Frédéric BEIGBEDER (France)

De : sourire30f (Message d'origine) Envoyé : 2004-07-14 20:51

Windows on the world (le livre est en francais lol)

374 page ( mais se lit vite je l'ai lu en meme pas 2 jours)
2003

la description d'une famille prise dans une des tours jumelles
on a vraiment l'impression de vivre minute par minute ce qu'ils vivent ..l'auteur a voulu emmener notre imagination la ou on ne pouvaient etre,ainsi que de temps en temps les relfexions de l'auteur ... j'ai adoré

4/5




De : petitesandra64 Envoyé : 2004-07-20 12:54

99 francs

Octave travaille dans la pub. Il écrit un livre pour dénoncer un système qui pourtant le fait vivre. Riche, seul, désabusé, drogué, il raconte ses angoisses existentielles et les rouages de la pub.

Ce livre est une description drôle et impitoyable du milieu de la pub que l'auteur connait bien (il y a travaillé).

Le style est très vif, ça se lit facilement.

J'apprécie moins les passages maniaco dépressifs, ainsi que le coté je mets plein de citations pour montrer que je suis cultivé.

Ma note: 3,5 /5

Une petite biographie de Beigbeder:

http://www.portnawak.net/beigbeder/bio/biographie.htm




De : petitesandra64 Envoyé : 2004-07-22 14:09

L'amour dure trois ans

L'auteur nous parle de son expérience personnelle du mariage et du divorce et nous prouve que l'amour ne dure que trois ans.
A moins que...

C'est toujours très drôle.

4/5





De : lassy Envoyé : 2004-07-26 04:27

j'ai lu 99 francs, il y a 2 ans je crois, et ta critique petite sandra correspond tout à fait à ce que j'aurais pu en dire. Mais ma note serait moins haute, et je ne crois pas que je lirai autre chose. Peut-être parce que l'auteur m'est assez antipathique...




De : cuné Envoyé : 2004-07-27 10:40

Pareil, Lassy
Même franchement antipathique, délit de facies en plus
Ceci dit j'avais eu du mal à aller au bout de 99 Francs, ça me tombait des mains, alors ma note serait encore moins haute que la tienne.




De : tite_mimi_1 Envoyé : 2004-08-21 07:33

Nouvelles sous esctasy

Ayant beaucoup entendu parlé de beigbeder, j'ai commencé par lire "nouvelles sous esctasy".
J' ai trouvé ca assez decevant pour ne pas dire nul.
Peut etre, n'ai je pas lu le bon livre ...? mais ca n 'eveille pas en moi la curiosité d' en lire un autre ...




De : Nyahblue Envoyé : 2005-03-30 20:32

Windows on the World - Frédéric Beigbeder
4/5

Chronique Amazon.fr
Voici un livre qui était attendu au tournant. Pas vraiment pour ses qualités littéraires, mais plutôt parce que Frédéric Beigbeder demeure un phénomène médiatique. Animateur de télévision, éditeur, chroniqueur qui ferait et déferait les réputations. Un phénomène qui avait annoncé son projet : puiser dans l'attentat du 11 septembre la matière à un roman. Windows on the World ne décevra personne. D'abord parce qu'il ne s'agit pas du énième témoignage sur la tragédie des tours jumelles. Mais plutôt de confessions intimes où l'auteur a choisi de retracer à la minute près le petit déjeuner au "Windows on the World" (d'où le titre du livre), restaurant du 107e étage de la tour Nord, entre un père divorcé et ses deux fils. Pour se mettre en situation, l'auteur est monté au restaurant du 56e étage de la tour Montparnasse, "Le Ciel de Paris". De là vont se mêler le destin tragique de cette famille américaine (inventé, réinventé) et l'itinéraire affectif, familial et culturel de l'auteur. Sa généalogie (Amos Wheeler, héros de la révolution américaine), sa grand-mère paternelle, le milieu bourgeois de son enfance, à côté de cet amas de tonnes fumantes se composant de chair humaine. Dans cet exercice de barres parallèles, fourmillant de formules efficaces ("Ma vie est une œuvre où je suis entré sans carton d'invitation"), sans jamais manquer d'émotion ni d'autodérision, il s'agit pour l'auteur "d'aller là où la télévision ne va pas. Montrer l'invisible, dire l'indicible". Et, justement, Beigbeder sait de quoi il parle.

Commentaires
Au départ, je me demandais un peu dans quoi je m'embarquais. On ne se cachera pas que malgré tout, le 11 septembre 2001 reste un peu un sujet tabou. Beigbeder a eu le courage de nous montrer un côté intime de cette journée sans tourner autout du mélodramatique. En même temps, il nous fait part de ses états d'âme et ses réflexions sur tout ce qui c'est passé avant durant et après 9/11, qui aura marqué ma génération, comme il le dit d'ailleurs dans Windows on the World. L'histoire du père et de ses deux fils est très émotive au point ou je me demandais si j'allais pas en devenir moi-même émotive en plein milieu de la cafétéria. J'y ai tout de même vu quelques longueurs. En somme, c'est un bon roman que je conseille à ceux qui seront en mesure de supporter le contenu qui n'est pas délicat.




De : Arti77772 Envoyé : 2005-04-26 06:36

Contre toute attente, j'avais bien aimé L'Amour dure 3 ans, Windows on the World et moins aimé 99 francs.

La, c'est la grosse deception avec Egoiste Romantique...

Si vous voulez lire un énième "roman" sur pourquoi Beigbeder s'aime/ ne s'aime pas, pourquoi il est tout content quand on le reconnait dans la rue, avec qui il passe ses vacances, comment il fait l'amour, avec qui il sort en boite, rentre et re-sort, à coté de qui il dîne, le tout saupoudré de name-dropping, de Parisianisme, de mea culpa, de citations littéraires, d'auto-satisfaction et d'auto-fiction puissance X, alors lisez ce roman qui n'est pas un roman mais un journal intime qui nous plonge dans une intimité d'un egocentrisme exacerbé et si affligeante qu'elle donne soit envie de rire soit de bailler...

Sinon, ne le lisez pas.

note : 1/5

NB : j'ai mis ce commentaire sur Fnac.com où il a été publié de suite avec plethore d'autres commentaires tres negatifs, par contre sur amazon.fr, impossible de le faire passer, il n'y a qu'un excellent commentaire, comme quoi Beig doit avoir des amis chez Amazon...CQFD





De : symphonium Envoyé : 2006-02-24 11:03

J'avais lu 99 francs qui m'avait vraiment plus et par la suite Windows of the world qui m'avait déplu au plus haut point. Avec L'Égoïste Romantique, je cherchais à voir si l'auteur était vraiment intéressant.

Il est très dur de résumer le livre puisqu'il ne se passe rien. Deux phrases de la couverture résument bien le livre: 'Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel- bref, un homme comme les autres"

En lisant, on a l'impression de lire une opération de relation publique pour réanimer la mémoire de tel ou telle star, de changer son image, etc. C'est une éloge profonde au Star System français. Si, comme moi, vous ne connaissez pas les stars françaises, vous baillerez assurément en lisant ce bouquin. Y'a pas de doutes, Oscar Dufresne est un homme branché, qui sait trouver les chanteurs/ acteurs(actrices) que ce soit dans les boîtes de nuit ou les restaurants...pis après?!!

1,5/5 pour les quelques phrases qui font sourire de temps à autre.





De : DKOIS Envoyé : 2006-02-25 08:20

L' Amour dure 3 ans 2/5

J' ai lu ce livre il y a quelques temps parce que je voulais découvrir BEIGBEDER. Résultat : BOF ....
Plus que l' histoire, c' est le style trés simpliste qui m' a déçu. J' hésite donc à lire " windows on the world ".Le sujet abordé semble intérressant mais les avis partagés des rats ne m' aide pas à une décision. Peut être un jour si je le trouve d' "occase"....





De : melodie74 Envoyé : 2006-02-26 10:15

Frédéric Beigbeder. L'égoïste romantique. 398 pages.

Oscar Dufresne (et/ou Frédéric Beigbeder) décide d'écrire une chronique dans un journal, mais cette chronique sera son journal intime. Où arrête la fiction et où commence la réalité? Moi je n'en sais foutrement rien, car je ne sais rien de l'auteur. Peut-être les Français en savent-ils plus que moi et peut-être est-ce pour cette raison que le livre ne semble pas avoir la côte du tout. Quant à moi, je l'ai trouvé plutôt rigolo, car comme je ne connais pas l'auteur ni le personnage derrière l'auteur, je passais un plutôt bon moment avec Oscar, névrosé au max. Oui, il est cynique et obsédé et tout le tra la la, mais tout le monde autour de lui, les femmes autant que les hommes, l'est autant. Les répliques absurdes qui sortaient de n'importe où m'ont bien fait rigoler. Mais, j'avoue qu'après la moitié du livre, j'ai eu une très forte impression de "name dropping", mais encore une fois, comme je ne connais pas le tiers de ces noms, c'était comme une pure fiction pour moi. Ah, l'innocence!

Et puis, comment ne pas aimer un Français qui nous (les Québécois) flatte dans le sens du poil :

Montréal, c'est NY qui parle français. Une fourmilière ultramoderne, hyperfashion, total hype et underground...Le Québec, c'est la France dans 10 ans. Même l'accent comique des autochtones s'oublie très vite et le paternalisme du Parisien arrogant se mue en complexe d'infériorité. Il est clair que les Canadiens francophones sont en train d'inventer la seule résistance intelligente à l'américanisation. Ils gardent ce qui leur plaît sur ce continent (rapidité, efficacité, technologie) et jettent tout le reste (vénalité, anglicismes et Rock Voisine).

Place à la sémantique maintenant...J'ai besoin de votre aide! Que veut dire :

-Voulez-vous me pacser? (p.25)
-...pendant que tu te pochetronnes sur ton transat (p.33)
-je te kiffe (p.263)
-rouler des pelles

Ma note : 3.5/5 (un peu répétitif à la fin sinon la note aurait été plus élevée)





De : doriane99 Envoyé : 2006-02-26 10:41

Traduction pour Mélodie

- le PACS est un contrat qui lie deux personnes vivant en concubinage et qui ne veulent pas se marier, on dit couramment "se pacser"
- se pochtronner : se saoûler
- je te kiffe = tu me plais (langage des "djeunes")
- rouler des pelles : faire un gros bec avec la langue

mis à part "pacser" qui est un néologisme, les autres mots sont issus du langage familier...

De : Sahkti1 Envoyé : 2006-04-12 12:16

Frédéric BEIGBEDER et Philippe BERTRAND, Rester normal à Saint-Tropez
Editions Dargaud, ISBN 2205054171
Bande dessinée

Comment pouvais-je passer à côté des aventures d'un milliardaire suisse (c'est bien connu, les milliardaires ne peuvent être que suisses!) qui de surcroît s'appelle Müller (ça aussi c'est bien connu, tous les suisses s'appellent Müller et Heidi ou Peter de leur prénom).
Autant de clichés sous la plume de Beigbeder mis en images par Philippe Bertrand, je me devais de voir ça.
Y a pas à dire, même si le mythe de Saint Tropez en prend un coup, ce qui n'est pas pour me déplaire, il n'en demeure pas moins que cet album est bourré d'idées reçues et de beauferies que Beigbeder a beau faire semblant de chasser, on n'y croit pas un seul instant, vu qu'il est tombé dans la marmite quand il était petit.
Avec du fric, on achète tout, des femmes, des belles voitures, des amis, de la came, des soirées d'enfer dans des lieux mythique, du "full délire" en permanence. Et tout cela se résume par un seul mot : ENNUYEUX ! Ce Junior Müller est carrément nullos. Nul et insupportable. A l'écran, je le verrais sans problème incarné par l'idiot Michael Youn. D'ailleurs, le scénario abracadabrant de Beigbeder semble tout indiqué pour un film-niaiserie.
Cette histoire, c'est lourdingue, Beigbeder accumule les gags pesants et les idées typées. Il a beau se moquer, c'est lui qu'on voit sur cette plage ou dans ces boîtes. Crise d'adolescence à retardement ? Psychothérapie dessinée ? En tout cas, à oublier !

Ma note: 0,5/5

De : Tophe Envoyé : 2006-05-16 16:44

'tain, comment qu'elles ont tout pourri le thread sur FredBeig
Bon, alors Beigbeder, il faut laisser tomber le personnage (qui moi me fait plutôt sourire) pour ne considérer que l'auteur

Mon classement :
"L'amour dure 3 ans" 4,5/5 (3ème tome de la trilogie) on ne peut pas être un garçon d'une trentaine d'années et ne pas être touché pa ce qu'il écrit... d'autant que ce n'est pas si mal écrit que ça ! Les filles, si vous voulez comprendre la gent masculine...
"99 Francs" 4/5 moi j'aime bien quand on vomit sur la pub !
"Windows on the world" 4/5 touchant, militant, pas le même beigbeder...
"Mémoire d'un jeune homme dérangé" 3,5/5 (1er tome de la trilogie)
"Vacances dans le coma" 3,5/5 (2eme tome de la trilogie)
"Nouvelles sous ecstasy" 3/5 original...
"L'égoïste romantique" 2,5/5 décevant, rien de bien nouveau par rapport aux autres, du réchauffé quoi...
"Rester normal" 2,5/5 bof...

hors concours : "Dernier inventaire avant liquidation", ou comment avoir quelquechose d'intelligent à dire sur des livres que l'on a pas lus

Je dois avouer que c'est Beigbeder qui m'a donné un certain goût pour la littérature contemporaine (avec 99 francs), donc j'ai forcément un a priori positif...

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De : symphonium Envoyé : 2007-04-23 22:29

Mémoires d'un jeune homme dérangé

L'histoire est bien simple. On suit Marc Maronnier, fêtard de profession, dans ses expériences mondaines.

Excellente histoire à lire sur une chaise longue, préférablement en vacances! Une écriture incise nous amène en plein coeur de Paris où Paul Maronnier est de toutes les fêtes en qualité de fêtard professionnel. Avec sa bande de ricaneurs pantalonés, il incarne le rêve de la farniente. Il est payé pour glander et verse allègrement dans tous les excès. Ces fêtes se révèlent toutefois magnifiques pour rencontrer des tonnes de gens...et l'âme soeur?

Évidemment on n'y croit pas totalement mais à l'instar d'une bonne publicité, on embarque dans l'histoire quand même. Enfin, moi j'achète!

4/5

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De : SphinxCoco Envoyé : 2007-06-04 13:15

99 francs
Frédéric Beigbeder

Voici un récit découpé en 6 parties (je ; tu ; il ; nous ; vous ; ils), auxquelles correspondent des changements de narrateur.
L’idée de base : Octave, jeune concepteur rédacteur dans une agence de pub parisienne, fortement blasé par les coulisses peu recommandables de son métier, va tout mettre en oeuvre pour se faire licencier.
Jusque là, pas de problème, mais à personnage public controversé, avis nuancé…

La première partie fait tout pour nous rendre le protagoniste, Octave, détestable. Publicitaire toxico et mégalomane, on sent dès le début une envie irrépressible de le secouer pour le réveiller… On sent déjà le côté semi autobiographique du « pauvre » fils à papa noyant ses rancoeurs dans les méandres de la cocaïne. C’est agaçant et je reconnais avoir failli abandonner la lecture à ce stade.

Mais les parties suivantes continuent à installer l’histoire, on commence à apprécier certains personnages et cette dénonciation d’un monde où la publicité est reine : « donner envie à des gens qui n’en ont pas les moyens d’acheter une nouvelle chose dont ils n’avaient pas besoin dix minutes auparavant ».

La fin est par contre extrêmement décevante ; est-ce un rêve ? une blague ? une envie de finir sur une touche quasi fantastique ? Ou simplement un manque d’inspiration pour finir l’histoire… ?!

Cela m’a fait penser à Lolita Pille pour ce côté provoc un peu facile. Cependant, l’écriture est limpide et on se laisse emporter.

A noter que le magazine Lire vient de consacrer son portrait de juin à Beigbeder, essayant d’apporter des réponses à la polémique autour de l’auteur : « pitre ou écrivain ? ».
Si mon avis est mitigé pour le roman, j’attends tout de même la sortie en septembre de l’adaptation cinématographique du roman, avec Jean Dujardin dans le rôle principal.

Ma note : 2,5/5

SphinxCoco

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De : symphonium Envoyé : 2008-04-17 15:13

Au secours pardon

Octave, le héros de 99 francs est sorti de prison et a quitté son travail de publiciste. Il a aussi quitté la France et s'est installé en Russie. Dans ce pays de femmes ensorcellantes et de vodka, il est engagé par une agence de mannequin pour "savoir ce qui ferait bander les hommes [...] Les filles qui font consommer les femmes sont celles qui font exciter leurs maris". Il est à la recherche du nouveau visage.

On retrouve Octave, qui à 40 ans, ne s'est pas assagi. Il est toujours à l'affut de l'argent, du sexe et de la drogue. C'est avec des filles à peines pubères (14-19 ans) qu'il fricote. D'ailleurs, il le répête à plusieurs reprises, c'est maintenant ce qui est au goût du jour chez les riches hommes de ce monde. La Russie est un paradis pour quiconque désire s'adonner à cette activité: les jeunes filles de la Russie sont prêtes à faire n'importe quoi avec n'importe qui pourvu que ce n'importe qui aie de l'argent.

Le grand mal de Beigbeder est de chercher par tous les moyens à choqueré Cela le pousse a utiliser tous les sujets sociologiques controversés: inceste, religion, pornographie, terrorisme, pédophilie. Le mélange ne se fait pas très bien et on se lasse vite des propos qui se veulent volontairement choquants.

2.25/5

Invité est Yvon Roy - ex-participant

Curieux qu'on puisse qualifier l'écriture de ce roman de «simpliste». Je dirais plutôt... Efficace.

J'ai adoré ce petit essai, sans prétention il est vrai, mais tourné dans cette écriture décapante et amusante qu'on reconnaît à l'auteur. Evidemment, pour qui apprécie les lectures plus romanesques, le repas est maigre.

Ce roman est une série de petites claques au visage dont on sort un peu étourdi et surtout charmé par cette facilité qu'a l'auteur à faire naître des images et aussi à cerner des concepts trop souvent embourbés de fausse beauté, ce en quelques mots parfaitement choisis.

si je note ce roman à l'intérieur de son genre, je lui donne 4,5/5
Si je le note d'une façon plus générale, je lui donne 3/5

Un roman français
Frédéric Beigbeder
Grasset 2009
280 P.
L'auteur du roman un certain jour de janvier 2008,fait usage de drogue sur le capot d'une voiture au vu de tous .Mais une patrouille de police intervient et Frédéric s'enfuit ainsi que son ami le poète avec lequel il se drogue .c'est ce qui aggrave son cas et ce sera la garde à vue ,dans une cellule puante,ce qui va le faire réfléchir à sa vie ,homme jouisseur et noceur ,il se pose des questions ,que fut son enfance ? Qui est-il ? Que furent ses parents ?Pourquoi ne se souvient-il pas ? Mais justement ,c'est en écrivant que les souvenirs reviennent ,cette belle maison familiale ou il a vécu jusqu'au jour ou il s'est libéré du joug ,il parle de sa mère,née aristocrate ,de son grand-père sur la plage de Biaritz ,qui lui apprend à jeter des galets pour qu'ils rebondissent sur la mer,de son grand frère tout à fait le contraire de lui,ce grand frère qu'il aime à sa façon,du divorce de ses parents .Tout cela raconté avec humour ,on ressent que cet homme pourrait quitter un jour cette vie dissolue et devenir enfin sérieux ...

C'est le premier livre que je lis de cet écrivain ,j'ai aimé ses réparties pendant l' interrogatoire , par exemple il dit ceci ; Si les riches étaient tous heureux,le capitalisme aurait toujours raison,et votre métier de policier serait moins interessant...Parlant de l'inspecteur de police ,il écrit ; L'inspecteur m'a reconduit dans ma cage en souriant.Il aurait pu avoir au moins l'honnêteté d'être antipathique puisque ce qu'il me faisait subir était désagréable.Mais la police française a toujours eu une façon très humaine d'être inhumain....Un beau roman ou les deux récits entremêlés m'ont beaucoup plus . 4,5/5

Je comprends que vous hésitiez ...

Je dirais qu'il y a du très bon et du très mauvais chez Beigbeder.
Je n'ai pas encore lu son dernier roman mais j'ai lu (dans l'ordre) L'amour dure trois ans, 99 francs et L'égoiste romantique.

J'ai adoré L'amour dure trois ans, drole, efficace...parfois tellement vrai. Je n'ai pas honte de le dire, je me suis délectée de ce livre.
Après, 99 francs m'a beaucoup déçue et j'ai eu du mal à le finir ...
En ce qui concerne L'égoiste romantique, je suis mitigée : les passages où il raconte sa vie mondaine et s'auto-glorifie sont forts peu intéressants mais, on ne peut dire le contraire, il y a chez Beigbeder des phrases justes, touchantes (si,si!) ou droles, qui valent la peine qu'on gratte un peu...

Bref, je vous conseille de le lire, je ne dis pas que vous deviendrez fan mais je pense que ça vaut la peine, au moins une fois...

Personnellement, j'ai détesté 99francs(le seul que j'ai lu), j'ai trouvé ça d'un vide! D'ailleurs il ne m'en reste pratiquement aucun souvenir. Mais il paraît que le dernier est un de ses meilleurs, alors si quelqu'un autour de moi l'achète, je l'emprunterais sûrment, après tout tout le monde mérite une deuxième chance!

Un roman français, de Frédéric Beigbeder
2009

Alors qu’il se retrouve en garde à vue pour avoir été interpelé en trait de « sniffer » de la drogue sur le capot d’une voiture, l’auteur cherche ses souvenirs d’enfance. Au début, il croit avoir tout oublié, mais effet de la coke qui s’évapore ou fruit de l’effort (comme le dit Jean-Pierre Bacri dans le film Un air de famille : « On cherche, on cherche, et puis on trouve! »), les souvenirs affluent, des moments marquants aux détails inutiles. Il les raconte, entrecoupés de la description de son aventure carcérale qui se prolonge.

J’ai bien aimé les récits de ce jeune bourgeois. Il y a de nombreuses références littéraires et cinématographiques, dont bons nombres correspondaient à mes intérêts. Le titre fait référence à ce que ces souvenirs racontent l’évolution de la France, mais le lien est plutôt léger. Pour un bon survol de l’évolution sociale de l’hexagone, lisez plutôt Les années d’Annie Ernaux (qui est aussi mentionné dans le livre).

Certains n’aiment pas l’auteur, trop vedette, mais je ne connais pas le personnage et c’est mon premier Beigbeder. Les petits côtés prima dona qui apparaissent dans le livre ne m’ont que fait rigoler. L’emprisonnement serait aussi un fait vécu, avec scandale à l’appui, mais ça m’indifférait, car je ne lisais le livre que pour lui-même.

4,5/5

le réaliste-romantique

UN ROMAN FRANCAIS

Il s'agit du troisième livre que je lis de cet auteur après 99 francs et Au secours pardon. J'avais bien aimé le côté provocateur des précédents ouvrages mais j'avais trouvé que par moment l'auteur en faisait un peu trop. Dans ce dernier roman j'ai trouvé un auteur enfin humain et sensible. Ses souvenirs d'enfance nous replongent nous-même dans notre passé: étant à peu près du même âge que lui j'ai connu les mêmes jeux, émissions de télé, disques etc....
Le récit de sa détention fait un peu froid dans le dos; mais si cela s'est réellement passé comme ça, nul doute que l'on a voulu lui donner une leçon... Apparemment ça a marché même si il soutient à la fin qu'il n'a pas changé.
En résumé: un beau roman sensible où l'auteur se montre plus humble. Ma note 4,5/5

Au rayon livre d'une grande surface, j'ai feuilleté les livres de tête de gondole, les prix littéraires, et en parcourant Un roman français j'avoue m'être laissé emporter. Je n'ai rien lu de cet auteur, dont je n'aime pas le côté people insupportable, mais ce roman me semble intéressant. Je crois que je vais le lire.

99 Francs >> Vous n'imaginez pas tout ce que Beigbeder peut faire pour vous

Sans doute parce que vous le valez bien, à lui de vous faire préférer ses livres... Mais foin de copie de slogans, l'auteur n'est pas facile à suivre. Beigbeder a le goût de la formule choc, de la situation scabreuse, de la description apocalyptique. On ne peut lui retirer cette énergie vitale. Mais Dieu que tout cela est bien brouillon. Cela saute à hue et à dia, cela interpelle le lecteur, le milieu de la pub, le monde entier. Cela mélange des entreprises fictives qui ne trompent personne et des entreprises réelles. Beigbeder a la critique facile, se nourrit de cette critique, se vend avec cette critique, se vit comme une critique. Essayons d'oublier le personnage jet-setteur qu'est l'auteur pour regarder ce livre avec neutralité : c'est haché menu en diable et offre des similitudes frappantes avec "American Psycho" de Bret Easton Ellis, sans toutefois avoir cette puissance destructrice. Qui se ressemble s'inspire. Je crois que ce qui m'a le plus gêné dans ce livre est le côté emphatique qui nuit à la force du propos, lequel est basiquement la dénonciation du monde vu comme une marchandise, hommes et bêtes comprises. L'emphase des descriptions, la boursouflure dans l'excès est très fatiguante à suivre. Cela donne franchement l'impression d'un livre écrit vite fait, sans peaufinage, sans soin. Juste un draft !

Veilleur

Windows on the World – 2003 - Grasset – 373 p


Quatrième de couverture : « Le seul moyen de savoir ce qui s'est passé dans le restaurant situé au 107ème étage de la tour nord du World Trade Center, le 11 septembre 2001, entre 8 h 30 et 10 h 29, c'est de l'inventer. »


Je découvrais Frédéric Beigbeder, du moins son talent d'écrivain, et j'avoue que j'ai passé un bon moment qui m'incite à lire un autre de ses romans.

Le sujet du roman est clairement annoncé, ce qui ne l'est pas c'est la construction de l'ouvrage que j'ai trouvée assez originale. En fait, il s'agit pour moitié d'un roman et pour moitié de réflexions et autres considérations souvent autobiographiques faites par l'auteur durant l'écriture du livre. Il n'y a pas deux parties distinctes mais une succession de chapitres très courts, égrenant les minutes, qui nous font jongler d'un genre à l'autre tout au long de l'ouvrage. Le roman est centré autour d'un père et de ses deux jeunes fils, prisonniers de la tour nord. En cohérence, il me semble, avec les informations qui sont disponibles sur cette tragédie, l'auteur nous fait vivre de l'intérieur ce qui a pu se passer... enfin une partie. Pour l'autre partie, il nous parle de sa vie, de la vie, il tourne autour du drame, en effleure certains aspects en approfondit d'autres, y mêle des digressions culturelles, historiques. Et pour honorer son côté provocateur, ou se défouler, ou bien les deux, il livre un peu hors sujet quelques passages très sexe. Tout ça est rythmé, jamais ennuyeux, bref... un bon moment de lecture.

Ma note : 3,75 / 5

Un roman français, Frédéric Beigbeder, 280 pages Editions Grasset

Pour ma part, je suis agréablement surprise. Pour avoir lu quatre autres de ses romans, je ne m'attendais pas à ça. L'égoïste romantique, 99 francs, Au secours pardon, et Mémoires d'un jeune homme dérangé, lus il y a plus d'un an, ne se valaient pas entre eux et comportaient leur lot de vulgarités qui refroidissaient mon intérêt lors de leur lecture ( pour la première fois de ma vie, j'ai trouvé l'adaptation ciné meilleure que le film ). Eh bien, ici, rien de tout ça : j'ai retrouvé une plume acerbe avec des répliques drôles ironiques que j'avais pu apercevoir lors de mes précédentes lectures. Des souvenirs d'enfance touchant, j'ai beaucoup apprécié les portraits qu'il a brossé de ses parents et de ses grands parents : pas de fausse nostalgie, des questions qui méritaient d'être posées.
Le seul point négatif qui m'est apparue son ses espèces de gueulantes contre le système dans lequel on vie : je trouve qu'elles sonnaient faux, et étaient empreintes d'un misérabiblisme qui ne me semblait pas approprié. Il pointe néanmoins quelques travers du milieu carcéral et judiciaire, notamment les conditions misérables d'hygiène du Dépôt.

Ce n'est pas un , mais je l'ai trouvé très bon tout de même ^^

4/5

Dernier inventaire avant liquidation, Folio 220 pages

Quatrième de couverture

" N'oublions jamais que derrière chaque page de ces monuments d'une siècle révolu se cache un être humain qui prend tous les risque. Celui qui écrit un chef-d'oeuvre ne sait pas qu'il écrit un chef-d'oeuvre. Il est aussi seul et inquiet que n'importe quel autre auteur ; il ignore qu'il figurera dans les manuels et qu'un on décortiquera chacune de ses phrases - c'est quelqu'un de jeune et solitaire, qui travaille, souffre, nous émeur, nous fait rire, bref, nous parle. Il est temps de réentendre la voix de ces hommes et femmes comme au premier jour de leur publication, en la débarassant, l'espace d'un instant, des apareils critiques et autre notes en bas de page qui ont tant contribué à dégoûter leurs lecteurs adolescents et à les envoyer dans les salles obscures ou aux concerts de rock."

Avis

Comment dire ? Honnêtement, je n'ai pas eu l'impression qu'il les avait lus, ces 50 livres préférés de Français. Le contenu des critiques était très creux, je n'ai pas retrouvé les phrases acerbes d'Un roman français, quelque chose de très plat, ça sentait le réchauffé, un mix de copié/collé sur Internet et loghorrée verbale inutile. On ne peut même pas donner une note à un livre vide, sans contenu...
Comme dit plus haut " il est hors concours ". Déçue.

Un roman français

Grasset 2009 280 pages


A la suite de son arrestation pour consommation de drogue sur la voie publique, Frédéric Beigbeder est mis en prison.Commence alors son introspection et la résurgence de ses souvenirs d'enfance.

Si comme moi vous connaissez le personnage de dandy jet-setteur, le provocateur de 99frs vous vous dîtes que cette autobiographie n'est pas pour vous.Mais vous avez peut-être tort car moi elle m'a réconcilié avec le personnage qui ne peut être mauvais puisqu'il aime tellement la littérature et qu'il en parle bien.

Je l'ai trouvé honnête et lucide sur son enfance.Ce livre ressemble à une psychanalyse.Ce n'est pas ennuyeux et ça se lit d'une traite.A prendre toutefois au second degré "la vie de pauvre petit garçon riche" je pense qu'il y a quand même plus malheureux.C'est drôle et parfois on retrouve des traits communs à notre propre enfance.

Une bonne surprise et l'auteur le dit lui même "j'aimerais qu'on lise ce livre comme si c'était le premier".Ce que je vais faire.J'ai envie de découvrir ses autres romans maintenant que je connais l'homme.Oubliez vos préjugés et venez vous faire une idée par vous même.

Ma note:4,5/5

Lulu, tu me fais tenter avec ta critique d'un Roman français!

L'amour dure trois ans

Ici clôt une trilogie qui avait commencé par Mémoire d'un jeune homme dérangé. Dans le premier tome, Marc Maronnier, le personnage principal, rencontrait le grand amour. La suite, Vacances dans le coma, relatait les échappatoires utilisés par Marc Maronnier, au carcan du mariage. Pour la finale, on retrouve Marc et Anne, dont le couple galère. Suite à une phrase qu'il a lue dans un magazine féminin qui dit que l'amour dure trois ans, il se met à penser à ce qu'il cherche dans la vie.

Sous des apparences simplistes, Beigbeder pose des questions sur le couple que tout le monde s'est posé au moins une fois dans sa vie. Évidemment, rien n'est réinventé mais on ne peut nier que Beigbeder a l,art de la phrase incise et certines phrases font vraiment grincer des dents. Il réussit à sort à faire ressurgir des émotions, des vérités qu'on cherche à enfouir au plus profond de nous tant elles nous sembsnt accamblantes. C'est avec beaucoup de lucidité que Beigbeder lance ses idées à propos de l'amour.

3.5/5

Fréderic BEIGBEDER - L'amour dure trois ans.

"Mouais, mouais, un peu bidon" voilà les mots que j'ai eu à l'esprit tout au long de ce roman. Ca commençait bien, ça fait sourire, et puis après ça part dans tous les sens. Au final, des anecdotes sur le mariage (deux, trois) et sur la nouvelle conquête de l'auteur, ses soirées alcoolisées, ses plans à trois ... dont on se fiche royalement. Je m'attendais à plus de réflexion, de matière certes il a souvent une phrase choc qui marque, (quoique) mais c'est un ancien publicitaire, donc c'est un peu facile, tout comme ce livre. Alors je suis peut être trop jeune et je suis passée à côté.

Mais une chose est sure, j'en ai un peu marre de tous ces livres français contemporain,(EXCEPTION pour Laurent Gaudé que j'adore) qui se passent tous à Paris, et où les protagonistes sont tous des bourgeois, avec zéro souci financiers, qui vivent dans des lofts et sniffent tout ce qu'il trouve. Ca me rappelle certains romans policiers américains avec le policier est toujours alcoolique, dépressif, et divorcé (ou veuf car sa femme a eu soit un cancer, soit un accident de voiture.) Un peu d'originalité ne pas de mal, bon sang !
Lu par curiosité, j'essaierai peut être un autre roman, histoire de ne pas rester sur une mauvaise impression, mais sans grande conviction.

note 2/5

L'amour dure trois ans
Folio, 1997, 194 pages

Marc Marronier, l'alter-ego de l'auteur divorce d'Anne et rencontre Alice. A force de se répéter que l'amour dure trois ans il ne sait pas si la nouvelle passion qu'il vit avec Alice va durer.

C'est drôle au début ce personnage de bobo parisien qui traine son cafard dans les meilleurs boites de Paris et puis ça devient lassant. Les grandes théories de l'auteur sur l'amour sont un peu bancales. Enfin bon les chapitres sont courts, on sourit, le bouquin file vite et puis il rencontre Alice alors on continue de lire...pour savoir la fin! Est-ce que l'Amour dure trois ans? Vous le saurez à la dernière page ou pas!! Suspense, suspense....

A lire l'été ou l'hiver enfin quand vous ne voulez pas vous prendre la tête...Je me demande ce qu'à donné l'adaptation au cinéma?

Ma note: 3/5