Margaret MITCHELL (États-Unis)
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Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
Bien dit Aurore et joli critique (même si je ne partage pas tout...).
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Bernard- Nombre de messages : 3697
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Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
Je ne referai pas de résumé, celui-ci ayant déjà été très bien fait dans les commentaires précédents.
Toutes vos critiques sont riches par leur diversité de points de vue ; j'en partage certains et d'autres moins.
Scarlett est, au début du roman, une jeune fille pleine d'entrain, partagée entre la bonne éducation de future « Dame » inculquée par Ellen, se mère et par sa Mama, et la spontanéité qu'elle tient de son père, Irlandais, qui s'est construit seul à son arrivée en Géorgie aux Etats-Unis.
Au cours des évènements dramatiques qui perturberont la vie de Scarlett, on se rendra compte qu'elle sera toujours partagée entre ces deux influences. Cependant, celle de son père aura tendance à prédominer et elle usera de cette formule « j'y penserai demain » pour se déculpabiliser de ne pouvoir agir en « grande dame ».
Scarlett a un début de vie heureuse, elle est belle, enjouée et récolte toutes les attentions des jeunes hommes de la région. Et malgré cela, c'est par Ashley, le seul jeune homme qui ne la courtise pas, qu'elle est attirée et vers lequel elle portera toutes ses attentions jusqu'à la (presque) fin du roman.
La guerre de Sécession va venir pertuber cette heureuse période, et Scarlett devra prendre des décisions qui ne reviennent traditionnellement pas à une jeune femme. Elle portera sur ses épaules la sauvegarde de Tara puis son expansion, la santé de Mélanie, et finalement, elle sera tant terrorisée par le manque d'argent, la faim et le froid, que l'appât du gain va devenir son credo.
J'ai été touchée par le courage de Scarlett pour contrecarrer ses peurs, elle a une volonté féroce de s'en sortir, contrairement aux personnages de Mélanie et d'Ashley qui resteront toujours fidèles à leur éducation et qui s'appuient sur Scarlett.
Certes, Scarlett n'est pas bien dans son époque, et pourtant, malgré le combat qui s'opère en elle, elle parvient à rester fidèle à ses convictions, à vouloir son indépendance financière, à dire son indifférence sur les évènements politiques. Cette indépendance, elle la paiera dans ses relations avec Rhett Butler qui ne lui avouera jamais son amour et qui se lassera de tenter de se faire aimer d'elle sans succès.
La fin du roman m'a marquée par un cruel réalisme. C'est une histoire d'une autre époque, teintée d'évènements qui nous sont étrangers, et pourtant les relations humaines sont tellement compliquées qu'elles en paraissent vraies.
C'est l'histoire d'une rencontre manquée (malgré le mariage) et d'un malheur partagé.
C'est l'histoire d'une rencontre manquée (malgré le mariage) et d'un malheur partagé.
Au-delà de l'histoire d'amour, j'ai été très intéressée par le contexte historique de la Guerre de Sécession, le Ku-Klux-Klan, l'esclavagisme, les Affranchis etc... que je ne connaissais pratiquement pas. Margaret Mitchell a su faire évoluer son roman dans ce contexte d'une manière très délicate.
Je ne souhaite pas non plus lire la « pseudo » suite de ce roman. Si Margaret Mitchell n'a pas été plus loin, c'est qu'elle n'en voyait pas l'intérêt. Je ne crois pas aux retrouvailles de Scarlett et de Rhett bien que cela m'attriste.
Concernant le film, j'attendrai un certain temps avant de le voir. J'ai également peur d'être déçue.
Ma note : 4,75/5 -
Ma note : 4,75/5 -
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Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
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Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
anna44 a écrit:Concernant le film, j'attendrai un certain temps avant de le voir. J'ai également peur d'être déçue.Très belle critique, Anna.Concernant le film, je dois avouer que c'est une des rares adaptations de livre que je trouve à la hauteur du roman (dans la mesure où je ne suis pas fan généralement des adaptations, c'est un énorme compliment de ma part !)
cookie610- Nombre de messages : 5559
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Date d'inscription : 28/07/2009
Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
cookie610 a écrit:anna44 a écrit:Concernant le film, j'attendrai un certain temps avant de le voir. J'ai également peur d'être déçue.Très belle critique, Anna.Concernant le film, je dois avouer que c'est une des rares adaptations de livre que je trouve à la hauteur du roman (dans la mesure où je ne suis pas fan généralement des adaptations, c'est un énorme compliment de ma part !)
Belle critique Anna !
J'ai bien envie de le voir aussi mais j'ai peur d'être déçue aussi...
- Spoiler:
- Par exemple, j'ai lu, quelque part, que dans le film, Scarlett n'avait qu'un enfant, celui qu'elle a avec Rhett ! C'est vrai ?
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
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Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
Shan_Ze a écrit:
J'ai bien envie de le voir aussi mais j'ai peur d'être déçue aussi...
- Spoiler:
Par exemple, j'ai lu, quelque part, que dans le film, Scarlett n'avait qu'un enfant, celui qu'elle a avec Rhett ! C'est vrai ?
Shan-ze:
- Spoiler:
- Oui, c'est vrai, dans le film, il n'y a que Bonnie Blue. Il y a deux trois choses qui changent, mais j'avais vraiment bien aimé, le film est très fidèle au livre et les acteurs jouent très bien (Clark Gable surtout )
cookie610- Nombre de messages : 5559
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Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
Autant en emporte le vent
La première phrase : "Scarlett O'Hara n'était pas d'une beauté classique, mais les hommes ne s'en apercevaient guère quand, à l'exemple des jumeaux Tarleton, ils étaient captifs de son charme."
Moi qui aime tant la littérature américaine et c'est juste maintenant que j'ai lu Autant en emporte le vent. J'ai vu le film quelques fois mais je n'avais jamais vraiment pensé de lire le livre avant de tomber dessus dans une librairie. Je l'ai acheté mais il est resté plusieurs années dans ma bibliothèque, le nombre de pages me rebutait.
Ah j'avais peur pour rien, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, il n'y a pas une phrase de trop. C'est un roman très prenant on avance de deux ou trois cents pages d'un coup sans s'en rendre compte.
Autant en emporte le vent est une grande fresque historique sur la guerre de Sécession tout en étant un roman d'amour d'ailleurs Scarlett O'Hara et Rhett Butler forment l'un des couples les plus connus dans la littérature.
L'histoire se passe en Georgie et débute juste avant la guerre de Sécession. Les enfants des riches planteurs ont la belle vie : ce sont les bals où les jeunes filles se parent de leur belles robes à crinoline, les promenades à cheval, les après-midis à se courtiser sur les vérandas. Les esclaves font pratiquement partis de la famille du moins c'est le cas chez les O'Hara. Et puis tout s'effondre, c'est la guerre, les yankees envahissent la Georgie, ils détruisent tout sur leur passage. Atlanta est sous le joug des républicains. Les riches ont tout perdu mais ils ont gardé leur fierté, ça personne ne peut leur enlever. Une grande dame demeure une grande dame même dans la pauvreté.
Ce roman est d'une grande richesse, il dépeint fidèlement une époque déterminante dans l'histoire américaine : ce qu'était la vie en Georgie avant, pendant et après la guerre de Sécession. Ce n'est pas le premier roman sur cette guerre que j'ai lu mais ici on est du côté des confédérés et ça apporte un point de vue différent. Par exemple, le Ku Klux Klan était à la base un groupe d'hommes qui ne voulaient que défendre les leurs contre les envahisseurs, c'est très différent de l'image que je m'en fais. Je ne crois certainement pas que les esclaves étaient partout bien traités en Georgie comme le laisse entendre Margaret Mitchell mais on peut considérer qu'on exagérait aussi du côté du Nord.
Scarlett et Rhett sont souvent irritants car ils ont le don à tour de rôle de passer à côté de leur vie...
Je ne m'attarderai pas plus longtemps, il me semble que tout le monde connaît cette histoire au moins par le film. Sinon il faut vous y mettre, ça serait vraiment dommage de passer à côté.
Qui n'a pas rêver en regardant le film d'être transporté à Tara pendant quelques temps. Voilà que maintenant après avoir lu le livre je pense sérieusement à visiter la Georgie et Atlanta.
"Voyons... voyons... il ne pouvait tout de même pas y avoir trois fois le nom de "Tarleton" sur cette liste. Peut-être l'imprimeur, dans sa hâte, avait-il répété le nom par erreur. Mais non. C'était bien eux. "Tarleton Brenton, lieutenant." "Tarleton Stuart, caporal." "Tarleton Thomas, simple soldat." Et Boyd, mort dès la première année de la guerre, était enterré, Dieu seul savait où, en Virginie. Tous les Tarleton disparus. Tom et les jumeaux avec leurs longues jambes, leur nonchalance, leur amour des potins et des plaisanteries absurdes, et Boyd qui avait la grâce d'un maître-à-danser et une langue de vipère.
Scarlett ne pouvait plus lire. Elle ne voulut plus savoir s'il y avait sur cette liste d'autres jeunes gens avec lesquels elle avait grandi, dansé, flirté, qu'elle avait embrassés."
Note : 5/5
La première phrase : "Scarlett O'Hara n'était pas d'une beauté classique, mais les hommes ne s'en apercevaient guère quand, à l'exemple des jumeaux Tarleton, ils étaient captifs de son charme."
Moi qui aime tant la littérature américaine et c'est juste maintenant que j'ai lu Autant en emporte le vent. J'ai vu le film quelques fois mais je n'avais jamais vraiment pensé de lire le livre avant de tomber dessus dans une librairie. Je l'ai acheté mais il est resté plusieurs années dans ma bibliothèque, le nombre de pages me rebutait.
Ah j'avais peur pour rien, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde, il n'y a pas une phrase de trop. C'est un roman très prenant on avance de deux ou trois cents pages d'un coup sans s'en rendre compte.
Autant en emporte le vent est une grande fresque historique sur la guerre de Sécession tout en étant un roman d'amour d'ailleurs Scarlett O'Hara et Rhett Butler forment l'un des couples les plus connus dans la littérature.
L'histoire se passe en Georgie et débute juste avant la guerre de Sécession. Les enfants des riches planteurs ont la belle vie : ce sont les bals où les jeunes filles se parent de leur belles robes à crinoline, les promenades à cheval, les après-midis à se courtiser sur les vérandas. Les esclaves font pratiquement partis de la famille du moins c'est le cas chez les O'Hara. Et puis tout s'effondre, c'est la guerre, les yankees envahissent la Georgie, ils détruisent tout sur leur passage. Atlanta est sous le joug des républicains. Les riches ont tout perdu mais ils ont gardé leur fierté, ça personne ne peut leur enlever. Une grande dame demeure une grande dame même dans la pauvreté.
Ce roman est d'une grande richesse, il dépeint fidèlement une époque déterminante dans l'histoire américaine : ce qu'était la vie en Georgie avant, pendant et après la guerre de Sécession. Ce n'est pas le premier roman sur cette guerre que j'ai lu mais ici on est du côté des confédérés et ça apporte un point de vue différent. Par exemple, le Ku Klux Klan était à la base un groupe d'hommes qui ne voulaient que défendre les leurs contre les envahisseurs, c'est très différent de l'image que je m'en fais. Je ne crois certainement pas que les esclaves étaient partout bien traités en Georgie comme le laisse entendre Margaret Mitchell mais on peut considérer qu'on exagérait aussi du côté du Nord.
Scarlett et Rhett sont souvent irritants car ils ont le don à tour de rôle de passer à côté de leur vie...
Je ne m'attarderai pas plus longtemps, il me semble que tout le monde connaît cette histoire au moins par le film. Sinon il faut vous y mettre, ça serait vraiment dommage de passer à côté.
Qui n'a pas rêver en regardant le film d'être transporté à Tara pendant quelques temps. Voilà que maintenant après avoir lu le livre je pense sérieusement à visiter la Georgie et Atlanta.
"Voyons... voyons... il ne pouvait tout de même pas y avoir trois fois le nom de "Tarleton" sur cette liste. Peut-être l'imprimeur, dans sa hâte, avait-il répété le nom par erreur. Mais non. C'était bien eux. "Tarleton Brenton, lieutenant." "Tarleton Stuart, caporal." "Tarleton Thomas, simple soldat." Et Boyd, mort dès la première année de la guerre, était enterré, Dieu seul savait où, en Virginie. Tous les Tarleton disparus. Tom et les jumeaux avec leurs longues jambes, leur nonchalance, leur amour des potins et des plaisanteries absurdes, et Boyd qui avait la grâce d'un maître-à-danser et une langue de vipère.
Scarlett ne pouvait plus lire. Elle ne voulut plus savoir s'il y avait sur cette liste d'autres jeunes gens avec lesquels elle avait grandi, dansé, flirté, qu'elle avait embrassés."
Note : 5/5
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
"Happiness is only real when shared." (Christopher McCandless)
Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
Autant en emporte le vent, tome1
Un livre unique, paru en 1936, fresque romantique sur fond de guerre de Sécession, qui marque la naissance d'une nation et met en scène des personnages condamnés à se haïr, à s'aimer, à se perdre. Avec des illustrations tirés du film adapté du roman.
C'est grâce à une lecture commune que j'ai ouvert ce classique, j'en connaissais le début de l'histoire, je redoutais l'ennui des descriptions trop détaillées, mais pas du tout, elles sont divertissantes.
Scarlett est adorablement égoïste, par son père Irlandais, elle bouillonne d'un fougue très rafraichissante et amusante, qu'elle a du mal à maitriser dans une société qui se doit d'être réservé, en ces années 1860.
Du haut de ses 16 ans, elle se croit experte dans l'art de la séduction ; quand elle connait son premier échec, elle va se précipiter dans un mariage sans réfléchir comme une jeune fille gâté, et elle se retrouve très vite veuve et devra vivre dans une vie austère qui l'ennuie profondément.
Face à son chagrin, que son entourage s'associe à son veuvage, elle va être recueilli par sa famille maritale à Atlanta, ville en plein développement en ses temps de guerre ; une heureuse rencontre va la sortir de son ennui et provoquer quelque scandales ; elle retrouve le capitaine Butler, déjà vu lors d'un pique-nique où il fut témoin de sa déconvenue ; cette rencontre va choquer ses dames de la haute société d'Atlanta, ce qui fait tout le charme de cette lecture.
En second plan, il y a la guerre de sécession, celle ci est assez peu relater, quand c'est le cas, c'est à travers les yeux de Scarlett que son égoïsme aveugle ; par contre, le lecteur voit la bêtise et l'arrogance des sudistes qui vont au devant d'une guerre sans autre issu que la défaite.
Les personnages principaux sont jeunes et insouciants, mais là encore, cela a ravi le lecteur que je suis, peu intéressée par le livre sur la guerre. Je lirais sans tarder le tome 2.
Un livre unique, paru en 1936, fresque romantique sur fond de guerre de Sécession, qui marque la naissance d'une nation et met en scène des personnages condamnés à se haïr, à s'aimer, à se perdre. Avec des illustrations tirés du film adapté du roman.
C'est grâce à une lecture commune que j'ai ouvert ce classique, j'en connaissais le début de l'histoire, je redoutais l'ennui des descriptions trop détaillées, mais pas du tout, elles sont divertissantes.
Scarlett est adorablement égoïste, par son père Irlandais, elle bouillonne d'un fougue très rafraichissante et amusante, qu'elle a du mal à maitriser dans une société qui se doit d'être réservé, en ces années 1860.
Du haut de ses 16 ans, elle se croit experte dans l'art de la séduction ; quand elle connait son premier échec, elle va se précipiter dans un mariage sans réfléchir comme une jeune fille gâté, et elle se retrouve très vite veuve et devra vivre dans une vie austère qui l'ennuie profondément.
Face à son chagrin, que son entourage s'associe à son veuvage, elle va être recueilli par sa famille maritale à Atlanta, ville en plein développement en ses temps de guerre ; une heureuse rencontre va la sortir de son ennui et provoquer quelque scandales ; elle retrouve le capitaine Butler, déjà vu lors d'un pique-nique où il fut témoin de sa déconvenue ; cette rencontre va choquer ses dames de la haute société d'Atlanta, ce qui fait tout le charme de cette lecture.
En second plan, il y a la guerre de sécession, celle ci est assez peu relater, quand c'est le cas, c'est à travers les yeux de Scarlett que son égoïsme aveugle ; par contre, le lecteur voit la bêtise et l'arrogance des sudistes qui vont au devant d'une guerre sans autre issu que la défaite.
Les personnages principaux sont jeunes et insouciants, mais là encore, cela a ravi le lecteur que je suis, peu intéressée par le livre sur la guerre. Je lirais sans tarder le tome 2.
Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
autant en emporte le vent, tome2
Le début nous ramène sur la guerre, j'ai eu peur de m'ennuyer, mais passer quelques chapitres moins passionnants, on retrouve Scarlett tel qu'on l'aime, les conditions de vie dans ce temps de misère sont difficiles pour elle et les siens, d'abord à Atlanta, puis à Tara où elle espèrait retrouver un peu de réconfort.
Le vie à Tara n'a plus rien à voir avec les fastes de la vie d'avant guerre, Scarlett va devoir murir et assumer la maison avec un père malade, une Mélanie alité, et plus que deux "nègres" à son service, son égoisme va faire place à de la tyranie, son petit garçon et les autres membres de la famille vivent dans la peur de ces colères. Mais ce n'est rien à coté des pillages dont ils sont victimes par des soldats afamés ; Tara vit dans la peur des yankee, et la faim est homnie présente.
Une fois la guerre finie, il faut reconstruire, mais le Sud est défiguré, les plants de coton sont dévastés, il n'y a plus d'esclaves pour les travailler, l'argents des confédérés ne vaut plus rien, Scarlett est parfois pris de désespoir, mais elle est pleine de resource et trouve toujours une solution. Face aux nouveaux riches qui veulent lui prendrent sa propriété, elle cherchera une solution plutot que de capituler ; même si ses solutions peuvent paraitre égoisme : Scarlett reste la même et c'est tant mieux car c'est comme cela qu'on l'aime.
Il y a beaucoup de richesses dans ce livre,des paragraphes sont parfois un peu longs mais se lisent relativement bien ; je suis d'ailleurs étonné de la rapidité avec laquel j'ai lu ce 2° tome
Le début nous ramène sur la guerre, j'ai eu peur de m'ennuyer, mais passer quelques chapitres moins passionnants, on retrouve Scarlett tel qu'on l'aime, les conditions de vie dans ce temps de misère sont difficiles pour elle et les siens, d'abord à Atlanta, puis à Tara où elle espèrait retrouver un peu de réconfort.
Le vie à Tara n'a plus rien à voir avec les fastes de la vie d'avant guerre, Scarlett va devoir murir et assumer la maison avec un père malade, une Mélanie alité, et plus que deux "nègres" à son service, son égoisme va faire place à de la tyranie, son petit garçon et les autres membres de la famille vivent dans la peur de ces colères. Mais ce n'est rien à coté des pillages dont ils sont victimes par des soldats afamés ; Tara vit dans la peur des yankee, et la faim est homnie présente.
Une fois la guerre finie, il faut reconstruire, mais le Sud est défiguré, les plants de coton sont dévastés, il n'y a plus d'esclaves pour les travailler, l'argents des confédérés ne vaut plus rien, Scarlett est parfois pris de désespoir, mais elle est pleine de resource et trouve toujours une solution. Face aux nouveaux riches qui veulent lui prendrent sa propriété, elle cherchera une solution plutot que de capituler ; même si ses solutions peuvent paraitre égoisme : Scarlett reste la même et c'est tant mieux car c'est comme cela qu'on l'aime.
Il y a beaucoup de richesses dans ce livre,des paragraphes sont parfois un peu longs mais se lisent relativement bien ; je suis d'ailleurs étonné de la rapidité avec laquel j'ai lu ce 2° tome
Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
autant en emporte le vent,tome3
Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus de dix millions d’exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans 18 langues.Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais surpassée, sur la société des États sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession. C’est aussi un roman d’amour dont les héros, Scarlett O’Hara et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires.
On retrouve Scarlett à Atlanta, marié à Franck Kennedy, ce mariage lui a permis de garder Tara ; mais elle souhaite bien plus, elle ne veut plus connaitre la misère et la faim ; avec l aide de Rhett, elle va acquérir une scierie et devient une femme d’affaire, malgré les inconvenances.
Elle a compris que la guerre a tout changé, les anciennes familles du Sud doivent travailler pour vivre, les temps anciens sont balayés. La reconstruction, à la sortie de la guerre, est difficile, les yankee ont libérer les noirs mais cela ne se fait pas facilement; livrés à eux même les anciens esclaves, s’enivrent de cette liberté qui ont du mal à gérer ; l’ivresse et la rapinerie sont le lot quotidien des rues d’Atlanta, les Yankee ne les jugent pas ; cela va entrainer la naissance du Ku Klux Klan.
Scarlett ne pense qu’a faire prospérer ses affaires et ira au devant de terribles ennuis, amenant ses amis et son mari à faire justice eux même et à intégrer le Klan, ce n’est qu’avec l’intervention de Rhett, que cela finit plutôt bien, mais Scarlett se retrouve de nouveau veuve et promet le mariage à Rhett.
La dernière partie est la vie commune de Rhett et Scarlett, aussi buté et égoïste l’un que l’autre , ils vont faire de ce mariage un beau gâchis et nous refermons le livre sur leurs séparations ; cela m’aurai énormément frustré, si je n’avais pas une suite, car j’aime à penser que leur amour va les réunir de nouveau. Je m’empresse donc de lire Scarlett de Alexandra Ripley, une suite que j’espère heureuse.
Le roman et le film les plus populaires de tous les temps. Plus de dix millions d’exemplaires vendus dans le monde. Traduit dans 18 langues.Autant en emporte le vent est une fresque historique, jamais surpassée, sur la société des États sudistes et les tragédies de la guerre de Sécession. C’est aussi un roman d’amour dont les héros, Scarlett O’Hara et Rhett Butler, sont entrés à jamais dans la galerie des amants légendaires.
On retrouve Scarlett à Atlanta, marié à Franck Kennedy, ce mariage lui a permis de garder Tara ; mais elle souhaite bien plus, elle ne veut plus connaitre la misère et la faim ; avec l aide de Rhett, elle va acquérir une scierie et devient une femme d’affaire, malgré les inconvenances.
Elle a compris que la guerre a tout changé, les anciennes familles du Sud doivent travailler pour vivre, les temps anciens sont balayés. La reconstruction, à la sortie de la guerre, est difficile, les yankee ont libérer les noirs mais cela ne se fait pas facilement; livrés à eux même les anciens esclaves, s’enivrent de cette liberté qui ont du mal à gérer ; l’ivresse et la rapinerie sont le lot quotidien des rues d’Atlanta, les Yankee ne les jugent pas ; cela va entrainer la naissance du Ku Klux Klan.
Scarlett ne pense qu’a faire prospérer ses affaires et ira au devant de terribles ennuis, amenant ses amis et son mari à faire justice eux même et à intégrer le Klan, ce n’est qu’avec l’intervention de Rhett, que cela finit plutôt bien, mais Scarlett se retrouve de nouveau veuve et promet le mariage à Rhett.
La dernière partie est la vie commune de Rhett et Scarlett, aussi buté et égoïste l’un que l’autre , ils vont faire de ce mariage un beau gâchis et nous refermons le livre sur leurs séparations ; cela m’aurai énormément frustré, si je n’avais pas une suite, car j’aime à penser que leur amour va les réunir de nouveau. Je m’empresse donc de lire Scarlett de Alexandra Ripley, une suite que j’espère heureuse.
Margaret Mitchell
J'ai lu ce beau roman il y a très longtemps, et je l'ai adoré, mais je ne lui mettrai que 3/5. Pourquoi ? il y a un aspect dont personne ne parle, et qui moi me gêne terriblement, c'est l'évocation comme nostalgique d'un "eden" bâti sur le malheur des esclaves noirs. Et comme une vraie sympathie pour le KKK (le Ku Kux Klan). On a l'impression que l'auteur regrette ce temps là, qu'elle admire ces salauds du KKK. Non ? Est ce seulement une impression ? J'aimerais, sinon... On critique certains romans historiques sur la Révolution Française, avec des aristocrates campés de manière sympathique... Mais ils ont mille fois plus de panache, d'émotion, d'attraits que ces sudistes dont le seul souhait serait de remettre les esclaves à leur niche.... Personne ici pour en parler ? Moi, cela me gêne et a gâché mon plaisir. Le film est moins gênant là dessus.
romania- Nombre de messages : 50
Date d'inscription : 19/09/2011
Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
Autant en emporte le vent
Dans l'état esclavagiste de Géorgie, vers 1861, à Atlanta et dans la plantation de Tara, l'histoire de Scarlett Ohara, une jeune femme sans scrupule et prête à tout pour arriver à ses fins. L'histoire commence le jour de l'attaque de Fort Sunter (1° bataille de la Guerre de Secession) et s'étale sur toute la guerre puis sur les années suivantes de reconstruction de la Georgie.
Mon petit pavé de l'été 2023. J'ai déjà vu le film une ou deux fois mais je ne m'en rappelais pas vraiment au moment de lire le roman. Mais j'ai hâte maintenant que le film soir rediffusé à la télé (sans doute Noël prochain) pour le regarder et comparer avec le roman. Un roman long, très long, mais toujours facile à lire. J'ai été surpris du caractère de Scarlett, je ne m'attendais pas à une peste comme ça. J'ai trouvé très bien la description de la guerre de Secession en Géorgie. Dans la préface, il est dit que l'auteure avait encore une tante qui avait connu cet épisode (le livre a été écrit en 1930, donc 70 ans après les évènements). La description des Nordistes et des Sudistes m'a semblé un peu trop manichéenne: les Sudistes tous gentils et bien élevés, et les Nordistes tous des pourris vulgaires. Enfin bref, un superbe roman à lire dans sa longue vie de lecteur.
Note: 5/5
Dans l'état esclavagiste de Géorgie, vers 1861, à Atlanta et dans la plantation de Tara, l'histoire de Scarlett Ohara, une jeune femme sans scrupule et prête à tout pour arriver à ses fins. L'histoire commence le jour de l'attaque de Fort Sunter (1° bataille de la Guerre de Secession) et s'étale sur toute la guerre puis sur les années suivantes de reconstruction de la Georgie.
Mon petit pavé de l'été 2023. J'ai déjà vu le film une ou deux fois mais je ne m'en rappelais pas vraiment au moment de lire le roman. Mais j'ai hâte maintenant que le film soir rediffusé à la télé (sans doute Noël prochain) pour le regarder et comparer avec le roman. Un roman long, très long, mais toujours facile à lire. J'ai été surpris du caractère de Scarlett, je ne m'attendais pas à une peste comme ça. J'ai trouvé très bien la description de la guerre de Secession en Géorgie. Dans la préface, il est dit que l'auteure avait encore une tante qui avait connu cet épisode (le livre a été écrit en 1930, donc 70 ans après les évènements). La description des Nordistes et des Sudistes m'a semblé un peu trop manichéenne: les Sudistes tous gentils et bien élevés, et les Nordistes tous des pourris vulgaires. Enfin bref, un superbe roman à lire dans sa longue vie de lecteur.
Note: 5/5
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1331
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Margaret MITCHELL (États-Unis)
Ton commentaire me rappelle un magnifique moment de lecture ! Ça me donnerait presque envie de le relire
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Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
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Location : Québec (Qc)
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