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Yasunari KAWABATA (Japon)

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Message  gallo Ven 14 Nov 2008 - 13:01

De : Friisette (Message d'origine) Envoyé : 31/07/2004 05:48
Yasunari KAWABATA : La danseuse d'Izu

0.5/5

Il s'agit d'un recueil de cinq nouvelles qui porte le titre de la première. Cette première est d'ailleurs la seule qui m'a semblé avoir un peu d'intérêt. Dans les autres nouvelles, soit ce n'était absolument pas captivant, soit l'auteur semblait planer dans la haute stratosphère et tenait des propos complètement incohérents. Par exemple, l'une des nouvelles parle d'un personne qui se réincarne dans un végétal et se retrouve dans un monde où odeurs et karma sont confondus. Je vous le dit, c'était totalement nébuleux...

Pour ajouter à la facilité de lecture, l'auteur utilise des phrases longues, qui n'en finissent plus. J'ai envie de vous mettre un petit extrait:
"Quant aux âmes, elles ne se libèrent pas brutalement des cadavres (comme on le prétend de la boule de flamme des mânes), mais forment une sorte de filament que l'odeur aurait tissé, qui monterait au ciel pour y former le corps spirituel du défunt, à l'image de son corps physique abandonné. L'homme présenterait donc dans l'au-delà, le même aspect qu'il avait sur terre. Raymond se retrouva les mêmes cils, les mêmes empreintes digitales et, mieux encore, de bonnes dents à la place de quelques-unes qui s'étaient gâtées de son vivant."
C'est déjà pas très clair non? En plus, jamais dans le récit je n'ai compris qui était Raymond...

Donc, à fuir à tout prix, à moins d'être masochiste!


De : zaphod_0 Envoyé : 20/12/2005 00:16
Yasunari KAWABATA : Le Maître ou le Tournoi de Go

Ils sont fous, ces Japonais !

Un jour, y en a un qui va nous écrire un roman de 500 pages sur la chute d’un flocon de neige.
Ou est-ce déjà fait ?

Ou alors, c’est nous qui sommes aveugles de ne pas saisir toute l’importance de la chute d’un flocon. Peut-être que cet évènement d’apparence insignifiante contient en lui tout le sens du monde. Ce flocon devait tomber exactement comme il est tombé, au moment et à l’endroit précis où il est tombé …
A l’exact moment ou dans une auberge d’Ito, le vieux maître Shusai, réputé invincible au jeu de Go, dépose une pierre d’une blancheur neigeuse sur le plateau de jeu (goban) où se déroule l’ultime partie. Partie où le maître remet en jeu une dernière fois son titre de « Honimbo » face à Otaké, un jeune prétendant ambitieux. Partie que le maître perdra, suite à ce coup légèrement imprécis, qui introduit un infime déséquilibre dans le cours des choses. Suite à cette défaite, le maître perdra aussi goût à la vie et mourra quelques mois plus tard. (Ce n’est pas dévoiler le récit car on apprend sa mort à la première phrase du livre).

Pour le sage qui voit tomber ce flocon ou cette pierre blanche, le sens est apparent. Tout est lié.
Pour nous qui n’avons qu’une connaissance superficielle du Tao ou de l’art du Go, nous ne pouvons que subodorer l’épaisseur de sens qui bout sous la calme surface des choses, et sous les courtes phrases finement ciselée de Kawabata, rythmées par le délicat choc des pierres posées sur le goban.

Pierre noire, pierre blanche ; yin et yang ; modernité et tradition ; jeune élève ambitieux et vieux maître hautain, fils et père, Japon d’hier et d’aujourd’hui.

(Wah, en relisant ce préambule, je me dis que quand je me mets à délirer, je peux aller assez loin !)

Cette confrontation, nous allons en être témoins par les yeux d’un journaliste, envoyé d’un grand quotidien qui patronne ce match. Il nous relate sans parti-pris les simples faits et détails qu’il observe durant les longues semaines que durera la partie. Et pour nous, ces faits se mettent à vibrer ensemble et à prendre la forme un dessein plus large, tout en subtilité et nuances.

Kawabata comme le vieux maître, fut conscient qu’il vivait à la charnière de deux époques. Et certains disent que c’est parce qu’il ne trouvait plus sa place dans le Japon moderne qu’il mit fin à ses jours.

Mais pour moi, le point central du livre est le jeu de go. Ce jeu, créé il y a des milliers d’années à partir d’éléments très simples : le bois et la pierre, la ligne et l’intersection, le blanc et le noir, ne possède que quelques règles d’une simplicité extrême. Pourtant, sur ces éléments de base peuvent se développer des stratégies d’une complexité infinie. On dit qu’il y a plus de parties de go différentes qu’il n’y a de particules dans tout l’univers.

Sur le goban qui est vide au début de la partie se construit une représentation de l’univers. Une fois la partie terminée, elle s’efface aussitôt, comme un jardinier efface les sillons dans le gravier d’un jardin japonais. Puis tout peut repartir dans un éternel recommencement.

Quel est le sens de tout cela ? Est-ce qu’il y a un sens à consacrer toute sa vie à devenir le meilleur joueur de go, et à renoncer à vivre lorsque vient la défaite ? Etrangement, aucun personnage ne semble se poser la question. C’est comme çà. Chacun assume son destin avec un curieux mélange d’humilité et de prétention.

Faut-il connaître les règles du go pour lire ce livre ? Non. Bien que cela puisse donner un niveau supplémentaire de lecture ; même sans cela, il faut de toute manière accepter de ne pas tout voir et ne pas tout comprendre. Mais peut-être que cette lecture vous donnera, comme à moi, le désir d’apprendre le go et insinuera subrepticement en vous la passion de ce jeu.

Le livre de poche 158 pages, ISBN 2253046736

Ma note : 4,25/5


De: Mousseline

Yasunari Kawabata est un écrivain japonais né à Osaka le 11 juin 1899 et décédé à Zushi le 16 avril 1972. En mai Yasunari écrivit son journal intitulé "Journal de ma seizième année" qui fut publié onze ans plus tard, soit en 1925 ("L'Adolescent" (1948). Ce journal est considéré comme sa première oeuvre littéraire. Il a obtenu le prix Nobel de littératurele 19 octobre. Yasunari est le premier écrivain japonais à obtenir cette récompense. Il a écrit entre autres : "Kyôto", "La Danseuse d'Izu", "Pays de neige", "Les Belles Endormies", "Le Maître ou le tournoi de go", "Tristesse et beauté", "Le lac", "La Beauté tôt vouée à se défaire".


De : louisemyheart Envoyé : 22/12/2005 18:24
c'est peu de dire que "pays de neige" est un grand livre, tout comme "le lac" d'ailleurs

en 1968, cet auteur s'est vu decerné le prix nobel, rien que ça; évidemment, c moins évident que Dan Brown comme lecture, c une autre mentalité, un autre rythme, il faut prendre le temps d'entrer dans l'oeuvre.


De : giginou3 (Message d'origine) Envoyé : 2006-03-15 16:36
Faut absolument mes amis... que vous ajoutiez Yasunari Kawabata..
il y a des gens qui disent: " je ne veux ps mourir sans voir Paris "..genre.. mdr !"
moi je dis:
On ne sait pas ce qu'est un VRAI roman d'amour ..si on ne lit pas
"TRISTESSE ET BEAUTÉ".. de Yasunari KAWABATA...
un MUST..
un délice..
surtout... si vous voyez un VHS.. du même titre..
na na.. sauvez-vous au p.c.

bisous et amitités très épiscolaires
giginou


De : joubjoub Envoyé : 28/02/2007 15:03
.:: Les Belles Endormies - Yasunari KAWABATA ::.

Résumé : Dans quel monde entrait le vieil Eguchi lorsqu'il franchit le seuil des Belles Endormies ? Ce roman, publié en 1961, décrit la quête des vieillards en mal de plaisirs. Dans une mystérieuse demeure, ils viennent passer une nuit aux côtés d'adolescentes endormies sous l'effet de puissants narcotiques.
Pour Eguchi, ces nuits passées dans la chambre des voluptés lui permettront de se ressouvenir des femmes de sa jeunesse, et de se plonger dans de longues méditations. Pour atteindre, qui sait ? au seuil de la mort, à la douceur de l'enfance et au pardon de ses fautes. (Source : LE LIVRE DE POCHE)
--------------------------------------------------------------------------------

Ce roman, très court, une centaine de pages, est paru, au Japon, en feuilleton, en 1960 - 1961. Il a obtenu le prix Mainichi Shuppan Bunka (prix de la Culture de l'édition Mainichi) en 1962.

"La beauté atteinte par les seins de la femme n'était-elle point la gloire la plus resplendissante de l'évolution de l'humanité ?"

Les Belles Endormies est une méditation sur plusieurs thèmes chers à l'auteur, tels que la mort, la solitude, l'amour et l'érotisme.

Dans ce huis-clos touchant, l'auteur dépeint la solitude d'un vieil homme qui conserve la lucidité et le détachement d'un esthète. En de brèves phrases où reviennent sans cesse et jusqu'à l'obsession les mots les plus simples, il distille au fil des pages un érotisme tout en pudeur et en tendresse.

L'érotisme se situe à mi-chemin entre l'amour et le sexe, dans un fragile équilibre entre les sentiments et les sens. La difficulté et la beauté de l'érotisme consistent à rester sur cette frontière, sans glisser ni dans l'amour ni dans le sexe.
Dans ce roman, l'auteur nous fait part de sa propre peur de vieillir, de sa vision de l'amour, de la femme et des relations affectives. Ce livre pose la question du traitement culturel de la vieillesse (ici, masculine), et plus précisément de la vieillesse sexuelle.

Car la « maladie » du héros Eguchi est la vieillesse, qui le fait glisser vers la mort. Et ce mal, Eguchi le refuse en se remémorant ses aventures de jeunesse avant d'inévitablement se retrouver face à la triste vérité et d'éprouver le sentiment, extrêmement dur au demeurant, de ne plus pouvoir être digne de la seule raison de vivre de l'homme, soit la femme. Une douleur immense, mais paisible, se dégage devant la solitude de cet homme qui ne peut plus faire jouir une femme.

Ce livre empli de poésie et de doux érotisme est assez troublant et très émouvant.

Note : 4/5


De : van1709 Envoyé : 08/10/2007 18:39
Yasunari KAWABATA : Les belles endormies

Eguchi, vieil homme, s’est fait conseillé une « maison », où il peut dormir avec de jeunes filles. Mais cette maison est particulière, les clients ne voient les filles que lorsqu’elles sont endormies, et elles ne se réveillent pas, en tout cas, pas tant que le client est à ses côtés.

J’ai eu du mal avec ce livre. Non pas qu’il soit difficile, il est court, moins de 200 pages, mais ce livre est très lent, et c’est très vite devenu soulant. Certes, c’est poétique mais déjà pendant les 50 premières pages Eguchi se demande si la fille avec qui il est va se réveiller, il va la regarder, la trouver belle, et, si il la touche est-ce qu’elle va se réveiller ? Ca tourne en rond. Il repense parfois à son passé, mais on revient vite au point de départ : va-t-elle se réveiller ? Eguchi est préoccupé par sa vieillesse, la présence de jeunes filles à ses côtés attisent ses angoissent. Ca aurait pu être intéressant mais je n’ai vraiment pas accroché.

Note : 2/5


De : gallomaniac Envoyé : 27/10/2007 23:23
Le Lac - Yasunari Kawabata (Prix Nobel 1968). Ma note 4/5
1955, roman traduit du japonais, Albin michel 1978, LP Biblio 1987, 126 pg.

Gimpei, un professeur sans famille, préoccupé par la laide déformation de ses pieds, est chassé de son école pour une affaire avec une élève d'une classe sociale plus haute. Il rêve de la beauté des jeunes femmes tout en souffrant de leur inaccessibilité. Il suit parfois une femme dans la rue, tirant bonheur du seul reflet des deux silhouettes dans l'eau d'un lac. Un jour, une femme, se sentant suivi par lui, le frappe avec son sac au visage, le sac tombe et la femme s'enfuit. L'homme ramasse le sac qui contient un grand capital de billets de banque. Sans avoir volé, il se sent coupable d'un vol. Mais la femme, au moment de jeter le sac d'argent, a senti un frisson de plaisir, due au fait que cet homme était jeune. Pour elle, c'est un souvenir plus fort que la déception de la perte; elle veut en garder le secret souvenir et ne dépose pas de plainte. La raison: cette femme se sent toujours sale dans sa fonction de servante-maîtresse d'un vieillard, le directeur de l'école, qui a aussi une servante-soignante et elle s'a senti pure par le contact fugitif avec l'homme la poursuivant. Elle se console toutefois de la perte en soutirant la moitié de l'argent perdu du vieillard.
Le professeur déstitué, tout en suivant parfois une autre étudiante, cherche la jeune fille. A leur nouvelle rencontre, Gimpei découvre qu'elle non plus a oublié les frissons qu'elle a eu de lui. Il avertit la fille que les classes sociales les séparent et qu'il faut l'oublier, lui-même ne l'oubliera jamais. La fille disparue, il cherche à la revoir quand même pendant une fête de chasse aux lucioles au bord du lac. Mais il y rencontre une autre jeune fille, petite amie d'un étudiant malade, quíl va suivre à distance et cela lui fait rêver sur le souvenir d'un bébé, déposé avec une lettre devant sa porte et qu'il a reporté au bordel. Un bordel où des prostituées étáient mises en réquisition pour ''défense passive'' qui consiste à servir les jeunes futurs soldats et lequel il avait visité trois ou quatre fois. La journee se termine avec la rencontre d'une femme laide. En allant à l'hotel de passe, il s'esquive au dernier moment pour retourner seul dans sa chambre.

Un livre dépaysant: une vue assez surprenante sur la société japonaise. Il n'y a pas de grands moments, mais il y a pas mal de petites scènes ahurissantes. Par des minitieuses traits de plume, l'auteur sait rendre manifeste une palette de sentiments divers. Un exemple est le frisson de plaisir à la perte du sac. Un autre exemple est Gimpei qui entre en contact avec la jeune fille en parlant de ses champignons d'orteils, après coup il se trouve tout bête, et plus tard en classe il entend ses élèves le questionner sur ses champignons d'orteils.... qu'il n'a pas: pure invention sortant de son obsession des pieds déformés.
Le livre est assez complexe, les phrases traduit du japonais ont parfois des tournures étranges. L'histoire a une ligne de temps peu claire; mais il pourrait s'agir finalement d'une seule soirée avec des retours en arrière et des changements de sujet parfois abruptes, telles que le bébé, ou le souvenir de la mort du père de Gimsei, noyé dans le lac de son enfance, meurtre ou accident.
Lecture difficile, donc. Ce n'est pas un coup de coeur, mais puisque c'est un livre assez profond et à cause du dépaysement senti, je donne 4/5.

Né en 1899, Yasunari Kawabata, confronté dans sa jeunesse avec le poids des traditions de l'ère Meiji, perd très tôt père, mère, soeur et grand-mère. Il vit avec son grand-père qu'il enterre à 15 ans pour vivre sur le presqu'île d'Izu sans cellule familiale, si essentielle au Japon. En 1921 il fonde une revue littéraire, et puis c'est une ascencion littéraire sans faille qui le porte aux hauteurs du Prix Nobel, reçu en 1968. En 1972, Kawabata choisit de quitter la vie, un suicide solitaire et silencieux.

Quelques titres, traduits en français:
La danseuse d'Izu
Les belles endormies.
Pays de neige
Le grondement de la Montagne.
Kyoto.
Le Maître, ou le Tournoi de go.
Le Lac
Tristesse et beauté.


Dernière édition par gallo le Sam 18 Juil 2009 - 8:34, édité 1 fois
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Message  gallo Sam 21 Mar 2009 - 19:40

Message mis au bon endroit:

giginou a écrit:TRISTESSE ET BEAUTÉ:
Je fais un copier coller ici datant de 2006

De : giginou3 (Message d'origine) Envoyé : 2006-03-15 16:36
Faut absolument mes amis... que vous ajoutiez Yasunari Kawabata..
il y a des gens qui disent: " je ne veux ps mourir sans voir Paris "..genre.. mdr !"
moi je dis:
On ne sait pas ce qu'est un VRAI roman d'amour ..si on ne lit pas
"TRISTESSE ET BEAUTÉ".. de Yasunari KAWABATA...
un MUST..
un délice..
surtout... si vous voyez un VHS.. du même titre..
na na.. sauvez-vous au p.c.

bisous et amitités très épistolaires
giginou
===============================================================
mdr ! en 2009 terminé les VHS,
le techno devance ce que j'écrierais aujourd'hui.
cela demeure mon Roman d'amour préféré.
mais le film fut super décevant. Film avec acteurs français et non japonais
c'est comme manger un sundae sans glace !

rien à voir avec la poésie toute japonaise.

définitivement à relire ( un autre )!
4.5/5

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Message  Lacazavent Mer 13 Oct 2010 - 17:47

Tristesse et Beauté de Yasunari Kawabata
Livre de Poche, Biblio / 191 pages


Yasunari KAWABATA (Japon) 9782253932536-V



Résumé de l'éditeur
:
Chez Kawabata, les beautés élégiaques, qui se laissent dépouiller, abandonner, prostituer, éviscérer par amour, préparent en silence l’avènement des beautés pernicieuses, ces petits démons qui exécuteront autour du mâle la danse de la mort. Dans Tristesse et beauté, la mort esquisse ses premiers pas pendant que sonnent les cloches de fin d’année dans les monastères de Kyôto. Oki, le romancier vieillissant, cherche à revoir un ancien amour. Elle avait seize ans, lui plus de trente. Au lendemain de la rupture, elle avait trouvé refuge chez les fous, lui dans l’écriture d’un roman qui devait lui apporter argent et gloire. En sortant de chez les fous, elle choisit de ne plus se donner qu’à l’art et devint peintre renommé. Un quart de siècle plus tard, il tente de renouer avec le passé. Mais le destin a placé aux côtés de la femme peintre une élève de dix-sept ans, diaboliquement belle et diaboliquement dévouée à son professeur. Linda Lé


Histoire des amours passés...
Encore une perle de la littérature japonaise, une perle bien difficile à décrire et à commenter. Ce roman rassemble presque tout ce que j'aime lire, une histoire d'amour, le temps qui passe, des personnages attachants un brin torturés, de ses personnages qui nous interpèlent et qui évoluent dans leurs tourments et puis et surtout une écriture pleine de
poésie, tout en subtilité mais porteuse de message fort.
On évolue à la frontière entre le réel et l'irréel, les descriptions sont saisissantes de beauté, elles rythment l'intrigue. À la manière des scènes d'une pièce de théâtre chaque chapitres se consacrent à un point unique; ce sont des portrait d'impressions, des descriptions de lieux, des détails sur les actions des personnages …
C'est au travers de ces histoires sur les amours présents et passés -un univers unique pour des amours, maternel, paternel, familiale, entre homme et femme, entre deux femmes- que le drame se tisse. Il y a bien trop de passion de jalousie, d'irrationnel pour que l'issue puisse être plaisante, on le sens, c'est inévitable la fin sera diabolique. Elle ne peut que l'être.
C'est lentement que l'on s'immerge dans ce roman pour n'en ressortir qu' une fois la dernière page lu.
Un très très beau moment de lecture.


5/5 coeur
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Message  s-lewerentz Jeu 14 Oct 2010 - 7:00

Très belle critique !
Un auteur japonais que je n'ai pas encore lu mais comme je les aime en général beaucoup... je note ! merci :-)
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Message  Réaliste-romantique Dim 27 Mai 2012 - 23:38

Yasunari Kawabata
Tristesse et beauté


Oki, un écrivain dans la cinquantaine, se rend à Kyoto écouter les cloches du jour de l’an, mais la vraie raison est qu’il espère revoir Otoko, une ancienne amante. Vingt ans plus tard, les souvenirs de leur union sont toujours brûlants pour les deux amants. Otoko n’avait que seize ans à l’époque et elle est tombée enceinte. L’enfant est mort et Otoko s’est retrouvée internée après une tentative de suicide. Elle est maintenant peintre, mais toujours célibataire. Oki est marié, mais l’était déjà lors de leur rencontre. Le tableau est encore compliqué par l’apprentie d’Otoko, qui veut venger son professeur, la femme d’Oki qui connaît l’aventure de son mari et le fils d’Oki charmé par l’étudiante.

Beau texte qui berce le lecteur dans la contemplation de détails telle une chaise pivotante qui ne suit pas le rythme de ses voisines dans le train. Les relations entre les personnages sont riches et fascinantes. Par exemple, le meilleur livre d’Oki est celui qui raconte son aventure. Et sa femme vit bien grâce aux redevances sur ce livre. J’ai toutefois eu quelques difficultés avec les nombreux référents culturels japonais de peintres et d’écrivains.

4/5

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Message  Ladybug Dim 17 Juin 2012 - 15:06

Yasunari KAWABATA (Japon) Kyoto10
Kyoto
(Le livre de poche, 192 pages)

Ce roman raconte la vie d'une jeune fille Chieko et de ses parents, grossistes en tissus de kimono. Chieko va découvrir par hasard qu'elle est une enfant "trouvée" et rencontrer sa soeur dont elle ignorait l'existence.

Ce résumé est en fait assez trompeur car l'histoire n'est pas très développée, il ne faut pas s'attendre à des détails et des explications. On est plutôt dans le non-dit, mais j'ai été très marquée par le fait que des révélations choc sont reçues avec beaucoup de retenue, c'est très surprenant.

Le goût très prononcé de tous les personnages pour la nature en fait un roman contemplatif (je ne sais pas si ça ce dit). Les fêtes qui célèbrent la nature s'y succèdent, elles sont très détaillées, trop à mon goût car par manque de culture, j'ai eu beaucoup de mal à les visualiser.

Il y a de nombreux dialogues qui permettent de cerner les personnages, leur environnement moral et culturel. On devine aussi qu'il y a des symboles à interpréter, j'ai eu un peu de mal avec ça tout au long de ma lecture, je me suis plutôt laissée portée par la poésie qui se dégage de ce roman.

Ma note : 3.5/5

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Message  lalyre Dim 1 Juil 2012 - 16:32

Les pissenlits
Yasunari Kawabata
Albin Michel mars 2012
246 pages
Yasunari KAWABATA (Japon) 41b5tw10
Quatrième de couverture
Ineko souffre d'une étrange maladie : des moments de cécité partielle qui l'empêche de voir tel objet, telle partie de son corps ou de celui de son amant Hisano. Sur le chemin du retour de l'hôpital psychiatrique où ils viennent de la faire enfermer, dans un paysage étincelant de pissenlits en fleur, la mère de la jeune fille et Hisano poursuivent une conversation étrange : une ronde parolière semée de réminiscences, de questionnements saugrenus, de réflexions surréalistes. Inédit en France, ce roman inachevé dévoile une nouvelle facette de la virtuosité littéraire de Kawabata. On y retrouve le goût de l'ellipse et de l'ambiguïté inhérents à son univers, sur lequel plane ici encore le thème obsédant du désir et de la mort.

Mon avis
La mère et l’amant de Ineko qu’ils viennent de faire interner pour une étrange maladie, Durand leur retour un dialogue sans fin s’installe entre eux. Ce long dialogue nous fait bien ressentir le refus d’Hisano face à la certitude de la mère qui a décidé l’internement, car dit-il, la force de mon amour aurait guéri Ineko. La nature, une rivière, les souvenirs, les questions , les silences intérieurs et la cloche qu’ils entendent de plus en plus lointaine forment les mots de ce livre étrange et poétique un petit bijou qui touche au cœur. Un texte inachevé qui pourtant ne m’a pas laissée sur ma faim et qui est un gros coup de cœur. 5/5

Lu chez Evene
Un inédit en français de Kawabata (1899-1972), l’un des écrivains majeurs du vingtième siècle, premier Nobel japonais ? Oui, mais inachevé, commencé juste après l’attribution du prix en 1968, et toujours à l’état de manuscrit quand l’auteur se donne la mort quatre ans plus tard, le 16 avril 1972, dans un appartement du bord de mer. ‘Tristesse et beauté’ (1965), jusque là considéré comme son dernier texte, se voit ainsi prolongé par un autre qui donnera peut-être aux spécialistes une vision plus...
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Message  noemiejardine Lun 9 Juil 2012 - 9:51

tristesse et beauté

pour le résumé, se référer à ce qu'en dit Lacazavent

l'écriture est belle,
les paysages comme les toiles de peintures sont superbement décrits,
mais comme ces japonaises sont étranges...et maladivement malsaines....
bref, ressors de cette lecture lessivée...
rien ne m'a semblé authentique, les sentiments exprimés sont outrés, tordus, bref..tout cela me laisse un profond malaise
ne reprendrai pas un Kawabata de sitôt....

3/5


,
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Message  Réaliste-romantique Mar 21 Aoû 2012 - 15:30

Le Maître ou le tournoi de go

Récit d’une partie du jeu de go joué en 1934 entre le grand maître de l’époque et un champion montant. Le jeu, habituellement lent, est ici étiré à l’extrême à cause de la maladie du maître et des conditions qui entourent cette partie historique. Le narrateur observe les deux joueurs, la tension silencieuse, les malaises non-dits, mais aussi les coups joués. Le livre est illustré de schéma de progression de la partie.

Je ne sais pas jouer au go, mais j’ai étudié les bases du jeu avant de lire ce livre. Je crois que c’est essentiel pour l’apprécier. Mais l’intérêt est aussi dans tout ce qui entoure les deux joueurs. Et c’est fascinant, à l’air des jeux vidéo et de l’immédiateté, de suivre une seule partie qui s’étend sur neuf mois.

4,5/5

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Message  catherine Mar 28 Aoû 2012 - 19:53

Tristesse et beauté
Éditions Bibliothèque Albin Michel
259 pages


Résumé
Oki, écrivain célèbre, cherche à renouer avec Otoko, sa maîtresse d'il y a une vingtaine d'année. Il a maintenant cinquante ans, elle en avait 16 ans à l'époque... deux âmes soeurs qui ont décidé de se quitter, lui étant marié et père de famille, elle si jeune, et enceinte de lui... La vie a continué, elle a perdu son enfant, s'est dédiée à la peinture, lui à l'écriture. Et maintenant, quoi?

Critique
Un livre très fort, une ambiance poétique et intense. Les personnages sont aux prises avec de forts sentiments de jalousie, de regret, de colère... un sentiment d'être passé à côté de quelque chose d'important, d'avoir gâché sa vie, celle d'autres... beaucoup de tristesse, de détresse. Des personnages forts, combattants. J'ai aimé me plonger dans ce monde, non sans un certain malaise par contre devant ces vies gâchées. Et comme réaliste-romantique les trop nombreuses notes en bas de page m'ont dérangée.

Cela reste pourtant surtout une belle lecture, une belle découverte.

4/5

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Yasunari KAWABATA (Japon) Empty Re: Yasunari KAWABATA (Japon)

Message  Réaliste-romantique Sam 22 Sep 2012 - 16:22

Les belles endormies

Le vieil Eguchi, soixante-sept ans, découvre une maison de charme spécialisée pour les vieux messieurs. Ils peuvent y passer la nuit à côté d’une jeune beauté nue. Mais cette dernière est artificiellement endormie et ne se réveillera pour aucune raison. La première expérience est dérangeante, mais Eguchi ne peut s’empêcher de revenir. Mais il ne peut se concentrer longtemps sur ses compagnes de couchette, il retrouve plutôt les femmes de son passé. Le sommeil artificiel des filles l’amène aussi à faire réfléchir sur sa mort proche.

J’ai aimé les récits des souvenirs, mais j’ai quand même trouvé que la lecture s’étirait par moment (malgré que le livre soit très court). Et les pauvres filles droguées à la merci des clients dérangent.

3,5/5

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Message  Shan_Ze Lun 1 Oct 2012 - 9:37

Le grondement de la montagne de Yasunari Kawabata

Shingo, un vieil homme est entouré de sa femme et de ses deux grands enfants. Mais c'est avec sa belle-fille qu'il s'entend le mieux. Il est outragé par la relation qu'entretient son fils avec sa maitresse et inquiet quand sa fille revient vivre chez eux avec ses enfants... Il repense parfois avec nostalgie à sa vie d'avant, a des visions détachées d'autres vies...
Voici une lecture qui m'a laissée une impression un peu mitigée, je m'attendais à une intrigue prenante mais ce sont seulement les descriptions banales d'une vie nippone racontée de manière sublime. J'ai beaucoup aimé les observations de la nature entre Shingo et Kikuko, le début d'une saison, les animaux, les arbres changeant... Sa relation avec sa belle-fille est plus profonde que celle avec sa fille, sa contemplation du corps féminin est décrit avec beaucoup de justesse. C'est un roman plein de douceur qui décrit les relations humaines et le vieillissement d'une homme à l'écoute de ce qui l'entoure. J'ai du me faire un petit mémento avec les prénoms, j'avais tendance à les mélanger ! Maintenant que je suis accoutumée au style de Kawabata, je suis prête à lire un autre de ses livres.
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Message  Mandarine Mar 29 Déc 2015 - 13:52

Pays de Neige
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Résumé:
À trois reprises, Shimamura se retire dans une petite station thermale, au coeur des montagnes, pour y vivre un amour fou en même temps qu'une purification.

Mon avis:
J'ai apprécié les descriptions tout en finesse, qui ont l'air d'être la marque de fabrique de cet auteur.
Par contre, je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire (qui selon moi n'est pas vraiment développée) et encore moins aux personnages, dont je ne comprenais pas toujours les réactions.
La fin me laisse un peu perplexe.

Je suis un peu triste, j'aurais voulu adorer ce roman Very Happy scratch (oui, je sais c'est bizarre).
C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur et j'ai eu exactement le même sentiment. Très bien écrit, de magnifiques descriptions, mais l'histoire me passe complètement au dessus.  Ce n'est peut-être tout simplement pas un style pour moi, trop métaphorique, trop poétique, peut-être? Dommage. Neutral



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Message  Réaliste-romantique Mer 4 Mai 2016 - 23:02

Yasunari Kawabata était l'auteur du moi de mars 2015 et on retrouve de nombreuses critiques ICI
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Message  Réaliste-romantique Mer 4 Mai 2016 - 23:17

Première neige sur le Mont Fuji

Recueil de quelques nouvelles : un couple illégitime se retrouve près du Mont Fuji, un homme rend visite à un écrivain célèbre maintenant paralysé, un couple discute avec leur logeuse et une femme soupçonné d’être la maitresse de son mari, un couple discute de l’odeur de la jeune fille, âgée de seulement 17 ans.
 
J’aime beaucoup el style de Kawabata, mais je me perds parfois dans les histoires. Les noms sont confus, je n’arrive pas toujours à me rappeler si c’est le prénom ou un autre personnage, ou si c’est un homme ou une femme. Comme souvent avec les nouvelles, certaines nous charment et d’autres non.
 
3,5/5

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Message  Le petit montagnard Mer 9 Juin 2021 - 16:56

Les belles endormies

Yasunari KAWABATA (Japon) Kawaba10

Dans une mystérieuse demeure, des hommes âgés  impuissants viennent passer une nuit aux côtés d’adolescentes endormies sous l’effet de puissants narcotiques. Pour Eguchi, ces nuits lui permettent de se souvenir des femmes de sa vie et de se plonger dans de longues méditations.
 
Etonnant petit roman un brin érotique écrit par le premier auteur japonais à recevoir le Prix Nobel. Un peu comme pour Lolita de Nabokov, il faut aller au-delà du premier niveau érotique du livre. C’est une méditation sur la beauté féminine, sur la vie et sur la mort.
 
Note : 3/5
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Message  Awara Mer 9 Juin 2021 - 17:48

Les belles endormies... Un des plus beaux livres que j'ai lus et je l'ai relu!!!... Comme quoi, nous n'avons pas tous le même ressenti devant une oeuvre...
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Message  Le petit montagnard Jeu 10 Juin 2021 - 7:55

Je n'ai pas mis une note élevée à ce livre, mais je reconnais quand meme que je l'ai lu avec plaisir. Je ne suis pas trop habitué à ce style assez lent, un peu poétique, peut-être spécifique à la littérature japonaise. J'ai prévu de relire un autre bouquin de Kawabata d'ici quelques mois, sans doute Le grondement de la montagne. J'ai noté aussi Le pavillon d'or de Mishima sur ma liste de lecture, cela semble être le meme style.
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