Maria ERNESTAM (Suède)
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Maria ERNESTAM (Suède)
Les oreilles de Buster
Le
jour de ses 56 ans, Eva reçoit un carnet vierge de sa petite fille.
Elle ressent alors le besoin d'écrire. Tous les soirs, dans l'intimité
de sa maison, avec pour seule compagnie un verre de vin et ses roses
qu'elle affectionne tant, elle va écrire son enfance, ses souffrances
face à une mère qui ne l'a jamais aimée et son désir de vengeance si
fort qu'il la poussera à l'irréparable.
Tout
le roman parle de cette relation difficile et conflictuelle avec la
mère d'Eva. Dès ses premiers jours, sa mère aura une attitude
destructrice envers sa fille. Face à elle Eva va développer une sorte de
carapace pour se protéger de ses agressions. Imaginative et
manipulatrice, ses plans vont se transformer petit à petit en actes
diaboliques.
Evidemment
Eva secoue notre bonne conscience, et sa froideur fait froid dans le
dos, mais celle ci prend le temps d'installer son histoire et de nous
expliquer les raisons d'un tel comportement. Au final nous sommes
touchés par cette jeune fille qui essaie de se construire une vie face à
une mère haineuse et un père effacé. Bien sûr nous ressortons de cette
lecture troublés, mais en même temps fascinés et touchés par Véra.
L'auteur voit juste et peint avec justesse les relations difficiles et
les sentiments paradoxaux entre deux êtres supposés s'aimer et le
lecteur oscille entre compassion et condamnation.
Ma note 5/5
Le
jour de ses 56 ans, Eva reçoit un carnet vierge de sa petite fille.
Elle ressent alors le besoin d'écrire. Tous les soirs, dans l'intimité
de sa maison, avec pour seule compagnie un verre de vin et ses roses
qu'elle affectionne tant, elle va écrire son enfance, ses souffrances
face à une mère qui ne l'a jamais aimée et son désir de vengeance si
fort qu'il la poussera à l'irréparable.
Tout
le roman parle de cette relation difficile et conflictuelle avec la
mère d'Eva. Dès ses premiers jours, sa mère aura une attitude
destructrice envers sa fille. Face à elle Eva va développer une sorte de
carapace pour se protéger de ses agressions. Imaginative et
manipulatrice, ses plans vont se transformer petit à petit en actes
diaboliques.
Evidemment
Eva secoue notre bonne conscience, et sa froideur fait froid dans le
dos, mais celle ci prend le temps d'installer son histoire et de nous
expliquer les raisons d'un tel comportement. Au final nous sommes
touchés par cette jeune fille qui essaie de se construire une vie face à
une mère haineuse et un père effacé. Bien sûr nous ressortons de cette
lecture troublés, mais en même temps fascinés et touchés par Véra.
L'auteur voit juste et peint avec justesse les relations difficiles et
les sentiments paradoxaux entre deux êtres supposés s'aimer et le
lecteur oscille entre compassion et condamnation.
Ma note 5/5
Les oreilles de Buster 2/5
C'est une histoire sombre de vengeance familiale, une vengeance longtemps mûrie dans le cerveau d'une petite fille, qui, bien plus tard, a 56 ans, dans un carnet que l'une de ses petites-filles vient de lui offrir, déclare sans ambages : j'ai tué ma mère.
On peut se dire que ce meurtre est restée symbolique, mais Eva va détailler tout au long de ce roman ce qui a construit la haine qu'elle portait à sa génitrice et comment elle a été amenée à "peut-être" commettre l'irréparable.
C'est aussi une histoire de maltraitance, mais la petite Eva n'a pas été maltraitée physiquement, enfermée dans un placard ou rouée de coup, comme trop souvent l'actualité nous en parle. C'est une maltraitance sourde, psychologique, faite de dénigrement et de mépris, tout aussi ravageuse.
Malgré cela, je n'ai éprouvé aucune empathie ou sympathie pour Eva. Elle éveillé en moi un profond malaise, et puis surtout je ne suis pas arrivée à croire à cette histoire. Je l'ai trouvée assez mal bâtie. Qu'une mère puisse provoquer de tels ravages certes, mais Eva avait pour elle un père aimant bien qu'un peu faible. Ce qui peut compenser le malaise éprouvé.
A l'époque où se situe le livre (mon époque), les femmes ne choisissaient pas d'être mère. Pas de contraception pour réguler les naissances et prendre le temps de les vouloir. Du coup, nous étions, pour la plupart, des enfants non désirés. On a tous connu des maman excédées, débordées, pas forcément très maternelles ni très valorisantes .... surtout lorsque nous naissions fille. Les enfants n'étaient pas considérés comme maintenant et conscients de la chose, elle ne nous semblait pas monstrueuse, même si nous espérions quand même être aimés. Souvent les enfants malheureux dans leurs familles sont ceux qui chérissent le plus leur parents. Cela fait des adultes à qui il manquera toujours quelque chose, mais pas des matricides ou parricides. Et puis Eva jeune a une personnalité assez rebutante, pas très cohérente et aboutie psychologiquement.
On avait vanté l'humour de ce roman, je n'en ai pas trouvé .... Il se veut original et décalé, mais franchement rien que cette histoire "d'oreilles de Buster" .... c'est un peu ridicule et invraisemblable. A votre avis combien de temps dure une paire d'oreille coupées avant de tomber en déliquescence ?????
Curieusement, Eva adulte est moins désagréable. Passons sur le prétendu mystère qui entoure sa vie, dévoilé à la fin, on se doutait depuis le début qu'il y avait anguille sous roche. Voilà je crois ce qui résume pour moi le livre : l'auteure a voulu écrire quelque chose de profond et d'indédit, et pour moi elle a échoué. A trop vouloir surprendre le lecteur elle a construit une histoire bancale avec des personnages caricaturaux qui ne sont pas arrivés à éveiller ni amour ni haine en moi. Et c'est décevant de ne pas éprouver des sentiments pour les héros d'un livre. Sans cela, il manque une grande partie de ce qui fait l'intérêt d'une lecture.
On peut se dire que ce meurtre est restée symbolique, mais Eva va détailler tout au long de ce roman ce qui a construit la haine qu'elle portait à sa génitrice et comment elle a été amenée à "peut-être" commettre l'irréparable.
C'est aussi une histoire de maltraitance, mais la petite Eva n'a pas été maltraitée physiquement, enfermée dans un placard ou rouée de coup, comme trop souvent l'actualité nous en parle. C'est une maltraitance sourde, psychologique, faite de dénigrement et de mépris, tout aussi ravageuse.
Malgré cela, je n'ai éprouvé aucune empathie ou sympathie pour Eva. Elle éveillé en moi un profond malaise, et puis surtout je ne suis pas arrivée à croire à cette histoire. Je l'ai trouvée assez mal bâtie. Qu'une mère puisse provoquer de tels ravages certes, mais Eva avait pour elle un père aimant bien qu'un peu faible. Ce qui peut compenser le malaise éprouvé.
A l'époque où se situe le livre (mon époque), les femmes ne choisissaient pas d'être mère. Pas de contraception pour réguler les naissances et prendre le temps de les vouloir. Du coup, nous étions, pour la plupart, des enfants non désirés. On a tous connu des maman excédées, débordées, pas forcément très maternelles ni très valorisantes .... surtout lorsque nous naissions fille. Les enfants n'étaient pas considérés comme maintenant et conscients de la chose, elle ne nous semblait pas monstrueuse, même si nous espérions quand même être aimés. Souvent les enfants malheureux dans leurs familles sont ceux qui chérissent le plus leur parents. Cela fait des adultes à qui il manquera toujours quelque chose, mais pas des matricides ou parricides. Et puis Eva jeune a une personnalité assez rebutante, pas très cohérente et aboutie psychologiquement.
On avait vanté l'humour de ce roman, je n'en ai pas trouvé .... Il se veut original et décalé, mais franchement rien que cette histoire "d'oreilles de Buster" .... c'est un peu ridicule et invraisemblable. A votre avis combien de temps dure une paire d'oreille coupées avant de tomber en déliquescence ?????
Curieusement, Eva adulte est moins désagréable. Passons sur le prétendu mystère qui entoure sa vie, dévoilé à la fin, on se doutait depuis le début qu'il y avait anguille sous roche. Voilà je crois ce qui résume pour moi le livre : l'auteure a voulu écrire quelque chose de profond et d'indédit, et pour moi elle a échoué. A trop vouloir surprendre le lecteur elle a construit une histoire bancale avec des personnages caricaturaux qui ne sont pas arrivés à éveiller ni amour ni haine en moi. Et c'est décevant de ne pas éprouver des sentiments pour les héros d'un livre. Sans cela, il manque une grande partie de ce qui fait l'intérêt d'une lecture.
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4465
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Maria ERNESTAM (Suède)
les oreilles de Buster
Je suis bien moins sévère que Zeta
ce livre, on le commence et on veut le finir.
il tient en haleine,quoi!
certes il a des longueurs, certains épisodes - la maîtresse de dessin, l'ami de la mère qui tente de séduire Eva - sont des passages assez inutiles qui n'apportent rien de significatif.
Personnellement, ai trouvé cette Eva assez attachante, une nana qui tente de survivre et de garder un peu d'estime de soi, ce n'est vraiment pas facile avec une mère aussi égoïste...
de l'humour? alors là donne raison à Zeta, n'en ai pas trouvé non plus.
Mais je garderai un bon souvenir de ce roman.
dexu critiques assez élogieuses:
http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/2011/08/romans-etrangers/les-oreilles-de-buster-de-maria-ernestam
http://www.actualitte.com/critiques/les-oreilles-de-buster-maria-ernestam-1597.htm
ma note: 4/5 suis généreuse car il fait plus frais ce soir!
- Broché: 448 pages
- Editeur : Actes Sud Editions (9 janvier 2013)
- Collection : Babel
- Langue : Français
- ISBN-10: 2330014457
- ISBN-13: 978-2330014452
Je suis bien moins sévère que Zeta
ce livre, on le commence et on veut le finir.
il tient en haleine,quoi!
certes il a des longueurs, certains épisodes - la maîtresse de dessin, l'ami de la mère qui tente de séduire Eva - sont des passages assez inutiles qui n'apportent rien de significatif.
Personnellement, ai trouvé cette Eva assez attachante, une nana qui tente de survivre et de garder un peu d'estime de soi, ce n'est vraiment pas facile avec une mère aussi égoïste...
de l'humour? alors là donne raison à Zeta, n'en ai pas trouvé non plus.
Mais je garderai un bon souvenir de ce roman.
dexu critiques assez élogieuses:
http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/2011/08/romans-etrangers/les-oreilles-de-buster-de-maria-ernestam
http://www.actualitte.com/critiques/les-oreilles-de-buster-maria-ernestam-1597.htm
ma note: 4/5 suis généreuse car il fait plus frais ce soir!
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Maria ERNESTAM (Suède)
Toujours avec toi
Maria Ernestam
Babel 11 juin 2014
437 pages
Résumé
2005, Inga photographe vient de perdre son mari, elle sombre dans la dépression, deux ans plus tard essayant de se remettre de sa détresse, elle décide de retourner dans la maison de vacances familiale. Pour se changer les idées, elle va mettre de l’ordre dans la remise, elle découvre un carton rempli de papiers anciens, c’est alors qu’elle décide de plonger dans le passé. Nous sommes en Suède, 1959, une vieille dame est hospitalisée, vivant ses derniers jours elle revoit son passé, c’est la grand-mère d’Inga. Mais alors qui est cette Léa dont Inga a retrouvé une vieille lettre adressée à sa grand-mère Rakel? Quels sont donc les liens qui unissaient ces deux personnes ?
Mon avis
Un roman écrit avec beaucoup d’humanité et de sensibilité basé sur fond historique, comme la Bataille du Skagerrak, pendant la première guerre, qui semble avoir été le plus grand affrontement naval, entre la marine allemande et la Royal Navy ce qui causa la mort de milliers d’hommes dont les cadavres furent trouvée sur les côtes norvégiennes, suédoises et danoises. Une histoire belle et touchante, des personnages émouvants et attachants dans ce roman à deux voix, celle d’Inga et de Rakel. De belles descriptions grâce à Inga, contraste, nuages blancs arbres jaunis, des points dans l’espace infini. Un bon roman que j’ai apprécié….4/5
Maria Ernestam
Babel 11 juin 2014
437 pages
Résumé
2005, Inga photographe vient de perdre son mari, elle sombre dans la dépression, deux ans plus tard essayant de se remettre de sa détresse, elle décide de retourner dans la maison de vacances familiale. Pour se changer les idées, elle va mettre de l’ordre dans la remise, elle découvre un carton rempli de papiers anciens, c’est alors qu’elle décide de plonger dans le passé. Nous sommes en Suède, 1959, une vieille dame est hospitalisée, vivant ses derniers jours elle revoit son passé, c’est la grand-mère d’Inga. Mais alors qui est cette Léa dont Inga a retrouvé une vieille lettre adressée à sa grand-mère Rakel? Quels sont donc les liens qui unissaient ces deux personnes ?
Mon avis
Un roman écrit avec beaucoup d’humanité et de sensibilité basé sur fond historique, comme la Bataille du Skagerrak, pendant la première guerre, qui semble avoir été le plus grand affrontement naval, entre la marine allemande et la Royal Navy ce qui causa la mort de milliers d’hommes dont les cadavres furent trouvée sur les côtes norvégiennes, suédoises et danoises. Une histoire belle et touchante, des personnages émouvants et attachants dans ce roman à deux voix, celle d’Inga et de Rakel. De belles descriptions grâce à Inga, contraste, nuages blancs arbres jaunis, des points dans l’espace infini. Un bon roman que j’ai apprécié….4/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Maria ERNESTAM (Suède)
toujours avec toi
je viens de le reposer, Lalyre, comme toi, j'ai apprécié.
le personnage d'Inga, cette photographe douée mais qui doute d'elle même, est très attachant.
je dois avouer que j'ai du mal parfois à comprendre les personnes qui tentent de remonter leur filiation aussi loin....
70 ans ans plus tard, cela a-t-il encore beaucoup d'importance?
mais bon, c'est très à la mode.
Peut-être suis-je plus réservée sur ce sujet à cause de ma fille, adoptée, toute petite, et dont on ne sait rien, mais vraiment rien...
elle a aujourd'hui 37 ans, se porte à merveille, elle a juste voulu voir son pays d'origine avec son compagnon et est rentrée en me disant, ce ne doit pas être le Bengladesh, tout le monde la bas me disait que j'étais du Shrilanka...
Bref....
pour en revenir au roman,
ne connaissais pas non plus la bataille de Skagerrak qui semble avoir vraiment décimé les flottes...
c'est une lecture très agréable, mais à mon goût l'histoire de ces familles n'est pas très crédible...
surtout, les réactions des gens que l'on contacte 70 ans plus tard, en Allemagne...
lecture sympa, qui détend
4/5
je viens de le reposer, Lalyre, comme toi, j'ai apprécié.
le personnage d'Inga, cette photographe douée mais qui doute d'elle même, est très attachant.
je dois avouer que j'ai du mal parfois à comprendre les personnes qui tentent de remonter leur filiation aussi loin....
70 ans ans plus tard, cela a-t-il encore beaucoup d'importance?
mais bon, c'est très à la mode.
Peut-être suis-je plus réservée sur ce sujet à cause de ma fille, adoptée, toute petite, et dont on ne sait rien, mais vraiment rien...
elle a aujourd'hui 37 ans, se porte à merveille, elle a juste voulu voir son pays d'origine avec son compagnon et est rentrée en me disant, ce ne doit pas être le Bengladesh, tout le monde la bas me disait que j'étais du Shrilanka...
Bref....
pour en revenir au roman,
ne connaissais pas non plus la bataille de Skagerrak qui semble avoir vraiment décimé les flottes...
c'est une lecture très agréable, mais à mon goût l'histoire de ces familles n'est pas très crédible...
surtout, les réactions des gens que l'on contacte 70 ans plus tard, en Allemagne...
lecture sympa, qui détend
4/5
noemiejardine- Nombre de messages : 604
Date d'inscription : 05/08/2009
Re: Maria ERNESTAM (Suède)
Patte de velours, œil de lynx de Maria Ernestam
Quand Sara et Bjorn se sont installés à la campagne, ils pensaient avoir trouvé l’endroit idéal pour vivre et pour que leur chat puisse gambader en toute tranquillité. Mais bientôt, ils rencontrent leurs seuls voisins qui ont aussi un chat ayant déjà pris ses quartiers…
J’ai vu ce livre qui trainait sur des étagères amies lors de nos vacances… Intriguée tant par l’auteur dont j’entends beaucoup de bien pour Les oreilles de Buster que par le résumé qui promet un suspense haletant, je me suis lancée dans ce petit livre. La promesse de secrets enfouis, ou de chats tyranniques laissait supposer une histoire intrigante. Finalement, on reste sur des suppositions… L’histoire de voisinage est le point fort, elle est assez dérangeante. L’auteur s’est appuyée sur une expérience personnelle pour écrire cette histoire de voisins et chats. Agrémentée d’un mystère et de disparitions, ça aurait pu donner un récit plus que frémissant…
Je réessayerai l’auteur avec Les oreilles de Buster.
Note : 3/5J’ai vu ce livre qui trainait sur des étagères amies lors de nos vacances… Intriguée tant par l’auteur dont j’entends beaucoup de bien pour Les oreilles de Buster que par le résumé qui promet un suspense haletant, je me suis lancée dans ce petit livre. La promesse de secrets enfouis, ou de chats tyranniques laissait supposer une histoire intrigante. Finalement, on reste sur des suppositions… L’histoire de voisinage est le point fort, elle est assez dérangeante. L’auteur s’est appuyée sur une expérience personnelle pour écrire cette histoire de voisins et chats. Agrémentée d’un mystère et de disparitions, ça aurait pu donner un récit plus que frémissant…
Je réessayerai l’auteur avec Les oreilles de Buster.
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9254
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Maria ERNESTAM (Suède)
Ernestam Maria
Jambes cassées, coeurs brisés
Editions Gaïa 9 octobre 2019
ISBN 978 2 84720 949 5
317 pages
Quatrième de couverture
Lisbeth a 42 ans, une jolie petite maison au bord de la mer, un travail qu'elle adore. Bon, elle est célibataire, ce qui vaut toujours mieux que d'être malheureuse en amour. Mais à l'approche de Noël, tout tourne mal. Sa direction veut réduire ses heures de cours, au profit d'un champion de ski - un homme. Son ancien petit ami surgit sur le pas de la porte, lassé de sa pulpeuse fiancée. Sa soeur veut accoucher à la maison. La fille de sa meilleure amie a des ennuis avec la police. Cerise sur le gâteau : maman veut démarrer les festivités de Noël à 11h du matin. Une histoire chaleureuse, drôle et légèrement décalée sur ce que nous attendons de nous-mêmes et des autres. Il y est question de solitude et d'amitié, de gros mensonges et de petits arrangements pour obtenir ce qu'on souhaite. De la possibilité de trouver l'amour... Et de jambes cassées - ah la magie de Noël !
Mon avis
La quatrième de couverture dévoilant les grandes lignes de l’histoire, je n’ajouterai rien sur ce roman qui est une comédie de mœurs, examinant en profondeur les relations humaines et l’amitié, s’interrogeant sur la création, l’amour, la liberté et les limites qu’on pose. Débordant d’émotion et de subtilité pour expliquer comment aborder de vrais sujets de société et cela sur un ton décalé. Ce roman écrit avec beaucoup de talent passe de la comédie au suspense avec une certaine drôlerie, de vivacité et d’intelligence, une écriture à la fois audacieuse et inventive et un dénouement très surprenant…4/5
Jambes cassées, coeurs brisés
Editions Gaïa 9 octobre 2019
ISBN 978 2 84720 949 5
317 pages
Quatrième de couverture
Lisbeth a 42 ans, une jolie petite maison au bord de la mer, un travail qu'elle adore. Bon, elle est célibataire, ce qui vaut toujours mieux que d'être malheureuse en amour. Mais à l'approche de Noël, tout tourne mal. Sa direction veut réduire ses heures de cours, au profit d'un champion de ski - un homme. Son ancien petit ami surgit sur le pas de la porte, lassé de sa pulpeuse fiancée. Sa soeur veut accoucher à la maison. La fille de sa meilleure amie a des ennuis avec la police. Cerise sur le gâteau : maman veut démarrer les festivités de Noël à 11h du matin. Une histoire chaleureuse, drôle et légèrement décalée sur ce que nous attendons de nous-mêmes et des autres. Il y est question de solitude et d'amitié, de gros mensonges et de petits arrangements pour obtenir ce qu'on souhaite. De la possibilité de trouver l'amour... Et de jambes cassées - ah la magie de Noël !
Mon avis
La quatrième de couverture dévoilant les grandes lignes de l’histoire, je n’ajouterai rien sur ce roman qui est une comédie de mœurs, examinant en profondeur les relations humaines et l’amitié, s’interrogeant sur la création, l’amour, la liberté et les limites qu’on pose. Débordant d’émotion et de subtilité pour expliquer comment aborder de vrais sujets de société et cela sur un ton décalé. Ce roman écrit avec beaucoup de talent passe de la comédie au suspense avec une certaine drôlerie, de vivacité et d’intelligence, une écriture à la fois audacieuse et inventive et un dénouement très surprenant…4/5
lalyre- Nombre de messages : 5794
Age : 92
Location : Belgique
Date d'inscription : 01/03/2009
Re: Maria ERNESTAM (Suède)
Je ne connais pas cet auteur, mais ce que vous écrivez me donne envie de la découvrir.
Awara- Nombre de messages : 7131
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Re: Maria ERNESTAM (Suède)
Les oreilles de Buster
Quatrième de couverture : À sept ans, traumatisée par sa mère, Eva a décidé de la tuer. À cinquante-six ans, elle commence un journal intime dans lequel elle raconte son histoire, et la façon dont sa vengeance a été assouvie. Un délicieux mélange de candeur et de perversion.
Mon avis : un titre original pour un roman "captivant" (dans le sens où une fois ouvert j'ai eu du mal à le refermer) sur une relation mère-fille très particulière. Eva, le personnage principal, reçoit pour ses 56 ans un carnet intime qu'elle entreprend de remplir avec les souvenirs de son enfance. Et c'est à travers de longs flashbacks sur son enfance et sur son adolescence que nous allons en apprendre un peu plus sur cette femme, plus mystérieuse qu'il n'y paraît. J'ai trouvé l'écriture habile et haletante et ai passé un très agréable moment de lecture. Je le conseille vivement à tous les amateurs d'histoires de famille.
Ma note : 3.75/5
Quatrième de couverture : À sept ans, traumatisée par sa mère, Eva a décidé de la tuer. À cinquante-six ans, elle commence un journal intime dans lequel elle raconte son histoire, et la façon dont sa vengeance a été assouvie. Un délicieux mélange de candeur et de perversion.
Mon avis : un titre original pour un roman "captivant" (dans le sens où une fois ouvert j'ai eu du mal à le refermer) sur une relation mère-fille très particulière. Eva, le personnage principal, reçoit pour ses 56 ans un carnet intime qu'elle entreprend de remplir avec les souvenirs de son enfance. Et c'est à travers de longs flashbacks sur son enfance et sur son adolescence que nous allons en apprendre un peu plus sur cette femme, plus mystérieuse qu'il n'y paraît. J'ai trouvé l'écriture habile et haletante et ai passé un très agréable moment de lecture. Je le conseille vivement à tous les amateurs d'histoires de famille.
Ma note : 3.75/5
Pistoufle- Nombre de messages : 1468
Age : 39
Location : Val-de-Marne - FRANCE
Date d'inscription : 10/03/2011
Re: Maria ERNESTAM (Suède)
Les Oreilles de Buster Maria Ernestam
J’avais 7 ans quand j’ai décidé de tuer ma mère et dix sept quand j’ai mis mon projet à éxecution.
Ce sont les premiers mot que Eva Sexagénaire écrit dans un journal intime que lui a offert sa petite fille pour son anniversaire . Eva a grandi entre un père aimant mais faible et une mère belle le genre de femme que l’on remarque tout de suite en société mais égoiste et surtout humiliante envers sa fille. Dès 7 ans la petite va tenter de s’endurcir en faisant face à tout ce qui lui fait peur dans la vie
afin de mettre son projet à execution un jour.
La première phrase J’avais 7 ans quand j’ai décidé de tuer ma mère et dix sept quand j’ai mis mon projet à éxecution n’était guère engageante et ce livre est resté presque un an sur mes étagères .
Finalement je me suis glissée dans l’histoire dès les premières pages . L’auteure nous fait entrer dans l’intimité feutrée d’Eva qui écrit lorsque la maison est endormie en dégustant les meilleurs crus de la cave Son récit commence alors qu’elle est une petite fille et elle raconte les sévices psychologiques que lui fait subir sa mère et ce qui l’amène à l’affrontement .
Un très beau roman plein de rebondissement qu’on ne lâche pas
5/5
J’avais 7 ans quand j’ai décidé de tuer ma mère et dix sept quand j’ai mis mon projet à éxecution.
Ce sont les premiers mot que Eva Sexagénaire écrit dans un journal intime que lui a offert sa petite fille pour son anniversaire . Eva a grandi entre un père aimant mais faible et une mère belle le genre de femme que l’on remarque tout de suite en société mais égoiste et surtout humiliante envers sa fille. Dès 7 ans la petite va tenter de s’endurcir en faisant face à tout ce qui lui fait peur dans la vie
afin de mettre son projet à execution un jour.
La première phrase J’avais 7 ans quand j’ai décidé de tuer ma mère et dix sept quand j’ai mis mon projet à éxecution n’était guère engageante et ce livre est resté presque un an sur mes étagères .
Finalement je me suis glissée dans l’histoire dès les premières pages . L’auteure nous fait entrer dans l’intimité feutrée d’Eva qui écrit lorsque la maison est endormie en dégustant les meilleurs crus de la cave Son récit commence alors qu’elle est une petite fille et elle raconte les sévices psychologiques que lui fait subir sa mère et ce qui l’amène à l’affrontement .
Un très beau roman plein de rebondissement qu’on ne lâche pas
5/5
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Re: Maria ERNESTAM (Suède)
J'ai lu vos avis juste après avoir rédigé le mien . Contrairement à Zeta je me suis sentie proche de Eva . Il y a effectivement des invraissemblances mais je rejoins Pistoufle pour le coté captivant du roman qui a été un coup de coeur pour moi comme pour Elfe
_________________
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