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Jonathan FRANZEN (Etats-Unis)

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Message  gallo Lun 3 Nov 2008 - 23:41

De : Mousseline (Message d'origine) Envoyé : 2002-10-07 21:48
Les corrections de Jonathan Franzen

C'est l'histoire d'une famille, une famille assez particulière en fait...mais une famille comme il en existe sûrement des milliers.

D'abord il y a les parents, Alfred et Enid. Alfred, c'est un vieux bonhomme atteint de la maladie de Parkinson. Il vit dans sa bulle. Enid, c'est une vieille haïssable. Elle se mêle sans retenue de la vie de ses enfants. Elle veut bien paraître au sein de sa petite ville du midwest américain. L'importance qu'elle accorde à l'apparence, l'a mine. Elle a honte de tout: de ses enfants, de son mari, etc...

Franzen décrit la vieillesse avec ses bobos de façon souvent dégoutante pour le lecteur....brrrrrr....je ne pouvais m'empêcher de penser à mes parents qui vieillissent.

Ensuite il y a Gary, le fils aîné. Il retient de sa mère le souci de bien paraître. Il veut montrer que lui, il a réussi. C'est un riche banquier prospère, le seul de la famille qui est encore marié et qui a des enfants. Mais en réalité sa vie de famille est minable. Il veut à tout prix éviter de ressembler à son père.

Chip, divorcé et sans enfants, le râté de la famille, à 39 ans il n'a seulement pas un emploi régulier. Il a une très mauvaise estime de lui-même. Il en veut à ses parents d'être comme il est...

Denise, divorcée et sans enfants, la benjamine, chef cuisinière d'un grand resto, c'est une travailleuse acharnée qui est reconnue dans la profession. Elle vit des difficultés dans ses relations de couple.

C'est un roman à personnages. L'auteur décrit merveilleusement les personnages. Ils sont très vivants. Même après avoir refermé le livre c'est difficile de les laisser de côté pour passer à autre chose. Les personnages ne sont pas sympathiques...ils sont même plutôt repoussants. Ce qui est certain, impossible de rester indifférent.

Je me suis sentie à plusieurs reprises mal à l'aise par rapport au coté malsain de cette famille. Il y a vraiment un aspect très malsain dans cette histoire qui dérange le lecteur, du moins qui m'a dérangé moi.

La traduction est vraiment désastreuse, très dommage, car ça devient énervant par bout. J'ai la nette impression d'avoir perdu beaucoup de la qualité du roman avec la traduction...enfin faut faire avec. En tout cas, je vous suggère très fortement de lire ce livre en anglais, si vous lisez l'anglais bien sûr.

Donc un très bon roman, chapeau à l'auteur de passer ainsi 700 pages à décrire les membres d'une famille sans ennuyer le lecteur une seule minute. Mais c'est une histoire très ou trop poignante...

C'est le genre de livre que je relirais pour mieux analyser les personnages...

note: 4.25/5


Réponse
De : Calou Envoyé : 2002-10-09 13:47
Avez-vous lu l'article du magazine Lire sur ce bouquin ?

Je vous donne le lien:
http://www.lire.fr/critique.asp/idC=43226/idR=201/idG=4


De : Sahkti1 Envoyé : 23/05/2006 14:46
Jonathan FRANZEN, Pourquoi s'en faire?
Editions de l'Olivier

Il y a eu le succès des "Corrections", succès fou qui a mis en pleine lumière un auteur qui préférait jusqu'alors rester discret. Une discrétion telle que certains de ses articles sont passés inaperçus, alors que leur intérêt était pourtant flagrant. C'est le cas par exemple d'un essai sur l'échec de la littérature américaine contemporaine et les raisons de celui-ci.
Mais il n'y a pas que cela. Franzen parle aussi de lui, de la maladie de son père atteint d'Alzheimer, des campagnes anti-tabac qui sévissent aux States. Au total neuf textes qui parlent de Franzen et de ses idées. Quelque chose qui ne plaît pas forcément à l'auteur qui aimerait qu'on parle davantage des livres et moins des auteurs, mais la société est ainsi faite et il faut s'en accommoder. Ce que semble d'ailleurs s'être dit l'éditeur qui a repréré un bon filon et a glissé pêle-mêle ces textes dans un recueil, d'une manière que je qualifie de quelque peu hâtive et anarchique. Non pas qu'il y ait tout et n'importe quoi, ça reste du Franzen et c'est du bon, mais tout de même, je ressens un léger malaise face à ce besoin de presser le citron tant qu'il est à la mode. Bon, allez, passons au-dessus de ça et savourons plutôt l'écriture de Jonathan Franzen. J'ai apprécié ses coups de griffe et son doigt pointé sur certains travers de cette société américaine qu'il dissèque au bistouri. J'ai aussi aimé la sensibilité qui coule de sa plume lorsqu'il évoque la maladie et l'inéluctable vieillesse, c'est tendre, c'est proche, avec la juste dose de cynisme. Un petit plaisir à s'offrir que ce "Pourquoi s'en faire?".

Ma note: 3,5/5


De : Le-réaliste-romantique Envoyé : 26/01/2007 01:34
The Corrections (Les corrections) - Jonathan Franzen
568 pages

Je vous conseille le résumé de Mousseline pour connaître le contenu. Je donne une note moyenne, mais ce n'est pas parce que j'ai trouvé le livre "pas mal", c'est plutôt la moyenne des impressions diamétralement opposées qui ont caractérisé ma lecture. Au début, j'étais passionné par l'histoire de Chip, le récit d'une débâcle mais aussi la critique d'une société qui laisse peu de place à la marginalité. La description du couple de Gary qui suit m'a d'abord intéressé, mais l'intensité frôlant la caricature de leurs problèmes relationnels a commencé à m'irrité. Ensuite, de longs passages sur l'univers des placements m'ont ennuyé, j'avais hâte de voir la fin de cette brique imposante. Alors que je commençais à perdre haleine, l'histoire de Denise ainsi que la perspective d'un Noël qui verrait les trois enfants réunis dans la maison familiale ont ravivé mon intérêt, à un point tel que j'ai dévoré la dernière partie du livre. Je dois donc donner une note mitigée qui tient compte de ces sentiments extrêmes.

Un des points faibles est l'extraordinaire et l'improbabilité de nombreuses situations que vivent les personnages, particulièrement les personnages secondaires, plusieurs ne faisant qu'une unique apparition, tel un flash d'information, publicitaire ou un intermède. Il y a une concentration incroyable de riches, fous, maniaques, chanceux, victimes, etc. Rares sont les personnages qui ne vivent de situations hors de l'ordinaire, positive ou négative. Ceci mine un peu la crédibilité de toute l'histoire, car le livre se veut un portrait relativement réaliste d'une petite bourgeoisie américaine.

D'un autre côté, le livre amène des réflexions dérangeantes sur notre vie contemporaine. Je n'ai pas encore mis le doigt sur ce qui me perturbait encore après que j'ai refermé le livre. Ce n'est pas que la superficialité de la société de consommation, bien que Franzen montre comment les gens en viennent à se tourner le sang pour des détails qui, en bout de ligne, sont pas triviaux. En même tant, il illustre que l'argent est néanmoins le nerf de la guerre en Amérique, essentiel entre autre pour une vieillesse agréable hors de la misère. Je crois que ce sont les thèmes de l'individualisme et de la solitude, caractéristiques de nos sociétés, qui sont la clé. Chacun veut vivre selon ses idées, coupent les ponts avec ceux qui s'y opposent, mais réalisent rapidement qu'ils sont affreusement seuls. Et encore une fois, Franzen nous empêche de rêver du contraire : il montre que l'image d'Épinal d'une famille unie dans la concorde n'est pas réaliste aujourd'hui, rêve voué à la catastrophe. Dérangeant.

3,5/5

le réaliste-romantique


De : zeta-b Envoyé : 27/08/2007 10:50
Les corrections - Jonathan FRANZEN

Selon l’auteur, les enfants apportent des corrections à la vie de leurs parents, leur évolution permet de rattraper les erreurs du passé. Pour étayer son analyse il nous dissèque la famille Lambert.

Le père, Alfred Lambert, homme de devoir, psychorigide, aux opinions toutes faites, dur et intransigeant. Il fait vivre sa famille dans une sorte de cécité affective et pourtant il aime sa femme, sans lui accorder la moindre manifestation de tendresse ou de sensualité, il aime aussi ses enfants, mais se montre rarement affectueux ou détendu avec eux.

La mère, Enid Lambert, tenue dans son rôle d’épouse modèle par le poids du « qu’en dira-t-on » et les exigences de son mari, pas très futée, soucieuse de la réussite sociale, envieuse des autres, réfrénant sa sexualité sa fantaisie et ses envies, se servant au besoin des ses enfants dans la guerre souterraine qui l’oppose à son époux, une petite bonne femme américaine type des années 50/60.

Les enfants : Gary l’intéressé, Chip le raté, Denise la paumée. Des enfants charmants et libres qui sont devenus des adultes amers, se cherchant, cultivant leur mal-être existentiel

Vont-il apporter ces nécessaires corrections dans le cahier de la vie ?
-----------
J’ai eu du mal à lire ce livre, souvent je me disais « quel pensum », mais j’ai continué quand même (en passant quelques pages, je l’avoue). Cette famille ne dégage rien, pas de chaleur humaine, pas de charme, pas de lumière. Mais pareille à beaucoup d’autres, elle vit dans une parfaite incommunicabilité et espère améliorer son sort.

Par moment, je retrouvais un peu d’intérêt pour leurs aventures, Denise par exemple semble avoir les cartes en main pour « s’en sortir », mais elle se met dans un invraisemblable imbroglio sentimental. Gary, promis à un bel avenir, a épousé une mégère, manipulatrice et intraitable, sachant à merveille se servir de ses enfants dans la guerre ouverte qui l’oppose à son mari.

Sur ce, l’action se passant pendant la vieillesse des parents, nous avons droit à des descriptions dantesque de leur fin de vie, maladie, sénescence, décrépitude, solitude, culpabilité et incompréhension toujours.

J’ai envie de dire « et bien c’est pas gai tout ça ».

Mais malgré cela l’histoire tient la route, les personnages sont humains (trop humains), seulement il y a l’écriture, un style lourd, pesant (peut-être dû à la traduction) qui plombe encore plus que le thème.

Ex : " Il entama une phrase : « je… », mais quand il était pris par surprise, chaque phrase devenait une aventure au fond des bois ; dès qu’il cessait d’apercevoir la lumière de la clairière dont il venait, il se rendait compte que les miettes qu’il avait semées pour s’en faire des poins de repères avaient été mangées par des oiseaux, de silencieuses et prestes créatures qu’il ne voyait pas dans l’obscurité, mais qui étaient si nombreuses et si envahissantes par leur faim qu’il semblait qu’elles fussent l’obscurité, comme si l’obscurité n’était pas uniforme, n’était pas une absence de lumière, mais une matière grouillante et corpusculaire, et, à vrai dire, lorsque, adolescent studieux, il avait rencontré le mot « crépusculaire » dans l’anthologie de poésie anglaise de McKay, les corpuscules de la biologie avaient contaminé sa compréhension du terme si bien que durant toute sa vie d’adulte il avait vu dans le demi-jour une corpuscularité, comme celle du grain du film haute vitesse nécessaire pour faire des photos dans une faible lumière ambiante, comme celle d’un lugubre dépérissement ; d’où la panique d’un homme trahi au plus profond de bois dont l’obscurité était l’obscurité d’étourneaux occultant le couchant ou de fourmis noires assaillant un opossum mort, une obscurité qui ne se contentait pas d’exister mais qui consommait activement les repères qu’il avait judicieusement établis afin de ne pas se perdre ; mais à l’instant de s’apercevoir qu’il était perdu, le temps devint merveilleusement lent et il découvrit des éternités jusque-là insoupçonnées dans l ‘espace séparant un mot du suivant, ou, plutôt il devint captif de cet espace entre les mots et ne put qu’observer, immobile, le passage du temps sans lui, la partie gamine et irréfléchie de lui continuant de sombrer aveuglement à travers les bois tandis que lui, le piégé, l’Al adulte, observait dans un retrait bizarrement impersonnel afin de voir si le gosse frappé de panique pourrait, bien que ne sachant plus où il était ni à quel endroit …… "

Bon j’abandonne il y a encore trois lignes pour la même phrase. Une seule phrase tout ce texte !

L’auteur veut certes faire comprendre la confusion de cet homme qui, atteint d’une maladie, perd l’esprit. Mais il m’a perdu au passage.

Il me faudrait le relire, dans quelque temps. Je pense que c’est un bon livre (lu à une autre époque il m'aurait, sans doute, plu), mais pas de ceux que j’ai envie de lire.


Réponse
De : Mousseliine Envoyé : 30/09/2007 02:50
Bravo Zeta, c'est une très belle critique!

J'ai lu la semaine dernière une critique très positive du dernier livre de Jonathan Franzen. Ça m'a donné le goût de le lire : La zone d'inconfort
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Message  gallo Mer 12 Nov 2008 - 20:31

De: Lagrande
Jonathan Franzen - Les Corrections

Gary, Chip et Denis Lambert sont les enfants de Enid et Alfred. Gary et Denise vivent à Philadelphie, Chip à New York et leurs parents à St-Jude au Kansas. Alfred est atteint de Parkinson. Ce livre est une véritable analyse d'une famille américaine.

Enid, littéralement obsédée par Noël qui commence à penser à cette fête dès le mois de mars. C'est le genre de femme qui n'hésite pas à dire des petits mensonges pour se rendre plus intéressante pour plaire à ses voisines.

Alfred, un ingénieur retraité, qui a vécu sa vie entière avec l'austérité et le manque de démonstration d'affection propre aux hommes d'une certaine génération. Alfred qui fera des choix qui auront des conséquences importantes pour lui et Enid mais qui n'expliquera jamais (sauf à Denise à la fin) pourquoi il a fait ces choix.

Gary - l'aîné qui connaît une bonne carrière, est marié avec une belle femme et a trois beaux enfants. Gary, sensible aux qu'en dira-t-on, et un peu égoïste quant aux besoins de ses parents.

Denise - la benjamine, chef d'un grand restaurant, qui essaiera de donner à sa mère le plus beau cadeau qu'il soit... un dernier Noël en famille à St-Jude. Denise qui essaie de jouer les intermédiaires entre les différents membres de la famille.

Chip, l'enfant du milieu. Il a 39 ans et ne fait rien de sa vie... il doit une importante somme d'argent à sa soeur, il se sent rejeté par son père et les jérémiades de sa mère l'indisposent... mais Chip sera celui qui finira par s'occuper de ses parents et surtout de son père dans les moments difficiles.

C'est un roman où chacun des personnages est incroyablement bien développé, on sent leur présence, on les entend parler on peut presque prédire leurs faits et gestes. Mais c'est aussi un roman qui nous fait réfléchir sur notre rôle quand un de nos parents est malade... Alfred est très malade... en plus de la maladie de Parkinson, il souffre de sénilité et a des visions, Enid ne peut plus s'occuper de lui toute seule et leurs enfants devront jouer un rôle important pour les aider. Tiens, cette citation (je la laisse en anglais) représente bien mon propos :

"When had it happened that his parents had become the children who went to bed early and called down for help from the top of the staris? When had this happened?" (p. 548)

Bref, un très bon roman qui, malgré certaines descriptions qui auraient pu être abrégées, m'a beaucoup plu.

Note : 4.25/5
(Lagrande)
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Message  Lacazavent Mar 1 Nov 2011 - 17:53

Freedom de Jonathan Franzen
Édition de l'Olivier / 717 pages

Jonathan FRANZEN (Etats-Unis) Barometre-des-ventes-livres-Jonathan-Franzen-prend-la-premiere-place-avec-Freedom_reference


Quatrième de couverture :
Patty, Walter et Richard , ou Les chemins de la liberté. Patty a décidé une fois pour toutes d'être la femme idéale. Mère parfaite, épouse aimante et dévouée, cette ex-basketteuse ayant un faible pour les bad boys a fait, en l'épousant, le bonheur de Walter Berglund, de St. Paul (Minnesota). A eux deux, ils forment le couple " bobo " par excellence. En devenant madame Berglund, Patty a renoncé à bien des choses, et d'abord à son amour de jeunesse, Richard Katz, un rocker dylanien qui se trouve être aussi le meilleur ami de Walter. Freedom raconte l'histoire de ce trio, et capture le climat émotionnel, politique et moral des Etats-Unis de ces 30 dernières années, dans une tragi-comédie d'une incroyable virtuosité. Comment vivre ? Comment s'orienter dans une époque qui semble devenue folle ? Jonathan Franzen relève le défi et tente de répondre à cette question, avec cette histoire d'un mariage d'une implacable cruauté.



Peut-être était-ce un avantage de ne pas lu Les Corrections si plébiscité ?

Avec les avis si divergents que suscitent ce livre j'étais très curieuse de savoir où j'allais me situer.
Pour une première découverte de Jonathan Franzen, quelle découverte, j'ai adoré cette lecture. J'ai été littéralement happé par ce roman et maintenant que la dernière pages est tournée, je me fais un peu l'effet d'être un poisson hors de l'eau.
J'ai toujours aimé les livres complexes et foisonnant, ceux dont la lecture est à première vue difficile d'accès, ce sont souvent les livres me marquent le plus. Et si Freedom ne s'avère finalement pas un coup de cœur c'est pas faute de réunir tout ce qu' il fallait pour le susciter.
C'est un roman qui se révèle à la fois simple et extrêmement riche et complexe. Il est ambitieux dans sa volonté d'être à la fois une chronique d' homme et de femme et à travers eux celle d'une middle classe américaine relativement aisée.
Paradoxalement c'est dans cette ambition que réside son principal défaut de roman un peu fourre-tout, ou toutes les idées et tendances y passent, incarné ou porté avec plus ou moins de succès par les différents protagonistes. Jonathan Franzen fait de Freedom un roman de détail; il y décrit avec minutie tout ce qui peut l' être ou plutôt qui pourrait l'être car cette succession de détails alourdit le texte, ralentissant et rendant par moment la lecture laborieuse.
À vouloir trop en dire, Jonathan Franzen perd parfois son lecteur.
C'est une des lectures qui m'aura le plus marqué pour cette année 2011.

4,75/5

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Message  Shan_Ze Mar 1 Nov 2011 - 21:41

Lacazavent, Est-ce un livre de ta PAL ou de ta bibliothèque ? Ta critique donne bien envie ! Very Happy
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Message  Mousseline Mer 2 Nov 2011 - 4:23

tu as de bonnes lectures cet automne, j'aimerais beaucoup le livre car j'avais aimé Les Corrections.

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Message  Lacazavent Mer 2 Nov 2011 - 13:44

Mousseline : Les corrections ne m'attirait pas plus que ça... avant, mais je me laisserai bien tenté maintenant !

Shan-Ze : De ma pal, Smile tu veux que je te l'emmène Samedi Question

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Message  Shan_Ze Mer 2 Nov 2011 - 19:15

Lacazavent, je veux bien oui ! Merci Very Happy
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Jonathan FRANZEN (Etats-Unis) Empty Freedom, Jonathan Franzen

Message  anna44 Ven 4 Nov 2011 - 7:38

Freedom, Jonathan Franzen

Mon résumé : Franzen nous emmène au travers de l'épopée d'une famille américaine dans tout ce qu'elle a de complexe, de torturée. On y suit les relations qui se tissent et se détissent dans trois voire quatre générations en fonction des choix de vie, des choix politiques, des différences de points de vue etc...
Mais Freedom, c'est aussi une traversée de la politique américaine en toute ironie ou comment marier la défense de l'environnement aux compagnies houllières et à la guerre en Irak.

Mon avis : Franzen nous livre avec force détails la vie de Patty Berglund et de son mari Walter, son ami Richard Katz, leurs enfants, les parents et grands-parents. Chaque personnage semble avoir une importance toute particulière puisque leurs choix respectifs vont déterminer le chemin des autres.
La composition de cette famille mais aussi du livre de Franzen me fait penser à une sorte de labyrinthe dans lequel il est malaisé de s'y retrouver et de suivre le chemin de pensée de l'auteur.
Le livre m'a paru manquer quelque peu de structure, ce qui m'a empêché de m'attacher aux personnages.
Cependant, Franzen semble savoir précisèment où il veut amener chacun de ses personnages, leurs choix, leurs relations etc...
En parallèle de cette épopée familiale, c'est toute la politique américaine qui est mise à l'honneur.
A ce niveau, on ressent l'engagement de Franzen à travers les choix de ses personnages pour la défense de l'environnement. Pour autant, ce thème n'est pas traité avec facilité mais avec la complexité qui lui confère tout son réalisme.
Il m'est très difficile de procéder à une critique exhaustive de ce roman tant les sujets traités le sont avec brio et tant les sentiments de chacun des personnages sont fouillés à l'extrême.
En définitif, un très beau roman, abouti, mais qui ne m'a pas transportée malgré les divers intérêts qu'il représente.

Ma note : 3.75/5

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Message  Elfe Sam 19 Nov 2011 - 13:48

Freedom

L'auteur dresse le portrait d'une famille
Américaine, les Berglund installée dans le Minnessota. La mère de
famille Patty, ancienne basketteuse de haut niveau et à l'avenir
prometteur, décide de tout plaquer pour vivre avec Walter et fonder une
famille. Refusant de faire les mêmes erreurs que sa mère qui a sacrifié
sa vie de famille pour la vie politique, elle s'applique à être une mère
et une épouse parfaite. Jusqu'au jour où le rideau tombe. Ses enfants
lui tournent le dos et son mari, Walter, fou amoureux d'elle s'enlise
dans ses grandes idées écologiques. Alors commence la spirale infernale,
Patty tombe dans la dépression et l'alcool.

Autour de ces personnages principaux
gravitent de nombreux autres personnages: Richard, rockeur et grand ami
de walter mais qui est également son grand opposé et qui n'a jamais
laissé insensible Patty. Connie, la petite amie totalement dévouée à
Joey...

A travers l'histoire de cette famille,
l'auteur dresse le portrait d'une Amérique ayant perdue ses valeurs et
ses repères. Les illusions de jeunesse s'écroulent et il ne reste plus
que la peur de l'avenir. C'est avec beaucoup de finesse que l'auteur
dresse le portrait de chacun de ses personnages. Tout se met en place
progressivement et c'est peut être ce qui m'a perdu: trop de longueurs.
Certes c'est un roman qui pose de bonnes questions et qui par conséquent
nous amène à réfléchir sur notre propre vie. Avons-nous fait les bons
choix? Mais je trouve que le texte est alourdi par tous ces détails qui
n'en valent peut être pas la peine.
Ma note: 3/5
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Message  Chiwi Dim 29 Jan 2012 - 16:06

Alfred est ingénieur ferroviaire à la retraite mais Parkinson et Alzheimer le guettent. Sa femme, Enid, vit dans son propre monde, elle ne voit pas la réalité des choses qui l'entourent. Ils ont trois enfants : Gary, Chip et Denise.

Gary, cadre dans une banque, a du mal à concilier les volontés de sa mère avec celles de sa femme et se sent proche de répèter les mêmes erreurs que son père.

Chip, après une expérience universitaire ruinée par un scandale sexuel, vivote à New-York, jusqu'au jour où on lui propose un job d'informaticien en Lituanie pour arnaquer des investisseurs américains.

Denise, chef cuistot, se voit proposer de participer à la création d'un restaurant à la mode mais elle
tombe amoureuse de la femme de son patron.



J'ai découvert Jonathan Franzen à l'occasion de la sortie de son dernier roman en septembre 2011. Avant de le lire, je me suis dit qu'il valait mieux commencer par le début de son œuvre. Les critiques lues m'avaient laissé une bonne impression des Corrections.

Mais à la lecture ce ne fut pas vraiment le cas. C'est un pavé de 720 pages et Franzen alterne entre flashbacks et récit au présent. Certains peuvent trouver intéressant sa manière de partir d'un petit événement et à partir de là de rentrer dans des détails qui dans l'ensemble de
l'histoire peuvent apparaître amplement superflus.

Donc j'ai moyennement apprécié le roman dans sa forme. C'est un peu la même chose pour le fond.

Franzen veut décrire une Amérique qui part en vrille. A part les parents qui voient se déliter le rêve américain, je ne trouve pas la critique très convaincante. Une Amérique accro aux médocs,où la spéculation financière ne touche pas que les grandes institutions bancaires, où on a l'habitude des scandales sexuels, c'est tellement cliché.

En conclusion le style ne m'a pas convaincu et la critique de la société était trop stéréotypée.
Une déception moyenne pour commencer l'année.

2/5
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Message  Shan_Ze Mer 23 Jan 2013 - 10:22

Freedom de Jonathan Franzen
(Editions de L'Olivier, 718 pages)


J'avais lu il y a quelques années Les corrections que j'avais bien aimé. Freedom, c'est un sacré morceau aussi ! On découvre les membres de la famille Berglund, surtout Patty ainsi que Richard Katz, le meilleur ami de Walter. J'adore l'écriture de Jonathan Franzen, pleine d'humour noir. On dirait qu'il prend plaisir à enfoncer chacun des personnages de ce roman après en avoir montré les bons côtés. Dommage qu'il ne parle pas de la fille... Certaines parties (vers la fin) m'ont moins intéressées mais j'ai été sous le charme de l'écriture de l'auteur. C'est sûr, je lirai ses autres parutions !
Note : 4.5/5
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Message  Mousseline Mer 23 Jan 2013 - 16:13

J'aimerais le lire - beaucoup aimé Les Corrections... ca marche pour le challenge ?

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Message  Shan_Ze Mer 23 Jan 2013 - 16:20

Je pense que oui, une partie se passe au Minnesota, si je me souviens bien. Par contre, moi je l'ai lu à la fin de l'an dernier. Une critique avec un peu de retard... Embarassed
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Message  Dkois Mar 20 Aoû 2019 - 15:10

LES CORRECTIONS
Jonathan FRANZEN
Points 694 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
La famille Lambert est une famille comme les autres : derrière son apparente bonhomie se cachent des désirs parfois inavouables… De déchirures en réconciliations, Enid, Alfred et leurs trois enfants tentent de donner un sens à leurs contradictions. Et si on ne naissait que pour corriger les erreurs de ses parents ? Un roman-fleuve à l'humour féroce, dont la puissance balaye tout sur son passage.
 
Mon avis
 
Un adage dit qu’on ne fait pas des chiens avec des chats, ce roman prouve bien le contraire. Car si les parents de la famille Lambert sont dans la ligne pure et dure des traditionalistes Américains, il n’en est pas de même pour leurs 3 enfants. Et même si bien souvent c’est l’amour fraternel qui l’emporte, les conflits sont violents.
Voici donc un roman fort bien réussi sur les relations familiales et les différences qui peuvent nourrir toute famille. Génération, ambition, homosexualité, politique, liberté, vieillesse, maladie, couple, erreurs, éducation… tant de sujets sont abordés qu’on si perd un peu dans cette sorte de roman pêle-mêle mais qui au final se referme avec une envie d'y réfléchir.
 
Comme beaucoup de roman de ce type, l’histoire est caricaturale. Les traits sont épaissis pour l’attrait littéraire et la forme stylistique. Mais si on prend un peu de recul, on peut facilement ramener certaines situations à soi : La perception de l’éducation reçue, celle que nous avons délivré à nos enfants. Nos différences idéologiques entre membres. Etc, etc… Ramené à de justes proportions, ce roman peut être un reflet de notre propre situation familiale et pour cela il mérite d’être lu.
 
Que les 700 pages ne vous effraient pas, la lecture est facile et plaisante.
 
Ma note  3.5 / 5

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Message  petitemartine Mer 19 Fév 2020 - 10:13

Freedom

Pendant plus de 700 pages nous suivons la vie de la famille Berglund des années 70 à nos jours sur fond d'histoire américaine.
Pendant de nombreux chapitres, c'est la femme, Patty ,qui raconte son histoire, un journal intime, une sorte de thérapie pour elle...
Les Berglund ? Qui sont-ils ? Une famille moyenne américaine, les parents Patty et Walter se sont rencontrés lorsqu'ils étaient étudiants.
Ils se marièrent, eurent deux enfants : un garçon, une fille. Et la vie continue....
Donc en somme une histoire banale où le couple est mis à l'épreuve : comment faire des choix ? comment faire les bons choix ? Comment faire durer un couple ? Pourquoi s'use-t-il ? Comment l'amour fait-il place à l'affection ? Bref, comment réussir à vivre, à ne pas renoncer...
Beaucoup de questions ! Et Freedom décortique le couple, la famille. La même histoire est relatée dans le journal de Patty mais ce qui est intéressant c'est que la même histoire est contée à travers les yeux du mari, du meilleur ami, du fils.
J'ai donc beaucoup aimé suivre cette famille, les personnages sont tous complexes, leur portrait sont détaillés, leurs points forts et leurs points faibles.  De nombreux personnages secondaires ont leur place : la petite amie du fils, les parents, la jeune collègue de Walter... Chacun permet d'expliquer le couple plus en profondeur.

Il y a certaines longueurs - développement du côté politico-écolo de Walter - mais avec un peu de recul ça ne m'a pas gênée mais permis de mieux cerner les personnages et de mieux me plonger dans l'histoire sans précipitation.

C'est bien sûr bien écrit, un ton ironique, un peu d'humour , ça se lit bien, c'est très fluide.

Donc j'ai passé un excellent moment et j'ai eu du mal à quitter cette famille.

Ma note : 5/5
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Message  Shan_Ze Mer 19 Fév 2020 - 13:12

Contente que tu aies aimé Petitemartine. Wink Il faut que je regarde ce qu'il a fait de nouveau après Les corrections et Freedom.
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Message  Mandarine Jeu 20 Fév 2020 - 9:15

Tu accumules les excellentes lectures, en ce moment, Petitemartine! Ca fait plaisir!!! En tout cas, tu donnes bien envie de lire les mêmes livres que toi! Laughing
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Message  Dkois Lun 22 Mar 2021 - 12:25

PHENOMENES NATURELS
Jonathan FRANZEN
Points 692 Pages
 
Résumé (4° de couverture)
 
Louis Holland ne s’est jamais entendu avec sa sœur, ne comprend pas sa mère et connaît à peine son excentrique grand-mère. Première victime d'une série de tremblements de terre qui ébranlent Boston, elle laisse vingt-deux millions de dollars, provoquant déchirures et affrontements dans le clan. Et une énigme hante Louis : qu’est-ce qui provoque ces séismes dans cette zone normalement stable ?
 
Mon avis
 
Voici un roman plein de sens qui ne part pas dans tous les sens. Tout y est ou presque !
Ce roman aborde des sujets graves et importants tels que l’environnement, l’avortement, la religion, les relations familiales et amoureuses et tant d’autres encore. Tout s’y mêle et s’y démêle avec légèreté puis gravité. Même si parfois, il faut se mettre une petite claque derrière la tête pour relancer son attention (comme bien souvent pour ce genre de roman fleuve), un événement finit toujours par ramener le lecteur à l’essentiel : La réflexion sur des sujets contemporains.
Si pour ce roman, Jonathan Franzen n’a pas perdu le goût de l’humour, il sombre toutefois, au fil des pages, dans une sombre gravité à laquelle il n’avait pas habitué son lecteur (en tout cas celui que je suis par rapport à ce que j’en ai préalablement lu).
Inutile d’ajouter quoique ce soit. Ce roman ne se commente pas. Il se lit. Je vous invite donc à le faire.
 
Ma note 4 / 5

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Message  Dkois Lun 11 Oct 2021 - 10:58

PURITY
Jonathan FRANZEN
Points 826 Pages
 
Résumé (4° de couverture)

Elle s’appelle Purity, alias Pip. Comme pour échapper au poids de son prénom, elle vit dans un squat à Oakland et désire le mari d’une autre. Fruit d’une mère étouffante et d’un père inconnu, un peu paumée, un peu dépravée, Pip aimerait savoir d’où elle vient et où elle va. Andreas Wolf pourrait-il l’aider ? Hacker surmédiatisé et terriblement séduisant, il a un fonds de commerce : la pureté.
 
Mon avis
 
Ce roman vaut principalement à cette qualité incomparable que possède l’auteur à mettre en scène des personnages aussi tordus que torturés. C’est un délice de rentrer dans chacune de leur vie et mesurer de quoi la nature humaine peut être faite.
Je serai plus mesuré quant à l’intrigue. Généralement tout ce qui touche au numérique et à la cybercriminalité m’ennuie rapidement. Pas d’exception pour ce roman, même si ce sujet n’est que partiellement abordé.
Globalement, sans le style pétulant, marque de fabrique de Jonathan Franzen, l’ennui aurait probablement gagné du terrain sur mon enthousiasme qui accompagne généralement la lecture pour ce genre littéraire. Je retiendrai donc la forme plus que le fond pour ce roman parfois trop alambiqué.
 
Ma note : 3.5 / 5

Dkois

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