Michel PLEAU (Canada/Québec)
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Michel PLEAU (Canada/Québec)
De : Calepin Envoyé : 2007-11-21 16:43
Regards sur le poème
Éditions Le loup de Gouttière
1998, 68 pages
IBSN : 2921310910
Un beau recueil où le poète Michel Pleau s'interroge sur l'expérience poétique, sur sa rencontre avec l'autre. On y retrouve également à l'intérieur les reproductions d'encres sur papier de Lyne Richard, ainsi qu'à la toute fin, une courte suite poétique nommée Les neiges de la mémoire, dédiée au poète Pierre Morency.
Somme toute, Michel Pleau offre un beau texte réflectif sur son expérience de création. Sensible, profond et tellement simple à la fois que le texte a réussi à me toucher. Pouvoir ainsi goûter à son intériorité pour "s'ancrer dans sa terre" tel un arbre qui l'habite. Mais c'est sans doute sa relation avec la connaissance et du langage qui m'a le plus marqué (et ce que je considère comme une préoccupation importante du poète), en particulier lorsqu'il dit :"La connaissance n'est pas faite pour éblouir, c'est une rencontre avec ce que je suis et poursuis, un acte de reconnaissance de soi." La portion poésie de l'oeuvre, écrite en prose et que j'ai feuilletée, est lumineuse et intériorise beaucoup. L'image de l'arbre revient trop souvent et il nous donne l'impression de tourner autour de la même chose. Le livre reste toutefois difficile à noter, comme il mélange l'essai et la poésie, ce qui n'offre pas du tout le même genre d'expérience. Et comme la portion essai est plus volumineuse, ma note reflète davantage mon appréciation de cette partie.
Note : 3,5/5
Regards sur le poème
Éditions Le loup de Gouttière
1998, 68 pages
IBSN : 2921310910
Un beau recueil où le poète Michel Pleau s'interroge sur l'expérience poétique, sur sa rencontre avec l'autre. On y retrouve également à l'intérieur les reproductions d'encres sur papier de Lyne Richard, ainsi qu'à la toute fin, une courte suite poétique nommée Les neiges de la mémoire, dédiée au poète Pierre Morency.
Somme toute, Michel Pleau offre un beau texte réflectif sur son expérience de création. Sensible, profond et tellement simple à la fois que le texte a réussi à me toucher. Pouvoir ainsi goûter à son intériorité pour "s'ancrer dans sa terre" tel un arbre qui l'habite. Mais c'est sans doute sa relation avec la connaissance et du langage qui m'a le plus marqué (et ce que je considère comme une préoccupation importante du poète), en particulier lorsqu'il dit :"La connaissance n'est pas faite pour éblouir, c'est une rencontre avec ce que je suis et poursuis, un acte de reconnaissance de soi." La portion poésie de l'oeuvre, écrite en prose et que j'ai feuilletée, est lumineuse et intériorise beaucoup. L'image de l'arbre revient trop souvent et il nous donne l'impression de tourner autour de la même chose. Le livre reste toutefois difficile à noter, comme il mélange l'essai et la poésie, ce qui n'offre pas du tout le même genre d'expérience. Et comme la portion essai est plus volumineuse, ma note reflète davantage mon appréciation de cette partie.
Note : 3,5/5
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