CH'ON MYONGGWAN (Corée du Sud)

Né en 1964 dans la province de Kyônggido (autour de Séoul), Ch'on Myonggwan s'est longtemps consacré au cinéma et à la télévision, avant d'entrer en littérature. Il est l'auteur de deux romans et d'un recueil de nouvelles. La Baleine est son premier livre traduit en français.

La Baleine de Ch'On Myonggwan
Actes Sud / 492 pages



Il y a plusieurs baleines plus ou moins métaphoriques dans ce roman loufoque et sans limites : un mammifère marin aux allures de mauvais augure, un éléphant malin aux conseils poétiques et avisés, un cinéma architecturalement révolutionnaire, mais aussi la solitaire Ch'unhûi, enfant-monstre muette, recluse dans une obésité autistique. Pas de répit pour celle qui deviendra, à titre posthume, "la reine des briques", prise comme au piège dans sa vaine et immobile quête d'affection maternelle. Car Kùmbok, la mère, a d'autres chats à fouetter, extraordinaire et inépuisable bout de femme harcelée mais jamais démontée par les coups répétés d'un destin impitoyable. Hymne ironique à la libre entreprise, célébration malicieusement féministe de la femme triomphante, relecture irrévérencieuse et politiquement incorrecte des contes et légendes traditionnels, La Baleine déploie sa fantaisie burlesque entre farce nietzschéenne et fable fantastique, entre réalisme magique et néo-réalisme documentaire.


Je ne suis pas tout à fait sûr mais je crois bien que c'était l 'un des premiers romans Coréens que je lisais. C'est une libraire qui me l'avait conseillé, elle était tellement enthousiaste, elle avait su trouver les bons mots. Je m'étais laissé convaincre, je vous avouerai sans toutefois être entièrement convaincue. Bien m'en à pris.

Je me suis énormément régalée avec cet ouvrage et pourtant c'est assez particulier comme écriture, l'auteur n'hésite pas à prendre quelques libertés avec la réalité, certains rebondissements ou de simple situation voir des personnages sont complétement improbable. Mais là ou d'autre ouvrage flirterai avec le conte ici curieusement ce n'est pas l' impression que ça laisse. On admet juste l'absurde, l'auteur s'en servant pour renforcer un trait de son histoire ou pour accentuer par une descriptions du physique presque exagérée les traits de caractères d' un personnage et inversement. C'est ainsi que La baleine s'avère être une métaphore, elle va prêter ses traits ou du moins son nom à une personne à un animal, un lieu ...etc

Je ne suis pas persuadé que ce genre de livre séduise tout les lecteurs personnellement ça m'a beaucoup plu.
Un livre à tenter.



Les Éditions Actes Sud présente l'auteur et propose de lire un extrait en PDF sur leur site : ICI

Je le note Lacazavent ! Je l'ai vu plusieurs fois à la bibliothèque... je vais me laisser convaincre à la prochaine visite.

Ah des romans coréens, j'avais lu La tour des fourmis (CH'OE Inho Corée du Nord), j'ai aimé mais c'était un peu spécial. Je crois que je préfère leurs manwhas... J'ai dans ma PAL La vie rêvée des plantes qui a pas mal de bonnes critiques, je vais voir...!

Tiens moi j'ai vu La vie des plantes à la bibli.

Pour résumer La Baleine, je dirai c'est très bien mais plutôt étrange !

Je ne connais pas du tout les manwhas ... d'après mon Jules on verra lorsque je maitriserai les classiques des mangas japonais !

Il a l'air vraiment bizarre ce bouquin... Je le note au cas où je le croise à la bibliothèque. Merci pour ta critique Lacazavent.

La baleine de Ch'on Myonggwan
(Actes sud, 492 pages)


(Merci Lacazavent !)

Note : 4.5/5