Robert MERLE (France)
+18
géromino
kattylou
Shan_Ze
Philcabzi
Louvaluna
Parch
dodie
Fabienne
clarize
Chiwi
Garanemsa
Lulu
Lacazavent
Nathalire
Fleur-bleue
cookie610
Réaliste-romantique
gallo
22 participants
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
Re: Robert MERLE (France)
Je ne me souvenais plus du tout du roman merci pour ton avis
_________________
La Terre - Zola
Re: Robert MERLE (France)
De Robert Merle, je n'ai lu que Malevil et L'ïle (très bons!) mais en me jurant d'en lire d'autres de lui; puis le temps s'éclipse...
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5626
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Robert MERLE (France)
Les hommes protégés
Durant les années 70, une épidémie d’encéphalite mortelle se répand sur la planète. Elle a la particularité d’être liée à la production de spermatozoïde, donc n’attaque que les hommes entre la puberté et la vieillesse. Au début, le gouvernement américain tente de camoufler l’affaire, en tablettant le rapport de sa commission, car les élections approchent et il ne voit pas comment en tirer parti. La maladie ne respecte pas son calendrier et affecte une grande proportion des hommes, incluant le Président. Rapidement, les représentants et sénateurs sont remplacés par des femme, dirigés par Mme Bedford.Le Dr. Martinelli est l’auteur du rapport tabletté. Il est emmené, ou plutôt enfermé, dans le complexe Bluehill dans le Vermont. Il fait parti des hommes protégés, jugés essentiels pour le pays. Le docteur travaille sur un vaccin. Il est coupé de contact avec l’extérieur, afin de le prémunir contre une contamination, mais se retrouve aussi rapidement sans information et sans liberté. Le centre de recherche devient une prison. De plus, la société veut effacer la discrimination dont souffrait les femmes, mais certaines leaders veulent imposer un régime discriminatoire dans l’autre sens. Le Dr Martinelli, qui ne s’était jamais posé de question sur la discrimination sexuelle, consciente ou non, en fait maintenant l’expérience malgré lui. Bluehill se transforme en camp de prisonniers, avec écoute et arrestations. Martinelli croit que l’on n’est pas vraiment intéressé par l’aboutissement de ses recherches et craint pour sa vie, ainsi que pour son garçon.
Très bon récit enlevant, dans la veine de Malevil. Le livre m’a fait penser à La servante écarlate de Margaret Atwood, avec une étude de la différence des genres et des possibilités d’exactions sous un régime totalitaire. Il y a quelques passages et réflexions qui datent et peuvent surprendre aujourd’hui, mais il faut se rappeler la situation des femmes au début des années 70. De plus, le livre est généralement bien construit et illustre bien une discrimination que probablement nombre de personnes ne voyaient pas. La pandémie n’est qu’un prétexte à dépeindre un régime totalitaire basé sur le genre. Je vous le recommande.
4/5
RR
Réaliste-romantique- Nombre de messages : 3252
Age : 48
Location : Outaouais, Québec
Date d'inscription : 30/12/2008
Re: Robert MERLE (France)
La mort est mon métier
Biographie romancée de 1914 à 1947 d'un jeune homme allemand qui deviendra le commandant SS du camp d'extermination d'Auschwitz pendant la 2° guerre mondiale. Mais avant cela, l'engagement à 16 ans dans la 1° Guerre Mondiale en Turquie, la crise économique et sociale des années 20, puis l'adhésion au parti nazi.
Très bon roman historique qui décrit un triste épisode de l'histoire en se plaçant du point de vue des bourreaux. La lecture est souvent assez dure, comme toujours avec ce thème.
Note : 4/5
Biographie romancée de 1914 à 1947 d'un jeune homme allemand qui deviendra le commandant SS du camp d'extermination d'Auschwitz pendant la 2° guerre mondiale. Mais avant cela, l'engagement à 16 ans dans la 1° Guerre Mondiale en Turquie, la crise économique et sociale des années 20, puis l'adhésion au parti nazi.
Très bon roman historique qui décrit un triste épisode de l'histoire en se plaçant du point de vue des bourreaux. La lecture est souvent assez dure, comme toujours avec ce thème.
Note : 4/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1331
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Robert MERLE (France)
LES HOMMES PROTEGES
Robert MERLE
Folio 441 Pages
Résumé (4° de couverture)
À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche.
Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une « zone protégée » qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford.
C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré.
Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne ?
Mon avis
Ce roman n’a pas suscité ni passion, ni gros intérêt pour moi. Probablement le genre est-il responsable de ce manque d’engouement. De science-fiction ou anticipation peu importe son appellation, mais j’ai trouvé facile ce moyen d’amener réflexion sur l’émancipation de la femme et les relations homme / femme. Le livre a été écrit en 1974, donc à l’amorce des mouvements féministes, et l’auteur a profité de ce mouvement sociétal pour imaginer, avec un parti prix assez partagé, accordons lui cela, un monde qui basculerai du tout au tout. On peut s’y amuser, y réfléchir, ou pour mon cas s’y ennuyer.
Avec un autre regard, on peut aussi lire ce roman comme une sorte de recueil des phantasmes masculins. La soumission, l’adultère, la polygamie… A vrai dire c’est avec ce regard que j’ai principalement lu ce livre. Mais pour ces thèmes pas besoin de science-fiction, il y a les genres spécialisés !
Ma note : 2,5 / 5
Robert MERLE
Folio 441 Pages
Résumé (4° de couverture)
À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche.
Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une « zone protégée » qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford.
C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré.
Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne ?
Mon avis
Ce roman n’a pas suscité ni passion, ni gros intérêt pour moi. Probablement le genre est-il responsable de ce manque d’engouement. De science-fiction ou anticipation peu importe son appellation, mais j’ai trouvé facile ce moyen d’amener réflexion sur l’émancipation de la femme et les relations homme / femme. Le livre a été écrit en 1974, donc à l’amorce des mouvements féministes, et l’auteur a profité de ce mouvement sociétal pour imaginer, avec un parti prix assez partagé, accordons lui cela, un monde qui basculerai du tout au tout. On peut s’y amuser, y réfléchir, ou pour mon cas s’y ennuyer.
Avec un autre regard, on peut aussi lire ce roman comme une sorte de recueil des phantasmes masculins. La soumission, l’adultère, la polygamie… A vrai dire c’est avec ce regard que j’ai principalement lu ce livre. Mais pour ces thèmes pas besoin de science-fiction, il y a les genres spécialisés !
Ma note : 2,5 / 5
Dkois- Nombre de messages : 3546
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Robert MERLE (France)
Malgré ta critique plutôt tiède ça me donne envie de le lire. J'ai lu récement Le pouvoir de Naomi Alderman qui s'inscrit dans le même genre mais avec une différence majeure. Merle décrit un monde où l'homme est affaiblit alors qu'Alderman nous parle d'un monde où la femme acquiert un pouvoir lui donnant l'avantage. Ce serait bien de pouvoir comparer les deux. RR j'ai vu que tu avais lu les deux, qu'est-ce que tu en penses?
(Ce serait une super idée d'activité ça pour le forum, de lire deux livres et d'en faire la comparaison... à retenir!).
(Ce serait une super idée d'activité ça pour le forum, de lire deux livres et d'en faire la comparaison... à retenir!).
_________________
Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Robert MERLE (France)
Philcabzi : J'ai entretemps revisité les avis au sujet de cet auteur et plus particulièrement de ce roman. En 2013, tu faisais un autre parallèle avec un roman de James Conan : "Dans la ville des veuves intrépides". Peut-être l'occasion de ressortir également ce roman pour étayer le sujet.
Oui, c'est une bonne idée que de faire une étude comparative entre deux romans traitant d'un même sujet. Pourquoi pas faire une rubrique supplémentaire ? A suivre...
Oui, c'est une bonne idée que de faire une étude comparative entre deux romans traitant d'un même sujet. Pourquoi pas faire une rubrique supplémentaire ? A suivre...
Dkois- Nombre de messages : 3546
Age : 61
Location : Nord France
Date d'inscription : 10/01/2015
Re: Robert MERLE (France)
Je suis allée relire ma critique du livre de James Conan... et j'y parle de Chroniques aux pays des mères d'Elizabeth Vonarburg. Je sens que je vais proposer un thème sur le sujet pour le prochain quadri: Changement dans la dynamique homme/femme.!
_________________
Philcabzi
Ainsi qu'une journée bien remplie donne un doux dormir, ainsi une vie bien employée donne un doux mourir. Leonardo da Vinci
Lecture du moment: Le collier de la reine de Alexandre Dumas
Re: Robert MERLE (France)
L'île
Au 18° siècle, en Océanie, un équipage anglais se révolte contre leur capitaine cruel et le tue. Ils font escale à Tahiti avant de partir se cacher avec quelques Tahitiens et vahinés sur une petite île encore inconnus des européens. Sur l'île, la tension monte rapidement entre les Britanniques et les Tahitiens.
Roman basé sur les faits historiques des "révoltés de la Bounty", mais Robert Merle se détache des faits historiques pour raconter son histoire, un superbe roman d'aventures et d'évasion, mais aussi une analyse détaillée des personnalités qui s'affrontent sur cette petite île perdue au milieu de l'Océan. Le Paradis pollué par les hommes blancs.
Note : 4,5/5
Au 18° siècle, en Océanie, un équipage anglais se révolte contre leur capitaine cruel et le tue. Ils font escale à Tahiti avant de partir se cacher avec quelques Tahitiens et vahinés sur une petite île encore inconnus des européens. Sur l'île, la tension monte rapidement entre les Britanniques et les Tahitiens.
Roman basé sur les faits historiques des "révoltés de la Bounty", mais Robert Merle se détache des faits historiques pour raconter son histoire, un superbe roman d'aventures et d'évasion, mais aussi une analyse détaillée des personnalités qui s'affrontent sur cette petite île perdue au milieu de l'Océan. Le Paradis pollué par les hommes blancs.
Note : 4,5/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1331
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Robert MERLE (France)
Le Petit Montagnard, Les révoltés du Bounty (le film, avec Marlon Brando!) avait enchanté mes jeunes années. Et plus tard, la lecture de L'île m'avait complètement embarqué, dans son analyse mi-aventurière, mi-sociétale. Mais je n'ai pas de souvenir que l'équipage du Bounty ait tué le capitaine Bligh... (puisqu'il est retourné en Angleterre où il a été jugé). "Au 18° siècle, en Océanie, un équipage anglais se révolte contre leur capitaine cruel et le tue" me pose question... Ma mémoire me fait défaut...
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5626
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Robert MERLE (France)
Bonjour,
oui il y a des différences entre la réalité et le roman, c'est ce que je voulais dire par "Robert Merle se détache des faits historiques":
En vrai le capitaine et 15 marins ont été abandonnés dans une chaloupe. Ils ont rejoint le Timor puis l'Angleterre.
Dans le roman, le capitaine est assassiné dès le début
En vrai, sur l'île, les Anglais ont tués les Tahitiens, puis se sont entretués entre eux. A la fin il restait 3 Anglais, mais plus qu'un seul avec 10 vahinés, quand un bateau européens a accosté l'île de nombreuses années plus tard.
Dans le roman, il y a des morts de chaque côté jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un Anglais et un Tahitien.
oui il y a des différences entre la réalité et le roman, c'est ce que je voulais dire par "Robert Merle se détache des faits historiques":
En vrai le capitaine et 15 marins ont été abandonnés dans une chaloupe. Ils ont rejoint le Timor puis l'Angleterre.
Dans le roman, le capitaine est assassiné dès le début
En vrai, sur l'île, les Anglais ont tués les Tahitiens, puis se sont entretués entre eux. A la fin il restait 3 Anglais, mais plus qu'un seul avec 10 vahinés, quand un bateau européens a accosté l'île de nombreuses années plus tard.
Dans le roman, il y a des morts de chaque côté jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un Anglais et un Tahitien.
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1331
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Robert MERLE (France)
Ma mémoire avait donc éludé ce trait du roman pour calquer dessus l'image du film... Bon, je l'avais lu en 1989 ou 90, donc de l'eau a coulé sous les ponts depuis! Merci Le Petit Montagnard pour cette remise à niveau !
_________________
Challenge "Book around the States": 20/50
géromino- Nombre de messages : 5626
Age : 59
Location : Finistère, FRANCE
Date d'inscription : 07/11/2008
Re: Robert MERLE (France)
FORTUNE DE FRANCE I
Le Livre de Poche 423 pages
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : De la mort de François Ier en 1547 à l'édit de Nantes en 1599, la France s'enlise dans l'épreuve des guerres de religion. C'est dans ce pays dévasté, en proie à la misère, au brigandage, à la peste, à la haine, que grandit le jeune Pierre de Siorac, rejeton d'une noble famille périgourdine et huguenote, héros et narrateur du roman.
Dès ce premier volume d'une saga qui nous conduira jusqu'à la fin du siècle, c'est toute une époque qui revit à travers l'histoire des Siorac, avec ses paysans, ses princes, ses hommes d'épée ou d'Eglise, ses truculences et ses cruautés ; sa langue, aussi, savoureuse, colorée, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui. Époque où peu à peu va naître une exigence de tolérance et de paix, en écho au cri d'indignation et d'espoir de Michel de l'Hospital : "Ne verra-t-on la Fortune de France relevée ?"
Mon avis : J'ai enfin exhumé ce livre de ma PAL. Pour vous donner une idée, je l'ai acheté neuf et le prix est indiqué en francs... Il était donc temps qu'un challenge le fasse remonter à la surface.
J'ai toujours un certaine frustration sur les romans historiques, car j'adore ça, mais à chaque fois, je me rends compte à quel point j'ai de grosses lacunes en Histoire. Ça me permet tout de même d'apprendre des choses.
Je suis donc entrée dans la vie de Pierre de Siorac, qui nous raconte, dans ce premier tome, son enfance au XVIème siècle. Son père est huguenot, sa mère est catholique. La Nuit de la Saint Barthélemy laissera des traces. Pierre de Siorac nous raconte, entre autres, comment certains se cachaient pour pratiquer leur religion. Les guerres de territoire et de religion font rage, et nous dépeignent une société bien cruelle.
L'auteur utilise un vocabulaire de l'époque, rendant son roman plus réaliste. Un glossaire est disponible à la fin du livre et m'a bien aidé. Au-delà du réalisme, ça donne forcément un petit côté vieillot. Comme je lis beaucoup de romans contemporains depuis quelques années, j'ai eu un peu de difficultés à entrer dans ce style, mais une fois dedans, on se laisse embarquer. Malgré tout, je pense que je l'aurais plus apprécié lorsque j'étais étudiante, époque pendant laquelle je lisais plus de romans de ce genre.
Le Livre de Poche 423 pages
Ma note : 3,5/5
Quatrième de couverture : De la mort de François Ier en 1547 à l'édit de Nantes en 1599, la France s'enlise dans l'épreuve des guerres de religion. C'est dans ce pays dévasté, en proie à la misère, au brigandage, à la peste, à la haine, que grandit le jeune Pierre de Siorac, rejeton d'une noble famille périgourdine et huguenote, héros et narrateur du roman.
Dès ce premier volume d'une saga qui nous conduira jusqu'à la fin du siècle, c'est toute une époque qui revit à travers l'histoire des Siorac, avec ses paysans, ses princes, ses hommes d'épée ou d'Eglise, ses truculences et ses cruautés ; sa langue, aussi, savoureuse, colorée, merveilleusement restituée au lecteur d'aujourd'hui. Époque où peu à peu va naître une exigence de tolérance et de paix, en écho au cri d'indignation et d'espoir de Michel de l'Hospital : "Ne verra-t-on la Fortune de France relevée ?"
Mon avis : J'ai enfin exhumé ce livre de ma PAL. Pour vous donner une idée, je l'ai acheté neuf et le prix est indiqué en francs... Il était donc temps qu'un challenge le fasse remonter à la surface.
J'ai toujours un certaine frustration sur les romans historiques, car j'adore ça, mais à chaque fois, je me rends compte à quel point j'ai de grosses lacunes en Histoire. Ça me permet tout de même d'apprendre des choses.
Je suis donc entrée dans la vie de Pierre de Siorac, qui nous raconte, dans ce premier tome, son enfance au XVIème siècle. Son père est huguenot, sa mère est catholique. La Nuit de la Saint Barthélemy laissera des traces. Pierre de Siorac nous raconte, entre autres, comment certains se cachaient pour pratiquer leur religion. Les guerres de territoire et de religion font rage, et nous dépeignent une société bien cruelle.
L'auteur utilise un vocabulaire de l'époque, rendant son roman plus réaliste. Un glossaire est disponible à la fin du livre et m'a bien aidé. Au-delà du réalisme, ça donne forcément un petit côté vieillot. Comme je lis beaucoup de romans contemporains depuis quelques années, j'ai eu un peu de difficultés à entrer dans ce style, mais une fois dedans, on se laisse embarquer. Malgré tout, je pense que je l'aurais plus apprécié lorsque j'étais étudiante, époque pendant laquelle je lisais plus de romans de ce genre.
_________________
Lecture en cours : La guerre de la faille I : Magicien - L'apprenti de Raymond E. Feist
PAL : 571
Livres lus depuis le début de l'année : 17 (7478 pages)
Re: Robert MERLE (France)
Les hommes protégés
Folio - 448 pages - 1974
Quatrième de couverture : À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche. Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une "zone protégée" qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford. C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré. Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne ?
Mon avis : euh…comment dire…Début prometteur (non sans rappeler une certaine pandémie qui toucha le monde en 2019 alors que le roman a été écrit en 1974…) mais traitement du sujet très lourdingue….
Je reconnais à l’auteur ses qualités d’écrivain : il y a de l’humour, du second degrés, du rythme. Mais que les propos sont appuyés, et parfois tellement mysogynes…. Alors c’était peut être voulu, le thème étant clairement les rapports hommes/femmes qu’il faut évidemment recontextualiser par rapport à la date d’écriture du roman. Mais bon, c’est quand même assez poussif, grossier, prévisible, et terriblement daté. J'ai été particulièrement génée par les descriptions physiques qu'il fait de ses personnages, notamment les personnages féminins qui ne sont pas gâtés ! Et que dire de la fin...? Est-ce vraiment là le monde "d'après" ?
Dois-je en conclure que les dystopies ne sont vraiment pas ma tasse de thé ou que je devrais mieux choisir mes titres ? Il me semble que l’auteur est plus connu pour ses romans historiques. Peut-être aurais-je du commencer par là avec lui ?
Ma note : 1,5/5
Folio - 448 pages - 1974
Quatrième de couverture : À la suite d'une épidémie d'encéphalite qui ne frappe que les hommes, les femmes les remplacent dans leurs rôles sociaux, et c'est une Présidente, Sarah Bedford, féministe dure, qui s'installe à la Maison-Blanche. Le Dr. Martinelli, qui recherche un vaccin contre l'encéphalite, est enfermé avec d'autres savants à Blueville, dans une "zone protégée" qui les tient à l'abri de l'épidémie mais dans un climat de brimades, d'humiliations et d'angoisse. Martinelli acquiert vite la conviction que son vaccin ne sera pas utilisé, du moins sous l'Administration Bedford. C'est paradoxalement chez les femmes qu'il trouvera ses alliées les plus sûres et par les femmes qu'il sera libéré. Mais, une fois Bedford remplacée à la Maison-Blanche par une féministe modérée, Martinelli saura-t-il s'adapter à une société où les hommes ne jouent plus qu'un rôle subalterne ?
Mon avis : euh…comment dire…Début prometteur (non sans rappeler une certaine pandémie qui toucha le monde en 2019 alors que le roman a été écrit en 1974…) mais traitement du sujet très lourdingue….
Je reconnais à l’auteur ses qualités d’écrivain : il y a de l’humour, du second degrés, du rythme. Mais que les propos sont appuyés, et parfois tellement mysogynes…. Alors c’était peut être voulu, le thème étant clairement les rapports hommes/femmes qu’il faut évidemment recontextualiser par rapport à la date d’écriture du roman. Mais bon, c’est quand même assez poussif, grossier, prévisible, et terriblement daté. J'ai été particulièrement génée par les descriptions physiques qu'il fait de ses personnages, notamment les personnages féminins qui ne sont pas gâtés ! Et que dire de la fin...? Est-ce vraiment là le monde "d'après" ?
Dois-je en conclure que les dystopies ne sont vraiment pas ma tasse de thé ou que je devrais mieux choisir mes titres ? Il me semble que l’auteur est plus connu pour ses romans historiques. Peut-être aurais-je du commencer par là avec lui ?
Ma note : 1,5/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1477
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» Robert LITTELL (Etats-Unis)
» Robert VAN GULIK (Pays-Bas)
» Robert MUSIL (Autriche)
» Robert DUMOULIN (Québec)
» Robert POBI (Canada)
» Robert VAN GULIK (Pays-Bas)
» Robert MUSIL (Autriche)
» Robert DUMOULIN (Québec)
» Robert POBI (Canada)
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|