Francisco de QUEVEDO (Espagne)
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Francisco de QUEVEDO (Espagne)
Francisco de Quevedo est né en 1580 et est mort en 1645.
Source : Evene
Écrivain espagnol du XVIIe siècle, il est une des figures les plus complexes et marquantes du Siècle d'Or espagnol.
Il a fait des études de philosophie, de droit et de mathématiques. Observateur lucide de la société espagnole du Siècle d'Or, il a brillé dans des genres très variés : critique littéraire, roman, théâtre... Maître de la poésie baroque philosophique et morale, il est également l'auteur de poèmes d'amour. Dans "Songes" (1627), Francisco de Quevedo dresse le tableau des fléaux sociaux de son temps.
Il a fait des études de philosophie, de droit et de mathématiques. Observateur lucide de la société espagnole du Siècle d'Or, il a brillé dans des genres très variés : critique littéraire, roman, théâtre... Maître de la poésie baroque philosophique et morale, il est également l'auteur de poèmes d'amour. Dans "Songes" (1627), Francisco de Quevedo dresse le tableau des fléaux sociaux de son temps.
Source : Evene
Heurs et malheurs du trou du cul - Francisco de Quevedo
(Éditions Mille et une nuits, 2006, 78 p.)
(Éditions Mille et une nuits, 2006, 78 p.)
Qu'il est provocant ce livre ! Le titre est l'étendard du contenu, autant dire que Francisco de Quevedo, écrivain espagnol du XVIIe siècle, n'y est pas allé par quatre chemins : le trou de cul mérite pour lui tout un éloge. C'est un vibrant hommage qu'il fait à nos sombres derrières, toujours dissimulés et dont on préfère taire l'existence.
Quevedo veut au contraire souligner toute l'utilité d'un trou du cul : "Nous ajouterons en outre que le trou du cul est plus nécessaire que les yeux ; car sans yeux on peut vivre, mais sans trou au cul, ni mourir ni vivre".
Les propos tenus peuvent prêter à sourire mais c'est curieux d'écrire très sérieusement sur cette partie du corps qui est toujours refoulée et encore moins décrite. Alors c'est frais de voir avec l’œil d'un ancien, ce que notre infime intimité a de pouvoir et d'utilité. J'ai aimé le culot (sans mauvais jeu de mots) de cet auteur qui va à contre-courant des bien-pensants. Certains le rapprochent de Rabelais autant dire qu'il sait tenir la comparaison. Quant au reste de ce petit recueil, il fait part des grands malheurs que peut rencontrer un trou du cul (laissez-moi vous dire que je ne pouvais pas imaginer un tiers de tous les périls
d'un derrière, même bien caché). Puis, une enfilade de poèmes satiriques et burlesques nous laissent entrevoir un Quevedo amer et menant de bonne guerre des estocades à son ennemi de l'époque, Luis de Gongora. On se dit que notre auteur en a beaucoup sur le cœur et qu'il a trouvé une bien belle manière de défier les bonnes consciences.
Quevedo veut au contraire souligner toute l'utilité d'un trou du cul : "Nous ajouterons en outre que le trou du cul est plus nécessaire que les yeux ; car sans yeux on peut vivre, mais sans trou au cul, ni mourir ni vivre".
Les propos tenus peuvent prêter à sourire mais c'est curieux d'écrire très sérieusement sur cette partie du corps qui est toujours refoulée et encore moins décrite. Alors c'est frais de voir avec l’œil d'un ancien, ce que notre infime intimité a de pouvoir et d'utilité. J'ai aimé le culot (sans mauvais jeu de mots) de cet auteur qui va à contre-courant des bien-pensants. Certains le rapprochent de Rabelais autant dire qu'il sait tenir la comparaison. Quant au reste de ce petit recueil, il fait part des grands malheurs que peut rencontrer un trou du cul (laissez-moi vous dire que je ne pouvais pas imaginer un tiers de tous les périls
d'un derrière, même bien caché). Puis, une enfilade de poèmes satiriques et burlesques nous laissent entrevoir un Quevedo amer et menant de bonne guerre des estocades à son ennemi de l'époque, Luis de Gongora. On se dit que notre auteur en a beaucoup sur le cœur et qu'il a trouvé une bien belle manière de défier les bonnes consciences.
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