoriés, vont s’opposer au détective.

John Connolly, irlandais de naissance, ne fait pas dans la dentelle, il écrit bien, ces phrases ont souvent un lyrisme qui peut friser le ridicule, mais qui passe quand même, parce qu’il a un certain talent.

Même si on ne croit pas vraiment à cette histoire assez abracadabrantesque, que l’horreur des meurtres rituels, pourtant bien rendue, ne m’a pas incommodé une seconde, parce que, en général, même en appréciant le genre, je maintiens une grande distance avec les thrillers, que je prends pour ce qu’ils sont : une lecture faite pour tenir en haleine, qui n’atteint pas mon affect (d’ailleurs je les oublie très vite et je crois que je vais recommencer toute la série, dont il me reste peu de souvenirs).

C’est souvent le problème quand on veut en faire trop, on échoue dans le but recherché.

Ces thrillers démoniaques m'intéressent moins que ceux qui évoquent des tueurs humains. Je n’y crois pas une seule seconde. Les hommes me paraissent beaucoup plus redoutables, et beaucoup plus aptes à évoquer les enfers, que des êtres quasi immortels. Si vraiment Satan et ses collègues venaient sur terre, je pense qu’ils seraient invincibles. Donc cela finirait mal, très mal. Dans une série avec un héros récurent, on sait déjà que la fin ne verra pas la disparition du héros.

Ceci étant dit : pour ceux qui aiment le genre, c’est une lecture qui atteint son but, c’est extrêmement bien documenté sur les fabrications des ossuaires, coutume moyenâgeuse morbide, et sur certains faits de l’histoire tchèque.

Pour toute la série (avec une petite réserve donc sur ce dernier tome) j'attribue

4/5




De : zeta-b Envoyé : 2008-09-26 08:44

Tout ce qui meurt - Pocket

Charlie Parker, appelé Bird par ses amis, est un flic new-yorkais promis à un bel avenir. Ses qualités d’investigateur, ses presciences le rendent particulièrement redoutable pour la pègre, mais en même temps le poussent à oublier un métier difficile dans le refuge de l’alcool. Un soir après s’être disputé avec sa femme il part se saouler dans un pub, y reste tard dans la nuit. A son retour il découvre sa jeune femme et sa petite fille de trois ans assassinées, dans une mise en scène sanglante le meurtrier a parachevé son crime par un rituel morbide.

Parker démissionne et décide de poursuivre seul celui qui a massacré sa famille. Au bout de quelques mois ses recherches sont au point mort. Pour vivre, il accepte le boulot que lui propose un chasseur de prime, retrouver une petite frappe locale. Au moment où il va l’alpaguer, celui-ci est abattu. Parker va mener de front, l’enquête sur cet assassinat, la recherche d’une jeune femme disparue avec en toile de fond sa poursuite implacable du meurtrier de sa femme et sa fille.

Trois enquêtes mettant en lumière toutes les arcanes du mal, remplies d’anecdotes sur la mafia, le monde du crime organisé, plus celui plus souterrain et inquiétant des frapadingues qui tuent pour le plaisir.

C’est sombre, c’est emmêlé, c’est pleins de rebondissements. Parker frôle, jusqu’à parfois l’étreindre l’illégalité, dans sa recherche obstinée, il est prêt à perdre un peu de son âme, à employer tous les moyens pour combattre Le Mal. Le mal qu’il va rencontrer dans les bayous de Louisiane où toutes ses enquêtes trouvent leur dénouement.

Chez Connolly ses flics sont cultivés ils lisent Emily Dickinson et E.E. Cumming, les meurtriers ont des références bibliques ou de l’art de la renaissance, le héros entend des voix et voit des choses, les lieux sont chargés de souvenirs et très évocateurs, le style est lyrique.

Pour ceux et celles qui ne craignent pas les descriptions horrifiques.

4/5

J'ai eu beaucoup de mal à noter mes lectures au début. Je ne savais pas comment pouvoir attribuer un 4/5 à un polar, genre mineur pour moi, malgré mon plaisir à lire certains. Donc je me suis donnée une ligne : je juge et attribue une note par rapport au genre du roman. Pour moi ce Connolly est un bon roman polar/thriller et je note par rapport à ça. Mais bien sûr ce 4, qui est une bonne note n'a rien à voir avec le 4 d'un roman au thème ou au style plus académique.

6e tome des aventures de Charlie Parker.

Toute la série écrite par John Connolly est extrêmement efficace, il faut aimer le genre thriller, ne pas être révulsé par des assassinats particulièrement spectaculaires, apprécier qu'une touche de fantastique se mêle à l'enquête, et ne pas craindre les longues et recherchées digressions du privé qui, par la plume de l'auteur, nous régale autant de ses envolées lyriques sur le sens de la vie, que de ses réparties pleines d'humour.
Voilà j'ai un peu tout dit. L'intrigue est labyrinthique, comme d'habitude, les méchants toujours particulièrement retors. J'ai apprécié que dans une moitié du roman, l'aspect paranormal reste très discret (parce que j'ai du mal à croire à ce héros qui a autant de communications privilégiées avec l'au-delà), mais, à ce moment là, un criminel, mystérieux et inquiétant, déjà évoqué dans le volume précédent, est revenu compliquer la partie (au passage elle n'en avait nul besoin) et ce procédé un peu trop utilisé par l'auteur, à chaque nouvel épisode, afaiblit la crédibilité de l'histoire.
Sinon, je suis assez fan et j'achèterai le 7e.

Le pouvoir des ténèbres :

Quatrième de couverture :

"Dans le Maine, un charnier est découvert à l'endroit même où les membres d'une secte, les baptistes d'Aroostock, ont mystérieusement disparu quarante ans auparavant. Tous ceux qui tentent d'approcher cette affaire paraissent voués à une fin atroce... Hanté par la mort violente de sa femme et de sa fille, Charlie Parker est bien décidé à mener une paisible carrière de détective privé. Pourtant, lorsque l'on retrouve le corps sans vie de Grace Peltier, dont la thèse portait sur la secte d'Aroostock, il ne peut croire au suicide et mène sa propre enquête. Il découvre alors que la secte n'a peut-être pas été entièrement décimée... Atmosphère fantastique, personnages inquiétants, rythme infernal : entrez dans l'univers délicieusement terrifiant de John Connolly."

Mon avis :

Amis arachnophobes, passez votre chemin, à moins que vous ne soyez à la recherche de gros frissons. Je ne suis pas phobique des araignées (je n'aime pas les grosses) et à plusieurs reprises, j'ai fait la grimace face à l'utilisation des araignées dans ce livre.
Ce que Charlie Paker ne sait pas quand il commence à enquêter sur la mort d'une de ses amourettes de jeunesse, c'est qu'il a mis les pieds dans une toile d'araignée gigantesque et que ses mouvements ont réveille l'appétit d'une énorme araignée venimeuse.
L'enquête concernant la mort de Grace Peltier va l'emmener à enquêter à une communauté disparu depuis plus de 40 ans et sur un établissement religieux "La confrérie", qui en apparence distribue des prospect religieux ou promet aux gens de soigner leur grippe s'ils touchent l'écran de leur télévision tout en effectuant un don par téléphone. Cependant, La Confrérie semble avoir un tout autre but, nettement plus offensif que celui de distributeur de prospect.

Et c'est en découvrant cela, que Charlie plonge dans cette toile gigantesque où les morts augmentent autour de lui.
C'est la première fois que je découvre le détective Charlie Parker qui en est déjà à sa troisième enquête. Il ne fait plus les cauchemars qu'ils faisaient depuis l'assassinat de sa femme et de sa fille, semble avoir retrouvé l'amour en la personne de Rachel et aime passer du bon temps avec ces deux meilleurs amis Angel et Louis, homosexuels et respectivement cambrioleur et tueur à gages.
Quant au "méchant" de l'histoire, on a pour lui, la même réaction que l'on aurait pour une tarentule que l'on trouverait sous sa couette en se couchant.
Bref, une première rencontre avec John Connolly qui m'a convaincue de renouveler l'expérience car c'est très bien écrit, le rythme d'action ne s'étiole pas et les personnages sont attachants. Seul regret, la quatrième de couverture annonçait une ambiance fantastique, mais je m'attendais à quelque chose de plus fantastique.

Ma note : 4/5

mais pourquoi tu ne mets pas ton avis dans l' auteur du mois ???

hum, je vais éviter de le lire avant de m'endormir. Merci Clarize

...laissez toute espérance de John Connolly
Série Charlie Parker 2


Lorsqu'une jeune femme du nom de Rita Ferris et son petit garçon sont assassinés, passé et présent s'entrechoquent brutalement pour Charlie "Bird" Parker...
Marqué à tout jamais par la disparition de sa femme et de leur petite fille, mal remis d'une traque éprouvante dans les marais de Louisiane pour retrouver leur meurtrier, Bird s'est retiré dans le pays de son enfance, ce Maine ou les hivers n'en finissent plus, ou la forêt se referme sur les imprudents et ou de vieux spectres attendent leur heure.
L'ancien flic devenu enquêteur aimerait bien mettre la main sur Billy Purdue, l'ex-mari de Rita, soupçonné du double meurtre. Tout comme la police. Sans oublier la Mafia, impatiente de récupérer les deux millions de dollars qu'on lui a volés.
Sur la piste de Billy, les cadavres s'accumulent. Car Caleb Kyle, lui aussi, cherche Billy. L'insaisissable Caleb Kyle, au passé monstrueux, et dont le seul nom fait encore peur aux enfants de la région.



Second volume de la série consacré à Charlie Parker et troisième lecture pour moi, l' une de celle que j' ai préféré.  
Embarqué presque malgré lui dans cet histoire Charlie Parker est d' autant plus attachant que l' on découvre mieux son caractère. Obnubilé par sa quête de vengeance dans le premier volume Tout ce qui meurt, on découvre dans cette histoire une autre facette du personnage. L' intrigue est prenante pleine de rebondissement ceux-ci ayant cependant un peu trop tendance à mon goût à se résoudre dans un étalage d'arme à feu en tout genre. Certains des dialogues ceux entre Charlie Parker et ses amis en particulier sont savoureux, entre humour noir et dérision, j' aime beaucoup.  
Une ambiance qui n'est pas sans faire penser à celle des ouvrages de James Lee Burke pour une série que je poursuivrai avec plaisir.


Merci Zeta  

Les âmes perdues de Dutch Island
Ed. Presses de la Cité, 2014, c2004, 430 pages
Titre original: Bad men (traduit de l'anglais (Irlande) par Santiago Artozqui)


Ma note: 4.5/5

Résumé:
Dutch Island, cette île que les anciens appellent encore Sanctuaire, n'a pas toujours été aussi tranquille.  Elles a connu la monstruosité de l'homme et elle sa terre est imbibée du sang versé.  Mais cette île ne se laisse pas faire, elle n'est pas qu'un décor elle participe à l'histoire pour rétablir l'équilibre et calmer les âmes troublées. 

L'arrivée de Marianne et de son fils Danny sur l'île réveillera une force que même le géant Joe Dupree, policier de l'île et descendant des premiers colons ne peut parfaitement expliquer.  Moloch, le mari de Marianne fraîchement évadé de prison, aura besoin de bien plus que sa bande de criminels sanguinaires pour venir à bout de la colère de Sanctuaire.

Mon avis:
Comme toujours avec un roman de John Connolly la mort n'est pas donné avec parcimonie, les cadavres jonchent les pages et ce n'est pas parce qu'un personnage est gentil ou méchant, qu'il est une figure dominante de l'histoire ou qu'il ne fait que passer que son sort sera épargné.  Faut dire que lorsque l'histoire comporte au moins 8 meurtriers on s'y attend un peu...  

Une particularité de cet auteur c'est qu'il peut avoir des dizaines de personnages dans son roman et nous faire passer de un à l'autre sans jamais nous égarer ou nous obliger à prendre des notes.  Aussi il traite chacun de ses personnages, principaux ou secondaires, de la même façon: il nous les présente, leur fait faire un bout plus ou moins long dans l'histoire et il passe à un autre pour y revenir ou non.

Je dois vous avertir que ce roman vous fera grincer des dents!   L'auteur s'amuse à laisser traîner le suspense il nous fait des pauses aux moments les plus tendus de l'histoire, il est alors très difficile de poser le livre sans savoir.  C'est un peu comme quand on écoute une série télé et qu'on nous mets un suspense... jusqu'à la semaine ou saison prochaine.

Autre note importante, si vous n'aimez pas les romans qui contient une bonne part de fantastique, ce livre ne sera pas pour vous.  Je classerais d'ailleurs ce livre plus comme un roman noir d'horreur avec du réalisme fantastique... vous voyez le genre? Je vous le dis, lire ce roman le soir peut causer des cauchemars et donner froid dans le dos surtout si vous avez le malheur de voir un papillon de nuit...

J'ai bien envie de le lire
Merci Philcabzi.

C'est vrai Phil tu donnes bien envie de le lire ...

Prière d'achever de John Connolly  




John Connolly, je n'avais lu à présent que le livre des choses perdues, un roman jeunesse, j'avais aimé son imagination et son humour. Dans Prière d'achever, court roman, John Connolly peint un personnage, M. Berger, qui est un peu à l'écart de tous et qui profite d'un héritage, une maison à la campagne, pour se lancer dans l'écriture. Un soir de promenade, il voit une jeune femme se lancer sous un train lancé à pleine vitesse. Mais le corps de celle-ci n'est pas trouvée lors des recherches...
Une vraie découverte, je ne savais pas ce qui m'attendait avec Prière d'achever. L'explication du titre devient compréhensible par la suite (même si le titre en version originale est complètement différent). J'ai aimé l'univers créé par John Conolly, on s'imagine à d'autres fins avec ce petit livre (et de revisiter nos classiques). Un auteur qui n'a pas fini de me surprendre !

Note : 4/5