Alexandro JODOROWSKY et MOEBIUS

L'Incal
6 tomes (L'incal noir, L'incal lumière, Ce qui est en bas, Ce qui est en haut, La cinquième essence, première partie: Galaxie qui songe, La cinquième essence, deuxième partie: La planète Difool)
292 pages en tout
Paru entre 1981 et 1988

Considérée par plusieurs comme une œuvre révolutionnaire au niveau de la BD, L'Incal relate les aventures de John Difool, détective minable qui se voit confier par un extra-terrestre l'Incal, objet dont dépend le sort de l'univers, en proie aux attaques des ténèbres. Ne pouvant se résoudre à s'en débarrasser, celui-ci devient l'homme le plus recherché de l'univers, autant par les nobles au pouvoir que par les agents des ténèbres. On suivra donc ce personnage, anti-héros par excellence (paresseux, toujours guidé que par ses instincts).

Te que je l'ai mentionné, cette série est une série-culte pour plusieurs, et traite de sujets qui sont encore aujourd'hui d'actualité - la pollution, la ségrégation entre les riches et les pauvres, le clonage, la manipulation des masses et j'en passe. Les dessins de Moebius sont à la hauteur de cette saga fantastique. J'avais de grandes attentes face à cette BD, étant une fan depuis mon tout jeune âge de 'Les maîtres du temps', film d'animation dessiné Moebius et connaissant la réputation de la BD. Je n'ai pas apprécié autant que je le croyais, et je ne crois pas que ce soit à cause du décalage d'époque - je n'ai simplement pas embarqué dans les rebondissements fantastiques de cette bataille entre le mal et le bien. L'Incal (je parle ici de l'objet), se révélant un guide de même que doté d'une immense force, fait voyager notre anti-héros et ses compagnons (qui le joindront à divers moments de la saga) à travers différents mondes et leur fait faire différentes actions que j'ai eu de la difficulté à suivre. Le récit est si imaginatif et imprévisible que j'ai eu de la misère à embarquer. Peut-être suis-je trop terre à terre...

Je donne un 2.5/5 mais j'en suis déçue et presque gênée... je conseille toutefois aux lecteurs amateurs de BD qui n'auraient pas lu cette œuvre de se faire une idée par eux-même. Je la relirai sûrement un jour.

Je garde précieusement les premières éditions de l'Incal dans ma bibliothèque. cette série est fantastique dans tous les sens du terme. D'une part par le dessin de Jean Giraud / Moëbius, mais également par tout l’enchainement du scénario de Jodorowski. Alors, bien entendu, cela baigne dans un mysticisme pseudo-gnostique qui est complexe dans son ensemble. On peut ne pas accrocher. Ce qui est sûr, c'est qu'il faut y revenir et ne pas se laisser dérouter par une première lecture.

Veilleur

Merci Veilleur... j'y reviendrai, c'est promis.