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Danielle TRUSSART (Canada/Québec)

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Danielle TRUSSART (Canada/Québec) Empty Danielle TRUSSART (Canada/Québec)

Message  Invité Mar 21 Avr 2009 - 1:09

Le train de Samarcande de Danielle Trussart

Éd. : VLB
Littérature québécoise
Parution : 2008
Prix Robert Cliche


Résumé : Blanche vielle dame de Baie St Paul qui vit seule depuis la mort de son mari Florent. Une dame cultivée, entourée de livres et d’atlas. Femme autonome et indépendante. Elle voit sa mort imminente, or, elle fait le ménage dans ses affaires et ses souvenirs tout en parlant à Florent à qui elle donne des nouvelles du monde autour d’elle. Blanche est maintenant rendue au bout de son avenir comme elle dit. Elle refuse qu’on la place dans un centre d’hébergement. Nous faisons connaissance avec Jeanne D’Arc sa grande amie, Mélodie sa petite protégée, et d’Ariane la femme au pinceau.

Points positifs : Dès les premières pages nous sommes subjugués par l’écriture savoureuse de l’histoire de cette Blanche et de ses amis. Nous l’accompagnons dans toutes les pièces de sa maison, l’écoutons tout oreille. Nous regardons aussi comme elle par la fenêtre et observons les gens du voisinage qui déambulent. Nous lisons sont registre qui décrit si bien les personnages qu’elle aime, qu’elle a surnommé à sa guise avec beaucoup de tendresse : Brouillard, Zizanie Litanie, Bidou, Ti-Homme, la Sainte. Ce sont ces personnes qui débordent des cadres de l’hôpital qui les a poussé hors des murs.

Citations suave :[ "………en centre d’accueil à cause de votre état"] "Qu’est-ce qu’elle a mon état ? En quoi il la regarde mon état ? C’est un état indépendant après tout. Il n’a pas encore été annexé, que je sache. Est-ce que j’ai une date de péremption sur le front ?

Autre citation :
Blanche décrit la maladie d’une personne suicidaire comme suit : Un petit rien s’était mis à aller de travers dans sa vie. Un petit rien insidieux qui creusait des tunnels dans son âme et
Migrait d’un point à l’autre comme une métastase.

Points négatifs :
Je déteste me faire raconter des rêves ce que l’auteur fait quelques fois.
Le chapitre de la femme au pinceau ; le dialogue entre Ariane et Blanche sur la peinture abstraite est un peu long.
L’insertion des personnages de Gabrielle Roy, Jean-Paul Lemieux et Philippe Noiret est superflue.

Appréciation globale : Un beau, beau roman, émouvant, d’une grande lucidité, aux images fortes, écrit avec poésie. Le thème de la mort est abordé sans tristesse.

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