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Roddy DOYLE (Irlande)

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Roddy DOYLE (Irlande) Empty Roddy DOYLE (Irlande)

Message  Mousseline Dim 23 Nov 2008 - 3:50

De : zaphod_0 (Message d'origine) Envoyé : 14/12/2005 22:44

Roddy DOYLE - La Femme qui se cognait dans les portes

Editions 10/18, 275pages, ISNB 2264029684

Ce livre m’a permis de m’arrêter sur ce que peut être le terrible quotidien d’une femme battue, phénomène bien plus répandu qu’on ne pourrait le croire.

Dès le début, j'ai rescenti comme une sorte de fatalité qui émane de l’héroïne, Paula, cette femme qui assiste à sa propre déchéance, depuis la rencontre fatale avec Charlo Spencer, un mec un peu macho, mais tellement rassurant et bien moulé dans ses jeans jusqu’à la fin – relatée à la première page du livre en fait, où un policier vient lui annoncer la mort par balle de Charlo; en passant par l’alcool, seul moyen de ne pas sombrer dans la psychose, les passages à l’hôpital, les mensonges pour expliquer les hématomes (d'où le titre), la solitude et la peur au quotidien, l’indifférence des autres, l’incertitude et le stress permanent de savoir quand il rentrera, de quelle humeur il sera, quel mots il faudra ou ne faudra pas prononcer, quel repas il faudra avoir préparé.
C’est sortir de cette fatalité, semble-t’il, qui demande le plus de courage et d’efforts.

Fantastique tour de force de Doyle. On a tellement l’impression d’être le témoin des confidences d’une femme, qu’on se prend à douter que cette histoire ait bien été écrite par un homme. A son habitude, Doyle arrive à nous parler de la pire misère sans verser dans le mélo. On se prend même à rire parfois, mais c’est d’autant plus poignant ; c’est là que ce personnage m’épate par son courage : les mots sont tellement simples et pudiques qu’on dirait qu’elle ne veut pas nous choquer (oui, je m’exprime comme s’il s’agissait d’un personnage réel, mais c’est tellement réaliste justement !)

Et là où ma compréhension d’homme s’arrête, c’est qu’il transparaît encore de l’amour dans les paroles de Paula. Comment peut-elle encore espérer, encore aimer son bourreau, encore vouloir croire en ses vaines promesses ?

Et il y a aussi la langue savoureuse des faubourgs de Dublin (je ne sais ce que çà donne en traduction) et les problèmes et la débrouillardise d’une banlieue pauvre, ce cadre « exotique » qui crée une ambiance particulière dont l’auteur a le secret.

On termine ce livre avec une réelle sympathie (empathie ?) pour Paula, une banale ménagère qui au fil des pages prend une ampleur de véritable héroïne.

Ma note: 4.25/5


De : Sahkti1 Envoyé : 16/01/2006 22:21

Roddy DOYLE, The commitments
(Editions 10/18, ISBN 2264026553)

Un court résumé:
Jimmy monte un groupe de musique avec des potes. De la soul irlandaise, veulent-ils faire. Les grands classiques revisités avec des paroles liées à Dublin. Nom de code : The Commitments. Au fil des pages, nous assistons à leur développement, leur éclosion, sur fond de James Brown. Les tensions existent au sein de groupe mais sont surmontées. En tout cas au début... La musique emporte tout sur son passages, ces jeunes là en veulent et conduiront leur rêve jusqu'au bout. Une fameuse motivation qui entraîne le lecteur dans son sillage.

Mon avis:
Ecriture rythmée, entrecoupée de notes de musique et de paroles de tubes indémodables. Il y a une mélodie qui s'insinue dans la tête dès le début et ne s'en va que bien longtemps après avoir refermé le livre. Roddy Doyle plonge à corps perdu dans l'univers musical, dans le monde de la jeunesse dublinoise qui se cherche et finit par se trouver. Le tout avec un enthousiasme communicatif et beaucoup d'humour. Un très bon moment lecture, même si ce n'est peut-être pas le meilleur titre de l'auteur. Un film a été tiré de ce film, adaptation pour laquelle je suis mitigée, car il y manque la subtilité dont fait preuve Roddy Doyle pour mêler ton grave et plaisanteries foireuses.

Ma note: 3,5/5


De : Sahkti1 Envoyé : 16/01/2006 22:23

Roddy DOYLE, Paddy Clarke Ha Ha Ha
(Editions 10/18, ISBN 2264022442)

Un résumé:
Patrick Clarke a dix ans et un petit frère, Francis, surnommé Sinbad, qui traîne partout avec lui. Ensemble, avec une bande de copains, ils jouent dans Barrytown au milieu des chantiers des nouvelles maisons en construction. Ils se fabriquent un autre monde composé de rapines, de bagarres, de jeux de gosses, de taquineries et de quelques mauvais tours bien pendables qui font sourire le lecteur. C'est cette vie d'enfant que Roddy Doyle nous conte avec tendresse et humour.

Mon avis:
Des petits histoires qui se succèdent, différentes, sur la ligne du temps et qui dessinent la personnalité de Paddy et de ses amis. Des gosses de banlieue dont les parents ne roulent pas sur l'or mais sourient comme ils peuvent à la vie. Parallèlement à cette vie insouciante se greffent les problèmes des adultes : un veuf qui boit pour oublier la défunte mère de ses deux mômes, un instituteur dont la tendresse est étouffée par la discipline et puis les parents de Paddy qui se disputent de plus en plus, jusqu'au jour où le père s'en va.
Sur ce dernier point d'ailleurs, ne vous fiez pas au 4e de couverture qui semble laisser croire que c'est de l'après-séparation qu'il sera beaucoup question dans l'ouvrage, il n'en est rien. Le processus s'étale sous nos yeux impuissants, en même temps que nous font rire les farces et attrapes de cette tribu de gamins pas vraiment méchants, juste un brin turbulents.
Roddy Doyle manie la sensibilité et la drôlerie pour aborder quelques sujets graves : la misère sociale, la violence familiale, l'alcoolisme... Son écriture est légère et très agréable, le lecteur se retrouve tout de suite plongé dans cette ambiance enfantine "canaille", il y a une proximité attachante avec les jeunes héros du récit, un perpétuel aller-retour entre le monde des adultes et celui des enfants qui comprennent bien plus de choses que les grands imaginent.

Ma note: 4/5


De : Cocotte8017 Envoyé : 27/01/2006 20:17

La femme qui se cognait dans les portes
(Éditions 10/18, 1999, 288 pages)

Le roman débute lorsque Paula apprend la mort de son mari des dix-sept dernières années, Charlo Spencer, un homme violent qui lui aura fait vivre les pires atrocités. Paula raconte sa vie ponctuée de coups, d'alcool et surtout d'une grande détresse.

Ce roman a été pour moi un coup de poing dans la gueule, sans mauvaise blague. Chapeau à Roddy Doyle d'avoir réussit à traduire les pensées de Paula. C'est d'ailleurs ce qui fait en sorte que ce livre touche autant, c'est Paula qui raconte son histoire de sa rencontre avec cet homme jusqu'à la dernière chicane. On suit pas à pas ce qui se passe dans la tête de Paula. Le sentiment de se sentir idiote (si je n'avais pas fait ça, il ne m'aurait pas frappée), l'indifférence des autres, l'espoir de voir son mari changer, et même l'amour qu'elle lui porte malgré tout. L'aspect psychologique est très intéressant. Certains passages plus violents m'ont carrément donné la nausée. Dire que c'est une histoire réaliste qui se passe plus près qu'on pense, c'est troublant!

Un livre poignant!

Ma note : 4,5/5


De : Papiillon_vole Envoyé : 13/02/2006 19:48

The commitments de Roddy Doyle
10/18 – 1996 – 175 pages.

Un petit bouquin bien sympathique et très drôle sur la création d’un groupe de musique soul dans le Dublin ouvrier des années 80. Pourquoi la soul ? Parce que la soul c’est la musique des noirs et que « les irlandais sont les noirs de l’Europe, les dublinois sont les noirs de l’Irlande et les dublinois du Nord sont les noirs de Dublin ». C’est du moins ainsi qu’explique les choses Jimmy Rabitte, créateur et manager des Commitments. La soul, explique-t-il aussi c’est la musique du peuple. Et ils en sont tous, du peuple, les dix commitments, recrutés non sur leur talent musical, mais sur leur désir d’appartenir à un groupe de soul music. Ca tombe bien, parce que la musique ils ne la connaissent guère. Mais qu’importe ! Ils vont apprendre, jour après jour, répétition après répétition, avec la passion de la jeunesse. Et ils vont réussir, contre toute attente, à former un vrai groupe de musique, qui joue les standards de James Brown à la mode dublinoise. Et l’auteur réussit à leur donner à chacun une personnalité et à nous faire adhérer à leur aventure.

Ma note : 4 / 5











De : zerestia Envoyé : 2006-05-09 17:49

The Snapper (Roddy Dolye) - 2ème roman de The Barrytown Trilogy

Sharon Rabbitte -la frère à Jimmy, qui était le héros du premier roman de la trilogie, The Commitments- est enceinte et refuse de dire qui est le père. Cette nouvelle va déclencher pas mal des situations chez la famille, qui dans ce livre prends le protagonisme qu'elle mérite. Tendre, drôle, un peu folle, la famille Rabbitte a tout pour nous entraîner avec eux... Pour ceux qui ont déjà lu Roddy Doyle, c'est maintenant qu'on peut commencer jouir de sa maîtrise du langage vulgaire.
Comme lassy l'a déjà dit, c'est le bon Jimmy Sr., le père, qui va maintenant attirer notre attention et le vrai protagoniste caché de ce livre. Lui, comme tout le reste de la famille, est si bien dessiné et pourtant on a l'impression de ne pas lire que des courts dialogues, mais si pleins de vie... Et Doyle promets plus sur le charmant père des Rabbittes dans The Van, le dernier livre à propos de la famille. Il faudra le lire!

Ma note: 4/5


De : zerestia Envoyé : 2006-05-20 19:01

The van (Roddy Doyle)

3ème roman de The Barrytown trilogy

Cette fois le roman de la famille Rabitte porte sur le père, Jimmy Sr, qui est au chômage et se lance avec son ami Bimbo à vendre des frites dans une camionnette. Mais le travail et l'argent n'auront rien à faire contre l'amitié.

Roddy Doyle est merveilleux à faire le portrait de Jimmy, un homme qui a autrefois été un enfant battu et qui a pourtant devenu un bon père, doux et tendre avec leur enfants, et aussi un bon mari. Mais il est surtout drôle, toujours un enfant, qui réussi à être tendre, même quand il essaie de tromper sa femme. Un des mes personnages préférés, ça se voit, n'est-ce pas?

À noter, un remarquable paragraphe sur un mug de thé, ce type de paragraphe sur un objet si bien écrit qui t'offre tout de suite deux ou trois images nettes de l'histoire et qui dit autant du personnage que de l'auteur. Merveilleux.

Ma note: 4,5 / 5
Mousseline
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Message  gallo Jeu 18 Déc 2008 - 10:20

De : Chantal5500 Envoyé : 15/02/2006 11:06
Roddy DOYLE: PADDY CLARKE HA HA HA :
10/18 Domaine étranger - 308 pages.

Patrick, dit Paddy, habite Barrytown avec ses parents, son petit frère Francis, dit Sinbad, et leurs deux toutes petites soeurs. En dehors de l'école, il passe tout son temps dehors, flanqué de Sinbad et d'autres copains, à chaparder dans les magasins, à jouer au foot dans les terrains vagues, à se bagarrer avec d'autres jeunes, ou à baguenauder dans la nature.... A la maison, il se rend compte peu à peu que l'entente familiale se dégrade et que son père et sa mère se disputent de plus en plus souvent...

Roddy Doyle nous conte avec légèreté et humour des anecdotes de l'enfance et replonge ainsi son lecteur dans son propre passé (quand on s'installe sous la table de la salle à manger et qu'on écoute les conversations adultes, quand les enfants lèvent les mains aux projections scolaires pour faire des ombres chinoises, etc...). C'est souvent drôle et plaisant. Il nous montre toute l'insouciance de l'enfance, ses grosses déceptions aussi, les ruses et mensonges pour échapper aux punitions adultes, l'identification à un copain plus âgé...Cette insouciance va peu à peu s'effacer devant les disputes incessantes des parents et Paddy, en grandissant, en mûrissant, va prendre conscience des difficultés de la vie, se sentir moins en sécurité et approcher même le désespoir.

J'ai lu avec grand plaisir jusqu'à la première moitié du livre, puis j'ai ressenti plus d'ennui : certaines scènes étaient assez répétitives, notamment les séances de foot, et la fin est arrivée brutalement et m'a laissée sur ma faim. J'aurais préféré une série d'anecdotes moins longue et moins de redites et un développement plus conséquent de la situation familiale après le départ du père. Donc, mon bilan est mitigé. En tout cas, entre "Sang impur" de Hugo Hamilton et ce livre-ci, mon coeur va sans hésitation pour le premier qui m'a beaucoup plus touchée.

3,5/5


De : Venusia Envoyé : 15/02/2006 13:41

Chantal, Paddy Clarke ha ha ha m'a laissé une impression semblable, mais un peu plus négative, je crois. J'ai lu assez rapidement, presque en diagonale, la première moitié du livre (à cause des dialogues d'enfants qui m'énervaient un peu), et puis j'ai abandonné à mi-chemin à cause d'un profond ennui. Il me semblait que le roman n'aboutissait nulle part. De savoir la fin ne m'intéressait même plus à ce stade.


De : lalyre7032 Envoyé : 15/02/2006 14:43
La femme qui se cognait dans les portes Roddy Doyle
10/18

Il faut ouvrir la porte,on a sonné mais Paula tremble,elle a peur, c’est un policier qui vient lui annoncer que Charlo,son mari qu’elle a chassé il y à deux ans a été abattu après un meurtre.

Et c’est à partir de ce fait que Paula se souvient,tout d’abord des souvenirs d’enfance et de jeunesse,, bons ou mauvais,ensuite le coup de foudre et Paula épouse Charlo qui est l’homme de ses rêves,il a tout pour plaire et ses copines l’envient.Un formidable voyage de noces et la découverte de leurs corps est sublime enfin c’est le pur bonheur pour ce couple.Mais tout se gâte après la naissance du premier enfant,Charlo commence à la battre,une première giffle et suivront dix-sept ans de violence et de dépendance.Cinq enfants dont un perdu pour cause de coups de pied dans le ventre,des brûlures,des fractures et des dents cassées.Une femme bafouée dans un milieu défavorisé,alcoolique mais elle reste digne par amour de ses enfants.

Jusqu’au jour ou surprenant l’attitude de Charlo à l’égard de sa fille aînée,elle comprend qu’elle doit réagir pour la sauver.

Mon avis :Un livre poignant écrit sur un ton très juste qui nous fait pénétrer dans un monde de violence et de misère et l’on se demande jusqu’ou une maman peut aller pour protéger son enfant,il a fallu ce déclic pour qu’elle réagisse car elle l’avait dans la peau son voyou de mari
5/5 Lalyre



De : lassy Envoyé : 11/03/2006 13:00
Roddy DOYLE: The Barrytown Trilogy
1) The commitments
2) The snapper
3) The van


The snapper. (vo)

Du nouveau dans la famille Rabbite. Sharon annonce à ses parents qu'elle est enceinte, mais refuse de dire qui est le père. La nouvelle est plutôt bien acceptée, mais des rumeurs peu flatteuses empoisonnent la situation....
On va suivre la grossesse de Sharon, à travers une succession de séquences plus ou moins longues, qui donnent la part belle aux dialogues. La structure est très efficace. Avec une grande économie de descriptions, la psychologie des personnages est très bien rendue, mais surtout on visualise parfaitement les situations, dont la plupart sont pour le moins carrément cocasses ! Une bonne façon de rendre avec humour le quotidien des habitants de la banlieue populaire de Dublin.
On s'attache à cette famille sympathique de Barrytown, qui cultive l'art de bien vivre, à l'rlandaise : amour, amitié, et pubs ! et puis Jimmy sr est un beau personnage, emporté mais généreux, sarcastique mais émotif, trivial mais pudique...bourru mais d'une grande tendresse... la solidarité pour lui n'est pas un vain mot, et il s'en sort pas mal !

J'adore le parler irlandais, mais j'ai trouvé ardu de le lire... C'est mon bémol

3,5 / 5
De : Livrovore Envoyé : 15/03/2006 16:40

Roddy DOYLE - La Femme qui se cognait dans les portes

Récit poignant et très réaliste sur le quotidien d'une femme irlandaise pauvre, alcoolique et battue par son mari. On suit tout le cheminement de son histoire personnelle, sa jeunesse, les débuts de son mariage et sa vie de femme.
C'est écrit comme elle le pense, un peu dans le désordre, un peu confus. C'est un style qui permet d'être proche du personnage, mais qui m'a parfois un peu agacée à cause des répétitions, des fois même par paragraphes entiers (au début ça va, mais à la longue c'est énervant de relire le même paragraphe).
Ca nous rappelle le quotidien de ces femmes qui n'arrivent pas à se sortir de cet engrenage, et qui souffrent terriblement. Malheureusement c'est réel, et ça arrive trop (chaque mois, en France, six femmes meurent sous les coups de leur conjoint), il ne faut donc pas l'oublier et Roddy Doyle fait bien de nous le rappeler, et c'est une prouesse pour un homme d'écrire aussi bien les pensées intimes d'une femme.

3,5 /5


De : zerestia Envoyé : 17/04/2006 02:33
The commitments de Roddy Doyle
1er roman de The Barrytown Trilogy

Papillon et Sahkti ont déjà fait des bons résumés à propos. Bref, c'est l'histoire d'un group de jeunes de Dublin qui forment une bande soul. C'est qui est mieux est qu'ils n'y connaissent rien à la musique; qu'ils se laissent emporter par Jimmy Rabitte, le manager, qui n'est vraiment qu'un amateur, et par un musicien menteur mi-retraité; et que la plupart d'entre eux sont déjà assez particuliers.

C'est un roman plein d'humour qui se lit assez facilement sauf pour les premières pages des dialogues -jusqu'a ce qu'on s'habitue au slang irlandais-. Je crois que j'aurais aimé plus si je n'avais pas vu le film, parce que ça m'a gâté un peu l'histoire. Pourtant, Roddy Doyle parvient à faire un bon portrait des personnages et raconter cette petite histoire dublinaise à partir de l'humour. Mes pages préférées ont été celles dont on parle des diffèrences entre le soul et le jazz (qu'est-ce que c'est vrai!). Voilà quelques phrases pour rigoler:

(furieux, parce qu'il croyait que le group n'étaient que trois et maintennant il se rend compte qu'il aura moins de la place pour les clients):

"- You didn't tell us it was a fuckin' orchestra we were bookin', the barman screamed.

- I thought yeh'd know, said Jimmy.- Yeh said yeh were a Motown fan.

- The wife has The Supremes' Greatest Hits.- It's the same size as any other record."

Ma note: 3,5/5


De : zerestia Envoyé : 09/05/2006 23:49
The Snapper (Roddy Dolye) - 2ème roman de The Barrytown Trilogy

Sharon Rabbitte -la frère à Jimmy, qui était le héros du premier roman de la trilogie, The Commitments- est enceinte et refuse de dire qui est le père. Cette nouvelle va déclencher pas mal des situations chez la famille, qui dans ce livre prends le protagonisme qu'elle mérite. Tendre, drôle, un peu folle, la famille Rabbitte a tout pour nous entraîner avec eux... Pour ceux qui ont déjà lu Roddy Doyle, c'est maintenant qu'on peut commencer jouir de sa maîtrise du langage vulgaire.
Comme lassy l'a déjà dit, c'est le bon Jimmy Sr., le père, qui va maintenant attirer notre attention et le vrai protagoniste caché de ce livre. Lui, comme tout le reste de la famille, est si bien dessiné et pourtant on a l'impression de ne pas lire que des courts dialogues, mais si pleins de vie... Et Doyle promets plus sur le charmant père des Rabbittes dans The Van, le dernier livre à propos de la famille. Il faudra le lire!

Ma note: 4/5


De : zerestia Envoyé : 21/05/2006 01:01

The van (Roddy Doyle) - 3ème roman de The Barrytown trilogy

Cette fois le roman de la famille Rabitte porte sur le père, Jimmy Sr, qui est au chômage et se lance avec son ami Bimbo à vendre des frites dans une camionnette. Mais le travail et l'argent n'auront rien à faire contre l'amitié.

Roddy Doyle est merveilleux à faire le portrait de Jimmy, un homme qui a autrefois été un enfant battu et qui a pourtant devenu un bon père, doux et tendre avec leur enfants, et aussi un bon mari. Mais il est surtout drôle, toujours un enfant, qui réussi à être tendre, même quand il essaie de tromper sa femme. Un des mes personnages préférés, ça se voit, n'est-ce pas?

À noter, un remarquable paragraphe sur un mug de thé, ce type de paragraphe sur un objet si bien écrit qui t'offre tout de suite deux ou trois images nettes de l'histoire et qui dit autant du personnage que de l'auteur. Merveilleux.

Ma note: 4,5 / 5


De : Muriel13B Envoyé : 25/05/2006 09:24

La femme qui se cognait dans les portes de Roddy Doyle
Ed. 10/18 273 pages

Résumé:
Le quotidien d'une femme battue en Irlande.

Mon avis:
Un livre très dur en particulier les 50 dernières pages, seul moment où Paula raconte les souffrances physiques infligées par son mari. Jusque là, elle parle de sa vie, de son homme qu'elle aime plus que tout. Comment ils ont pu en arriver là. Elle lui trouve des excuses, elle se sent coupable... L'écriture est chaotique, comme sa vie. Ce qui m'a fait froid dans le dos, c'est qu'au départ, son histoire avec Charlo est une belle histoire d'amour, ils s'adorent, ils sont heureux... Quand on pense que, de nos jours, il y a beaucoup de femmes qui sont victimes de violences conjuguales.... Ca fait peur. Un beau livre.
4/5
gallo
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