François TETREAU (Canada/Québec)
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François TETREAU (Canada/Québec)
De: Polo
François Tétreau - En solo dans l'appareil d'État
Ce roman d'espionnage passe en revue toute la vie américaine en commençant par la cueillette des ordures jusqu'à la Justice. L'auteur fait ressortir les incohérences et les craintes particulières de ce pays assez paranoïaque.
Pour sa démonstration, il se sert d'une espionne qui débarque aux États-Unis comme la guitariste d'un groupe rock chinois. Le groupe retourne rapidement en Chine après que cet agent secret eût demandé asile politique en plein spectacle. Ce n'était qu'un subterfuge pour qu'elle puisse espionner un consul chinois soupçonné de vouloir poser le même geste. En attendant que l'appareil d'État lui accorde son visa, elle transmet à son supérieur par courrier électronique ses jugements de valeur sur les États-Unis.
C'est un roman intéressant et bien écrit, mais j'aurais aimé que l'auteur développe davantage l'aspect romanesque de cette fiction. Il en avait l'occasion avec le journaliste entiché de la jeune espionne. On sent dans ce roman que Tétreau a de la difficulté à laisser sa plume de critique d'art au profit du romancier. Il reste qu'il juxtapose des tableaux assez ressemblants de l'homo americansis et de l'homo asiaticus. Dans Liaisons étrangères, Alison Lurie s'était livrée au même travail en distinguant les États-Unis de la fière Albion.
Note : 4/5
(Polo)
François Tétreau - En solo dans l'appareil d'État
Ce roman d'espionnage passe en revue toute la vie américaine en commençant par la cueillette des ordures jusqu'à la Justice. L'auteur fait ressortir les incohérences et les craintes particulières de ce pays assez paranoïaque.
Pour sa démonstration, il se sert d'une espionne qui débarque aux États-Unis comme la guitariste d'un groupe rock chinois. Le groupe retourne rapidement en Chine après que cet agent secret eût demandé asile politique en plein spectacle. Ce n'était qu'un subterfuge pour qu'elle puisse espionner un consul chinois soupçonné de vouloir poser le même geste. En attendant que l'appareil d'État lui accorde son visa, elle transmet à son supérieur par courrier électronique ses jugements de valeur sur les États-Unis.
C'est un roman intéressant et bien écrit, mais j'aurais aimé que l'auteur développe davantage l'aspect romanesque de cette fiction. Il en avait l'occasion avec le journaliste entiché de la jeune espionne. On sent dans ce roman que Tétreau a de la difficulté à laisser sa plume de critique d'art au profit du romancier. Il reste qu'il juxtapose des tableaux assez ressemblants de l'homo americansis et de l'homo asiaticus. Dans Liaisons étrangères, Alison Lurie s'était livrée au même travail en distinguant les États-Unis de la fière Albion.
Note : 4/5
(Polo)
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