John Muir (Etats Unis)

Voyages en Alaska

Présentation de l'éditeur
Cela peut paraître incroyable, et pourtant le naturaliste écossais John Muir (1839-1914), pionnier de la défense de l'environnement et père des parcs nationaux américains,
a bel et bien exploré l'Alaska sans armes ni équipement, avec pour survivre du pain sec et du thé.
II n'en a pas moins découvert entre autres Glacier Bay et l'extraordinaire glacier qui porte aujourd'hui son nom.
Seules l'intéressaient, disait-il, l'écoute et la préservation du " chant du monde ".
De là le ton unique de ce livre d'aventures insensées parmi les loups et les derniers Indiens libres du Wilderness.
Un enchantement pour tous ceux que fascinent les paysages du Grand Nord.

Poche: 333 pages
Editeur : Payot (14 janvier 2009)
Collection : Petite Bibliothèque Voyageurs
ISBN-10: 2228903957
ISBN-13: 978-2228903950

John Muir (21 avril 1838 - 24 décembre 1914), écrivain américain, né en Écosse, du xixe siècle, il fut un des premiers naturalistes modernes.
Ses lettres, essais, et livres racontent ses aventures dans la nature et la vie sauvage,
notamment dans les montagnes de la Sierra Nevada en Californie,
beaucoup lus à son époque, ils sont encore très populaires aujourd'hui.
Son activisme a contribué à sauver la Vallée du Yosemite et d'autres espaces sauvages.
Le Sierra Club, qu'il a fondé, est à ce jour une des plus importantes organisations de conservation des États-Unis.
Ses écrits et sa philosophie ont fortement influencé la naissance du mouvement environnemental moderne. ( source Wikipedia)

mon avis
j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ces récits.
John Muir a une capacité d’émerveillement fantastique.
Il répète quasi chaque jour: “ ce fut la plus belle journée que j’ai jamais vécue, la journée la plus pure, la plus belle…que la Nature est magnifique"
et il nomme tout ce qu'il voit, les arbres, les fleurs, la faune, les oiseaux….
bien des pages sont consacrées aux glaciers, à leur formation, à leur force, à la manière dont ils façonnent le paysage....
et on ne peut s'empêcher d'admirer la forme physique de cet infatigable marcheur,
il avait 51 ans lors de son dernier grand voyage en Alaska et avale ses 60 km par jour avec aisance,
et ne mange quasi rien.....bref, n'eus pas été à fête à vouloir l'accompagner!
d'ailleurs rares étaient ceux qui pouvaient suivre son rythme, car à la nuit tombée ,
c'est très souvent qu'il reprend ses pérégrinations, encore et encore, avec une sorte de frénésie, de fièvre,
il reste les étoiles à admirer, il ne faut pas perdre une miette du spectacle de la Nature,
pourquoi dormir, alors qu'il y a tant de choses à voir et que des glaciers scintillent dans la nuit glaciale?

ma note 4/5

un croquis et un portrait.

ta critique Noemiejardine, elle est vraiment très chouette !!

Hi Clochette, c'est très sympa de m'encourager ainsi!
ne suis pas vraiment douée pour les critiques, m'est avis,
mais ton petit mot me fait vraiment du bien, car suis dans une phase assez "grisouille"...
et quand on lit Muir...ben sa vie à soi, elle semble vraiment pas très "remplie"....
me rassure avec des propos bêtes du style: une vie ratée ou réussie, cela ne veut pas dire grand chose pas vrai?
puisqu'à la fin, tout le monde est mort...
comme tu vois, pas très gaie gaie en ce moment...alors merci!

en tous les cas ce John Muir, il a roulé sa bosse...
et c'est assez drôle d'apprendre qu'en Alaska, il s'est baladé avec une sorte d'évangéliste missionnaire
qui voulait convertir les indiens de ces régions et ne ratait pas une occasion de faire des sermons....les pauvres!
Muir devait aussi y aller d'un petit speech, et les indiens semblaient préférer ses sermons à lui sur les beautés de leur pays! OUF!!!!

Je ne voudrais pas te plomber le moral un peu plus, mais as-tu lu John Krakauer et "Into the wild". A priori, c'est dans la même veine que ce qu'à vécu John Muir, avec des valeurs qui ne sont bien loin de celles de notre société actuelle.
Enfin, sans vouloir te passer du cirage, j'aime bien en général tes critiques, alors continue sur ta lancée et fais-nous profiter de tes lectures !

Oh là là, je suis d'accord avec toi Noémie survivre avec que du thé et du pain sec, ce doit être difficilie (et un peu triste), par contre je trouve super qu'il ait refusé d'emporter des armes au cours de son expédition.
Il doit être intéressant ce livre.
Mais il ne faut pas mythifier à l'excès ces explorateurs, les périodes imparties à leurs expéditions devaient être assez limitées et ils avaient certainement aussi, entre ces aventures, une vie tout aussi banale que nous autres, ou presque .... tu ne penses pas ? (On se console comme on peut )

Hum moi je trouve que survivre uniquement qu'avec du pain et du thé, doit avoir quelques avantages (connus de moi seule )

oui Clochettte avais lu Into the Wild de Krakauer
avais vraiment bien aimé, en garde un souvenir assez vivace...


Zeta, ne mythifie pas, mais quand on lit sa biographie, on reste quand même pantois:
extraordinaire ce Muir, et comme toujours Dame Nature est injuste et donne tout aux mêmes:
Muir était doué pour les maths et le dessin, inventeur, naturaliste, habile manuellement...il a même réussi à engranger pas mal de sous d'une petite ferme!
En 1880, Muir épouse Louisa Wanda Strentzel,
dont les parents sont propriétaires d'une grande ferme et de vergers à Martinez, une petite ville de Californie, au nord-est de San Francisco.
Pendant les dix années suivantes, il s'occupe de la gestion de la ferme familiale, soit 2600 hectares de vergers et de vignes qui deviennent très prospères.
A sa mort, il laisse une propriété de 250 000 $, qui valait plus de quatre millions de dollars en 2005.
La maison et une partie de la ferme sont maintenant Site Historique National.
Durant ces années deux filles voient le jour, Wanda et Helen. Source Wikipédia

Alors d'accord, il a aussi mené une vie normale....entre ses expéditions,
mais le contrat avec sa femme était: laissez-moi libre de juillet à décembre....pas vraiment commun, non?
bref, un type qui me fait rêver....seul bémol, il paraît qu'il était très bavard!

Intéressant Noemie. je ne savais pas que John Muir était aussi écrivain.
Quelle coïncidence, alors que tu étais en train d'écrire ta critique, moi j'étais en train de visiter le très agréable parc national "MUIR WOODS" au nord de San Francisco empli de gracieux séquoias gigantesques. C'est à la demande de William Kent, un businessman américain qui possédait ces terres, que le parc a été nommé en hommage à J Muir en 1908 par Roosevelt.