Jean LARTÉGUY (France)
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Jean LARTÉGUY (France)
Garanemsa Lun 13 Juil 2009 - 19:37
LES ROIS MENDIANTS
Jean Lartéguy
Dans la nuit du 13 mars 1957, au Sahara, un puits de pétrole prend feu. Simple accident ? Sabotage effectué par des rebelles ? Quatre journalistes parisiens et une photographe sont envoyés sur le coup.
Le vent de sable, le terrible chergui va les bloquer cinq jours dans l’oasis d’Inguenouchen près des Touareg mystérieux guerriers dont le voile ne masque plus que la misère. Là dans une atmosphère de folie et de mort où les relents de pétrole se mêlent aux antiques parfums du désert, ils vont découvrir peu à peu les aspects les plus inavouables de la guerre d’Algérie.
Mais est-ce bien la mission des journalistes ? Partis pour faire un simple reportage sur l’incendie d’un derrick, suivi du suicide d’un pétrolier, ils deviennent à la fois juges et parties d’une étrange aventure.
Comme d’habitude, l’auteur parle de l’Algérie comme beaucoup de ses livres.
Certes malgré l’histoire, on sent la politique sous jacente.
Bien que l’affaire de l’Algérie ait été compliquée et que l’on ne reconnaît pas toujours les uns ou les autres, c’est toujours aussi bien écrit.
Il m’a fallu un moment pour m’y mettre, mais c’est pas mal.
D’autres de ses livres pour moi sont bien meilleurs
Donc je ne mettrais que 3/5
Jean Lartéguy
Dans la nuit du 13 mars 1957, au Sahara, un puits de pétrole prend feu. Simple accident ? Sabotage effectué par des rebelles ? Quatre journalistes parisiens et une photographe sont envoyés sur le coup.
Le vent de sable, le terrible chergui va les bloquer cinq jours dans l’oasis d’Inguenouchen près des Touareg mystérieux guerriers dont le voile ne masque plus que la misère. Là dans une atmosphère de folie et de mort où les relents de pétrole se mêlent aux antiques parfums du désert, ils vont découvrir peu à peu les aspects les plus inavouables de la guerre d’Algérie.
Mais est-ce bien la mission des journalistes ? Partis pour faire un simple reportage sur l’incendie d’un derrick, suivi du suicide d’un pétrolier, ils deviennent à la fois juges et parties d’une étrange aventure.
Comme d’habitude, l’auteur parle de l’Algérie comme beaucoup de ses livres.
Certes malgré l’histoire, on sent la politique sous jacente.
Bien que l’affaire de l’Algérie ait été compliquée et que l’on ne reconnaît pas toujours les uns ou les autres, c’est toujours aussi bien écrit.
Il m’a fallu un moment pour m’y mettre, mais c’est pas mal.
D’autres de ses livres pour moi sont bien meilleurs
Donc je ne mettrais que 3/5
Garanemsa- Nombre de messages : 445
Age : 78
Location : Belgique/Liège
Date d'inscription : 28/10/2008
Jean Larteguy
Garanemsa Mar 2 Fév 2010 - 19:31
LES NAUFRAGES DU SOLEIL
Larteguy Jean
Les naufragés du soleil, ce sont des blancs qui dans les années 1975 et 1976 furent rejetés de l’Asie après la chute de Phnom Penh, de Vientiane et de Saïgon.
Parmi eux : Julien Magne
On va le suivre depuis ses Cévennes natales où il fonde en 1941 un mouvement de résistance jusque dans ses combats sur la frontière de Chine.
Sa force, son courage lui ont valu d’être surnommé « le gaur », le grand bœuf sauvage d’Asie.
Devenu correspondant de guerre, ami du général de Lattre, du prince Sihanouk, il a voulu au cours de l’été 1976 retourner au Cambodge avec un groupe de guérilla pour reprendre aux Kmers rouges celle qu’il avait cru aimer.
Il a échoué.
Mis à la retraite par son journal, c’est un vaincu qui rentre dans la bastide en Lozère, hanté par les fantômes de son passé.
Mais le gaur n’est pas abattu.
La rencontre d’une jeune femme, Laure, l’amitié solide du maire de son village vont lui rendre ses forces.
Et voici Julien Magne qui de nouveau, fonce tête baissée dans les pièces de l’amour et de la politique.
Une aventure dure, il faut aimer les livres traitants de la guerre et de ses conséquences, de ces hommes qui vont au feu, qui sont ce que l’on pourrait appeler des têtes brûlées mais qui y vont par idéal et pas par intérêts
C’est assez intéressant.
4/5
Larteguy Jean
Les naufragés du soleil, ce sont des blancs qui dans les années 1975 et 1976 furent rejetés de l’Asie après la chute de Phnom Penh, de Vientiane et de Saïgon.
Parmi eux : Julien Magne
On va le suivre depuis ses Cévennes natales où il fonde en 1941 un mouvement de résistance jusque dans ses combats sur la frontière de Chine.
Sa force, son courage lui ont valu d’être surnommé « le gaur », le grand bœuf sauvage d’Asie.
Devenu correspondant de guerre, ami du général de Lattre, du prince Sihanouk, il a voulu au cours de l’été 1976 retourner au Cambodge avec un groupe de guérilla pour reprendre aux Kmers rouges celle qu’il avait cru aimer.
Il a échoué.
Mis à la retraite par son journal, c’est un vaincu qui rentre dans la bastide en Lozère, hanté par les fantômes de son passé.
Mais le gaur n’est pas abattu.
La rencontre d’une jeune femme, Laure, l’amitié solide du maire de son village vont lui rendre ses forces.
Et voici Julien Magne qui de nouveau, fonce tête baissée dans les pièces de l’amour et de la politique.
Une aventure dure, il faut aimer les livres traitants de la guerre et de ses conséquences, de ces hommes qui vont au feu, qui sont ce que l’on pourrait appeler des têtes brûlées mais qui y vont par idéal et pas par intérêts
C’est assez intéressant.
4/5
Garanemsa- Nombre de messages : 445
Age : 78
Location : Belgique/Liège
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Jean LARTÉGUY (France)
gallo Mar 22 Nov 2011 - 9:48
Jean Lartéguy - Le Mal Jaune
Presses de la Cité, 1962, 377 pg.
Contient "Hanoì ou La Ville Etranglée" et Saigon ou Les Âmes Errantes".
Le Mal Jaune, c'est la nostalgie de quelques journalistes de guerre envers le Vietnam du temps des français. Le roman se situe au moment du transfert de Hanoi aux Vietnamiens et la retraite des Français au Saigon. Du coté histoire, le livre est très informatif, du coté roman le livre est assez personnel. Le personnage principal, un vieux journaliste, est très touchant. Les relations entre français et vietnamiens s'avèrent très complexes, du genre amour-haine. Mais le livre montre autant d'amour que de haine entre les deux populations. J'ai lu ce livre très humain avec un intérêt grandissant. Ma note 4/5.
Après ce livre, j'ai entrepris la lecture du roman de Jean Hougron sur le Mekong: "Tu recolteras la tempête" (1950); mais j'ai abandonné, je n'y trouvais pas le même ton sincèrement humain du livre de Jean Lartéguy.
Presses de la Cité, 1962, 377 pg.
Contient "Hanoì ou La Ville Etranglée" et Saigon ou Les Âmes Errantes".
Le Mal Jaune, c'est la nostalgie de quelques journalistes de guerre envers le Vietnam du temps des français. Le roman se situe au moment du transfert de Hanoi aux Vietnamiens et la retraite des Français au Saigon. Du coté histoire, le livre est très informatif, du coté roman le livre est assez personnel. Le personnage principal, un vieux journaliste, est très touchant. Les relations entre français et vietnamiens s'avèrent très complexes, du genre amour-haine. Mais le livre montre autant d'amour que de haine entre les deux populations. J'ai lu ce livre très humain avec un intérêt grandissant. Ma note 4/5.
Après ce livre, j'ai entrepris la lecture du roman de Jean Hougron sur le Mekong: "Tu recolteras la tempête" (1950); mais j'ai abandonné, je n'y trouvais pas le même ton sincèrement humain du livre de Jean Lartéguy.
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