James PURDY (Etats-Unis)

James Purdy est né en 1914 (cela n'a été su après sa mort, il se présentait une dizaine d'années plus jeune....) à Fremont, Ohio. Il a travaillé en 1947-1949 à l'Université de Puebla en Mexique, à l' Université de Chicago et à l'Université de Madrid. Entre 1949 et 1953 il est professeur au Lawrence College à Appleton (Wisconsin). Zweimal, 1958 und 1962, war Purdy Empfänger einer Guggenheim Fellowship.
Purdy débute en 1956 avec un premier roman, qui sera suivi de presque 20 romans et un grand nombre de récits. Il a produit également des poèmes, des pièces de théatre et des dessins. A cause de sa preséntation assez nonconformiste de rélations sexuelles il a été objet de polémiques entre les critiques littéraires et les lecteurs.
Peu lu aux Etats-unis, il a eu son premier succes aux Pays-Bas où la traduction ''De gewaden der levenden'' (titre original Garments the Living Wear, 1989; titre français La Tunique de Nessus) a été un best-seller au début de années 1990. Actuellement, il est traduit en plus de trente langues.

À la fin de sa vie, Purdy vivait à Brooklyn Heights, New York City.
Il est mort le 13 mars 2009 à Englewood, New Yersey, à l'âge de 94 ans.

James Purdy - La Tunique de Nessus (Garments the living wear)
Lu en néerlandais: ''De Gewaden der levenden''.
Atheneum - Polak & Van Gennep 1990. 155 pg.
Ma note 4,5/5

Un livre assez surprenant sur le New York des années 1980, d'un ton qui semble toucher à tout de façon éthérique, sans que cela abîme quoi que ce soit: ce qui se passe entre les personnages du roman garde un air d'authenticité et d'innocence (peut-être pas au niveau des gestes mais au niveau de sentiment). Très étrange, la façon que l'auteur a réalisé cela, puisque le sujet a de quoi être controversiel : les relations d'une femme actrice et de sa fille amoureuses du même homme, artiste, qui lui est homosexuel avec un ami en cachette; un homme richissime de 94 ans qui est leur mécène et qui les aime tou(te)s corps et esprit mais qui les appelle son personnel ou son esclave; cet homme riche est marié avec un(e) hermaphrodite d'une vingtaine d'années, qui est aimé à son tour par(et aime de retour) les autres personnages du roman. Malgré les jalousies dans ce chassé-croisée de rélations les personnages s'acceptent et se supportent dans une ambiance quasiment sans heurts, avec l'ombre d'une plague (SIDA) qui occasionne un mort que l'on ''rescussite''. Celui qui sera vraiment mort à la fin est le vieillard de 94 ans, qui laisse deux théâtres en héritage a ses amis acteurs.

Le livre fait un peu penser à Michel Tremblay, ce qui est une recommandation. Ma note 4,5/5.