Harry CREWS (Etats-Unis)
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Harry CREWS (Etats-Unis)
gallo Dim 14 Déc 2008 - 11:20
De : odilette84 (Message d'origine) Envoyé : 2006-10-08 08:25
Harry CREWS - La foire aux serpents
roman noir écrit en 1976
4° de couv :
tout est prêt à MYSTIC en Géorgie pourla douzième foire aux Serpents. A l'étrange cohorte de bouseux, danciens joueurs de football alcooliques et d'un shérif vicelard et éclopé s'ajoute celle encore plus dingue de sportifs et de fanatiques de tous poils. Mystic est prête pour la tragédie et si les serpents sont de la fête ils ne seront pas les seuls à cracher leur venin.
ma critique : de nombreux ingrédients sont réunis : des serpents à sonnettes dont les habitants du coin sont friands véritables objets de culte, alcool, combats de chiens, violence quotidienne, hystérie de foule, misère intellectuelle, non dits et rancoeurs...
Au cours du roman, la tension monte crecendo dans cette petite ville de l'Amérique profonde. Le point de non retour est atteint...advienne que pourra...
ma note : 3.8/5
pas un grand roman, pas un style exceptionnel, mais un regard intéressant sur cette société.
j'ai passé un bon moment.
Harry CREWS - La foire aux serpents
roman noir écrit en 1976
4° de couv :
tout est prêt à MYSTIC en Géorgie pourla douzième foire aux Serpents. A l'étrange cohorte de bouseux, danciens joueurs de football alcooliques et d'un shérif vicelard et éclopé s'ajoute celle encore plus dingue de sportifs et de fanatiques de tous poils. Mystic est prête pour la tragédie et si les serpents sont de la fête ils ne seront pas les seuls à cracher leur venin.
ma critique : de nombreux ingrédients sont réunis : des serpents à sonnettes dont les habitants du coin sont friands véritables objets de culte, alcool, combats de chiens, violence quotidienne, hystérie de foule, misère intellectuelle, non dits et rancoeurs...
Au cours du roman, la tension monte crecendo dans cette petite ville de l'Amérique profonde. Le point de non retour est atteint...advienne que pourra...
ma note : 3.8/5
pas un grand roman, pas un style exceptionnel, mais un regard intéressant sur cette société.
j'ai passé un bon moment.
gallo- Nombre de messages : 2598
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Date d'inscription : 29/10/2008
Re: Harry CREWS (Etats-Unis)
Invité Dim 28 Avr 2013 - 8:09
des mules et des hommes.
Folio 295p.
Résumé: Harry Crews naît en Géorgie en 1935. Ce livre narre les premières années de sa vie, dans un milieu rural et pauvre. Mais il n'y a pas que la pauvreté, il y a aussi les superstitions, les histoires racontées par Tatie, l'amitié...
Mon avis: un très bon moment passé en Georgie!
Folio 295p.
Résumé: Harry Crews naît en Géorgie en 1935. Ce livre narre les premières années de sa vie, dans un milieu rural et pauvre. Mais il n'y a pas que la pauvreté, il y a aussi les superstitions, les histoires racontées par Tatie, l'amitié...
Mon avis: un très bon moment passé en Georgie!
Invité- Invité
Re: Harry CREWS (Etats-Unis)
géromino Mer 26 Juin 2013 - 8:26
"Des mules et des hommes (Une enfance un lieu)" Folio 2009 295 pages
L'auteur (il est né en 1935) raconte son enfance. Les premières pages sont consacrées à son père, dont il n'a pas de souvenirs. Il retrace son histoire avec les anecdotes glanées auprès d'amis ou de proches l'ayant cotoyé. Lui-même n'a de souvenirs précis qu'à partir de l'âge de cinq ans: "J'ai toujours eu l'impression de n'avoir pas tant été mis au monde que de m'être réveillé dedans". A partir de cette matinée d'été où justement il se "réveille", il déroule le fil de son enfance dans la Géorgie des années 40. Un pays à la terre pauvre et ingrate qui fait trimer les hommes jusqu'à l'épuisement sans jamais parvenir à les sortir de leur misérable condition. Ces "pauvres blancs" (qu'ont dit plus pauvres encore que les ancens esclaves) qui s'échinent à cultiver le tabac ou le coton et dont les revenus permettent à peine de nourrir leur famille, sont sans cesse en train de lutter contre le mauvais sort qui s'acharne sur les récoltes, les bêtes, les humains. Qu'on ne s'étonne pas de voir bon nombre de ces fermiers renoncer à leurs tâches et sombrer dans l'alcool et la désespérance...
Son "Daddy" (son beau-père, en fait, mais il ne le saura pas tout de suite) n'y échappera pas. Tendre avec Harry, il peut être très violent avec sa femme. Celle-ci, excédée après avoir échappée de peu à un coup de fusil, s'enfuira quelque temps en Floride avec ses deux enfants, travaillera pour un salaire de misère, avant de revenir en Géorgie s'installer dans une petite ferme.
Et les mules...? Harry Crews consacre de nombreuses pages élogieuses envers ces bêtes de somme. Les mules sont le tracteur du pauvre; sans elles pas de labour, pas de déplacement en chariot. L'importance de la mule est telle que de parfaits escrocs n'hésitent pas à maquiller une vieille (jusqu'à polir les dent d'une certaine façon!) pour lui donner dix ans de moins et gagner sur le prix de vente. Crews nous en dresse des portraits émouvants, aux caractères presque humains, qui n'ont rien à envier aux portraits qu'il fait de leurs maîtres.
Une belle évocation de l'enfance. C'est touchant, jamais larmoyant, avec des scènes tragiques, ou au contraire teintées d'humour. C'est la voix de l'enfant qui parle, avec sa naïveté, sa maladresse, sa sensibilité. Une fort belle lecture.
Note: 4/5
L'auteur (il est né en 1935) raconte son enfance. Les premières pages sont consacrées à son père, dont il n'a pas de souvenirs. Il retrace son histoire avec les anecdotes glanées auprès d'amis ou de proches l'ayant cotoyé. Lui-même n'a de souvenirs précis qu'à partir de l'âge de cinq ans: "J'ai toujours eu l'impression de n'avoir pas tant été mis au monde que de m'être réveillé dedans". A partir de cette matinée d'été où justement il se "réveille", il déroule le fil de son enfance dans la Géorgie des années 40. Un pays à la terre pauvre et ingrate qui fait trimer les hommes jusqu'à l'épuisement sans jamais parvenir à les sortir de leur misérable condition. Ces "pauvres blancs" (qu'ont dit plus pauvres encore que les ancens esclaves) qui s'échinent à cultiver le tabac ou le coton et dont les revenus permettent à peine de nourrir leur famille, sont sans cesse en train de lutter contre le mauvais sort qui s'acharne sur les récoltes, les bêtes, les humains. Qu'on ne s'étonne pas de voir bon nombre de ces fermiers renoncer à leurs tâches et sombrer dans l'alcool et la désespérance...
Son "Daddy" (son beau-père, en fait, mais il ne le saura pas tout de suite) n'y échappera pas. Tendre avec Harry, il peut être très violent avec sa femme. Celle-ci, excédée après avoir échappée de peu à un coup de fusil, s'enfuira quelque temps en Floride avec ses deux enfants, travaillera pour un salaire de misère, avant de revenir en Géorgie s'installer dans une petite ferme.
Et les mules...? Harry Crews consacre de nombreuses pages élogieuses envers ces bêtes de somme. Les mules sont le tracteur du pauvre; sans elles pas de labour, pas de déplacement en chariot. L'importance de la mule est telle que de parfaits escrocs n'hésitent pas à maquiller une vieille (jusqu'à polir les dent d'une certaine façon!) pour lui donner dix ans de moins et gagner sur le prix de vente. Crews nous en dresse des portraits émouvants, aux caractères presque humains, qui n'ont rien à envier aux portraits qu'il fait de leurs maîtres.
Une belle évocation de l'enfance. C'est touchant, jamais larmoyant, avec des scènes tragiques, ou au contraire teintées d'humour. C'est la voix de l'enfant qui parle, avec sa naïveté, sa maladresse, sa sensibilité. Une fort belle lecture.
Note: 4/5
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géromino- Nombre de messages : 5609
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Re: Harry CREWS (Etats-Unis)
dodie Mer 26 Juin 2013 - 9:28
Très belle critique Géronimo........Je le note!
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Re: Harry CREWS (Etats-Unis)
Awara Mer 26 Juin 2013 - 9:47
Moi aussi!
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Prochaine lecture:
Avis en attente:
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Re: Harry CREWS (Etats-Unis)
géromino Mer 26 Juin 2013 - 12:46
Merci Dodie et Awara 
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Re: Harry CREWS (Etats-Unis)
dodie Jeu 22 Jan 2015 - 12:55
Nu dans le jardin d'Eden
Bien que ce roman soit classé parmi les polars je préfère le ranger dans les romans noirs.
Garden Hills ( Floride) est une ancienne mine de phosphate, abandonnée du jour au lendemain par son propriétaire. A sa suite les habitants ont pratiquement tous déserté le bourg hormis une douzaine de familles.
Parmi eux "Fat man" : un homme obèse cloîtré chez lui qui doit garder les lieux. Il est aidé dans son quotidien par un ex-jockey ne mesurant pas plus de 1m20, Jester.
Ajoutez à cet improbable duo Dolly une ex-reine de beauté: Miss Phosphate ( ça ne s'invente pas...) bien décidée à faire fortune en convertissant cette ville-fantôme.
Le tableau est planté: nous sommes bien loin des plages de Floride .....
Les personnages tous plus extravagants les uns que les autres nous entraînent dans une histoire absurde et loufoque.
Je me suis beaucoup divertie à lire ce roman parfois cruel, parfois drôle mais aussi émouvant quand l'auteur revient sur la vie de ces anti-héros.
Un bon moment de détente.
Ma note 3,5/5
Bien que ce roman soit classé parmi les polars je préfère le ranger dans les romans noirs.
Garden Hills ( Floride) est une ancienne mine de phosphate, abandonnée du jour au lendemain par son propriétaire. A sa suite les habitants ont pratiquement tous déserté le bourg hormis une douzaine de familles.
Parmi eux "Fat man" : un homme obèse cloîtré chez lui qui doit garder les lieux. Il est aidé dans son quotidien par un ex-jockey ne mesurant pas plus de 1m20, Jester.
Ajoutez à cet improbable duo Dolly une ex-reine de beauté: Miss Phosphate ( ça ne s'invente pas...) bien décidée à faire fortune en convertissant cette ville-fantôme.
Le tableau est planté: nous sommes bien loin des plages de Floride .....
Les personnages tous plus extravagants les uns que les autres nous entraînent dans une histoire absurde et loufoque.
Je me suis beaucoup divertie à lire ce roman parfois cruel, parfois drôle mais aussi émouvant quand l'auteur revient sur la vie de ces anti-héros.
Un bon moment de détente.
Ma note 3,5/5
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