George R. STEWART (Etats-Unis)

L'auteur :

George Rippey Stewart (1895 –1980) était un toponymiste Américain, un écrivain, et un professeur d'Anglais à l'Université de Californie. Il est l'auteur de nombreux romans dont Maria la tempête (Storm) (ce livre sur l'histoire d'un cyclone fit naître l'idée de donner un nom aux tempêtes tropicales) et La terre demeure (Earth Abides).




Earth Abides
Del Rey
2006
345 pages


Avant toute chose, comment lire « La terre demeure » ?

Paru en 1949, Earth Abides a été initialement traduit en français sous le titre Le pont sur l'abîme (on peut se demander où le traducteur a été chercher ce titre, sans doute une référence au Golden Gate de San Fransisco...) par Hachette (1951). Une seconde parution a été faite en 1980 par Robert-Laffont avec la plus juste traduction La terre demeure.
Ces 2 éditions sont bien évidemment épuisées. Aucune autre édition plus récente n'existe selon mes recherches. Il faut essayer votre bibliothèque qui possède peut-être l'édition de 1980. Sur internet, les spéculateurs la vendent en occasion entre 60 et 250 € ce qui est une véritable escroquerie. Ce livre est rare, mais tout ce qui est rare n'est pas cher, et est loin de faire la valeur d'un ouvrage. La terre demeure ne mérite pas de dépenser une fortune pour l'acquérir. Mettre plus de 20 € dans ce livre est se faire avoir à mon avis.
Par conséquent, si vous le ne trouvez pas en médiathèque ou au hasard d'une bouquinerie, tournez-vous vers la version originale. Cette œuvre est connue dans le monde anglo-saxon et a été plusieurs fois rééditée.
J'ai acquis l'édition de 2006 en anglais – Earth Abides, Del Rey, 2006, 345 pages. Pour une dizaine d'euros sur un site internet bien connu, on a un livre grand format, avec un beau papier et une bonne odeur de papier neuf. Et le plaisir de découvrir l'œuvre telle que l'a écrite l'auteur.


L'histoire :

L'histoire est contemporaine de l'écriture du livre (après la seconde guerre mondiale). Isherwood Williams est un jeune étudiant qui pour l'écriture d'une thèse sur la faune locale passe plusieurs semaines isolé dans la montagne.
En regagnant la ville, devant l'absence totale d'activité humaine, il découvre qu'en son absence une pandémie virale brutale a fait rage. Il va réaliser en parcourant les Etats-Unis que l'humanité a été réduite à de rares survivants.
De retour seul dans sa maison natale de San Fransisco, il rencontrera une femme, Em, et avec elle et quelques survivants il s'efforcera de reconstruire un semblant de civilisation humaine.

Le récit est découpé en plusieurs parties :
World Without End : le parcours d'Ish dans les semaines qui suivent la catastrophe
The Year 22 : l'action se déroule 22 ans après la catastrophe, au sein d'une petite communauté baptisée La Tribu, autour de Ish.
The Last American : plus de 40 ans après la catastrophe

Entre les parties de courts chapitres Quick Years font la transition.

Mon avis :

Ce n'est pas un roman de science-fiction, ni un roman de survie comme Robinson Crusoë. C'est le récit d'une communauté isolée au fil des années, avec les différentes épreuves que le sort lui fait rencontrer : naissances et décès, épidémies, rencontre d'autres individus... sauf que l'unité de lieu et de temps est particulière puisqu'on se situe après un grand bouleversement dans l'histoire de l'humanité.
Le personnage de Ish est central, par son intelligence et sa réflexion permanente à propos de la situation dans laquelle se trouvent la tribu et le monde. Il se demande si l'humanité sera capable de se relever ou s'éteindra, s'interroge à propos des enfants qui n'ont pas connu l'ancien monde et ont envers celui-ci un rapport proche du religieux et du mythe... Il est comme un sage, un philosophe dans la tribu.

Il y a également des passages en italique qui expliquent ce que deviennent certaines choses de notre monde : que deviennent les animaux dépendants de l'homme, comment se dégradent constructions humaines et les objets de notre quotidien...

Parfois, j'avais un peu de mal à accrocher à la vie de cette communauté. On n'a pas le côté "survie" à la Robinson Crusoé, les survivants se contentent de manger pendant 40 ans des boîtes de conserves, et n'ont pas idée de faire leur propres cultures avant 20 ans... L'eau courante reste disponible en l'absence d'électricité ce qui semble peu crédible faute de pompes pour alimenter les châteaux d'eau. Ce genre de détails m'a déplu, l'auteur aurait pu faire preuve d'une plus grande imagination et donner moins de confort aux survivants.

Mais c'est un livre que j'ai refermé avec un profond bouleversement, car les 50 dernières pages sont d'une intensité extrême, et le final est indescriptible... Une aube nouvelle de l'humanité... Si on se laisse imaginer cela pouvait se réaliser dans les prochains siècles, c'est comme un témoignage d'un futur très probable. Bref, Earth Abides est indubitablement une grande oeuvre.

Note : 5/5

Ce doit être bien de le lire en version originale. Finalement la rareté de ce livre t'a permis ce privilège (hélas j'en serais bien incapable).
J'ai l'édition "ailleurs et demain" de 1980 en effet chez Robert Laffont avec leur couverture Or ou argent un peu clinquante.

Je trouve original que dans le genre "fin du monde" Stewart ait suivi cette voie. A l'époque où il a écrit ce roman, le gros danger c'était la catastrophe nucléaire, très bien exploitée par Robert Merle dans "Malevil".

J'ai souvent pensé à ce qu'il adviendrait si une telle catastrophe : pandémie mondiale, survenait. Il parait que dans la nature chaque espèce animale équilibre sa population automatiquement.... entre prédations et naissances, une stabilité se crée. Cela peut paraître choquant, mais je crois que l'homme est trop nombreux pour que la terre demeure, justement. Cette pandémie sera-t-elle un jour réelle et décimera-t-elle la quasi totalité des êtres humains ?

Avec les progrès de la techonologie, on peut se demander si une toute petite partie de l'humanité pourrait subsister sans le secours de certaines catégories de personne indispensables.
Comme toi, je pense que l'éléctricité se couperait très vite et qu'il serait donc impensable de continuer à vivre dans les habitations urbaines sans eau. (pas d'électricité : pas d'eau). Et qu'en serait-il des centrales nucléaires ? C'est absolument terrifiant de se dire que, forcément si personne, ne peut les faire fonctionner il y aurait des catastrophes style Tchernobyl un peu partout sur la planète.
C'est intéressant la vision de Stewart sur cette communauté très repliée sur elle-même et peu soucieuse d'explorer des moyens de vie autonomes.
Quand je le lisais pour la première fois (il y a environ 30 ans), je m'investissais complètement dans la lecture et je m'imaginais faire tout autre chose que leurs propres choix .... Pourtant il leur reste la nature à exploiter, une nature sauvage et magnifique qui reprend ses droits, mais ils restent parqué dans leur environnement habituel à la périphérie d'une grande ville.
Que deviendraient nos tours immenses, sans entretien ? que deviendraient nos bêtes sauvages échappées des zoos, devrions nous affronter des lions et des guépards en liberté ? que deviendraient la structure sociale ? Si les personnes survivantes étaient assez nombreuses qui, par ses connaissance, par son utilité, deviendrait détenteur du pouvoir ? Verrions-nous enfin une société vraiment basée sur le mérite et des valeurs humanistes ? Les médecins je pense resteraient indispensables à la survie de l'espèce, mais les connaissances médicales pourraient-elle être perpétuées ? .... Beaucoup de pistes de réflexions conséquemment à la lecture de ce roman... c'est son principal intérêt. Cela me donne envie de le relire !

En tout cas moi ça me donne envie de le lire!! Il est disponible à ma biblio donc dès que je passe à 100 pour ma PAL, je vais me le chercher!

zeta a écrit:
Je trouve original que dans le genre "fin du monde" Stewart ait suivi cette voie. A l'époque où il a écrit ce roman, le gros danger c'était la catastrophe nucléaire, très bien exploitée par Robert Merle dans "Malevil"!

Bien noté je ne m'étais pas fait cette réflexion. C'est d'autant plus audacieux qu'à l'époque la société était persuadée que la médecine mettrait fin à toutes les maladies infectieuses grâce aux vaccins et aux antibiotiques, chose qui a bien évolué depuis l'émergence du VIH et les résistances aux antibiotiques. Stewart a été très visionnaire !

Il existe un livre qui parle de ce que deviendra notre monde après l'extinction de l'Homme, c'est Homo Disparitus de Alan Weisman ()Lien
Je l'avais acheté à sa sortie, mais n'ai jamais lu que quelques chapitres. Peut-être que Stewart va me faire lire ce livre.

En tous cas merci Docguillaume (et aussi Zeta du coup) pour cette découverte, ce bouquin a l'air génial!!! Pour le moment en épluchant les cataloges de mes biblio je ne l'ai pas trouvé mais je garde espoir de le dénicher quelque part... J'adore ce genre, je peux toujours me rabattre sur Homo Disparitus mais j'en avais déjà entendu parler et il me tente nettement moins.

Nathalire a écrit:En tous cas merci Docguillaume (et aussi Zeta du coup) pour cette découverte, ce bouquin a l'air génial!!! Pour le moment en épluchant les cataloges de mes biblio je ne l'ai pas trouvé mais je garde espoir de le dénicher quelque part... J'adore ce genre, je peux toujours me rabattre sur Homo Disparitus mais j'en avais déjà entendu parler et il me tente nettement moins.

Je n'ai pas vu passer un seul exemplaire en 6 mois sur ebay (recherche automatique, qui tout les 3 jours m'envoyait un mail avec pléthore de Que la terre demeure de Claude Michelet ) , et je ne l'ai jamais vu en vide-grenier ou bouquinerie.
C'est typiquement le livre qu'on ne trouve jamais en le cherchant, mais qu'un jour on verra sur un étal de brocanteur !


C'est curieux qu'aucun éditeur ne l'a réimprimé depuis 30 ans, alors qu'il est réédité en anglais et qu'il figure parmi les meilleures oeuvres de SF anglo-saxonne !

Il a écrit d'autres romans, dont quelques un traduit en français : maria la tempête (a l'air facile à se procurer d'occasion pour pas cher), le convoi maudit... Je ne sais pas quel est le niveau de ces autres romans.

Un exemplaire en français à prix raisonnable (10.50 €) , de la première traduction (Le pont sur l'abîme de 1950, sur ce site
Priceminister
Cette offre me semble une bonne opportunité au vu de la rareté des éditions françaises sur le net. Si cela intéresse un rat

Docguillaume a écrit:Un exemplaire en français à prix raisonnable (10.50 €)

Merci pour cette référence de livre. Cela semble passionnant. Par contre, le livre sur Price Minister a déjà été boulotté par un rongeur, cela se voit. Même à ce prix, c'est difficile. Le mieux est effectivement d'aller mettre le nez du côté des bouquinistes.

J'aime bien ces livres un peu catastrophistes qui font de la prospective et repartent, éventuellement, sur l'idée d'une reconstruction. C'est très millénariste et américain mais dans les écrivains français, le Malevil de Merle est bon, ainsi, par exemple, que les grands romans fantastiques de René Barjavel.

Veilleur

MERCI Docguillaume!!!!

Super cette info, je l'ai pris Après mes multiples recherches infructueuses auprès de toutes mes bibliothèques je le prends car je désespère de le trouver ailleur! En plus le fait que ce soit un livre de collection c'est top!

Je me réjouis de le lire, bonne journée et encore merci.

Veilleur a écrit:

Docguillaume a écrit:Un exemplaire en français à prix raisonnable (10.50 €)

Merci pour cette référence de livre. Cela semble passionnant. Par contre, le livre sur Price Minister a déjà été boulotté par un rongeur, cela se voit. Même à ce prix, c'est difficile. Le mieux est effectivement d'aller mettre le nez du côté des bouquinistes.

La photo mise par PriceMinister ne doit pas être celle de l'exemplaire mis en vente. En effet sur ce site il y a une photo de référence pour tous les exemplaires mises en ventes sous le même titre.
Je garde un excellent souvenir de Malevil, c'était vraiment une bonne lecture, et française de surcroît.

MERCI Docguillaume!!!!

Super cette info, je l'ai pris Après mes multiples recherches infructueuses auprès de toutes mes bibliothèques je le prends car je désespère de le trouver ailleur! En plus le fait que ce soit un livre de collection c'est top!

Je me réjouis de le lire, bonne journée et encore merci

Content que cela fasse le bonheur d'une rate Bonne lecture Nathalire.

Je l'ai trouvé aujourd'hui sur AMAZON à 30 euros dans son édition Robert Laffont de 1982.

Veilleur a écrit:Je l'ai trouvé aujourd'hui sur AMAZON à 30 euros dans son édition Robert Laffont de 1982.

Félicitations pour ton achat Veilleur. Après l'achat de Nathalire, il est donc bien possible de se procurer un exemplaire malgré la rareté de l'ouvrage.

N'oublie pas de te fendre d'une critique après lecture !

La terre demeure
Robert Laffont, 1980

Reprendre la vie comme elle vient

Les romans de resurrection post-catastrophe ne sont pas une nouveauté. Tous les auteurs ont eu sans doute cette tentation de recréer un monde nouveau en partant de rien, de Thomas More et son Utopie à Robert Merle avec Malevil. Bien souvent, c'est l'occasion de faire passer un message sur la condition humaine, la sauvegarde de la civilisation ou le contraire, c'est à dire la barbarie nichée au coeur de l'homme revenu à l'état de nature. L'apocalypse, c'est comme la tempête qui laisse Robinson sur son île ou les cinq aérostiers de "l'île mystérieuse" en proie à leurs démons ou leur intelligence pour survivre avec plus ou moins d'intelligence. Avec George Stewart, on ne s'étend pas sur le désastre qui a réduit l'Humanité à presque néant. Les hommes ont disparu à la suite d'une pandémie foudroyante, c'est tout. De ce désastre subsiste des îlots, des individus qui tentent de remettre en route ce qui a été perdu et qui constatent que rien ne pourra plus être comme avant. Le roman de Stewart est baigné à la fois d'une nostalgie profonde sur un monde disparu et d'une espérance sur l'avenir qui se profile. Par le retour à une forme de vie tribale sur les ruines du monde actuel, l'auteur retrouve la forme de vie sociale la plus ancestrale qui soit. L'humanité réduite à une famille a du mal à retrouver le génie social, loi des grands nombres et de la culture des civilisations. Toutefois, par sa simplicité et sa volonté de s'affranchir du passé, Ish parviendra à recréer les germes d'un renouveau modeste. Il acceptera de prendre la vie comme elle vient.

Roman passionnant car il porte en lui le passé lointain et le futur que l'on espère le plus lointain possible, parce qu'il porte en lui la réflexion essentielle sur ce qui fait la condition humaine et le propre de l'homme sur une Terre qui ne fait aucun cadeau aux plus faibles.

Rappelons les premiers versets, très poétiques, de ce premier chapitre du livre de l’Ecclésiaste, duquel ce roman tire son titre :

"Vanité des vanités, disait l'Ecclésiaste. Vanité des vanités, tout est vanité !
Quel profit l'homme retire-t-il de toute la peine qu'il se donne sous le soleil ?
Une génération s'en va, une génération arrive, et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche ; il se hâte de retourner à sa place, et de nouveau il se lèvera.
Le vent part vers le midi, il tourne vers le nord ; il tourne et il tourne, et il recommence à tournoyer.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n'est pas remplie ; dans le sens où vont les fleuves, les fleuves continuent de couler.
Tout discours est fatigant, on ne peut jamais tout dire. L'oeil n'a jamais fini de voir, ni l'oreille d'entendre.
Ce qui a existé, c'est cela qui existera ; ce qui s'est fait, c'est cela qui se fera ; il n'y a rien de nouveau sous le soleil.
Y a-t-il une seule chose dont on dise :« Voilà enfin du nouveau ! »- Non, cela existait déjà dans les siècles passés.
Seulement, il ne reste pas de souvenir d'autrefois ; de même, les événements futurs ne laisseront pas de souvenir après eux."

Veilleur

La terre demeure - autre titre: Le pont sur l'abîme

Finalmente, je l'ai lu! Et ce fût une belle découverte, un moment de lecture inoubliable car un tel sujet ne peut que marquer le lecteur pour un moment...

Docguillaume et veilleur l'ont déjà bien résumé, d'autant plus qu'il peut l'être en une phrase: Ish, un des rescapés du Grand Désastre qui a fait des milliards de morts sur terre, se joint a d'autres survivant pour former une tribu pouvant initier la suite de l'histoire de l'homme sur la terre.

Ce roman post apocalyptique nous fait partager la vie d'un rescapé, depuis les tous premiers moments de la fin de la catastrophe jusqu'à presque 60 ans plus tard. C'est assez étrange d’imaginer se retrouver à sa place, avoir tout perdu et ne pouvoir même pas espérer les récupérer un jour. Tout est resté mais plus rien ne sert, les animaux reprennent leur place de dominant, l'homme redevient impuissant et forcément, il ne sait plus rien faire... Alors il mange des boîtes de conserve et devient apathique et illettré. En tous cas dans la tribu de Ish.
Ce roman est plutôt utopique; Lorsque Stewart imagine qu'avec le temps les hommes deviennent simples, heureux et vivent en parfaite harmonie... Pour ma part je n'imagine aucun futur (même post-apocalyptique) sans envie, sans jalousie et donc sans conflits! Mais c'est mon avis. L'auteur ne décrit qu'un groupuscule de survivants, les autres restent mystérieusement toujours cachés à vivre d'une autre façon, ailleurs. Pas de guerre entre eux, peu de rencontres... parfois c'était un peu incomplet. Et puis l'évolution de cette tribu n'est pas des plus flatteuses pour l'homme: ils se contentent de ce qu'ils ont, n’imaginent rien, ne lisent plus, moi ces comportements m'ont littéralement choqué
J'en demande trop, dans ce domaine chacun à sa vision du petit monde futur qu'il imaginerait, peut-être qu'il a raison et que justement, comme Ish on se croit suffisamment fort pour tout reconstruire mais qu'en réalité tout perdre est trop violent, trop rapide et l'évolution a besoin de temps... Peut-être, on n'aura pas la réponse... mais ce livre m'a entièrement occupé l'esprit et j'ai beaucoup aimé le thème abordé (un peu comme dans Malevil de Robert Merle). Cela dit pour les éléments que j'ai cité et aussi parfois à cause des répétitions de l'auteur je mets la note de 4,75/5

Bien content que ce livre t'ai plu. Le genre de bouquin à garder précieusement.

[quote="Docguillaume"]

zeta a écrit:

Il existe un livre qui parle de ce que deviendra notre monde après l'extinction de l'Homme, c'est Homo Disparitus de Alan Weisman ()Lien
Je l'avais acheté à sa sortie, mais n'ai jamais lu que quelques chapitres. Peut-être que Stewart va me faire lire ce livre.

Très bien le livre de Weisman. Plus journalistique et bien documenté. Cela met nos actions en perspective. Fascinant de constater à quel rythme la vie sauvage reprend ses droits.