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George ELIOT (Royaume-Uni)

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Message  gallo Sam 1 Nov 2008 - 19:04

De : Melisande5505 (Message d'origine) Envoyé : 30/10/2005 10:40
GEORGE ELIOT
Femme de lettres anglaise
Née à Arbury Farm (Warwickshire) le 22 octobre 1819
Décédée à Chelsea le 22 décembre 1880

LA BIOGRAPHIE DE GEORGE ELIOT

De père calviniste, Mary Ann Evans - dite George Eliot - rejette vite la stricte éducation reçue, ainsi que les normes rigides de la société victorienne, et part vivre avec le journaliste George Lewes, sans pour autant l'épouser. La jeune Evans, dont les aspirations ne cadrent pas avec le rôle traditionnellement dévolu à la femme, ne cache pas son admiration pour Auguste Comte et pour Spencer. Elle se met à écrire - de simples récits parus dans les magazines tout d'abord - puis publie quelques romans. De facture réaliste, ceux-ci décrivent les désillusions et les compromissions parsemant l'existence, et prennent pour cadre le monde rural anglais. On lui doit aussi la rédaction de quelques essais et poèmes.



De : Melisande5505 Envoyé : 30/10/2005 10:56
Le moulin sur la Floss - George ELIOT, Folio classique, 697 pages

Résumé : Le roman raconte les destinées de la famille Tulliver. Le père, prospère meunier, gère mal ses biens et a un caractère irrascible, ce qui met la famille dans une situation difficile. La famille de sa femme, pourtant à l'aise matériellement ne les aide que peu. Les enfants se retrouvent dans une situation difficile, Tom, le fils est obligé d'abandonner ses études pour travailler, et Maggie, l'héroïne, se retouve enseignante et vivant dans la pauvreté. Les évenements de la vie séparent Maggie de son frère Tom, qui aura pourtant été le grand amour de sa vie.

Mon commentaire : un roman très classique, très romanesque avec de nombreuses péripéties. J'ai été un peu gênée par un aspect sentimentalisant et un peu moralisant, certains aspects du romen sont vraiment dépassés. Je n'ai pas non plus complètement adhéré au style que j'ai trouvé un peu lourd. Néanmoins la description de la condition féminine au XIX eme siècle m'a interessé, et même je dirais terriffiée: aucune possibilité d'indépendance, cette pauvre Maggie doit chosir entre la misère et une prise en charge familiale humilliante et qui ne lui laisse aucune liberté, personne ne tient compte de son avis, on la dénigre en permanence car elle est une femme. Même si d'autres livres évoquent ces questions, celui-ci est saisissant.

2,75/5



De : Pilou Envoyé : 10/03/2008 17:57

Middlemarch - George Eliot , Folio 4305.

« Et quand nous nous rappelons tout ce qu’elle a osé, tout ce qu’elle a accompli, la façon dont, malgré tous les obstacles qui jouaient contre elle (le sexe, la santé, les conventions), elle a cherché toujours plus de savoir, toujours plus de liberté, jusqu’au jour où le corps, accablé par son double fardeau, s’effondra, épuisé, nous devons poser sur sa tombe toutes les brassées de lauriers et de roses que nous possédons. »

Quand on sait que l'auteur de ces lignes n'est autre que Virginia Woolf, on ne peut qu'avoir envie de la découvrir, ce que je fais en ce moment.


De : Pilou Envoyé : 16/04/2008 21:53

Voilà !

Middlemarch George Eliot, Folio 4305.
George Eliot (1819-1880) a eu le plus bel hommage qu’il soit possible d’avoir pour un écrivain et c’est bien ce qui m’a décidé à lire ce livre :

Virginia Woolf écrit : « Et quand nous nous rappelons tout ce qu’elle a osé, tout ce qu’elle a accompli, la façon dont, malgré tous les obstacles qui jouaient contre elle (le sexe, la santé, les conventions), elle a cherché toujours plus de savoir, toujours plus de liberté, jusqu’au jour où le corps, accablé par son double fardeau, s’effondra, épuisé, nous devons poser sur sa tombe toutes les brassées de lauriers et de roses que nous possédons. »

Cela m’émeut beaucoup. Quand on est écrivain, comme c’était son cas, pouvoir se dire que Virginia Woolf a dit cela d’elle, c’est vraiment quelque chose. Mieux encore qu’un prix Nobel de littérature. Mais, malheureusement, elle est morte, à soixante et un ans, deux ans avant la naissance de son admiratrice. Mais même morte cela doit faire du bien quand on a vécu en concubinage avec un homme marié en choquant tout le pays. Un pied de nez de Virginia à la société victorienne coincée.

Le roman se passe aux environs de 1830 dans un gros village, ou une petite ville, qui s’appelle Middlemarch quelque part en Angleterre. Ce doit être un endroit fictif car je n’en trouve pas trace sur mes mappemondes. Nous sommes dans la bourgeoisie locale et rurale et suivons divers personnages parmi lesquels, et essentiellement, une jeune femme Dorothea et un jeune médecin, Lydgate, qui vient de s’y installer. Mille pages de détails sur la vie de ces gens, dans les divers domaines de la vie, mais dont on ne se lasse pas. Ce qui frappe par rapport à notre époque c’est l’autoritarisme des hommes dans leurs familles, l’omniprésence de la religion et de l’argent. Les femmes semblent aspirer à plus de liberté, mais paradoxalement sont en perpétuelle recherche de meilleure position sociale au moyen de mariages, pensent-elles, avantageux. Ceci dit je ne vois pas comment elles pouvaient faire autrement. Le rang à tenir, l’échelle sociale à gravir, sont des constantes. Il est difficile pour nous de concevoir cette société anglaise où la religion est un métier comme un autre, comme l’armée par exemple, et dans laquelle les religieux, non seulement tirent un revenu de cette activité de prêche, mais ont aussi une vie sentimentale. Ils représentent un partie plus ou moins enviable en fonction des revenus de la cure ou du presbytère, je ne sais quel est le terme exact.

Dorothea, qui pourtant est aimée tendrement et sincèrement par Will Ladislaw, un artiste romantique et impécunieux, épouse un religieux lettré de trente ans de plus qu’elle, Mr Casaubon, qui n’est pas vraiment un rigolo, qui la réprimande quand son épouse ose émettre une opinion, et passe leur voyage de noces au Vatican à faire des recherches théologiques. Il ne s’attardera pas, mais non sans prendre des dispositions pour que sa veuve, devenue riche, ne puisse pas être heureuse.

Lydgate, le médecin va épouser Rosamond Vincy, la fille du maire, et ne sera pas plus heureux. Toutefois je ne vois pas du tout pourquoi, dans la quatrième de couverture, elle est qualifiée de vulgaire alors que ce n’est pas le cas. Elle a une légère tendance à flirter plus haut que son rang, sans plus, et même pas par vice, mais supportera mal les difficultés financières de son médecin de mari. On peut lui reprocher d’être plus attachée au paraître qu’à l’affection de son mari.
Dorothea comme Lydgate sont, dirait-on aujourd’hui, plutôt humanistes, progressistes, et ressentis comme des dangers par les notables indigènes ultra conservateurs et cancaniers.

Il y a plusieurs personnages secondaires, des sympathiques, parmi lesquels Mary Garth, Caleb Garth, Fred Vincy et Farebrother, et des affreux dont le maître chanteur Raffles.

Sur la fin le roman prend un aspect légèrement policier avec un mort suspect et le déchaînement des mauvaises langues du village. On se dirige vers une happy end sur la fin du roman, enfin, pour certains.

Pour terminer je voudrais, pour éclaire l’hommage dithyrambique de Virginia, vous rapporter les dernières lignes du livre où elle parle de la magnifique Dorothea :

« Pourtant l’effet de son être sur ceux qui l’entouraient était d’une incalculable étendue ; car la croissance du bien dans le monde dépend en partie d’actes qui n’ont rien d’historiques ; et si les choses vont moins mal qu’elles ne le pourraient pour vous et moi, on le doit un peu au nombres d’être qui mènent fidèlement une vie cachée avant de reposer en des tombes délaissées. »

4,5/5
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Message  gallo Dim 16 Nov 2008 - 15:01

De : gallomaniac Envoyé : 16/11/2008 15:57
George Eliot: Middlemarch (1871, soustitré: étude de la vie de province). Ma note 5/5
Lu en néerlandais, 894 pages + dossier de 20 pages, première traduction en néerlandais datant de 2002 (!) par Annelies Rodeveld et Margret Stevens

Cette " etude de la vie de province" se déroule dans les années 1830 autour de quatre femmes dans une petite ville des Midlands en Angleterre. Au début du roman elles ne sont que quatre jeunes filles à l'âge de se marier (18-24 ans); chacune a une perception différente de ce que le mariage leur offrira. C'est à dire ce que les hommes - en surnombre - leur offriront: un homme studieux dans sa cinquantaine, un landlord jeune et distingué, un artiste intellectuel, un médecin idéaliste, un jeune homme frivole qui doit étudier mais qui préfère la vie de fermier, un pasteur doux et aimable. Et leur parents, oncles, autres, qui forment avec quelques pasteurs d'observances diverses et un banquier l'élite de la ville de Middlemarch.
A travers des problèmes d'ordre général - le rôle de la gérance des grandes proriétés terriennes, les habitations pauvres des gens du peuple, un nouvel hôpital à fonder, l'arrivée imminente du chemin de fer qui va traverser les proprietés, les élections et les reformes politiques : une societé en mouvement.
Si c'est la vie des hommes qui nourrit l'histoire, c'est les émotions et les agissements des femmes qui donnent la force au récit et qui en font une analyse pas du tout superficielle des relations hommes-femmes. Relations qui sont loin de n'être que de lune et de rose, mais qui traversent des fortes orages avec pas mal de peines de coeur (Ce n'est que la finale, qui laisse apercevoir une sorte de happy end).
Le livre est intéressant dès le début, les tensions matrimoniales et sociales viennent tout naturellement dans l'histoire, surtout vers la fin quand un événement qui vaut un thriller vient précipiter les événements. Toutefois, le récit reste très réaliste, très "après nature" avec plus de sérieux que d'humour. Tellement sérieux, que l'on a tendance d'oublier qu'il s'agit de femmes encore adolescentes: 18-24 ans.
Les notes aident à placer les faits historiques dans leur contexte. Grâce au forme originale de feuilleton, chacun des 86 chapitres forme une entité, ce qui permet d'interompre et reprendre la lecture sans embarras. Et le bout de thriller vers la fin m'a poussé à finir le livre dès cet instant.

Le livre m'ai fait penser plusieurs fois à "Madame Bovary"de Flaubert, écrit dans la même époque, publié presque la même année, soustitré: "Moeurs de province". Les deux montrent une grande force d'observation psychologique. Mais là, où Flaubert à une plume plus coupante allant jusqu'à ridiculiser ses personnages (mais de façon littéraire), Eliot garde le respect pour tout personnage même aux moments de faiblesse et de péché.
Il y a une autre compairaison à faire: George Eliot, comme George Sand, à choisi un pseudonyme masculin pour se faire accepter en tant qu'auteur intellectuel. Je les trouve de hauteur égale. George Sand est connue d'être féministe de la première heure; mais le récit de George Eliot va certainement dans le sens du féminisme aussi.

Cette première traduction en neerlandais, datant de 2002, est excellente: tout en utilisant un grammaire et syntaxe moderne qui rend le livre agréable à lire, les traductrices ont su garder par un choix des mots l'ambiance un peu sollennele de ce milieu victorien.
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Message  Chantal Sam 27 Déc 2008 - 16:14

MIDDLEMARCH - Georges Eliot
Editions Omnibus - 667 pages


A travers l'histoire de deux mariages ratés : celui de Dorothée Brooks, jeune fille raisonnable et vertueuse, avec Mr Casaubon, vieil homme insipide qui consacre sa vie à ses recherches, et celui de Lydgate, jeune médecin ambitieux, avec Rosemonde Vincy, jeune fille frivole et dépensière, c'est la peinture d'une petite ville d'Angleterre des années 1830, qui est faite dans ce volumineux livre. Volumineux mais loin d'être ennuyeux ! Je l'ai lu lentement en le savourant et je l'ai beaucoup aimé. J'ai été plongée dans la vie quotidienne de la petite bourgeoisie (avec la place bien frustrante et dévalorisante de la femme), de la vie politique et sociale de l'époque. Toute une galerie de personnages secondaires avoisinent ces deux couples et leurs histoires particulières sont toutes aussi intéressantes. En deuxième partie, la réapparition de secrets du passé va accélerer le cours de l'histoire. Et le tout forme un roman très riche et très enrichissant servi par une superbe écriture très classique.

Les paroles de Virginia Woolf citant Georges Eliot, déjà relevées par mes prédécesseurs, sont tout à fait méritées.

5/5
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Message  gallo Dim 20 Déc 2009 - 17:55

George Eliot : Adam Bede (185)
Lu en néerlandais, traducteur inconnu, Hollandsch Uitgeversfonds, date probable entre 1928-1940. 276 pg.

Ce roman des débuts de George Eliot a été un bestseller dans le temps, mieux apprécié que Middlemarch!

La campagne anglaise, vers 1800: Adam Bede, un bon menuisier, aime en silence la jeune fille Hetty, nièce d'un couple de fermiers. Elle sera seduite par Arthur, le fils du proprietaire, qui aime bien Hetty mais ne pourra jamais la marier. Adam découvre le secret de cet amour, et il presse Arthur de rompre et de partir, sans savoir que Hetty est enceinte. Adam se fiance avec Hetty, mais à l'approche de la date de mariage elle s'affolle, part, donne niassance à un enfant qu'elle laisse en forêt et qui sera trouvé mort. Hetty passe en justice, est condamné à mort. Arthur réussit une demande de grâce. Hetty mise en prison, y mourrira plus tard.
Adam, qui était déjà lié d'amitié à Dinah, la nièce dévote de Hetty, découvre que Dinah l'aime et cela resultera dans un mariage et un happy end.

Grâce à la qualité de l'écriture, la lecture ne rébute pas, mais le roman, en plus d'être assez moralisant, est trop daté. Ma note 3/5.

Je vais quand même lire Le moulin sur la Floss.

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Message  gallo Ven 1 Jan 2010 - 11:26

George Eliot - Le moulin sur la Floss. (1860)
Lu en néerlandais "De molen aan de Floss" ,
trad. W.A. Dorsman-Voss, Het Spectrum, 1981, Prisma klassieken, 546 pag.

Un roman de famille dans l'Angleterre au début du 19ème siècle, mais davantage un roman de la rélation soeur-frère. Maggie et Tom, de cinq ans son ainé, sont les enfants d'un meunier-proprietaire. La rélation émotionelle entre frère et soeur est analysée à travers les petits événements de la vie au moulin, au village et aux différents établissements scolaires. Leur vie est bouleversée quand, suite à un contournement d'eau qui rend l'exploitation du moulin difficile, le père perd un procès qui a duré des années; il fait faillite et il tombe malade. Les enfants, devenus adolescents, remontent tout de même la pente sociale et financière. C'est l'âge que les amitiés enfantines deviennent des amourettes. Ainsi Maggie est épris d'un amour impossible pour le fils du procureur ennemi de la famille; et elle est courtoisée par le fiancé de son meilleur amie. Elle sera presque séduite par ce fiancé, mais la honte ne peut être évitée. Maggie sait se faire pardonner par son frère au moment dramatique d'une crue de la Floss un peu avant que les deux meurent noyés.

On dit que George Eliot a pris un pseudonyme, puisque elle mettait un grand nombre d'élements autobiographique dans ses oeuvres, p.e. Adam Bede était tiré d'un fait divers. Le Moulin de la Floss reflète la relation de George Eliot et son unique frère ainé. Le livre a été très apprécié dans son époque; et les caractères sont très réalistes dans leur comportement et leur sentiments. Chaque passage est assez bien en soi, mais c'est long en détails, ça trainé, ça traine, et puis, tout est commenté avec des considérations d'ordre moral et philosophique. Du moment que j'ai décidé de le lire, non pas comme un récit de famille, mais comme une analyse de la relation frère-soeur, la lecture passait mieux. Ma note 3/5.

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Message  Chantal Ven 1 Jan 2010 - 18:38

Gallo j'ai lu "Le moulin sur la Floss" avant les rats, et j'ai eu le même ressenti que toi dans les longueurs...., et préféré de beaucoup "Middlemarch".
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Message  anna44 Sam 20 Fév 2010 - 12:38

Middlemarch, George Eliot - C Bourgeois - 839p.

Résumé : Middlemarch est un classique de la littérature victorienne britannique. Ce livre a été écrit et publié en 1871.

Middlemarch est la ville autour de laquelle va se dérouler toute l'histoire de ce livre et dont la majorité des personnages sont issus.
Middlemarch est une histoire de classes sociales pimentée de rapports amoureux qui vont venir bouleverser les destins des principaux protagonistes.
Et en premier lieu, Dorothée dont la vie est centrée sur la religion et qui souhaite dédier sa vie au travail et à la foi. Elle épousera donc M. Casaubon qui représente la dévotion à lui-seul, et qui est de loin son aîné.
Lors de son voyage de noces à Rome, elle rencontre le neveu de son époux (M. Ladislaw) et entretient avec lui une relation amicale faite de discussions sur l'art et autres sujets (discussions qu'elle ne peut pas avoir avec son mari qui la considère comme ignorante).
M. Casaubon décèdera quelques temps après leur mariage et après une vie commune empreinte d'une grande tristesse.
Dans le testament de M. Casaubon apparaîtra alors une clause qui bouleversera la vie de Dorothée et de M. Ladislaw...
En parallèle, nous suivons les traces de Rosemonde (fille du maire) qui par amour, épousera M. Lydgate, médecin londonien, venu s'installer à Middlemarch afin d'y pratiquer une médecine moderne...
Malheureusement, sa vision novatrice ne sera jamais couronnée du succès escomptée en raison de la concurrence bien installée depuis de longues années, mais aussi en raison des relations qu'il entretiendra avec certaines personnalités de la ville.
Ces relations vont également jouer son destin et celui de Rosemonde.
Middlemarch, c'est en somme l'histoire de tous ces destins entrecroisés, d'évènements qui vont modifier le cours des choses.

Commentaire : Après des débuts très laborieux (j'ai été sur le point d'abandonner à plusieurs reprises), je me suis prise au jeu et ai commencé à m'intéresser aux personnages et à leur histoire.
On y retrouve le style d'écriture si caractéristique de la littérature victorienne. Cependant, j'ai trouvé qu'il y manquait la légèreté de Jane Austen et le romantisme exacerbé des soeurs Brönté (notamment de Jane Eyre).
Certains passages sont très techniques (termes médicaux) et longs et ne m'ont pas permis de rentrer profondément dans l'histoire.
Je crains que ce livre ne me laisse pas un souvenir impérissable et s'il avait été moins long, je l'aurais peut-être déjà effacé de ma mémoire...
Je conseille à celles et ceux qui voudront tenter l'expérience de s'armer de patience car les rebondissements ne foisonnent pas (sauf peut-être sur la fin).

ma note : 3/5

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Message  Clochette Sam 20 Fév 2010 - 12:41

George ELIOT (Royaume-Uni) 942942 Anna au moins d'être parvenue jusqu'au bout ! parce que je me souviens au mois de Janvier, la motivation n'était pas tout à fait là George ELIOT (Royaume-Uni) 401775
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Message  romania Dim 5 Aoû 2012 - 14:25

Je me suis décidée à lire Middlemarch. Une amie me l'avait donné il y a longtemps, et depuis longtemps, je voulais le lire. Mais je ne trouvais pas l'occasion. Mais il y a un mois, j'ai vu sur Arte les films d'après J

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Message  romania Dim 5 Aoû 2012 - 14:42

Une mauvaise manipulation m'a coupé mon message.

Donc me revoilà il y a un ou deux mois à voir Raison et Sentiments et Orgueil et Préjugé. Et je dis que j'aime finalement beaucoup ce type d'histoires, de dialogues, de personnages. Et cela me tente de lire ou relire toutes sortes de romans, qu'ils soient de cette époque ou non.... Et je vois donc ce très gros pavé de George Eliot qui me faisait de l'oeil depuis très longtemps. Profitant des vacances, je me lance donc et je ne le regrette pas. Une histoire touffue, bourrée de tas de personnages plus ou moins attachants, mais vivants. Peut-être un peu trop de digressions, mais des dialogues vivants. Et des notations bourrées d'humour sur une vie politique qui a des points communs avec la nôtre.

J'aime beaucoup le personnage de Dorothée, cette jeune idéaliste prise au piège d'un odieux mari.... Comment s'en sortira-t'elle ? J'ai encore un peu moins de la moitié. Et j'attends la fin avec beaucoup d'intérêt.

Un conseil : pour les très gros livres un peu difficiles au début, mais qui nous donnent du plaisir à force de s'y intéresser, attendez les grandes vacances pour cela. Les livres passe partout ou peu épais, avec peu de pages, on peut les lire n'importe quand.

Je donne à ce livre 4,5

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Message  cookie610 Lun 9 Mai 2016 - 19:48

Middlemarch
 
Note : 5/5 coeur coeur coeur

 
Résumé : Comme le dit si bien le sous-titre, ce livre est une étude de la vie de province. Dans les années 1830, dans une petite bourgade des Midlands,  Middlemarch, plusieurs personnages vont traverser diverses épreuves, à travers notamment le mariage, le deuil, la déchéance …
 
Critique : Un gros gros coup de cœur pour moi ! J’ai vraiment adoré cette lecture. J’avais ce livre depuis un bon petit moment déjà, je n’osais m’y atteler parce que c’est tout de même une jolie petite brique de plus de 1 000 pages ! Mais j’ai profité d’un voyage en train pour me lancer et ça a fonctionné à merveille. Je suis rentrée directement dans l’histoire. Le livre est divisé en nombreux chapitres (environ 80) donc on n’a pas forcément l’impression de galérer. J’adore ce type de roman victorien. On est proche de Jane Austen (mais en moins léger) ou des sœurs Brontë (mais en moins torturé). On suit les aventures de Dorothée et de Lydgate avec plaisir. Le livre foisonne de milles et un détail sur la vie de ces gens, leur rapport entre les classes, entre les sexes, avec l’argent, avec la religion, etc. C’est plus qu’un simple roman, c’est une véritable étude de mœurs. Les personnages sont tous très bien rendus, même les plus secondaires. Tous ne sont pas franchement attachants, il y en a certains qui sont même détestables (Rosemonde ou Raffles notamment). Mais jamais l’auteure ne se permet de les juger ou de les tourner en ridicule. Je n’étais pas très au fait des évènements historiques décrits dans le livre mais les notes des annexes éclairent pas mal. Bref, vous l’aurez compris, je vous recommande vivement ce livre si vous aimez cette époque. Il ne faut pas se laisser abattre par l’épaisseur du volume, une fois lancé, on ne s’arrête plus !
 
Petite précision : quelques chapitres ont été « lus » en audio (trouvé sur le site litteratureaudio). L’expérience a été assez agréable. A retenter
 
Un point aussi pour la préface de Virginia Woolf qui est tout aussi intéressante que le livre en lui-même.
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Message  dodie Jeu 17 Jan 2019 - 11:35

Silas Marner est rejeté par sa communauté pour un vol qu'il n'a pas commis. Il trouve refuge dans un petit bourg de la campagne anglaise Raveloe.
Homme très discret, lourdement gêné par une myopie importante, il vit de façon solitaire en exerçant son métier de tisserand. Etranger au village et qui plus est ne fréquentant pas leur église, il est considéré comme un excentrique voire même craint par la majorité des villageois.
Son seul bonheur: compter les pièces d'or qu'il accumule petit à petit grâce à son travail acharné et un train de vie simple. Mais un vol dont il est victime et le hasard de la vie vont venir changer radicalement sa vie.

Ce roman très classique dans son écriture et par les thèmes abordés offre au lecteur une belle peinture de la société anglaise rurale du XIXème siècle. Les portraits de certains personnages dont Silas sont très touchants.
Le style d'écriture a cependant beaucoup vieilli et demande une bonne dose d'attention. 
Ma note 3/5
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Message  géromino Sam 26 Jan 2019 - 14:19

"Silas Marner"  Archipoche 2013  278 pages


                Silas Marner vit retiré au sein d'une communauté religieuse de la cour de la Lanterne. Il y est bien considéré, jusqu'au jour où il accusé (à tort) par son meilleur ami, d'avoir volé l'argent destiné au fonctionnement de l'église. Rejeté par tout son entourage (et jusqu'à sa fiancée), il préfère quitter la cour de la Lanterne. Il s'installe comme tisserand à l'écart du gros village de Raveloe, exerçant le métier de tisserand et de temps en temps, offrant ses talents de guérisseur. Se contentant de vivre chichement, dépensant peu, son travail lui procure rapidement une petite fortune, qu'il conserve amoureusement caché sous les dalles de sa cuisine. Mais au retour d'une sortie, il constate que son trésor a disparu...
                 En parallèle de l'existence de Marner, l'histoire s'immisce dans la famille bourgeoise du Squire Cass. L'aîné, Godfrey s'est marié en grand secret avec Molly, une jeune femme de basse extraction. Son frère Dunstan, est le seul a être au courant et se permet de lui faire du chantage.Toujours à court d'argent, il le menace de tout raconter s'il ne se plie pas à ses caprices. La jeune Molly a décidé de tout dévoiler et de présenter l'enfant à son père. 


                 C'est une histoire suffisamment captivante pour emmener le lecteur jusqu'au bout malgré parfois quelques longueurs. Le fil se déroule avec docilité, c'est très ordonné, rigide; tous les éléments y sont bien en place, c'est méthodique. Les personnages sont parfaitement campés et on ne peut que s'attacher à certains et détester d'autres. C'est assez manichéen comme roman; et très moralisateur, complètement dans l'esprit de l'époque où la société anglaise baigne dans le puritanisme austère, le respect des principes moraux et religieux. On se doute de la fin, forcément heureuse, qui ne manquera pas d'arriver.   
                 Dans l'ensemble, ce roman m'a beaucoup surpris; d'abord par la qualité de son écriture (qu'on va qualifier de désuète, forcément, mais qui ne manque pas de charme), et par l'originalité de son histoire, simple, mais racontée avec sincérité. J'ajoute que c'est un tableau efficace qui projette une image nette de la société de l'Angleterre Victorienne: un monde rural très religieux, où règnent traditions austères et moeurs rustiques, avec le bas peuple d'un côté et l'élite bourgeoise de l'autre. Conquis!
                 Conquis, je l'ai été certainement à cause de cette affectueuse relation de père à fille, entre Silas et Eppie (chûûûtt, je n'en dis pas plus), qui ne m'a pas laissé insensible (et même ému, à vrai dire). Il y avait de la tendresse, de la bonté. On pourrait parler de sensiblerie, mais moi ça m'a touché.  


Note: 4/5

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Message  lalyre Dim 27 Jan 2019 - 17:02

Eliot Georges
Silas Marner

Folio classique avril 2012
ISBN 978 2 07 037191 4

314 pages
Présentation de l’éditeur
Après avoir été trompé par son meilleur ami et accusé à tort de vol, le tisserand Silas Marner a quitté la ville et abandonné sa communauté religieuse pour s'établir dans la petite localité de Raveloe, dans la campagne anglaise.
Objet de suspicion en raison de son talent et de sa foi, il sombre dans la routine d'un travail solitaire. La rumeur court qu'il serait guérisseur, activité qui ne lui coûte rien. Devenu misanthrope, Marner ne trouve de consolation que dans la contemplation nocturne de ses écus...
Quinze ans après, une nouvelle affaire défraie la chronique de Raveloe. Le fils d'une riche famille, Dunsey Cass, jeune homme dissolu, fait du chantage à son frère aîné, Godfrey. Celui-ci, amoureux de la vertueuse Nancy, préfère payer la rançon plutôt que de voir révéler son mariage avec l'opiomane Molly Farren. Non content de cette mauvaise action, Dunsey se rend bientôt coupable du vol de l'or de Silas Marner. Mais Molly est décidée à faire éclater la vérité. Sur le chemin du bal du nouvel an chez les Cass, elle perd conscience. Et c'est sa fille, la petite Eppie, qui se rend jusqu'au cottage du vieux Marner pour quérir un remède...

Mon avis
Ce roman est une peinture très réaliste de l’Angleterre du XlXème siècle, assez désuet et intrigant, il faut dire que durant les 238 premières pages, des passages très longs comme dans tous les romans de cette époque. J’ai détesté le personnage de Godfrey Cass, un homme menteur, sans volonté, dompté par son frère Dunsey, un homme joueur et voleur lui soutirant de l’argent par un chantage. J’ai aimé Silas, le brave tisserand pour son courage après avoir été accusé de vol, qui après des années de solitude, a accueilli et élevé une petite fille orpheline de mère, on sait relativement vite qui est le père de cette enfant, il y a aussi une brave paysanne et son fils. J’ai approuvé la fin terriblement morale, dans ce monde rural malgré l’alcool et les riches irresponsables et égoïstes, j’ai ressenti la force de l’homme racheté par l’amour d’un enfant et l’amour pur de deux jeunes gens du monde rural, beaucoup de douceur dans la relation père-fille, ce qui fait de ce classique un roman chargé d’émotions diverses. 4/5
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Message  lalyre Dim 17 Fév 2019 - 17:15

Eliot Georges
Le moulin sur la Floss
Folio classique 2003
ISBN 978 2 07 042627 0
738 pages
George ELIOT (Royaume-Uni) 51vwjz11
Quatrième de couverture
Ce sommet de l'histoire du roman anglais (qui en compte d'ailleurs beaucoup) date de 1860. Le thème principal en est l'amour tragique entre un frère et une sœur, qui se brouillent, pour se réconcilier dans la mort. Entre-temps, la jeune fille a été amoureuse d'un infirme, puis du fiancé de sa cousine : mal lui en prendra.
Le meilleur du livre est dans la peinture poétique de l'existence quotidienne la plus humble, dans "le sentiment de la question mystérieuse de la vie humaine et de la vie de la nature, des mystères sublimes auxquels nous participons en le sachant aussi peu que la fleur qui pousse" (Marcel Proust). On aimera ainsi "la nouveauté des images venant d'une vue tendre et neuve des choses".
Mon avis
Le roman s’ouvre sur l’enfance de Tom et Maggie, ensuite on retrouve Maggie, adolescente devenue jolie, ayant acquis beaucoup d’esprit grâce à Philippe son amoureux qui lui apprend l’amour des livres lors de leurs rendez-vous secrets. La suite est plus passionnante car Maggie fait à Philippe la promesse de l’aimer toujours, jusqu’à ce que son frère Tom les surprenne, lui fait des reproches et la fait jurer de ne plus revoir son amoureux sans son consentement, la pauvre est déchirée entre son amour pour Philippe et son amitié pour son frère, mais quelques années plus tard le destin les fera se rencontrer…..J’ai trouvé le personnage de Maggie attachant, différente de son entourage car elle est plus intelligente, a un coeur pur mais est tourmentée car elle sait ce qui se trame et livre un combat intérieur dont la fin sera tragique. Un beau portrait de femme à une époque ou la condition des femmes et les préjugés envers elles sont normales, l’auteure aborde la force des passions et du devoir, mais aussi l’avarice et la stupidité de ses proches, une histoire douloureuse ou malgré tout apparaissent des moments de gaîté qui adoucissent un peu l’histoire, un beau roman que je recommande…...4,5/5
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Message  kattylou Jeu 25 Avr 2019 - 14:43

Middlemarch

Dans ce long roman, Middelmarch est un pavé de 1000 pages ,George Eliot nous raconte la vie dans le village de Middlemarch et nous dresse un portrait de la société anglaise du 19eme en s’attachant plus particulièrement à quelques personnages principaux.
On suit Dorothea douce jeune femme  qui œuvre pour donner aux paysans des logements plus salubres et sa sœur l’insouciante et coquète Célia. Fred et Rosemonde Vincy,le vieil oncle featherstone, Le médecin Lydgate qui prône une médecine moderne ,Casaubon un érudit et son cousin Ladislaw fils d’une branche rejetée par la famille, le lord John Chatham et la charmante Mary Garth.
J'ai beaucoup aimé ce roman ou il y a donc pléthore de personnages dans ce roman foisonnant qui se cottoient, s’aiment ou se jalousent , se marient ou se déchire ce qui donne un peu de légèreté aux passages plus denses sur la politique L’auteur femme qui vécut en dehors des convenances met bien sur l’accent sur la place de la femme dans cette société et on pense forcément en lisant ce roman  à ceux de Jane Austen
J’ai écouté ce roman sur une longue période mais j’ai beaucoup aimé suivre la communauté de Middelmarch  et je relirai certainement cet auteur
4.5/5

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