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Tchinghiz AÏTMATOV (Kirghizistan)

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Tchinghiz AÏTMATOV (Kirghizistan) Empty Tchinghiz AÏTMATOV (Kirghizistan)

Message  gallo Jeu 20 Nov 2008 - 17:53

De : nimbus (Message d'origine) Envoyé : 21/10/2003 22:13

Tchinghiz Aïtmatov. "Djamilia"
traduit du khirghiz par A. Dimitrieva et Louis Aragon.
128 pages. Folio 3897.

Les traducteurs ont donné comme sous-titre: La plus belle histoire d'amour du monde.
Ambitieux! mais parfaitement justifié!

Si vous prenez ce livre pour ce qu'il veut être vous serez plus que comblés. Une magnifique histoire racontée à la perfection, dans un pays différent des notres.
Si vous ne redoutez pas d'avoir le coeur chaviré et l'esprit bouleversé, alors il faut foncer!
A lire absolument!
Note : 5 / 5

L'histoire ? alors le moins possible!
Les années 1940 mais c'est juste une impression! le Kirghiztan, les hommes sont à la guerre, ne restent dans les villages que les femmes, les enfants, et ceux qui ont été blessés aux combats.
Trois personnages: Damilia la belle dont le mari est au front, son très jeune beau-frère, et Danïiar homme jeune mais bizarre aux yeux de tous; c'est un orphelin, il est rêveur, et il boîte à cause de sa blessure.....

Pas un mot de plus!


De : Mousseliine Envoyé : 01/04/2004 21:11

Tchinghiz AÏTMATOV : Djamilia

Quel livre! je suis entièrement d'accord avec Nimbus.

C'est une grande histoire d'amour, l'amour entre Djamilia et Danïiar mais c'est aussi une belle histoire d'amour pour son pays, le Kirghiztan, avec ses steppes, ses monts, la rivière, les chevaux, le ciel, les étoiles... Les personnages sont magnifiques, les paysages sont magnifiques, un tout petit roman d'une centaine pages alors il ne faut pas passer à côté.

A lire et à relire et à encore relire!

Note : 5/5


De : Friisette Envoyé : 17/06/2004 04:13

Djamilia

4.5/5

Qu'ajouter de plus qui n'ait déjà été dit... C'est certes une très belle histoire! Toutefois, bien que l'amour de l'auteur pour son pays, ses habitants soit merveilleusement rendu, l'histoire d'amour m'a beaucoup moins accrochée ou émue, d'où les quelques points en moins.

Par contre, la narration est merveilleuse, spécialement les descriptions de paysages et de mode de vie. C'est très dépaysant tout en nous permettant très facilement d'imaginer. Ne serait-ce que pour cela, le récit vaut le détour.

C'est définitivement un incontournable de la littérature russe qui m'a donné le goût d'en découvrir plus!


De : odilette84 Envoyé : 09/05/2006 17:29
Djamilia

difficile d'en rajouter...
"la plus belle histoire d'amour du monde..."
je ne serais pas aussi catégorique, peut-être parce qu'avec toutes ces critiques...j'attendais encore autre chose.
Ce que j'ai aimé, c'est la simplicité de l'histoire, les paysages, les traditions, le mode de narration.
un joli roman pour entrer dans la littérature russe

ma note : 4/5


De : Chantal5500 Envoyé : 12/07/2006 15:55
Tchinghiz AÏTMATOV : DJAMILIA :

Pas grand chose à ajouter à ce qu'il a été dit auparavant : une belle histoire d'amour (la plus belle du monde, je ne pense pas), et de belles descriptions de paysages russes qui nous dépaysent vraiment.

Mais ce livre a souffert de ma précédente lecture (Enfance de Gorki), notamment à cause du style d'écriture.

4/5
gallo
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Tchinghiz AÏTMATOV (Kirghizistan) Empty Re: Tchinghiz AÏTMATOV (Kirghizistan)

Message  géromino Mar 19 Mar 2013 - 16:23

"Il fut un blanc navire" éd Phebus/Libretto 2012 178 pages

Un hameau perdu dans les montagnes du Kirghiztan, années 1950 ou 60. Un petit garçon de huit ans (on ne sait pas son nom) est élevé par son grand-père: ses parents séparés sont allés vivre chacun de leur côté, l'abandonnant aux bons soins des grands-parents. Mômoun est un gentil grand-père; trop gentil sans doute: affable jusqu'à la servilité afin d'éviter tout conflit susceptible de nuire aux relations parfois tendues entre les trois maisonnées. Seul enfant au milieu d'adultes, le petit s'est construit son monde à lui. De gros rochers dont la forme rappelle un chameau, ou un loup, ou encore un tank, sont ses compagnons; et il leur parle. Comme il confie ses tourments et ses rêves à son cartable neuf que Mômoun lui a acheté.

A la jumelle, il scrute l'immense lac Issyk-Koul, où apparaît parfois un grand bateau blanc. Il imagine son père à bord, et lui, se transformant en poisson le rejoignant. Rêveur, il attache de l'importance aux histoires que lui conte son grand-père. Comme cette légende de la Mère des Marals à la Belle Ramure, qui serait à l'origine de la venue des hommes dans la région. (Ces Marals, sorte de cerfs, ont une portée symbolique dans l'histoire des ancêtres; mais chassés pour leurs bois, ils sont en voie de disparition).

Voilà que grand-père lui annonce avoir aperçu trois Marals dans la montagne. Et si ils étaient revenus...?

Conte, fable, réalité, c'est un petit peu tout cela que le narrateur raconte da sa belle écriture simple, parfois tendre, parfois rude. J'ai été charmé par cette jolie histoire d'enfant rêveur et solitaire, confronté à la réalité du monde des adultes. Des adultes cruels, mesquins, avides de pouvoir, tel le méchant Orozkoul, gendre de Mômoun, qui bat sa femme parce qu'elle ne peut pas lui donner d'enfant.

"Alors l'enfant éleva à son tour sa prière: "Mère des Marals à la Belle Ramure, apporte sur tes cornes un berceau à tante Békéi. Je te le demande très fort, apporte leur un berceau. Qu'ils aient un petit enfant" et tout en priant il courait vers la Mère des Marals à la Belle Ramure. L'eau ne cédait pas sous son poids , mais il se rapprochait de l'autre rive, on aurait dit qu'il courait sur place: "Apporte leur un berceau sur tes cornes. Fais que notre grand-père ne pleure pas, fais que que l'oncle Orozkoul ne batte plus tante Békéi. Fais qu'ils aient un petit enfant. J'aimerai tout le monde, même l'oncle Orozkoul, seulement donne lui un petit enfant. Apporte lui un berceau sur tes cornes".

Une très belle lecture, simple, émouvante: 4/5

_________________
                                                                                                                                                                              

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Message  lalyre Dim 1 Mar 2015 - 9:27

Tchinghiz AÏTMATOV (Kirghizistan) 200px-10



Biographie



Nationalité : Kirghizistan
Né(e) à : Shéker (province de Talas) , le 10/12/1928
Mort(e) à : Nuremberg (Allemagne) , le 10/06/2008




Biographie :

Après des études à l'Institut agricole de Bichkek, capitale de l'actuel Kirghizstan, Tchinguiz Aïtmatov travaille d'abord comme agronome puis journaliste. Il se consacre à la traduction d'écrivains russes en kirghiz. Il entre en 1956 à l'institut Gorki à Moscou.

Auteur de nouvelles décrivant la vie simple et difficile dans la jeune république socialiste kirghize, il écrit d'abord en kirghiz, notamment Djamilia (1958) et Le Premier Maître, qui seront adaptés au cinéma dès les années 1960, notamment par Andrei Konchalovsky, alors jeune étudiant à l'institut du cinéma de l'URSS, pour une remarquable adaptation du Premier Maître (Pervyy uchitel).

En 1963, il reçoit le prix Lénine pour son recueil Nouvelles des montagnes et des steppes.

Dans les années 1980, il est l'un des écrivains les plus reconnus d'Union soviétique






Il fut un blanc navire    
Tchinguiz Aïtmatov   
  Tchinghiz AÏTMATOV (Kirghizistan) Cvt_il10   
Mon avis

Un personnage attachant que ce garçon de 11 ans, vraiment imprégné des légendes de son pays. Dans le monde isolé des hautes montagnes du Kirghizie, cet enfant vit en compagnie de quelques adultes dans un petit hameau à la limite d’un monde habité. Lors de ses promenades il voit soudain apparaître la grande femelle mâral, impressionné, naïvement il en parle à son grand-père tout aussi marginalisé que lui, malheureusement son oncle et ses amis ont entendu….Voilà je n’en dis pas plus, cependant ce magnifique roman, (serait-ce un conte ?) est écrit  pour que le lecteur se crée des images, et c’est bien ce que j’ai fait, un petit hameau, la forêt, le lac et au loin ce bateau blanc qu’aperçoit l’enfant, imaginant son père à bord car l’enfant est orphelin. Il est seul cet enfant, il souffre du manque parental, n’arrivant jamais à en parler dans son entourage assez primitif, c’est bien pour cela qu’il s’est construit un monde imaginaire. Un passage vers la fin du roman est tragique, lorsque les habitants du hameau se réunissent pour un repas de fête, mangent avec appétit de la viande Mâral car c’est alors que tout s’effondre pour l’enfant…..Un roman poétique, superbe, pathétique et émouvant, une belle écriture que j’ai savourée, une fin qui m’a fait frémir. Vraiment c’est un roman qu’il ne faut pas rater et qui mérite un tout gros coup de cœur. 5/5
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Message  matw25 Dim 1 Mar 2015 - 21:44

Belle critique je tacherai de m'en souvenir pour mes prochaines lectures merci Very Happy

_________________
Ce qui demeure secret chez le père, s’exprime chez le fils et je
découvre souvent grâce à lui le secret que son père n’a jamais dévoilé
-Nietzche



Lecture en cours: Peine Perdue d'Olivier Adam

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