André BRINK (Afrique du Sud)

• Poche: 573 pages
  
• Editeur : Le Livre de Poche (15 octobre 2003)
  
• Collection : Littérature & Documents
  
• Langue : Français
  
• ISBN-10: 2253032115
  
• ISBN-13: 978-2253032113
  

Résumé:
XIXème siècle, dans une ferme d'Afrique du Sud Galant, un esclave qui sert un maître avec qui il a été élevé alors qu'ils étaient enfants décide de se révolter contre son maître et de se libérer, aidé par d'autres esclaves de la ferme et des fermes voisines. Tour à tour André Brink nous livre les pensées de chacun des protagonistes de ce drame. Esclaves et maîtres se confient au lecteur et analyse ce qui les as menés à cette terrible nuit...
Commentaire:
Un roman magnifique! Le fait d'avoir le point de vue de chaque participant à ce drame est passionnant et la tension que l'on sent monter au fil de ces confidences est très prenante. A aucun moment André Brink cède à la facilité du jugement, il livre les points de vue de chaque partie avec beaucoup de finesse, relativisant chaque opinion en expliquant par bribe le parcours de celui ou celle qui le nourrit, ce qui permet au lecteur de prendre du recul par rapport à ces idées et ces hommes et femmes qui s'opposent en permanence.



5/5


Merci Ladybug pour ce beau cadeau de Noël, ce roman est vraiment superbe!

• Broché: 342 pages
  
• Editeur : Stock; Édition : STOCK (5 février 1986)
  
• Collection : La Cosmopolite
  
• Langue : Français
  
• ISBN-10: 2234019257
  
• ISBN-13: 978-2234019256
  
• Dimensions du produit: 21,8 x 14 x 3 cm
  

Résumé:

Stephen Keyter est le troisième secrétaire de l'ambassade sud africaine à Paris. Ambitieux et vierge, il voit dans cette affectation l'occasion de faire évoluer sa carrière et de découvrir les femmes. Le premier ambassadeur pour lequel il travaille l'encourage dans ce premier but mais il est rapidement remplacé par Pau Van Heerden, qui apprécie nettement moins le jeune homme et son ambition. Ce dernier alors est empêtré dans une relation compliquée avec Nicole Allford, une jeune femme qu'il a rencontré à l'ambassade alors qu'elle venait faire refaire ses papiers. Un soir les deux amants se disputent et, furieux contre Stephen, Nicole décide pour se venger d'aller voir l'ambassadeur. Mais Van Heerden n'est pas celui qu'elle s'imagine, et très vite Nicole se retrouve coincée entre les deux hommes.

Commentaire:

Ce roman est le premier d'André Brink, il a commencé à l'écrire alors qu'il avait 24 ans et à sa sortie le livre a provoqué un tollé en Afrique du Sud où il a failli être interdit. Pour l'époque et la société ce roman a pu paraître choquant, pas tant à cause de la relation entre Nicole, Stephen et l'ambassadeur, mais surtout parce-que Brink mélange beaucoup la religion et la sexualité dans cette histoire. Ce qui m'a le plus frappé cependant ce n'est pas ce curieux parallèle entre le sexe et la religion, mais plutôt la maturité de ce roman. En effet on y retrouve une femme désabusée et légère, un jeune homme aux dents longues et un ambassadeur d'une cinquantaine d'années qui fait le bilan, lucide et amer de sa vie. L'analyse des sentiments de ces trois personnages (d'ailleurs le roman se fait à 3 voix) est à chaque fois fine et très complète, c'est assez surprenant venant d'un jeune homme qui débutait sa vie d'adulte. En tout cas pour un premier roman c'est très réussi, on suit les pensées des personnages avec beaucoup de plaisir et on a envie de savoir comme eux, comment tout ça va se terminer.

4/5

L' insecte missionnaire d' André Brink
Actes Sud, Babel / 326 pages




En 1760, en Afrique du Sud, vient au monde un enfant noir nommé Cupido Cancrelas doté d'étranges pouvoirs : il converse avec les dieux païens, il se révèle capable d'arrêter un lion bondissant et il trouve à plusieurs reprises sur son chemin une mante religieuse, l'insecte symbole de chance. Quelques années plus tard, fasciné par les récits extraordinaires d'un colporteur, Cupido quitte la ferme où travaillait sa mère pour le suivre dans une ville lointaine. Là, il découvre le culte religieux des Blancs et, dans leur église, il entend la voix de leur Dieu. Impressionné, encouragé et soutenu par le révérend Van der Kemp, Cupido apprend à lire et à écrire... Il deviendra le premier missionnaire noir.



Une lecture en demi-teinte, la déception est d' autant plus forte que le sujet principal inspiré de l' histoire d' un pasteur noir du XIXème paraissait extrêmement prometteur.  
Je n' ai pas tellement apprécié l' écriture et le style qu' André Brink a voulu imprimer à son texte pour moi (à mon goût), il y a mis trop d' effet, trop d' emphase, à trop vouloir accentuer et marquer l' amour de son prochain, de Dieu, du pays, de tout et finalement de peu de choses son histoire tombe à plat. Le début est enthousiasmant, la suite l'est de moins en moins pour se terminer dans l'ennui et la lassitude.

• Broché: 113 pages
  
• Editeur : Actes Sud (3 mai 2007)
  
• Collection : Lettres africaines
  
• Langue : Français
  
• ISBN-10: 2742768580
  
• ISBN-13: 978-2742768585
  

Résumé:

Le narrateur partage sa vie entre la peinture et son travail d'enseignant. Marié et sans enfant, ses amis l'encouragent à abandonner son emploi pour vivre de la peinture mais il n'ose pas franchir le pas. Un jour, en ouvrant la porte de l'atelier qu'il loue dans son quartier, il découvre une femme et deux enfants inconnus qui l'accueillent les bras ouverts, à coup de "chéri" et de "papa". Dès lors, tout est possible...

Commentaire:

Ce roman est court mais très troublant, cet homme se découvre une vie qu'il ne se connaissait pas et on partage sa curiosité, allant de découvertes en découvertes au fil des pages.

4.5/5

Philida           
  André Brink         
  Actes Sud  9 Septembre 2014        
         369 pages 
       
Quatrième de couverture
Afrique du Sud, 1832. La jeune esclave Philida, tricoteuse du domaine Zandvliet, a eu quatre enfants avec François Brink, le fils de son maître. Lorsqu’il se voit contraint d’épouser une femme issue d’une grande famille du Cap, dont la fortune pourrait sauver l’exploitation familiale, François trahit sa promesse d’affranchir Philida, et envisage de la vendre dans le Nord du pays. Celle-ci décide alors d’aller porter plainte contre la famille Brink auprès du protecteur des esclaves. Tandis que les rumeurs d’une proche émancipation se répandent de la grande ville aux fermes reculées – l’abolition de l’esclavage dans l’Empire britannique sera proclamée en 1833 –, l’opiniâtre Philida brise peu à peu ses entraves au fil d’un chemin jalonné de luttes, de souffrance, de révélations, d’espoir. À partir d’un épisode de son histoire familiale, André Brink compose un roman à la langue poétique, âpre et sensuelle. Parce qu’il n’est pas de justice sans sincérité, ni d’indépendance sans langage, il orchestre un chœur de voix narratives offrant à chacun l’occasion de dire sa vérité. Murmures, prières et cris scandent ainsi un hymne à la liberté rêvée, qui donne son souffle à ce récit puissant.

Mon avis
En 1832, dans la province du Caab (Le Cap). A travers une exploration distanciée de l’histoire de son pays, celle de l’esclavage, André Brink met en scène Cornelis Brink, le frère de l’un de ses ancêtres qui est le patriarche et maître du domaine de Zandvliet  ainsi que d'une vingtaine d'esclaves originaires de plusieurs pays. Mais c’est principalement le portrait de Philida, une jeune esclave qui a porté quatre enfants engendrés par François Brink, le fils de Cornélis.  Philida et François se connaissent depuis l’enfance et celui-ci lui avait promis de l’affranchit pour pouvoir vivre ensemble, mais c’était compter sans la pression de la famille. Ceci pour une infime partie de l’histoire, car l’écrivain évoque une page de son histoire familiale et narre, sans faux-semblants et dans toute son horreur ses humiliations quotidiennes, ses sévices ordinaires et ses décapitations pour l'exemple, l'esclavage tel qu'il se pratiquait dans cette partie du continent au XIXe siècle. L’écrivain grâce à une  énorme recherche documentaire a pu écrire ce roman historique, cependant au-delà de l’intrigue, c’est tout un système sur la ségrégation raciale de l’époque qu’il dénonce. Philida est un récit initiatique, celui d'un peuple  composé d'hommes et de femmes aux origines, aux cultures et aux croyances diverses.  Dommage qu’il y ait quelques longueurs tout à fait inutiles, telles que quatre pages décrivant la vaisselle et autres lors de la faillite du domaine, cependant c’est un bon roman que j’ai apprécié. 4/5



Lors de son affranchissement Philida dit: Je suis ici. Moi, Philida du Caab. Ce moi qui suis libre. Le moi qui était une esclave et qui maintenant est libre, qui est une femme, qui est tout. Moi.

• Broché
  
• Editeur : Le livre de poche (1997)
  
• Langue : Français
  
• ISBN-10: 2253029467
  
• ISBN-13: 978-2253029465
  
• ASIN: B004FW0F8Q
  

Ben du Toit, un afrikaner, décide d'aider Gordon, un père de famille noir, employé par son établissement scolaire. Le père de famille vient en effet d'apprendre que son fils aîné a été arrêté par la police lors de manifestations urbaines et la police refuse de lui indiquer où il est retenu et d'aller le voir. Quelques jours après le jeune homme est déclaré mort de manière naturelle. Alors que quelques témoins relatent qu'ils ont vu le jeune homme durant sa détention et qu'il était manifestement maltraité, Gordon décide d'enquêter et de laver l'honneur de son fils. il fait appel  alors au professeur avec lequel il s'entend le mieux, Ben. tous deux commencent leur enquête mais brutalement Gordon disparaît à son tour: nous sommes en Afrique du Sud, et le maintien des blancs au pouvoir passe par une police puissante...

Ce roman est vraiment très beau, voir Ben du Toit ouvrir les yeux sur son pays et sur la manière dont les blancs traitent les noirs est vraiment touchant, ce père de famille très rangé se transforme petit à petit en héros sans le vouloir et avec le sentiment qu'il ne peut pas faire autrement car s'il renonce à ses principes il sait  qu'il sera perdu. Pour le principe de l'égalité il va ainsi tout perdre mais il sait que c'est le prix à payer
pour pouvoir rester digne à ses propres yeux.

5/5

Je n'ai jamais tenté de lire celui-ci, Cyrielle. Par contre pour les préfaces il m'est arrivé la même chose il y a un an ou deux et ça m'a tellement gâché la lecture que depuis je ne les lis qu'après avoir fini le livre voire pas du tout!

L’AMBASSADEUR
André BRINK
Le livre de Poche 403 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
C'est à travers l'étrange huis clos amoureux qui s'instaure entre eux que les trois personnages principaux de L'ambassadeur vont se retrouver de plain-pied avec leur destin. Il y a Paul Van Heerden, le diplomate arrivé au sommet de sa carrière, qui voit vaciller sous ses pas le monde qu'il croyait être le sien. Il y a Stephen Keyter, le troisième secrétaire de l'ambassade, déchiré entre un désir de pureté et une ambition forcenée qui peut le conduire aux pires lâchetés. Il y a enfin Nicole Alford, une jeune Sud-Africaine aux mœurs très libres, qui va servir de révélateur aux deux hommes.
Avant de pouvoir faire face à sa propre liberté, chacun à sa manière, ils devront tous les trois entreprendre une terrible et nécessaire descente aux enfers. La liberté, c'était déjà un des mots clés de l'écriture d'André Brink et c'est précisément avec L'ambassadeur que commence l'interrogation sur le sens de la liberté qui allait devenir le thème central de toute son œuvre.
 
Mon avis
 
Voici le 1° roman d’André Brink. S’il paraissait aujourd’hui, sans que nous connaissions la suite de son œuvre, nul doute que nous dirions de cet auteur : «  Naissance d’un grand écrivain ». Oui pour un 1° roman, celui-ci fait preuve d’une grande maturité et d’un sens littéraire étonnant. La suite de sa carrière n’a fait que confirmer son talent.
 
Ce roman n’est ni palpitant, ni même, me concernant, émouvant. Il est simplement passionnant à sa façon.
 
Dans le Paris du début des années soixante, 3 personnages Sud-Africains, loin de leur pays et des secrets de leur passé, se livrent à une sorte de combat triangulaire.
Une jeune fille libérée, un jeune homme ambitieux, un quinquagénaire désillusionné s’affrontent autours de différents thèmes : La religion, le sexe, la liberté, l’avenir…
 
En périphérie de ces difficiles relations, on peut  observer de l’extérieur les premières manifestations raciales d’Afrique du Sud, thème cher à André Brink, abordé pour ce 1° roman du bout des lèvres. Enfin,  plutôt du bout de la plume. Il ne manquera pas d’affirmer de manière plus vive son anti-apartheid dans ses œuvres suivantes
 
Inutile de dire, que ce roman nous ouvre l’esprit à nos propres réflexions et c’est là tout son intérêt.
 
C’est remarquablement écrit. C’est tout simplement de la grande littérature
 
Ma note 4 / 5

Très intéressant. Merci DKOIS.

ETATS D’URGENCE
André BRINK
Le Livre de Poche 373 Pages
 
Résumé (source éditeur)
 
Dans un pays où a été proclamé l'état d'urgence, où les trois-quarts de la population sont privés des droits les plus élémentaires, où l'on ne peut ni se déplacer ni s'exprimer comme on le souhaite, où la liberté reste un mot et rien de plus - peut-on encore aimer, mener une existence d'homme, une existence de femme comme les autres ? Peut-on encore créer, trouver dans l'art ce que le quotidien vous refuse ? Mais l'amour, mais la création ne sont-ils pas eux aussi des domaines, des territoires où l'on vit en état d'urgence ?
Le héros du nouveau roman d'André Brink est un écrivain qui, dans l'Afrique du Sud d'aujourd'hui, tente d'écrire un roman d'amour. Il va au fil des pages nous faire partager ses désirs et ses angoisses et cristalliser autour de ses héros, Philip Malan, le brillant professeur d'université et Mélissa, la trop jolie étudiante, ses rêves les plus secrets.
C'est le roman dans le roman que nous fait découvrir André Brink. C'est au coeur même de la création qu'il nous conduit dans un éblouissant jeu de miroirs brisés dont les reflets se répercutent à l'infini. Peut-il y avoir une issue heureuse à l'histoire de Philip et de Mélissa ? Les amants peuvent-ils s'aimer, l'écrivain peut-il écrire là où la liberté n'existe pas ?
On retrouvera dans ce roman la langue somptueuse d'André Brink, les personnages de passion qu'il sait créer mieux que personne, sur fond d'émeutes et de drames qui sont le lot de l'Afrique du Sud au jour le jour.
 
Mon avis :
 
Les romans d’André Brink font toujours l’objet d’une profonde authenticité. On peut bien sûr, reprocher à cet auteur l’austérité de son écriture. La froideur de son style. L’uniformité de ses thèmes. Mais jamais on ne peut lui reprocher de s’abandonner à la facilité au détriment de l’efficacité. Comment d’ailleurs pourrait-il en être autrement, quand, comme lui ont a vécu et combattu l’Apartheid et transmis à autant de lecteurs fidèles cette sombre page de l’histoire de l’Afrique du Sud, son pays.
Ce roman, Etats d’urgence, ne déroge en rien à cela. Quand je dis roman je devrais plutôt dire romanS. En effet, trois histoires s’entremêlent dans cet ouvrage. D’abord celle d’un écrivain dont le but affiché est d’abandonner, exceptionnellement, la rédaction de livres de profondes authenticité sur l’histoire de son pays (tiens, tiens, ?…) pour se consacrer à la rédaction d’un classique roman d’amour. Ensuite il y a celle, justement, de ce roman d’amour entre un professeur quinquagénaire et une jeune étudiante. Enfin la 3°, est celle d’une jeune fille qui s’est suicidée et dont le père a remis le journal à notre fameux écrivain. Les 3 histoires s’inspirent entre elles, et quand on a bien pris la mesure de la mécanique du roman, la lecture se libère. Tout cela dans un contexte de révoltes et d’émeutes raciales, de violences policières, de justice aléatoire.
Entre autres thèmes, celui qui en ressort est le pouvoir ou non de donner de l’amour et d’en écrire un roman dans un contexte où se dégage la haine et la mort. Le résumé joint est assez précis à ce sujet d’ailleurs
 
Et donc, si les styles sévères et sobres ne vous rebutent pas, je vous conseille cet auteur et donc ce roman. Comme l’ensemble des œuvres d’André Brink, il vous fera de découvrir dans les moindres recoins ce que fût l’Apartheid.
 
Ma note 3.5 / 5

LES DROITS DU DESIR
André BRINK
Le Livre de Poche 408 Pages
 
Résumé (4° de couverture)

Une grande maison un peu délabrée dans un quartier résidentiel du Cap, dont l'aspect assoupi n'est que de façade. Un veuf vieillissant, blanc, ex-bibliothécaire, privé de son poste par les orientations du nouveau pouvoir en Afrique du Sud. Surgit, un soir d'orage, Tessa, jeune, belle, tendue, aussi insaisissable que la nouvelle république. Et l'improbable se produit : alors qu'il ne croyait plus avoir de raisons de vivre, Ruben Olivier tombe passionnément amoureux de cette fille qui, pur produit du temps présent, le fait douter de son passé. Avec ce magnifique roman d'amour, qui inscrit en filigrane un bilan sans concession de l'Afrique du Sud d'aujourd'hui, André Brink confirme sa place au premier rang des grands écrivains de la littérature mondiale.
 
Mon avis
 
Si le thème de l’amour impossible entre une jeune femme et un vieil homme a maintes fois été traité en littérature, on s’aperçoit dès l’entame de ce roman, qu’avec André Brink rien n’est comparable. Derrière les démons du passé de Ruban (le sénior) et les incertitudes de l’avenir de Tessa (la jeune femme), c’est l’histoire de l’Afrique du Sud qui se joue. Parce que si nous sommes dans la toute nouvelle période post-apartheid, des fantômes nous rappellent que l’histoire ne s’efface pas si facilement.


Alors en parallèle d’une belle et délicate histoire d’amour tout en retenu, André Brink nous expose la réalité des choses de son pays. Comme tous ses romans, celui-ci est efficace tout en étant accrocheur. Les mots sont justes et pointes là où il lui semble important d’amener son lecteur.


André Brink est un auteur qui ne m’a jamais déçu.
 
Ma note 4 / 5

Une saison blanche et sèche



En Afrique du sud à la fin des années 1970, un homme blanc, professeur dans un lycée à Johannesburg, cherche à comprendre la mort de son jardinier noir et de son fils par les policiers de la Sureté d'Etat. Il découvre alors toute la violence nécessaire pour maintenir le régime de l'Apartheid en place.

Un roman sud-africain qui a reçu le Prix Médicis Etranger 1980 et lu pour cette raison. Un roman qui témoigne de l'ancien système politique mis en place par les Afrikaners afin que la minorité blanche du pays puisse garder le pouvoir et les richesses. C'est un roman fort on l'on suit un Afrikaner qui se rend compte peu à peu du système tortionnaire mis en place par ses frères blancs. 

Note: 4,5/5

Lepetitmontagnard : Si mes souvenirs sont bons (et ils sont bons), cette lecture correspond à ma pioche de P.A.L. En la piochant, j'étais confiant au fait qu'elle corresponde à tes goûts de lecteur. Je ne sais pas si tu connais l'œuvre d'André Brink, mais si tel n'est pas le cas, je t'invite à le faire sans tarder. Tu iras de bonnes lectures en bonnes lecture.