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Sam SAVAGE (Etats-Unis)

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Message  noemiejardine Jeu 2 Juin 2011 - 16:18

La complainte du paresseux

Sam SAVAGE (Etats-Unis) - Page 2 51-F2osJdxL._SL500_AA300_


  • Broché: 255 pages
  • Editeur : Actes Sud (26 février 2011)
  • ISBN-10: 2742796398
  • ISBN-13: 978-2742796397
Présentation de l'éditeur

Les déboires et désarrois d’Andrew Whittaker, écrivain frustré, homme
maudit (et vice versa) fondateur, rédacteur en chef et probablement
unique lecteur de Mousse, obscure revue littéraire en péril, narrés par
le menu à travers sa volumineuse correspondance tous azimuts laquelle,
incidemment, constitue ses oeuvres complètes. Un autoportrait
tragicomique et sans pitié. Le nouveau roman de l’auteur de Firmin.
Après avoir détourné Walt Disney avec Firmin, le rat le moins “chou”
(et le moins animal) de la littérature fabuliste animalière, Sam Savage
s’attaquerait-il à Mme de Sévigné ? De fait, La Complainte du Paresseux
est un roman épistolaire, mais à sens unique (voire pire). D’ailleurs
chez Savage, le pire plane toujours, c’est même très manifestement là
que vit Andrew Whittaker, littérateur méconnu par ses contemporains et
maltraité par la vie. C’est seul contre tous et dans une misère
galopante qu’Andrew tente de maintenir à flot Mousse, exigeante et
néanmoins minable revue littéraire défricheuse de talents, tout en
gérant les avanies locatives d’un petit immeuble de rapport. Nous
sommes au fin fond de l’Amérique des années 1970, sous le règne de “la
clique de Nixon”, et il n’est pas aisé d’accoucher l’avant-garde
littéraire d’un pays qui patauge dans ses conservatismes, tout en
réglant des problèmes de plomberie, de locataires “de basse qualité” et
en affrontant les médisances d’un environnement provincial
petit-bourgeois. On tombe dans l’intimité d’Andrew, irrésistible odieux
personnage, raté rageur et menteur à la mélancolie féroce et toxique, à
l’humour proprement redoutable et à la philosophie questionnable, à
travers son abondante correspondance : à son ex, qui a fui à New York
pour s’adonner à l’art dramatique (et qui la blâmerait ?), à ses vieux
copains de fac devenus “quelqu’un” dans le monde des lettres et qu’il
tente d’attirer comme invités vedettes d’un improbable festival pour
lequel il fomente un programme inquiétant, à des aspirants auteurs qui
lui soumettent des textes pour sa revue mais aussi à son banquier
(inénarrable diatribe !) ou à ses locataires auxquels il réclame un
loyer ou refuse une réparation, quand il n’emprunte pas l’identité,
réelle ou fictive, de supposés supporters de son travail pour prendre
sa propre défense dans le courrier des lecteurs de publications
concurrentes. Il tombe aussi sous le sens qu’Andrew Whittaker, bien que
très occupé et malgré le marasme des jours adverses, poursuit, au sens
littéral, hélas, une oeuvre dont nous découvrons les ébauches, et dont
le joyau pourrait être ce projet d’un dictionnaire des cris de douleurs
dans toutes les langues, toutes les cultures et chez toutes les
espèces : ainsi du cri du aï (le paresseux) qui donne son titre au
roman, animal dont le destin d’une infinie tristesse n’est pas sans
rappeler celui de notre antihéros. On retrouve dans cet autoportrait
kaléidoscopique les thèmes de prédilection de l’auteur : la solitude,
la déchéance, physique, morale, psychique et financière, ici visitée
dans ses moindres recoins, et la noire ironie du sort des hommes. Et
l’on retrouve aussi son talent singulier pour faire surgir le rire des
situations les plus sombres, des blessures les plus douloureuses, des
obsessions les plus incongrues. Et quand Firmin fourmillait de
références et de clins d’oeil littéraires, c’est ici l’ombre tutélaire
de Fernando Pessoa qui baigne le délire paranoïaque d’une personnalité
complexe voire multiple aux prises avec des rêves et des aspirations
mal ajustés. Avec ce deuxième roman rugissant, Sam Savage s’impose
comme un brillant débutant de soixante-dix ans qui enchaîne les
morceaux de bravoure avec une aisance et une énergie époustouflantes.
La Complainte du paresseux est la virtuose et comique dissection d’une
réalité sinistre et universelle : les affres sans fin de la médiocrité
chez l’écrivant velléitaire.

Quelle lecture! on en sort lessivé: quelle tcahtch que ce Andrew Whitaker, un vrai moulin à paroles,
mais un correspondant incroyablement doué, passionnant même...
mais c'est aussi somme toute assez déprimant: c'est noir, très noir....

fichtrement bien écrit et la traduction est fluide....bref, un très bon moment de détente.
4/5
noemiejardine
noemiejardine

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Message  lalyre Jeu 22 Sep 2011 - 16:49

La complainte du paresseux Sam Savage Actes Sud mars 2011 20/09/2011
254 pages
Sam SAVAGE (Etats-Unis) - Page 2 51-f2o11
4ème de couverture

Seul contre tous, dans une misère galopante, Andrew Whittaker tente de maintenir à flot Mousse, exigeante et néanmoins minable revue littéraire défricheuse de talents dont il est le fondateur, le rédacteur en chef et, probablement, l'unique lecteur, tout en gérant les avanies locatives d'un petit immeuble de rapport. Nous sommes au fin fond de l'Amérique des années 1970, sous le règne de "la clique de Nixon", et il n'est pas aisé d'accoucher l'avant-garde créative d'un pays qui patauge dans ses conservatismes tout en réglant des problèmes de plomberie, de locataires "de basse qualité" et en affrontant les médisances d'un environnement provincial petit-bourgeois. On entre dans l'intimité d'Andrew - irrésistible odieux personnage, raté rageur à la mélancolie féroce et toxique, à l'humour proprement redoutable et à la philosophie questionnable - à travers son abondante correspondance qui, incidemment, constitue ses oeuvres complètes, car on y découvre aussi les ébauches, projets et autres acharnements romanesques de notre antihéros, écrivain contrarié, on l'aura deviné. Baigné de l'ombre tutélaire de Fernando Pessoa, ce mano a mano de Whittaker avec des rêves et des aspirations mal ajustés est un autoportrait kaléidoscopique où l'on retrouve les thèmes de prédilection de l'auteur de Firmin : la solitude, la déchéance, ici visitée dans ses moindres recoins, et la noire ironie du sort des hommes, mais aussi son talent singulier pour faire surgir le rire des situations les plus sombres, des blessures les plus douloureuses, des obsessions les plus incongrues.

Mon avis

Que dire de ce livre ? Ne parler que de cet homme étrange, Andrew Whittaker un scribouillard qui me paraît vivre bien loin de la réalité, c’est un écrivain raté que l’on découvre au travers du courrier qu’il envoie sans relâche à son ex-femme, à ses locataires pour leur réclamer les loyers impayés, à quelques amis, aux banques, aux jeunes auteurs qui lui envoient leurs écrits. Ils possèdent des immeubles vétustes mais aussi il semble qu’il est le fondateur er rédacteur en chef ( c’est du moins ce qu’il laisse croire ) car il ne possède pas un sou et l’on se rend compte que cet homme est en passe de devenir fou, c’est ce que j’ai ressenti à la lecture de ses écrits plaintifs, acérés, méchants ou méprisants, grinçantes aussi, parfois drôle surtout au début du livre, car en avançant dans la lecture, l’on se rend compte que ses lettres deviennent plus mélancoliques et douloureuses, serait-ce la chute d’un homme peu attachant, solitaire, fatigué de tout et qui s’est nourri d’illusions. Les thèmes principaux de ce livre sont la déchéance, le mensonge, la solitude... Un roman qui parfois m’a fait rire mais aussi m’a fait grincer les dents et dans l’ensemble, je n’ai pas trop aimé...3,5/5
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Message  petitepom Dim 13 Oct 2013 - 7:50

Firmin

 j'adore les livres, vivre dans un univers livresque est mon rêve, et pourtant, je n'arrive pas à aimer ce livre ; les déambulations de Firmin et ses grignotages de livres m'ennuient.
Alors que je tourne les pages, j'espère un petit quelque chose qui aguiche ma lecture mais non, c'est toujours la même chose , j'avoue ne pas comprendre les avis si positifs que j'ai lu sur ce livre.

Ce livre a surement plein de vertu sur la littérature, mais j'aime trop les romans qui avancent, où il y a un but ou un surprise, enfin quelque chose à me mettre sous la dents et pas qu'un rat qui grignote.
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Message  Patience Dim 1 Mai 2016 - 9:27

FIRMIN, autobiographie d'un grignoteur de livres
Actes Sud  199 pages


Ma note : 2,5/5


Le résumé a déjà été fait plusieurs fois.
Mon avis : Le résumé avait pas mal éveillé ma curiosité. Quoi de mieux que l'histoire d'un rat de bibliothèque pour une accro de la lecture.
Malheureusement, j'en suis ressortie plutôt déçue. Le style est fluide, ça se lit bien, mais je n'y ai pas trouvé beaucoup d'intérêt. Firmin nous raconte sa vie depuis sa naissance dans une librairie, et sa passion pour le grignotage de livres, d'abord au sens propre, puis au figuré. On rencontre plusieurs personnages, mais le tout reste assez fade.
Une lecture sympathique, mais sans plus, qui ne me laissera pas beaucoup de souvenirs.

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