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José Luis SAMPEDRO (Espagne)

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José Luis SAMPEDRO (Espagne) Empty José Luis SAMPEDRO (Espagne)

Message  Invité Mar 2 Déc 2008 - 3:14

De : 5859Chouette (Message d'origine) Envoyé : 2003-03-21 11:20

Le sourire étrusque
édition Métailié

Un vieux paysan calabrais malade arrive chez son fils à Milan pour y subir des examens. Il déteste la vie dans le Nord, cette ville hostile et son ciel gris, mais c'est là qu'il découvre son dernier amour : son petit fils, Bruno, qui porte le nom que ses camarades partisans lui avaient donné au temps du maquis. Et, sur le chemin qui le rapproche de la fin de sa vie, c'est aussi la rencontre d'une femme et la révélation de la nature profonde de l'amour : tendresse et complicité, que la dureté de son monde ne lui avait jamais donné à connaître. Au contact de cette femme, mais peut-être encore plus à celui de l'enfant, les derniers jours du vieil homme prennent un tout autre sens, en même temps qu'il donne au petit de la ville de véritables racines. Dans ce roman plein de tendresse, d'humour et d'émotion, l'approche de la mort, la vieillesse, offrent encore de formidables moments de bonheur et d'apprentissage, qui mènent à la plénitude et à la sérénité si bien représentées par le fameux sourire étrusque.

Mon avis
Superbe roman, plein de verve, d'humour, de tendresse, d'humanité ! Justesse, talent, émotion et rires ... magnifique !

Note: 5/5



De : nimbus Envoyé : 2004-03-30 11:41

le sourire étrusque
Métailié
320 pages

L'auteur: est né à Barcelone en 1917, il est ou était professeur d'économie, et a écrit sept romans.

Mon avis: le résumé ayant déja été fait, je me contenterai de donner mon opinion.Elle n'est pas bonne car je n'ai jamais accroché à cette histoire! J'ai l'impression qu'il s'agit d'une histoire pour des petits vieux bien pensant, qu'il ne faut absolument pas surprendre ni brusquer! Que des bons sentiments à longueur de pages, et des comportements plus que prévisibles. Gagné par l'ennui, j'ai abandonné aux 3 /4 du livre.

Note: 2 / 5 car le livre est tout de même bien écrit.


De: Ninon
Le grand-père: bourru, tendre et casse-pieds comme on aime. Le roman: lent mais rempli comme une longue vie, pas du tout pour petits vieux bien pensants, bien écrit (bien traduit aussi sûrement). À lire!
Note : 5/5
(Ninon, St-Denis/Réunion)


De : Mousseliine Envoyé : 2006-10-21 12:29

Le sourire étrusque
(Métailié, 2004, 318 pages)

Un vieux paysan calabrais atteint d'une maladie grave séjourne chez son fils et sa famille à Milan afin de se faire soigner dans les hopitaux de la ville. Cet homme bourru est à des années-lumière de la vie moderne. Beaucoup de choses l'indisposent, la ville évidemment et la nourriture industrialisée. Mais surtout sa belle-fille, Andrea, cette dernière étant fille de sénateur n'arrive pas à comprendre son beau-père qu'elle considère comme un homme sans éducation ni culture, un rustre de la campagne. Il y a un immense fossé entre Salvatore et Andrea. Mais Salvatore tombe littéralement en amour avec son petit-fils Brunettino, un bébé de 13 mois. Lui qui n'a pratiquement jamais touché ses propres enfants, découvre le bonheur d'être grand-père. Il ne comprend pas qu'on puisse élever ce petit à partir d'un livre, que l'enfant dorme seul, qu'on refuse de le prendre de peur de trop le dorloter... Salvatore entreprend de "sauver" son petit-fils de la bêtise de ses parents.

extraits :

"Ce matin, en effet, l'enfant s'était refusé catégoriquement à avaler les malheureuses cuillerées et Anunziata avait fini par céder pour retourner à son ménage. Le vieux en a profité pour donner au petit, en cachette, un morceau de panetto trempé dans le vin qu'il a dévoré goulûment, à la grande joie du grand-père."

" - Voyons, Monsieur, qu'est-ce que vous dites là? C'est que les enfants, il ne faut pas les prendre dans les bras. Ils s'habituent, vous comprenez? C'est ce qu'on dit dans les livres.
- Et à quoi ils doivent s'habituer? À ce que personne les touche?... Les livres! Vous savez où je me les mets? Parfaitement, madame, là!... Les livres! Même les petits chevreaux, qui vont seuls à la mamelle à peine nés, la mère les lèche à longueur de journée, et ce sont des animaux!
"

Ah que je me suis reconnue dans cette histoire avec mon premier né et mes livres qui expliquent comment élever des enfants, et mes parents, surtout mes parents qui s'offusquaient et rigolaient de toutes ces méthodes modernes qu'on inculque aux jeunes parents.

L'écriture de José Sampedro est jolie dans sa simplicité, très tendre, poétique. Mais parfois j'avais l'impression que tout ça est trop... comment dire? tiens trop mielleux! trop simpliste aussi, gnagna quoi! Le vieux qui réalise à la veille de sa mort qu'un homme peut être à la fois virile et tendre oui l'idée est sympa mais José Luis Sampedro beurre épais. Mais on aime et on s'attendrit devant ce vieux malcommode de Salvatore qui parcourt l'appartement à quatre pattes avec son petit-fils. Qui tout au long se rappelle ses souvenirs de jeunesse, ses souvenirs de guerrier. On s'amuse de son langage coloré et de son humour cinglant. Donc une lecture agréable, un bon roman certainement mais pas indispensable. De beaux extraits à souligner.

"Le bois et la verdure, la racine et le sang, le vieux et l'enfant avancent, compagnons sur un même chemin, à travers ce temps qui les réunit. Tous les deux, épaule contre épaule, aux deux extrémités de la vie, tandis que la lune les caresse sur son passage, au milieu du tournoiement lointain des étoiles."

Note : 3,75/5



De : clochette Envoyé : 2007-02-06 08:14

Le sourire étrusque _ Jose-Luis Sampedro
Métailié Suites _ 319 pages

Un vieux paysan calabrais vient séjourner à Milan pour y subir des examens médicaux. Il vit chez son fils et sa belle-fille, qu’il appelle dédaigneusement « Les Milanais ». Pour lui, ces gens des villes ont perdu le sens des valeurs, les hommes, leur virilité et les femmes, leur sens maternel. Néanmoins, il fait la connaissance d’un petit-fils, un peu oublié, Bruno, encore un bébé pour qui il se prend d’affection. Il entreprend d’enseigner en douce à ce petit ange, la vraie vie d’un homme, en douce et contre les enseignements de sa belle-fille.

Un peu rebutée par le style pas toujours très fluide et un peu simpliste au départ, j’ai finalement été très touchée par ce livre. La rencontre entre ce grand-père bourru sur la fin de ces jours et ce petit être est particulièrement émouvante. Le grand-père apprend tout autant à ce petit-fils qu’il n’en apprend en retour. Des découvertes incroyables pour cet homme campé sur ses positions, l’attendent dans ce Milan qu’il juge froid et maniéré. Peut-être étais-je d’autant plus touchée que je viens d’avoir mon premier enfant… c'est amusant de voir que les opinions divergent pas mal sur ce livre. Mais je suis assez d'accord avec le verdict de Mousseline : "un bon roman mais pas indispensable".

Note : 3,5/5 (à cause du style malgré tout)

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