Justine LÉVY (France)
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Justine LÉVY (France)
Invité Mar 18 Nov 2008 - 1:56
De : melodie74 (Message d'origine) Envoyé : 2004-09-19 13:56
Rien de grave
2004, 195 pages
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Jusine Lévy a 29 ans et travaille comme lectrice dans une maison d'édition. Rien de grave est son deuxième roman après Le Rendez-vous paru en 1995. Nos amis européens la connaissent sûrement mieux que nous, du moins en entendent parler sûrement plus que nous, car elle est la fille de Bernard-Henri Lévy, éminente figure dans le milieu français et elle est aussi l'ex de Raphaël Enthoven, un philosophe en herbe, nouveau chum de Carla Bruni.
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Je ne connaissais pas "l'histoire" derrière ce livre et son auteure quand j'en ai entendu parler pour la première fois. Je savais que c'était à propos d'une peine d'amour dure à avaler et je savais que je voulais le lire, mais je n'étais pas prête à l'époque. Puis petit à petit, à travers les critiques et les médias, j'en ai appris un peu plus sur l'histoire et quand je l'ai vu à la bibliothèque la semaine passée, je l'ai pris, j'avoue, en m'attendant à faire un peu de voyeurisme.
En gros, l'histoire n'est pas originale : c'est l'histoire de Louise, mariée depuis quelques années à Adrien. Celui-ci la quitte pour la jeune copine, Paula, de son propre père à lui! Donc, la plus vieille histoire de tous les temps : homme rencontre femme, homme quitte femme, etc.
À mon avis, un très bon livre sur le sujet. Peut-être est-ce parce que je pouvais me reconnaître en Louise, en ses peurs et peines. En fait, personne ne le cache, elle-même avoue avoir mis certains éléments réels dans l'histoire, mais on s'en fout. En fait, JE m'en foutais, car on aurait dit qu'elle a écrit cette histoire-là pour moi, par moi...J'ai été très touchée par le récit, peu importe s'il est réel ou non, et par les mots pour le décrire. Tout est très naïf dans l'histoire et les mots, très épuré.
Par contre, je suis aussi capable de dire que si vous n'avez aucun intérêt pour ce genre d'histoires à prime abord, vous n'aimerez sûrement pas, car l'écriture est très ordinaire. C'est vraiment le contenu ici qui prend toute la place et non la forme. Pour la note, je suis biaisée alors il faudrait qu'une autre rate le lise pour m'en donner des nouvelles.
Note : 4/5
De : Lyreek14 Envoyé : 2007-10-07 14:01
Rien de grave
Résumé : Une histoire vieille comme le monde, l'histoire d'une rupture amoureuse, Adrien quitte Louise pour une femme plus jeune, qui plus est, compagne de son propre père.
Mon avis : Je me suis lancée dans ce roman avec un a priori plutôt négatif. Mais j'ai été agréablement surprise. Bien sur, ce n'est pas le livre de l'année, mais j'ai été beaucoup touchée par l'histoire de Louise, dont le monde s'écroule, qui touche même totalement le fond mais qui petit à petit se reconstruit. J'ai également aimé la construction du récit, principalement le fait que tout ne soit centré sur la rupture et ce qu'elle entraine mais que l'auteur nous parle aussi de l' "avant". Le fait aussi que le récit ne soit pas linéaire mais qu'il y ait des flash-back, passé, présent et futur se mélange, comme tout se mélange dans la tête de l'héroïne. Bien sûr, on peut reprocher un certain nombrilisme et par certains côtés, ce livre ressemble beaucoup à un journal intime. Mais, je sais pas, cette confession m'a "parlé", certains passages sont vraiment très émouvants, j'avoue même avoir eu la larme à l'oeil.
Note : 3.75/5
Rien de grave
2004, 195 pages
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Jusine Lévy a 29 ans et travaille comme lectrice dans une maison d'édition. Rien de grave est son deuxième roman après Le Rendez-vous paru en 1995. Nos amis européens la connaissent sûrement mieux que nous, du moins en entendent parler sûrement plus que nous, car elle est la fille de Bernard-Henri Lévy, éminente figure dans le milieu français et elle est aussi l'ex de Raphaël Enthoven, un philosophe en herbe, nouveau chum de Carla Bruni.
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Je ne connaissais pas "l'histoire" derrière ce livre et son auteure quand j'en ai entendu parler pour la première fois. Je savais que c'était à propos d'une peine d'amour dure à avaler et je savais que je voulais le lire, mais je n'étais pas prête à l'époque. Puis petit à petit, à travers les critiques et les médias, j'en ai appris un peu plus sur l'histoire et quand je l'ai vu à la bibliothèque la semaine passée, je l'ai pris, j'avoue, en m'attendant à faire un peu de voyeurisme.
En gros, l'histoire n'est pas originale : c'est l'histoire de Louise, mariée depuis quelques années à Adrien. Celui-ci la quitte pour la jeune copine, Paula, de son propre père à lui! Donc, la plus vieille histoire de tous les temps : homme rencontre femme, homme quitte femme, etc.
À mon avis, un très bon livre sur le sujet. Peut-être est-ce parce que je pouvais me reconnaître en Louise, en ses peurs et peines. En fait, personne ne le cache, elle-même avoue avoir mis certains éléments réels dans l'histoire, mais on s'en fout. En fait, JE m'en foutais, car on aurait dit qu'elle a écrit cette histoire-là pour moi, par moi...J'ai été très touchée par le récit, peu importe s'il est réel ou non, et par les mots pour le décrire. Tout est très naïf dans l'histoire et les mots, très épuré.
Par contre, je suis aussi capable de dire que si vous n'avez aucun intérêt pour ce genre d'histoires à prime abord, vous n'aimerez sûrement pas, car l'écriture est très ordinaire. C'est vraiment le contenu ici qui prend toute la place et non la forme. Pour la note, je suis biaisée alors il faudrait qu'une autre rate le lise pour m'en donner des nouvelles.
Note : 4/5
De : Lyreek14 Envoyé : 2007-10-07 14:01
Rien de grave
Résumé : Une histoire vieille comme le monde, l'histoire d'une rupture amoureuse, Adrien quitte Louise pour une femme plus jeune, qui plus est, compagne de son propre père.
Mon avis : Je me suis lancée dans ce roman avec un a priori plutôt négatif. Mais j'ai été agréablement surprise. Bien sur, ce n'est pas le livre de l'année, mais j'ai été beaucoup touchée par l'histoire de Louise, dont le monde s'écroule, qui touche même totalement le fond mais qui petit à petit se reconstruit. J'ai également aimé la construction du récit, principalement le fait que tout ne soit centré sur la rupture et ce qu'elle entraine mais que l'auteur nous parle aussi de l' "avant". Le fait aussi que le récit ne soit pas linéaire mais qu'il y ait des flash-back, passé, présent et futur se mélange, comme tout se mélange dans la tête de l'héroïne. Bien sûr, on peut reprocher un certain nombrilisme et par certains côtés, ce livre ressemble beaucoup à un journal intime. Mais, je sais pas, cette confession m'a "parlé", certains passages sont vraiment très émouvants, j'avoue même avoir eu la larme à l'oeil.
Note : 3.75/5
Invité- Invité
Re: Justine LÉVY (France)
lalyre Mar 13 Jan 2015 - 17:11
La gaieté
Justine Lévy
Ed.Stock 2 janvier 2015
214 pages
Quatrième de couverture
C’est le paradis, c’est mon paradis, je ne sais plus rien de la politique, des livres qui paraissent, des films, des projets de Pablo, de l’autre vie, la leur, c’est comme un jeûne, une ascèse puéricultrice, c’est comme si j’avais été opérée de ma vie d’avant, je ne sais pas si ça reviendra, je ne sais même pas si je le souhaite, j’adore cette nouvelle vie de mère de famille un peu débile mais résignée, les jours cousus les uns aux autres par l’habitude et la routine, je me voue tout entière à mes enfants, je les tiens fort dans mes bras, je les tiens fort par la main, et bien sûr qu’eux aussi me tiennent et qu’ils m’empêchent de tomber, de vriller, bien sûr qu’eux aussi me rassurent, me comblent, me protègent et me procurent cette joie bizarre, assez proche de la tristesse peut-être, parce que je vois bien que ce n’est plus seulement de l’amour, ça, au fond, c’est de l’anéantissement
Mon avis
Commençant ma lecture, j’ai tout d’abord eu l’impression de lire un roman rose, je peux même ajouter que dès la première phrase (C'est quand je suis tombée enceinte que j'ai décidé d'arrêter d'être triste, définitivement, et par tous les moyens), j’ai failli abandonner. Cependant, continuant ma lecture, j’ai très vite constaté la fragilité de Louise, ses doutes, ses mélancolies, ses suées, ses angoisses et sa tristesse lui font toucher le fond, malgré cela, elle avance le bleu à l’âme, le noir au cœur, partagée entre papa et ses nombreuses fiancées et maman alcoolique et droguée. Elle cherche une petite part de bonheur et de rires, sauf que ce n’est pas si simple. Bien qu’elle n’ait pas sa langue dans sa poche, elle rentre la tête dans les épaules et manque d’assurance devant les humiliations qui lui sont assénées par les belles-mères méchantes et jalouses. La gaieté n’est cependant pas un roman triste, car il y a parfois du rire, bien qu’il soit souvent âpre et rugueux et cruel. Il nous permet de suivre Louise à la trace qui devenue une jeune femme ne vit que pour Pablo et ses enfants. Tout compte fait j’ai vraiment apprécié cette lecture renfermant des sujets intéressants, comment aimer ses enfants ? Faut-il les aimer trop ou pas assez ? Que faut-il leurs transmettre ? Des sujets sur l’enfant qui est au centre de notre vie…..4,5/5
Justine Lévy
Ed.Stock 2 janvier 2015
214 pages
Quatrième de couverture
C’est le paradis, c’est mon paradis, je ne sais plus rien de la politique, des livres qui paraissent, des films, des projets de Pablo, de l’autre vie, la leur, c’est comme un jeûne, une ascèse puéricultrice, c’est comme si j’avais été opérée de ma vie d’avant, je ne sais pas si ça reviendra, je ne sais même pas si je le souhaite, j’adore cette nouvelle vie de mère de famille un peu débile mais résignée, les jours cousus les uns aux autres par l’habitude et la routine, je me voue tout entière à mes enfants, je les tiens fort dans mes bras, je les tiens fort par la main, et bien sûr qu’eux aussi me tiennent et qu’ils m’empêchent de tomber, de vriller, bien sûr qu’eux aussi me rassurent, me comblent, me protègent et me procurent cette joie bizarre, assez proche de la tristesse peut-être, parce que je vois bien que ce n’est plus seulement de l’amour, ça, au fond, c’est de l’anéantissement
Mon avis
Commençant ma lecture, j’ai tout d’abord eu l’impression de lire un roman rose, je peux même ajouter que dès la première phrase (C'est quand je suis tombée enceinte que j'ai décidé d'arrêter d'être triste, définitivement, et par tous les moyens), j’ai failli abandonner. Cependant, continuant ma lecture, j’ai très vite constaté la fragilité de Louise, ses doutes, ses mélancolies, ses suées, ses angoisses et sa tristesse lui font toucher le fond, malgré cela, elle avance le bleu à l’âme, le noir au cœur, partagée entre papa et ses nombreuses fiancées et maman alcoolique et droguée. Elle cherche une petite part de bonheur et de rires, sauf que ce n’est pas si simple. Bien qu’elle n’ait pas sa langue dans sa poche, elle rentre la tête dans les épaules et manque d’assurance devant les humiliations qui lui sont assénées par les belles-mères méchantes et jalouses. La gaieté n’est cependant pas un roman triste, car il y a parfois du rire, bien qu’il soit souvent âpre et rugueux et cruel. Il nous permet de suivre Louise à la trace qui devenue une jeune femme ne vit que pour Pablo et ses enfants. Tout compte fait j’ai vraiment apprécié cette lecture renfermant des sujets intéressants, comment aimer ses enfants ? Faut-il les aimer trop ou pas assez ? Que faut-il leurs transmettre ? Des sujets sur l’enfant qui est au centre de notre vie…..4,5/5
lalyre- Nombre de messages : 5805
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Justine LÉVY (France)
Pistoufle Sam 13 Mai 2023 - 5:21
Rien de grave
Le livre de poche - 224 pages - fév.2004
Quatrième de couverture : Depuis qu’Adrien l’a quittée, Louise a perdu le goût, le désir, le sens même de la vie. Elle n’a plus le courage ni d’être heureuse, ni d’avoir mal, ni d’avoir peur. Louise et Adrien s’aimaient comme des enfants terribles, depuis la fin de l’adolescence jusqu’au jour où Adrien rencontre la jeune maîtresse de son père, Paula, femme idéale au regard de tueuse qui brisera le cœur de Louise en tuant l’amour qu’Adrien lui portait. Depuis, Louise se laisse vivre sans vivre. Elle attend sans attendre. Cela aurait pu durer des mois ou des années : seul un nouvel amour permettra à Louise de réapprendre les gestes et de retrouver la saveur de l’existence. D’une écriture à la fois sèche, tendre et souvent irrésistiblement drôle, ce livre où l’auteur ne se ménage pas et ne ménage personne, raconte une descente aux enfers et une remontée vers la lumière.
Mon avis : c'est une histoire, plutôt banale, de rupture amoureuse. L'originalité de ce récit tient surtout au fait que les protagonistes sont des personnages de la sphère publique, connus dans le monde l'édition et de la radio. On peut considérer comme original également que le mari qui quitte son épouse s'installe et fonde une famille avec la femme de son propre père... Si pour ma part j'ai trouvé ça très glauque, on peut penser aux tragédies grecques qui n'avaient pas leur pareille dans le genre relations incestueuses
C'est donc une histoire vieille comme le monde, mais racontée avec un style prenant, non dénué d'humour, qui rend la lecture facile et addictive. Evidemment on ne peut pas s'empêcher de penser qu'il y a un petit côté "règlement de comptes" dans cet exercice, notamment avec sa rivale qui en prend vraiment pour son grade.
L'autrice semble pourtant être sincère malgré tout. Elle donne un portrait vraiment peu flatteur de son ex-époux, mais elle n'est pas tendre avec elle-même non plus et fait le jeu d'analyser les comportements de chacun dans la relation amoureuse et son délitement.
Un récit qui pourrait être convaincant, mais du fait de son côté un peu trop "people" m'empêche de croire complètement à la sincérité des propos.
Ma note : 2,75/5
Le livre de poche - 224 pages - fév.2004
Quatrième de couverture : Depuis qu’Adrien l’a quittée, Louise a perdu le goût, le désir, le sens même de la vie. Elle n’a plus le courage ni d’être heureuse, ni d’avoir mal, ni d’avoir peur. Louise et Adrien s’aimaient comme des enfants terribles, depuis la fin de l’adolescence jusqu’au jour où Adrien rencontre la jeune maîtresse de son père, Paula, femme idéale au regard de tueuse qui brisera le cœur de Louise en tuant l’amour qu’Adrien lui portait. Depuis, Louise se laisse vivre sans vivre. Elle attend sans attendre. Cela aurait pu durer des mois ou des années : seul un nouvel amour permettra à Louise de réapprendre les gestes et de retrouver la saveur de l’existence. D’une écriture à la fois sèche, tendre et souvent irrésistiblement drôle, ce livre où l’auteur ne se ménage pas et ne ménage personne, raconte une descente aux enfers et une remontée vers la lumière.
Mon avis : c'est une histoire, plutôt banale, de rupture amoureuse. L'originalité de ce récit tient surtout au fait que les protagonistes sont des personnages de la sphère publique, connus dans le monde l'édition et de la radio. On peut considérer comme original également que le mari qui quitte son épouse s'installe et fonde une famille avec la femme de son propre père... Si pour ma part j'ai trouvé ça très glauque, on peut penser aux tragédies grecques qui n'avaient pas leur pareille dans le genre relations incestueuses
C'est donc une histoire vieille comme le monde, mais racontée avec un style prenant, non dénué d'humour, qui rend la lecture facile et addictive. Evidemment on ne peut pas s'empêcher de penser qu'il y a un petit côté "règlement de comptes" dans cet exercice, notamment avec sa rivale qui en prend vraiment pour son grade.
L'autrice semble pourtant être sincère malgré tout. Elle donne un portrait vraiment peu flatteur de son ex-époux, mais elle n'est pas tendre avec elle-même non plus et fait le jeu d'analyser les comportements de chacun dans la relation amoureuse et son délitement.
Un récit qui pourrait être convaincant, mais du fait de son côté un peu trop "people" m'empêche de croire complètement à la sincérité des propos.
Ma note : 2,75/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1497
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
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