Delphine COULIN (France)
5 participants
Page 1 sur 1
Delphine COULIN (France)
De : Claarabel (Message d'origine) Envoyé : 2004-08-27 10:03
Les traces 3.5/5
Premier roman acide
A paraître lors du raz-de-marée livresque de la rentrée 2004, "Les traces" est un premier roman à ne pas négliger ! Le ton de l'auteur, Delphine Coulin, est volontairement acide, mêlant platitude et amertume. L'histoire de son héroïne, Claire, est tout aussi touchante que grinçante : auxiliaire de vie, Claire approche de la quarantaine. Sa vie est désespérément vide, solitaire et accrochée à "ses petits vieux". Claire est dame de compagnie de personnes âgées, pour adoucir leur quotidien, leurs peines et souffrances physiques ou mentales. Elle vient tous les jours, à tour de rôle, chez Alice, Hugo, Gwenn et Rose. Tellement creuse est sa vie qu'elle commence à grappiller celle de ses patients. Elle fouine, fouille, chaparde discrètement pour se remplir de souvenirs. Jusqu'à sa rencontre avec Olivier, la rencontre de la dernière chance, l'homme de la dernière chance. Une relation absolue, une envie envahissante au détriment de "ses petits vieux" qui vont lui faire payer sa négligence.
"Les traces" est un roman à tonalité très particulière : la voix de la narratrice se veut lancinante, plate et presque ennuyeuse à démontrer son existence telle qu'elle est. Et puis, la plume vire insidieusement acide, amère et assassine. C'est très réussi : on suit avec plaisir le quotidien de cette presque quadragénaire esseulée, son coup de coeur (parfois excédé) pour "ses petits vieux", on s'attache, on s'arrache, tantôt dégoûté, tantôt ému. Bref, un début prometteur pour un premier roman qui prolongera le goût de sel marin (et breton) de votre été en cette rentrée littéraire 2004.
Clarabel
Les traces 3.5/5
Premier roman acide
A paraître lors du raz-de-marée livresque de la rentrée 2004, "Les traces" est un premier roman à ne pas négliger ! Le ton de l'auteur, Delphine Coulin, est volontairement acide, mêlant platitude et amertume. L'histoire de son héroïne, Claire, est tout aussi touchante que grinçante : auxiliaire de vie, Claire approche de la quarantaine. Sa vie est désespérément vide, solitaire et accrochée à "ses petits vieux". Claire est dame de compagnie de personnes âgées, pour adoucir leur quotidien, leurs peines et souffrances physiques ou mentales. Elle vient tous les jours, à tour de rôle, chez Alice, Hugo, Gwenn et Rose. Tellement creuse est sa vie qu'elle commence à grappiller celle de ses patients. Elle fouine, fouille, chaparde discrètement pour se remplir de souvenirs. Jusqu'à sa rencontre avec Olivier, la rencontre de la dernière chance, l'homme de la dernière chance. Une relation absolue, une envie envahissante au détriment de "ses petits vieux" qui vont lui faire payer sa négligence.
"Les traces" est un roman à tonalité très particulière : la voix de la narratrice se veut lancinante, plate et presque ennuyeuse à démontrer son existence telle qu'elle est. Et puis, la plume vire insidieusement acide, amère et assassine. C'est très réussi : on suit avec plaisir le quotidien de cette presque quadragénaire esseulée, son coup de coeur (parfois excédé) pour "ses petits vieux", on s'attache, on s'arrache, tantôt dégoûté, tantôt ému. Bref, un début prometteur pour un premier roman qui prolongera le goût de sel marin (et breton) de votre été en cette rentrée littéraire 2004.
Clarabel
Re: Delphine COULIN (France)
Voir du pays- Août 2013
A bord d'un avion, un régiment de soldats français repart d'Afghanistan pour passer trois jours dans un hôtel de luxe à Chypre avant de regagner la France. Ces trois journées leur serviront de sas de décompression. Trois jours de repos, baignade, soirées mais aussi de séances de débriefing qui doivent leur permettre de récupérer physiquement et psychologiquement.
Parmi eux se trouvent trois femmes Fanny, infirmière, mais surtout Aurore et Marine deux combattantes. Ces deux dernières sont des amies inséparables depuis l'adolescence et se sont promis d'être toujours là l'une pour l'autre.
Mais les 6 mois passés dans la vallée de la Kapisa, les missions où elles ont risqué leur vie, la mort de certains de leurs camarades, les exactions commises sur la population civile, cette période de leur vie emplie de peur, de haine, de cauchemars, de souffrance ne peut être balayée par un séjour dans un palace entouré de touristes.
Très vite le lecteur comprend qu'il s'est passé quelque chose là-bas: une chose surement terrible car elle a ébranlé l'amitié indéfectible entre les deux femmes.
L'auteur ne nous assène pas inutilement des scènes de combat ou de barbarie, elle s'intéresse plus à la psychologie des personnages en posant des questions qui semblent évidentes: Peut-on revenir indemne d'un tel conflit? La vie peut-elle reprendre son cours normal? Doit-on tout dévoiler ou cacher certaines choses pour préserver son entourage?
L'écriture de Delphine Coulin est sobre, efficace et est très bien adaptée au récit. Elle ne développe pas une empathie sans borne vis à vis des personnages.
J'ai apprécié ce roman dont le thème sort des sentiers battus. Mais au final cela reste un beau récit sur l'amitié.
Ma note 4/5
A bord d'un avion, un régiment de soldats français repart d'Afghanistan pour passer trois jours dans un hôtel de luxe à Chypre avant de regagner la France. Ces trois journées leur serviront de sas de décompression. Trois jours de repos, baignade, soirées mais aussi de séances de débriefing qui doivent leur permettre de récupérer physiquement et psychologiquement.
Parmi eux se trouvent trois femmes Fanny, infirmière, mais surtout Aurore et Marine deux combattantes. Ces deux dernières sont des amies inséparables depuis l'adolescence et se sont promis d'être toujours là l'une pour l'autre.
Mais les 6 mois passés dans la vallée de la Kapisa, les missions où elles ont risqué leur vie, la mort de certains de leurs camarades, les exactions commises sur la population civile, cette période de leur vie emplie de peur, de haine, de cauchemars, de souffrance ne peut être balayée par un séjour dans un palace entouré de touristes.
Très vite le lecteur comprend qu'il s'est passé quelque chose là-bas: une chose surement terrible car elle a ébranlé l'amitié indéfectible entre les deux femmes.
L'auteur ne nous assène pas inutilement des scènes de combat ou de barbarie, elle s'intéresse plus à la psychologie des personnages en posant des questions qui semblent évidentes: Peut-on revenir indemne d'un tel conflit? La vie peut-elle reprendre son cours normal? Doit-on tout dévoiler ou cacher certaines choses pour préserver son entourage?
L'écriture de Delphine Coulin est sobre, efficace et est très bien adaptée au récit. Elle ne développe pas une empathie sans borne vis à vis des personnages.
J'ai apprécié ce roman dont le thème sort des sentiers battus. Mais au final cela reste un beau récit sur l'amitié.
Ma note 4/5
Re: Delphine COULIN (France)
SAMBA POUR LA France
Delphine COULIN
Points 287 Pages
Résumé (4° de couverture)
Cours, Samba, cours ! Ainsi parlait l’oncle Lamouna au village quand ils jouaient au cerf-volant. Samba n’est plus au Mali, il est à Paris. Il aime la France, il s’est battu pour y entrer et a travaillé dur. La France ne veut plus de lui : sans carte de séjour, il ne peut pas rester. Cours, Samba, pour échapper aux policiers, à la misère, à l’amertume… Si tu veux survivre, cours, Samba !
L’auteur, le livre et moi
Comme Samba arrivant en France, je suis parti dans cette lecture en terre inconnue. Comme certaines de mes découvertes d’auteurs, ce livre m’a été offert. En couverture on reconnait l’acteur Omar Sy. Normal, ce roman a inspiré un film.
Je ne connaissais pas plus l’auteure : Delphine Coulin. J’en sais un peu plus à présent sur ses activités.
Mon avis
Je dois avouer avoir remis plusieurs fois à plus tard cette lecture. Le thème est facile à imaginer. Le résumé et la couverture sont assez parlants : L’immigration est en 1ere ligne.
Loin de moi de réprouver ce thème, mais ma crainte de lecteur est de tomber sur un roman à clichés. Il est toujours facile de plaire à ses lecteurs avec des sujets graves au détriment de la qualité littéraire. Plus faire plus court, risque d’un roman grand publique facile et racoleur.
Au terme de cette lecture, me voilà bien mitigé.
- Beaucoup moins stéréotypé que j’aurai pu le craindre.
- Si le style et l’écriture ne sont pas ravageurs il n’en reste pas moins qu’ils sont persuasifs.
- Récit concret et efficace.
Voici les qualités que j’en retiens.
- Partial, trop souvent.
- Arguments politiques et sociétaux sans opposition et donc inefficaces
- Pointes poétiques faciles et donc ordinaires.
Pour le « moins bien »
Toujours est-il que mes hésitations à entamer ce livre ne furent pas fondées. Sujet grave lu avec curiosité avec en retour quelques enseignements.
Ma note 3 / 5
Delphine COULIN
Points 287 Pages
Résumé (4° de couverture)
Cours, Samba, cours ! Ainsi parlait l’oncle Lamouna au village quand ils jouaient au cerf-volant. Samba n’est plus au Mali, il est à Paris. Il aime la France, il s’est battu pour y entrer et a travaillé dur. La France ne veut plus de lui : sans carte de séjour, il ne peut pas rester. Cours, Samba, pour échapper aux policiers, à la misère, à l’amertume… Si tu veux survivre, cours, Samba !
L’auteur, le livre et moi
Comme Samba arrivant en France, je suis parti dans cette lecture en terre inconnue. Comme certaines de mes découvertes d’auteurs, ce livre m’a été offert. En couverture on reconnait l’acteur Omar Sy. Normal, ce roman a inspiré un film.
Je ne connaissais pas plus l’auteure : Delphine Coulin. J’en sais un peu plus à présent sur ses activités.
Mon avis
Je dois avouer avoir remis plusieurs fois à plus tard cette lecture. Le thème est facile à imaginer. Le résumé et la couverture sont assez parlants : L’immigration est en 1ere ligne.
Loin de moi de réprouver ce thème, mais ma crainte de lecteur est de tomber sur un roman à clichés. Il est toujours facile de plaire à ses lecteurs avec des sujets graves au détriment de la qualité littéraire. Plus faire plus court, risque d’un roman grand publique facile et racoleur.
Au terme de cette lecture, me voilà bien mitigé.
- Beaucoup moins stéréotypé que j’aurai pu le craindre.
- Si le style et l’écriture ne sont pas ravageurs il n’en reste pas moins qu’ils sont persuasifs.
- Récit concret et efficace.
Voici les qualités que j’en retiens.
- Partial, trop souvent.
- Arguments politiques et sociétaux sans opposition et donc inefficaces
- Pointes poétiques faciles et donc ordinaires.
Pour le « moins bien »
Toujours est-il que mes hésitations à entamer ce livre ne furent pas fondées. Sujet grave lu avec curiosité avec en retour quelques enseignements.
Ma note 3 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3516
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Delphine COULIN (France)
Je ne savais pas que le film Samba était tiré de ce roman. Ma foi, j'ai vu le film - par hasard chez ma mère il y a quelques temps - un film grand public mais pas désagréable, ça se regarde.
petitemartine- Admin
- Nombre de messages : 4738
Age : 53
Location : Morbihan /France
Date d'inscription : 04/01/2009
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|