Robert SOULIÈRES (France)

De : suzanneécrivain (Message d'origine) Envoyé : 21/03/2006 19:51
Un cadavre de classe
Soulières Éditeur
? pages (Lire la critique pour comprendre le nombre de pages)

Ceci est ma plus longue critique :
Sur la quatrième couverture, on affiche : 1000 pages ! Pourtant le livre est loin d'être un pavé... Lorsque l'on lit le roman, on comprend rapidement que l'auteur s'amuse à sauter plusieurs pages. Les ados pourront alors dire (presque sans mentir) avoir lu un livre de 1000 pages !
Habituellement, je fais mon propre résumé plutôt que de retranscrire la quatrième de couverture, mais cette fois je fais exception... La description est tellement longue, qu'elle se poursuit sur les dernières pages du livre... C'est vraiment original ! La voici donc :

1000 pages ! Achetez ce roman tout de suite, ne payez rien avant d'être rendu à la caisse et ne lisez que l'année prochaine !
Les jeunes sont comme ci ! Les jeunes sont comme ça ! Enfin, je ne vous apprends rien. Mais surtout, on entend sur tous les tons et depuis des lustres : LES JEUNES NE LISENT PAS !
Eh bien, prouvez-leur le contraire en achetant (!) d'abord, ou en empruntant et en lisant ensuite, ce roman complètement ahurissant de 1000 pages ! Mille pages pleines de mots, de phrases, d'aventures, de suspense et d'humour.
1000 pages ! Oui, vous avez bien lu (c'est une façon de parler, car vous n'avez encore rien lu!) : c'est à peine croyable, mais c'est suffisant pour leur clouer dé-fi-ni-ti-ve-ment le bec. Vous pourrez alors vous exclamer :
- Maman ! Maman ! (si par hasard vous habitez avec votre mère ou) Papa ! Papa ! (si vous habitez avec cet homme qui ne se fait pas la barbe tous les matins) ou encore : Maman ! Papa ! (si vous constituez une famille amormale), je viens de terminer un roman de 1000 pages !
Ils seront étonnés, ravis, surpris, sidérés, bouches bées et j'en passe puis, ils vous diront avec l'air de vous tester :
- C'est très bien ça, je te félicite, mais ça raconte quoi au juste, ton livre ?
Et c'est ici que je vous ai préparé un petit résumé de rien du tout que vous pourrez apprendre par coeur en attendant l'autobus scolaire. Eh bein, direz-vous :
- C'est l'histoire d'un prof que l'on retrouve assassiné dans sa classe, un beau matin.
-Ouache que de violence ! s'exclameront-ils.
Mais vous poursuivez, sans relever cette remarque autant disgracieuse que gratuite :
- Et c'est là qu'un inspecteur futé entre en scène pour démêler tout ça, car ce n'est pas une enquête ordinaire puisque les suspects pleuvent et qu'il y a un déluge d'indices. Bref, ce n'est pas de la tartre et après mille pages de descriptions savoureuses, de dialogues percutants, d'astuces à couper le souffle (ici vous pouvez en mettre et en rajouter...) si on est patient et si on se rend jusqu'au bout, on apprend finalement qui est l'affreux coupable et pourquoi cette personne a commis ce crime absolument crapuleux.
- Oui, mais ce n'est pas de la Léttérââââtuuure ben ben sérieuse tout ça...
- Peut-être pas, mais c'est vachement intéressant !
- Et c'est bien écrit ?
- Oui, c'est écrit en caratères d'imprimerie, heureusement. Et ça se lit les yeux fermés.
- Et son style ?
- Si c'était une histoire de drogues, je dirais qu'il a un style stupéfiant, si c'était une histoire de terrorisme, je dirais un style explosif, si c'était...
- Bon, ça va, ça va, et c'est écrit par qui ?
- Je ne m'en souviens plus, ce n'est pas très important. De toute façon, son nom est écrit sur la couverture... pour ne pas qu'on l'oublie justement.
- Et c'est un bon suspense ?
- Oui, un super de grand suspense. On se demande toujours si on va lire ce roman jusqu'au bout ?
- En tout cas, ton résumé n'est pas très fort.
- Mais c'est pour ne pas te dévoiler le punch grand-mère... Mais comme vous avez de grands yeux... Comme vous avez...
Mais ça, c'est une autre histoire, mon petit loup...

***

Oui, oui... Il s'agit vraiment de la description de la quatrième couverture...
J'ai adoré ce petit livre... de 1000 pages ! L'auteur fait plusieurs clins d'oeils à ses lecteurs. Il ajoute de nombreuses notes de bas de pages toutes plus drôles les unes que les autres. Les jeux de mots sont charmants. L'auteur ajoute même une mise en garde au début de son livre (Ce roman ne contient pas de cholestérol ni matières grasse ni gags trop salés... Ce roman n'a pas été testé auprès d'animaux... Ne pas avaler, ni inhaler... Peut rétrécir au lavage... )
Un petit bijoux à lire lorsque l'on veut passer un agréable moment... Détente garanti !

Ma note
5/5 (Je lis rarement de la littérature jeunesse, mais je crois vraiment que ce genre d'auteur peut donner le goût de la lecture aux adolescents)

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De : Princesss Envoyé : 28/01/2007 03:14

Un cadavre de classe
Soulières Éditeur

Contrairement à toi, je n'ai pas du tout apprécié! Je trouve que ce n'est pas un "roman".Pourquoi? Parce que l'auteur se prend pour un humoriste plus que pour un auteur. Et moi j'aime les livres, pas les ramassis de niainseries sans but. Car ces blagues trop fréquentes n'ont pas de but et n'aident pas à avancer dans le roman. Il écrit tout ce qui lui passe par la tête, et ce n'est pas toujours intéressant. Écrire un roman, c'est écrire une histoires, les faire évoluer contrairement à ce qu'il a fait dans ce roman: écrire une histoire entrecoupés de blagues qu'il se fait à lui-même, quelquefois de mauvais gouts.

Finalement, j'ai totallement détesté ce livre. Certaines personnes peuvent aimer ce style; pas moi.
0/5

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De : freakygreen (Message d'origine) Envoyé : 18/08/2004 23:38
Le visiteur du soir
Résumé de 4e de couverture

Au cours du carnaval de leur école, deux jeunes étudiants décident de dérober une toile qui est exposée au Musée des beaux-arts de Montréal. Mais ils ne sont pas seuls, lors de cette visite nocturne, au Musée. L'aventure, qui semblait rose et facile au début, tourne rapidement au vinaigre. Les adolescents vont-ils réussir leur prise et à que prix?
Le visiteur du soir est un roman à la fois divertissant et dictatique car, à la fin, on y trouve une foule d'information sur la vie et l'oeuvre de jean-Paul Lemieux et sur le Musée des beaux-arts de Montréal.
Prix Alvine-Bélisle 1981