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Elisabeth BERGSTRAND-POULSEN (Suède/Danemark)

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Message  gallo Sam 5 Mar 2011 - 17:08

Elisabeth Bergstrand-Poulsen (1887-1955) , née dans un hameau en Suède, mort au Danmark, était une peintre-artiste et romancière de langue suédoise. Elle a écrit une vingtaine de romans qui chantent la vie dans sa région natale Småländ. Les thèmes principaux sont la nature, l’art, le protestantisme et la position de la femme dans ce monde campagnard.

Elisabeth Bergstrand-Poulsen - Le Lustre (Suédois:''Kronan'').

Traduit en néerlandais par N.Basenau-Goemans: ''De Kroon''. Meulenhoff, 228 pg.



La famille noble du village a donné un lustre magnifique à l'eglise, pourvue que l'on entretienne la tombe familiale, sinon le lustre retourne au château et quelqu'un du village devra faire amende pendant trente ans pour que le lustre de cristal lumineux retourne à l'église. Presque trente ans sont passés, la tombe oubliée un peu, quand un garçon manque de respect vers la ch6atelaine qui reprend le lustre. Le garçon, marié ensuite, aura une fille et, mauvais buveur, maltraite sa fille jusqu'a la chasser. Elle est acueillie par la châtelaine. Fidèle serviteuse, elle apprend l'histoire du lustre et va se vouer à réparer la faute de son père. Mariée as son tour, elle aussi à une fille, plus pure de caractère encore. Cette fille, à dix ans, après la mort de sa mère, va s'occuper de ses jeunes frère et soeur et terminer les trente ans d'amende. Le lustre retourne à l'eglise, symbole de pureté et de bonheur, au jour du mariage de la fille.

Agréable à lire malgré une forte moralité dans la déscription des caractères très contrastés. L'homme est dominant à force d'alcool, mais la femme, même soumise, est plus forte de caractère et elle évolue dans un monde pure au milieu des beautés de la nature, qui réjouissent les yeux. C'est davantage un conte féérique qu'un roman. Ma note 3,5/5



Elisabeth Bergstrand-Poulsen - Le tissu - (Suédois:''Väven'')

Traduit en néerlandais par N.Basenau-Goemans. ""Het grote weefsel'', Meulenhoff, 206 pg



Une femme très pieuse, vieille fille, rend souvent service, y compris le service de tisser. Elle est amoureuse d'un peintre ambulant, qui aime bien la tisseuse, mais seulement en amitié. Le peintre, pas réligieux du tout, tombe amoureux de la nièce de la tisseuse, quel mal au coeur pour elle. Puis elle reste fidèlement amie du peintre à travers les années de bonheur et de malheur de celui-ci, la naissance de deux enfants, la mort de la mère. La femme tisseuse utilise le langauge biblique, avertissant le peintre avec la fable de Job. Par contre, le peintre réagit aux événements en étalant des couleurs partout où il peut, ce qui permet des situations hilariantes raconté avec une fraîcheur de language. Et à la fin la tisseuse donne les derniers soins au peintre, l’enveloppant dans le drap mortuaire tissé par elle pour lui. Ah, que de couleurs dans ce récit, vrai texte de romancier-peintre… un plaisir de lire, ma note 4/5.



Elisabeth Bergstrand-Poulsen – L’homme et les cloches - (Suédois:''Människen och Klockorna'')”.

Traduit en néerlandais par N.Basenau-Goemans. "De mensch en de klokken'', Meulenhoff, 229 pg.



Encore un village suédois, un garçon fou amoureux d’une jeune fille pure, prouve son amour en sonnent la grande cloche de l’eglise. Elle se laisse charmer par cette preuve d’amour et de masculinité. Elle organise le ménage et tire la ferme de l’abondon. Elle Mais son marie de peu de caractère est attiré par l’argent facile, il essaie de voler. Pendant la chasse à l’homme qui suit, il s’enfuit dans l’eglise et commence à sonner la grande cloche avec une telle fureur que la cloche tombe, et en tombant défait son visage. Emprisonné, i l est abandonné par sa femme, et il choisit le suicide. A son enterrement, malgré le suicide, on laisse sonner les cloches, geste symbolique qui donne la paix de l’âme à la femme.

Dans ce roman, en miroir du marie, il y a une femme au visage abîmé de naissance, qui est rejeté par les villageois, mais qui est pris en amitié par la fille pure, et qui reste amie jsuqu’à la fin. La sonorité des cloches se retrouve dans le texte et le donne une certaine valeur artistique à ce récit un peu simple. Ma note 3,5/5


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