Edith WHARTON: Xingu
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Edith WHARTON: Xingu
De : Cocotte8017 Envoyé : 2005-09-12 18:48
Xingu
(Mille et une nuit, 2000, 53 pages)
Des dames de la haute société américaine ont invité dans le cadre d'une rencontre de leur club, une romancière de renom. Ces femmes posent alors des questions souvent insignifiantes à leur invité jusqu'à ce que Mrs Roby qui n'a pourtant lu aucun livre de la romancière (la honte!), n'intervienne.
Un pur bonheur que cette courte nouvelle! Edith Wharton dépeint ici avec brio et ironie la haute société new-yorkaise et le snobisme au niveau de la culture. Le dénouement est surprenant, tellement ironique que la situation frôle le ridicule, mais pourtant, c'est rempli de sens. C'est un vrai plaisir que de constater la réaction de ces femmes pour qui l'ignorance est si honteuse et qui se feront prendre à leur propre jeu!
Savoureux!
Ma note : 5/5
De : Papiillon_vole Envoyé : 2005-09-13 11:10
Xingu
Mille et une nuits - 62 pages.
Quelques dames riches et désoeuvrées, et qui se piquent de culture, ont créé un club très fermé où elles peuvent à loisir débattre entre elles de divers sujets. Ce jour-là, elles reçoivent une écrivaine très imbue de sa personne qui les renvoie systématiquement à l'insignifiance de leurs questions, jusqu'à ce que l'une des participantes, nouvelle dans le groupe, intervienne…
Toujours la même ironie et la même causticité dans cette nouvelle de Edith Wharton, qui tend à la caricature. Quelle cruauté dans le portrait de ces belles dames qui, malgré leur argent, leurs riches bibliothèques et leurs collections d'œuvres d'art, se montrent tout à fait incapable d'avoir la moindre idée personnelle ou le début du commencement d'un semblant d'esprit critique. A l'opposé, que de fraîcheur dans cette Mrs Ruby qui ose avouer tout haut et sans rougir que, non seulement elle n'a rien lu de l'auteure invitée, mais que le dernier ouvrage d'elle qu'elle a eu en main est passé par-dessus bord au cours d'une promenade en bateau. C'est à mourir de rire, surtout lorsqu'on découvre la chute, où Mrs Ruby se révèle beaucoup plus spirituelle que ses amies snobinardes.
4,5 / 5
De : Lhisbei Envoyé : 2005-09-13 15:47
Xingu
Je ne fais pas de résumé il a déjà été fait par Papillon et par Clarabel.
Ce livre est un petit bijou, un concentré de bonheur et le meilleur de ce que j’ai lu chez Edith Wharton. Tout y est : la critique d’une société de femmes qui se sentent culturellement supérieures alors qu’elles ont du mal à cacher leur ignorance, le ton ironique, la plume alerte et vive et le retournement final. Edith Wharton est fine psychologue et épingles avec talent les travers et les petitesses d’une certaine catégorie d’êtres humains. Un vrai petit chef d’œuvre.
5/5
Xingu
(Mille et une nuit, 2000, 53 pages)
Des dames de la haute société américaine ont invité dans le cadre d'une rencontre de leur club, une romancière de renom. Ces femmes posent alors des questions souvent insignifiantes à leur invité jusqu'à ce que Mrs Roby qui n'a pourtant lu aucun livre de la romancière (la honte!), n'intervienne.
Un pur bonheur que cette courte nouvelle! Edith Wharton dépeint ici avec brio et ironie la haute société new-yorkaise et le snobisme au niveau de la culture. Le dénouement est surprenant, tellement ironique que la situation frôle le ridicule, mais pourtant, c'est rempli de sens. C'est un vrai plaisir que de constater la réaction de ces femmes pour qui l'ignorance est si honteuse et qui se feront prendre à leur propre jeu!
Savoureux!
Ma note : 5/5
De : Papiillon_vole Envoyé : 2005-09-13 11:10
Xingu
Mille et une nuits - 62 pages.
Quelques dames riches et désoeuvrées, et qui se piquent de culture, ont créé un club très fermé où elles peuvent à loisir débattre entre elles de divers sujets. Ce jour-là, elles reçoivent une écrivaine très imbue de sa personne qui les renvoie systématiquement à l'insignifiance de leurs questions, jusqu'à ce que l'une des participantes, nouvelle dans le groupe, intervienne…
Toujours la même ironie et la même causticité dans cette nouvelle de Edith Wharton, qui tend à la caricature. Quelle cruauté dans le portrait de ces belles dames qui, malgré leur argent, leurs riches bibliothèques et leurs collections d'œuvres d'art, se montrent tout à fait incapable d'avoir la moindre idée personnelle ou le début du commencement d'un semblant d'esprit critique. A l'opposé, que de fraîcheur dans cette Mrs Ruby qui ose avouer tout haut et sans rougir que, non seulement elle n'a rien lu de l'auteure invitée, mais que le dernier ouvrage d'elle qu'elle a eu en main est passé par-dessus bord au cours d'une promenade en bateau. C'est à mourir de rire, surtout lorsqu'on découvre la chute, où Mrs Ruby se révèle beaucoup plus spirituelle que ses amies snobinardes.
4,5 / 5
De : Lhisbei Envoyé : 2005-09-13 15:47
Xingu
Je ne fais pas de résumé il a déjà été fait par Papillon et par Clarabel.
Ce livre est un petit bijou, un concentré de bonheur et le meilleur de ce que j’ai lu chez Edith Wharton. Tout y est : la critique d’une société de femmes qui se sentent culturellement supérieures alors qu’elles ont du mal à cacher leur ignorance, le ton ironique, la plume alerte et vive et le retournement final. Edith Wharton est fine psychologue et épingles avec talent les travers et les petitesses d’une certaine catégorie d’êtres humains. Un vrai petit chef d’œuvre.
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