Manuel RIVAS (Espagne/Galice)
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Manuel RIVAS (Espagne/Galice)
De : Ysla Envoyé : 08/10/2006 18:28
Le crayon du charpentier (O lapis do carpinteiro)
Manuel RIVAS
Editeur : Gallimard, 2000 (1998 pour l'édition originale, en galicien)
Manuel RIVAS est né à La Corogne en 1957. Journaliste, poète et auteur de plusieurs recueils de nouvelles, il a obtenu, en 1990, le Prix de la Critique et, en 1996, le prix Torrente Ballester et le Prix national d'Espagne. "Le crayon du charpentier" est son troisième roman.
Le récit commence en 1936, peu après le coup d'Etat de Franco, dans une prison galicienne où sont détenus plusieurs prisonniers politiques. Parmi eux, un peintre et un médecin, Daniel Da Barca. Les exécutions sommaires se succèdent. Le garde civil Herbal doit une nuit abattre le peintre, puis il ramasse le crayon de charpentier que celui-ci utilisait en prison pour dessiner. Et dès lors, la voix du peintre se met à parler à Herbal, en son for intérieur, et par là-même à assurer la protection du docteur Da Barca, que pourtant le garde civil a toujours jalousé et détesté.
C'est une histoire étrange que celle de ce docteur qui, grâce à l'appui insoupçonné de son ami peintre assassiné, va traverser la période sombre du franquisme certainement pas sain et sauf, mais en tout cas sans mourir et en vivant malgré toutes les souffrances son amour pour la belle Marisa Mallo.
J'ai aimé cette lecture, son aspect historique, ses personnages surprenants. En revanche, j'ai été un peu gênée par la chronologie, on ne sait pas toujours où on est situé dans l'Histoire (dates ?), et par le fait que la narration se perd parfois dans beaucoup de détails qui s'accumulent dans un même chapitre avant que le récit principal ne se poursuive. De la même manière, certains éléments sont parfois évoqués et puis plus du tout, sans que le lien avec ce qui suit soit immédiat.
Malgré ces petites remarques, c'est un roman que j'ai apprécié, il est assez dur parfois, relativement à la réalité qu'il narre. Le docteur Da Barca est un personnage qu'on n'oublie pas, que je trouve en outre très crédible par sa force de caractère et son charisme.
Note : 3.75/5
Ysla
PS : Un mauvais point pour la quatrième de couverture et son résumé partiellement érroné (ne le lisez pas !).
Le crayon du charpentier (O lapis do carpinteiro)
Manuel RIVAS
Editeur : Gallimard, 2000 (1998 pour l'édition originale, en galicien)
Manuel RIVAS est né à La Corogne en 1957. Journaliste, poète et auteur de plusieurs recueils de nouvelles, il a obtenu, en 1990, le Prix de la Critique et, en 1996, le prix Torrente Ballester et le Prix national d'Espagne. "Le crayon du charpentier" est son troisième roman.
Le récit commence en 1936, peu après le coup d'Etat de Franco, dans une prison galicienne où sont détenus plusieurs prisonniers politiques. Parmi eux, un peintre et un médecin, Daniel Da Barca. Les exécutions sommaires se succèdent. Le garde civil Herbal doit une nuit abattre le peintre, puis il ramasse le crayon de charpentier que celui-ci utilisait en prison pour dessiner. Et dès lors, la voix du peintre se met à parler à Herbal, en son for intérieur, et par là-même à assurer la protection du docteur Da Barca, que pourtant le garde civil a toujours jalousé et détesté.
C'est une histoire étrange que celle de ce docteur qui, grâce à l'appui insoupçonné de son ami peintre assassiné, va traverser la période sombre du franquisme certainement pas sain et sauf, mais en tout cas sans mourir et en vivant malgré toutes les souffrances son amour pour la belle Marisa Mallo.
J'ai aimé cette lecture, son aspect historique, ses personnages surprenants. En revanche, j'ai été un peu gênée par la chronologie, on ne sait pas toujours où on est situé dans l'Histoire (dates ?), et par le fait que la narration se perd parfois dans beaucoup de détails qui s'accumulent dans un même chapitre avant que le récit principal ne se poursuive. De la même manière, certains éléments sont parfois évoqués et puis plus du tout, sans que le lien avec ce qui suit soit immédiat.
Malgré ces petites remarques, c'est un roman que j'ai apprécié, il est assez dur parfois, relativement à la réalité qu'il narre. Le docteur Da Barca est un personnage qu'on n'oublie pas, que je trouve en outre très crédible par sa force de caractère et son charisme.
Note : 3.75/5
Ysla
PS : Un mauvais point pour la quatrième de couverture et son résumé partiellement érroné (ne le lisez pas !).
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