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Peter STRAUB (Etats-Unis)

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Peter STRAUB (Etats-Unis) Empty Peter STRAUB (Etats-Unis)

Message  Prospéryne Ven 19 Déc 2008 - 12:14

De : Stephermanicus (Message d'origine) Envoyé : 15/09/2005 11:00
Peter Straub.

D'origine allemande, Peter STRAUB est l’aîné de trois garçons. Son père, commerçant, voulait qu'il soit un athlète de haut niveau. Sa mère, infirmière, voulait qu'il devienne docteur ou ministre Luthérien. De son côté, Peter n'avait pas tellement envie de se prêter à ces idées familiales, et secrètement, instinctivement, il s'est rendu compte qu'il adorait le monde des livres, les connaissances, mais surtout ... l'écriture.

Il récitait même des passages de livre par cœur, jusqu'à s'intéresser aux romans policiers, et de nombreux polars anglo-saxons qui comblèrent ses lectures ; Peter se prenait pour un petit détective et découpait du journal des dizaines de faits-divers, meurtres...

Cette époque se ressent notamment dans « Mystery », un roman faisant partie de la trilogie « Blue Rose », dans laquelle un adolescent joue avec les secrets de sa famille.

Peter écrit...sans pour autant oublier d’adopter un métier "respectable" aux yeux de ses parents, celui d’enseignant. Il fait donc ses études au Colombia University, dans le Wisconsin puis au University College de Dublin en Irlande, où il s'installe pendant trois ans entre 26 et 29 ans, travaillant à sa thèse de doctorat.

Il passe ensuite sept ans en Angleterre, à Londres et il écrit son premier roman « Marriages » . Mais après le thriller, il se tourne vers le fantastique avec « Julia » puis « Ghost Story », deux romans qui feront de lui l’un des pionniers et l’un des maîtres de la littérature moderne d’horreur. rd

De retour aux Etats Peter STRAUB s'installe dans le Connecticut, terre d'origine de sa femme Susan..
Peter STRAUB n’a publié qu’une quinzaine de romans à ce jour, et deux recueils de nouvelles et de poésie. Mais la très grande force de certaines de ses œuvres, comme l’effroyable « Monsieur X » [Prix Bram Stocker], leur puissance fantastique et leur ambition dans le cadre de la littérature d’horreur en a fait l’un des grands maîtres de l’épouvante moderne, aux côtés de LOVECRAFT, MATHESON et Stephen KING.

D’ailleurs, sa collaboration avec son grand ami Stephen KING, pour la série du « Talisman des territoires » , et encore récemment pour « Black House » a beaucoup fait pour étendre sa renommée.

Peter STRAUB a donné naissance à une littérature aux frontières du polar et du fantastique, ce qui reste ensorcelant par-dessus tout. Il a su cultiver son originalité en écrivant ses oeuvres d'une plume raffinée, dans un vocabulaire à la fois exigeant et accessible, contant une histoire à chaque fois passionnante, où l'intrigue bat son plein grâce à des dialogues parfaitement rythmés et surtout, à des personnages qui nous sont constamment attachants.

Le suspense est à son comble, le fantastique est décrit dans une réalité affolante… ce qui fait encore davantage douter le lecteur...

Plusieurs romans de Peter STRAUB ont été adapté au cinéma, notamment "Julia" en 1976 par le réalisateur Richatd LONCRAINE




De : Stephermanicus Envoyé : 15/09/2005 11:01
Mr X. Peter Straub

Un histoire fantastique.

L'histoire :

Ned Dunstan nous raconte sa vie. Sa famille est assez étrange, des tantes capables de réduire quelqu'un en une flaque verte, capable de suntiliser des objets à n'importe qui... Ned, quant à lui, semble avoir quelques soucis avec son passé : il est nébuleux : il a vécu chez sa mère mais par moment il a eu des parents adoptifs et n'a pas connu sa mère... Bref c'est étrange. Le décès prématuré de sa mère va lui permettre d'entreprendre des recherchesz sur son père et ce double qui semble le suivre partout... Sans jamais se montrer.

Mon avis :

Voilà un roman étrange ! Comme on suit la vie de Ned, et qu'il a du mal a raconter sa vie puisqu'il semble victime d'absences, le sscénario de sa vie est aléatoire, contradictoire etc... Mais l'est-il vraiment? C'est cette question qui nous pousse a lire toujours plus de pages de ce roman. Peter Straub semble assez doué pour créer une énigme complexe. Tantot meurtrier, tantot victime, Ned Semble avoir deux vies distinctes. Toujours à la recheche de son ombre, on en finit pas de se demander qui il est vraiment et qui est son père...

Un très bon roman! très intéressant et troublant. Il ne s'agit pas du tout d'un roman d'horreur. C'est au contraire purement fantastique.

Ma note : 4/5




De : 2550Chimère Envoyé : 13/10/2005 16:32
GHOST STORY Peter Straub
ed Pocket/637p
trad : Franz Straschitz

Résumé : A Milburn petite ville provinciale américaine, quatre vieillards se réunissent régulièrement pour se raconter des histoires mais depuis la mort du cinquième membrede la Chowder Society, Edward Wanderley, ce sont des histoires de fantômes qui sont échangées. Don Wanderley neveu d'Edward auteur de romans fantastique accepte l'invitation de la Chowder Society. C'est alors que des évènements bizarres commencent à survenir en ville et des fantômes malveillants sont prêts pour le carnage. Tout ceci aurait un rapport avec un évènement survenu des années auparavant concernant une femme Eva Galli.

Mon avis : Impossible de décoller du livre une fois dans l'histoire. Avec ces intrigues complexes où divers fantômes pourraient n'être que les incarnations d'un seul esprit malveillant, l'auteur remplit bien son rôle de vous tenir en haleine jusqu'au bout et de vous faire frissonner. L'ambiance fait aussitôt penser à Stephen King qui tient l'auteur en très haute estime. Nul doute que celui-ci s'est très largement inspiré de Straub pour décrire ces petites villes en apparence tranquille et où couvent les pires horrreurs. Et comble de bonheur c'est bien écrit. Ce livre est à ne surtout pas rater.

Ma note : 5/5




De : cuné Envoyé : 04/11/2005 13:36
Ghost story Peter Straub
Fleuve noir 637 p.
Traduction de Franck Straschitz

Milburn est en apparence une petite ville tranquille au fin fond de l'amérique. Petit à petit, après un prologue assez obscur, c'est à une étude sociologique que nous convient les différents protagonistes; Jeunes ados rebelles et fauteurs de troubles, haute société vieillissante et son lot d'hypocrisie, d'histoires d'adultères et autres ragots locaux, etc... Mais des évènements de plus en plus terrifiants se produisent, et notre bande d'amis amateurs d'histoires glauques se demandent s'ils ne seraient pas tout à fait involontairement à leur origine... Et les tempêtes de neige qui se succèdent ne calment vraiment pas les esprits... Alors que se passe-t-il vraiment ? Est-ce inexorable ou existe-t-il un moyen de combattre ? Et de combattre quoi, exactement ?... C'est oppressant au possible, et vous frissonnerez assurément !

Pour autant je n'ai pas été scotchée, notamment l'épilogue m'a un peu déçue, je trouve que Peter Straub n'a pas la maestria de Stephen King qui nous accroche à ses lignes et nous prend les tripes dès le début de l'histoire. Ceci dit je suis consciente qu'en la matière le premier contact marque souvent, et qu'on a tendance ensuite à comparer malgré soi. Or, un souvenir, surtout fort, est inmanquablement surévalué. Donc certainement si j'avais commencé par lire Peter Straub, je l'aurais perçu différement. (mais enfin François Rivière y va un peu fort dans sa préface, en parlant d'"occultation stupide"...)

Enfin, un très bon lien sur ce livre avec notamment les références et inspirations d'oeuvres fantastique : http://rernould.club.fr/IMAGINAIRE/StraGhos.html

3/5




De : cuné Envoyé : 25/12/2005 14:56
Les enfants perdus (Lost boys lost girls)
Peter Straub
Plon 342 p.
Traduit de l'anglais (EU) par Michel Pagel

Un adolescent, Mark, dont la mère vient de se suicider est en plein désarroi : une maison de son quartier l'omnubile, il la perçoit comme si jamais encore il ne l'avait vue alors qu'il passe devant 10 fois par jour depuis toujours.
Il est par ailleurs assez solitaire, en dehors de son meilleur ami, Jimbo.
Lorsqu'il disparaît purement et simplement, son père appelle à l'aide son frère, Tim, avec lequel il n'a que peu de liens par ailleurs. Tim est écrivain, la terreur et l'horreur sont son domaine.
Très vite, il sent que quelque chose de mystérieux entoure la disparition de son neveu...
Encore une déception pour moi que ces quelques heures passées en compagnie de Peter Straub; Je crois que ça va marquer la fin de nos relations !
Le roman commence bien, l'atmosphère s'épaissit et il plane un délicieux sentiment d'effroi plein de promesses, et puis bam, le soufflé retombe et l'épilogue est tout à fait navrant, d'une simplicité presque insultante. En tout cas c'est comme ça que je l'ai ressenti, et je ne vous recommande pas ces enfants perdus.

2/5

(Prix Bram Stoker du meilleur roman fantastique quand même)
Prospéryne
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Message  Garanemsa Mar 1 Sep 2009 - 11:13

JULIA
Peter Straub
Là je vais mettre un 5/5
Là aussi j’ai été emportée par le livre bien que les fantômes de soient pas quelque chose que j’aime.
Mais ce livre aussi est écrit à vive allure, vous donne froid dans le dos par moment, mais en laissant un suspense entre irréel et réalité. Ici l’auteur écrit comme un roman de fantôme anglais, mais des fantômes du passé qui sont vengeur. (il a aussi écrit Ghost, dont on a fait un superbe filme).
Julia est une jeune femme éprouvée par la mort de sa fille, elle culpabilise car elle et son mari ont tenté de la sauver sans résultat.elle s’est retrouvée en maison de soin, et vient de sortir. Sa première décision est de s’éloigner de son mari brutal et violent et de vivre une nouvelle vie. La sœur de son mari s’intéresse très fort au spiritisme et pratique avec ses amis une séance chez elle qui tourne assez mal.
Et tout le monde la pousse à partir de cette maison. Elle fait alors des recherches et s’aperçoit que la propriétaire avait assassiné sa fille qui elle avait tué un jeune garçon.
Des choses bougent, des bruits, mais on ne sait si ce sont les esprits ou des êtres vivants qui lui en veulent comme le mari et le frère de celui-ci aussi.
Tout s’entremêlent dans sa tête fragilisée par ce traumatisme.
Je l’ai aussi lu d’une traite et franchement sans sueur froide, non mais comme attirée pour tenter de faire la part du naturel et du surnaturel. Car d’une page à l’autre on saute d’un côté ou de l’autre.
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