Javier MARIAS (Espagne)
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Shan_Ze
Le petit montagnard
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Javier MARIAS (Espagne)
Un coeur si blanc
Le narrateur, un homme marié depuis peu, s’interroge sur sa vie de couple et sur le passé trouble de son père qui a été marié 3 fois.
Bof, j’ai trouvé la lecture de ce roman assez ennuyeuse, un style un peu lourd et lent.
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Dernière édition par Le petit montagnard le Sam 14 Mai 2011 - 21:26, édité 1 fois
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1317
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Re: Javier MARIAS (Espagne)
J'ai déjà vu les livres de cet auteur à la bibliothèque, quel est le titre de ce livre pour éviter de le prendre ? J'essaierai peut-être d'autres de ses romans, je suis curieuse !Le petit montagnard a écrit:Le narrateur, un homme marié depuis peu, s’interroge sur sa vie de couple et sur le passé trouble de son père qui a été marié 3 fois.
Bof, j’ai trouvé la lecture de ce roman assez ennuyeuse, un style un peu lourd et lent.
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Shan_Ze- Admin
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Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Javier MARIAS (Espagne)
Je viens d'ajouter le titre
Le petit montagnard- Nombre de messages : 1317
Location : Toulouse - France
Date d'inscription : 13/01/2011
Re: Javier MARIAS (Espagne)
Avant d'ajouter la critique d'un livre de Javier MARIAS que j'ai beaucoup aimé, une petite biographie de cet auteur
Biographie et informations
Javier Marías
Nationalité : Espagne
Né(e) à : Madrid , le 20/09/1951
Biographie :
Javier Marías est un écrivain, traducteur, éditeur espagnol. Fils du philosophe et sociologue Julián Marías Aguilera (1914-2005) et du professeur et écrivain Dolores Franco Manera (1912-1977).
Il passe une partie de son enfance aux États-Unis où son père enseigne (Wesley et Yale).
Il reçoit une solide éducation libérale à l'école ainsi que chez lui. Ses parents donnent des cours à des étudiants étrangers et reçoivent de nombreux intellectuels.
Plus tard, il s'inscrit à l'Université de Madrid où il suit des cours de Philosophie et de Lettres.
Il se fait connaître avec trois œuvres, Los dominios del lobo (1971), Travesía del horizonte (1972) et El monarca del tiempo (1978).
Il a obtenu le prix Herralde du roman avec l'Homme sentimental (1986), qui relate une histoire passionnelle, décrite avec humour, dans le milieu de l'opéra.
Retenons de ses œuvres ultérieures le Roman d'Oxford (1989), les récits Ce que dit le Majordome (1990), Un cœur si blanc (1992, prix de la critique), Vies écrites (1992), notices biographiques d'écrivains, Littérature et fantômes (1993), recueil d'essais littéraires Demain dans la bataille pense à moi (1994), roman, et, en 1996, le récit Quand j'étais mortel.
Le 30 juin 2006, il est choisi par plus des deux tiers des académiciens pour entrer à l'Académie Royale de la langue espagnole.
Biographie et informations
Javier Marías
Nationalité : Espagne
Né(e) à : Madrid , le 20/09/1951
Biographie :
Javier Marías est un écrivain, traducteur, éditeur espagnol. Fils du philosophe et sociologue Julián Marías Aguilera (1914-2005) et du professeur et écrivain Dolores Franco Manera (1912-1977).
Il passe une partie de son enfance aux États-Unis où son père enseigne (Wesley et Yale).
Il reçoit une solide éducation libérale à l'école ainsi que chez lui. Ses parents donnent des cours à des étudiants étrangers et reçoivent de nombreux intellectuels.
Plus tard, il s'inscrit à l'Université de Madrid où il suit des cours de Philosophie et de Lettres.
Il se fait connaître avec trois œuvres, Los dominios del lobo (1971), Travesía del horizonte (1972) et El monarca del tiempo (1978).
Il a obtenu le prix Herralde du roman avec l'Homme sentimental (1986), qui relate une histoire passionnelle, décrite avec humour, dans le milieu de l'opéra.
Retenons de ses œuvres ultérieures le Roman d'Oxford (1989), les récits Ce que dit le Majordome (1990), Un cœur si blanc (1992, prix de la critique), Vies écrites (1992), notices biographiques d'écrivains, Littérature et fantômes (1993), recueil d'essais littéraires Demain dans la bataille pense à moi (1994), roman, et, en 1996, le récit Quand j'étais mortel.
Le 30 juin 2006, il est choisi par plus des deux tiers des académiciens pour entrer à l'Académie Royale de la langue espagnole.
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Awara- Nombre de messages : 7131
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Javier MARIAS (Espagne)
COMME LES AMOURS
Javier MARIAS
Traduit de l’espagnol par Anne-Marie Géninet
GALLIMARD – 2013 – 373 pages
La narratrice, Maria Dolz, travaille pour une maison d’édition. Tous les matins, elle s’attable dans un café où elle observe avec fascination et une pointe d’envie un couple qui semble très amoureux. Elle ne les connaît pas. Puis un jour elle ne les voit plus et c’est par hasard qu’elle apprend quelques temps après l’assassinat de l’homme par un clochard détraqué. Maria Dolz est touchée parce qu’elle s’était prise d’affection pour le couple. Elle se manifeste auprès de la femme. Elle apprend que le couple l’avait remarquée et l’appelait « La Prudente » et elle rencontre chez eux Javier (même prénom que l’auteur), un ami du mari décédé et dont elle devient la maîtresse.
Progressivement elle découvre que l’amitié de Javier n’était pas aussi limpide qu’il y paraît…
La jeune Prudente méritera bien son surnom !
Ce livre est un long monologue introspectif. Le lecteur entend la voix de Maria, ses interrogations, ses doutes, ses hypothèses, ses terreurs.
Si on accepte de se laisser emporter par cette écriture qui enivre, envoûter par les méandres de la pensée de Maria, d’être étourdi par ses bouleversements, cette lecture est une révélation. J’ai aimé retrouver les références aux œuvres de Shakespeare, Balzac et Dumas qui s’imbriquent dans le roman de Javier Marias et contribuent au charme de ce livre bavard et ébouriffant qui mêle astucieusement le thriller et l’introspection. Le roman policier cède la place à une interrogation sur l’amour, la mort, la perte d’un être aimé, le deuil.
Cette œuvre ne se laisse pas facilement quitter
Note : 5/5
Javier MARIAS
Traduit de l’espagnol par Anne-Marie Géninet
GALLIMARD – 2013 – 373 pages
La narratrice, Maria Dolz, travaille pour une maison d’édition. Tous les matins, elle s’attable dans un café où elle observe avec fascination et une pointe d’envie un couple qui semble très amoureux. Elle ne les connaît pas. Puis un jour elle ne les voit plus et c’est par hasard qu’elle apprend quelques temps après l’assassinat de l’homme par un clochard détraqué. Maria Dolz est touchée parce qu’elle s’était prise d’affection pour le couple. Elle se manifeste auprès de la femme. Elle apprend que le couple l’avait remarquée et l’appelait « La Prudente » et elle rencontre chez eux Javier (même prénom que l’auteur), un ami du mari décédé et dont elle devient la maîtresse.
Progressivement elle découvre que l’amitié de Javier n’était pas aussi limpide qu’il y paraît…
La jeune Prudente méritera bien son surnom !
Ce livre est un long monologue introspectif. Le lecteur entend la voix de Maria, ses interrogations, ses doutes, ses hypothèses, ses terreurs.
Si on accepte de se laisser emporter par cette écriture qui enivre, envoûter par les méandres de la pensée de Maria, d’être étourdi par ses bouleversements, cette lecture est une révélation. J’ai aimé retrouver les références aux œuvres de Shakespeare, Balzac et Dumas qui s’imbriquent dans le roman de Javier Marias et contribuent au charme de ce livre bavard et ébouriffant qui mêle astucieusement le thriller et l’introspection. Le roman policier cède la place à une interrogation sur l’amour, la mort, la perte d’un être aimé, le deuil.
Cette œuvre ne se laisse pas facilement quitter
Note : 5/5
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Awara- Nombre de messages : 7131
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Javier MARIAS (Espagne)
Merci Awara: j'avais déjà repéré ce titre mais là c'est sûr je le note!!!!!!
Re: Javier MARIAS (Espagne)
Comme les amours - Javier Marias
(Gallimard, 2013, 384 p., coll. Du monde entier)
(Gallimard, 2013, 384 p., coll. Du monde entier)
Nous sommes à Madrid et Maria Dolz, éditrice madrilène, a ses habitudes. Chaque matin elle prend le temps de paresser à la terrasse d'un café où quotidiennement un couple s'installe à la table à côté. Le bonheur les rend harmonieux, bien assortis et attendrissants. Mais un jour le couple ne vient pas. Le lendemain, pareil.
La narratrice s'interroge sur cette brutale désertion mais s'y résout avant d'apprendre que le mari a été tué en pleine rue. C'est le choc !
Peu de temps après la femme revient au café et Maria décide d'engager la conservation avec cette inconnue pourtant si familière. Le contact est plutôt facile entre les deux femmes esseulées qui se trouvent des affinités et se racontent. La jeune veuve est effondrée mais avide de discussions et trouve du soutien en ces gens qui l'entourent et lui témoignent leur sympathie. Dans le lot, il y a non seulement la narratrice mais aussi, et surtout, Javier Diaz-Varela, le meilleur ami du mari assassiné qui se fait confident de confiance. Celui-ci se rend de plus en plus disponible et, son charme aidant, entame une relation avec Maria. C'est le point de départ d'une relation parallèle aux multiples rebondissements.
Cette histoire m'a surprise car elle m'a fait croire à une histoire de deuil, d'amitié dans une sorte d'admiration contemplative de la part de la protagoniste principale. Mais le tour que prend les événements est bien plus dérangeant car les héros ne sont plus tout à fait ceux que l'on croit. Maria en alliée compatissante devient maitresse d'un homme qui la hante, rencontre imprévue qui l'absorbe totalement.
Le prétexte du départ, ce couple amoureux au café, devient secondaire avec cette relation annexe de la spectatrice (narratrice) avec l'ami du couple, le charismatique Diaz-Varela. Cette passion dévorante de la part de la jeune femme permet d'intégrer certains secrets entre les différents personnages. Et, allez savoir pourquoi mais le hasard n'en est peut-être pas un, concernant les relations entre les uns et les autres.
C'est une intrigue bien ficelée qui permet de faire ressortir toutes les ambiguïtés et les ficelles du sentiment amoureux. Qu'il soit naturel et passionné ou feint et modéré, l'amour rend les héros de cette histoire fragiles et pleins de faiblesse.
L'histoire finit comme elle démarre, à la terrasse du café, mais absolument pas comme on le croit.
4/5
Re: Javier MARIAS (Espagne)
Comme les amours
Un roman plus complexe que les premières pages ne le laissent présager. Javier Marias nous livre une réflexion très poussée sur la mort et plus précisément sur les sentiments éprouvés lorsque disparaît de façon brutale un être cher. Il décortique minutieusement les pensées qui peuvent alors nous traverser et l'évolution de nos sentiments au fur et à mesure que le temps passe.
Mais d'autres sujets sont aussi abordés et tout aussi bien analysés: l'amour, l'amitié, la fidélité........
Certaines phrases sont vraiment admirables et m'ont profondément touchée tellement les mots utilisés étaient justes.
Par contre j'ai trouvé quelques passages inutilement longs avec des redites et des phrases à rallonge qui ont je l'avoue un peu gâché mon plaisir. Vous me trouverez peut-être trop exigeante mais c'est pour cette raison que cette belle lecture ne s'est pas transformée en coup de coeur.......
Ma note 4/5
Un roman plus complexe que les premières pages ne le laissent présager. Javier Marias nous livre une réflexion très poussée sur la mort et plus précisément sur les sentiments éprouvés lorsque disparaît de façon brutale un être cher. Il décortique minutieusement les pensées qui peuvent alors nous traverser et l'évolution de nos sentiments au fur et à mesure que le temps passe.
Mais d'autres sujets sont aussi abordés et tout aussi bien analysés: l'amour, l'amitié, la fidélité........
Certaines phrases sont vraiment admirables et m'ont profondément touchée tellement les mots utilisés étaient justes.
Par contre j'ai trouvé quelques passages inutilement longs avec des redites et des phrases à rallonge qui ont je l'avoue un peu gâché mon plaisir. Vous me trouverez peut-être trop exigeante mais c'est pour cette raison que cette belle lecture ne s'est pas transformée en coup de coeur.......
Ma note 4/5
Demain dans la bataille pense à moi
- Poche: 464 pages
- Editeur : Folio (5 janvier 2010)
- Collection : Folio
- Langue : Français
- ISBN-10: 2070396851
- ISBN-13: 978-2070396856
Victor est un scénariste pour la télévision et nègre de temps en temps. Il passe une soirée galante avec Marta, une jeune femme qu'il a rencontré depuis peu. La soirée commence étrangement puisque la jeune femme dont le mari est en déplacement reçoit Victor chez elle et le dîner au départ se fait en compagnie d' Eugénio, son fils de deux ans. L'enfant enfin endormi, Victor et Marta se dirigent vers la chambre mais la jeune femme se sent de plus en us mal et demande à Victor de la serrer contre lui pour la protéger. Loin de se disparaître, le malaise empire et Marta meurt à moitié nue dans les bras de celui qui n'a même pas eu le temps de devenir son amant. Stupéfait, Victor hésite entre rester et protéger ainsi l'enfant ou fuir en espérant que quelqu'un découvre vite l'enfant et le corps de sa mère. Il finit par s'enfuir mais ce n'est pas si facile de tourner ainsi le dos à une jeune femme morte....
Au départ ce roman m'a dérouté car je m'attendais à une histoire policière alors qu'il n'en est rien, en fait ce roman est une profonde réflexion sur le rapport à l'autre, sur la vie, la mort, l'oubli et le temps. Tout en sensibilité, cette histoire est attachante et l'on se surprend à s'inquiéter un peu pour chacun des personnages.
4/5
nauticus45- Nombre de messages : 2413
Age : 47
Location : Haut-Rhin, France
Date d'inscription : 27/10/2008
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