Alia RACHMANOVA (Russie)
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Alia RACHMANOVA (Russie)
Une crémière russe à Vienne, Journal d'une émigrée (1925-1927) d' Alia Rachmanova
Petite Bibliothèque Payot / 359 pages
Écrit en russe mais publié en allemand en 1933, ce singulier journal a été rédigé de décembre 1925 à août 1927. Sous le pseudonyme d'Alia Rachmanova se cache une jeune universitaire née dans l'Oural, mariée en Sibérie à un ex-prisonnier de guerre autrichien puis contrainte à l'exil avec époux et enfant.
Pour nourrir sa famille, Galina von Hoyer (1898-1991) ne va pas tenir une chaire d'université mais bien une crèmerie dans un quartier populaire de Vienne. Tout en racontant son quotidien et celui de ses clients, elle reconnaît avoir deux vies : l'une, le jour, dans sa boutique ; l'autre, la nuit dans sa patrie, où pendant son sommeil elle se laisse transporter. Aussi son journal est-il tout à la fois un document historique et un manuel intemporel sur la manière de surmonter les épreuves de l'existence. Lorsqu'à l'automne 1927 son mari obtient un poste d'instituteur à Salzbourg, Alia / Galina pense enfin qu'ils vont pouvoir vivre paisiblement, mais leur bonheur sera de courte durée, brisé par le joug nazi puis la mort de leur unique enfant en avril 1945. Fuyant l'Armée rouge, les Hoyer parviendront à passer en Suisse, où ils recommenceront pour la énième fois une nouvelle vie.
C'est un témoignage que j'ai trouvé particulièrement poignant. Très bien écrit, ce qui m'aura le plus marqué ce sont la force de caractère et la volonté incroyable de cette femme et de toute sa famille. Ils veulent à tout prix s'en sortir être à l'abri, avoir et surtout d'offrir une vie meilleure à leur enfant.
Galina von Hoyer sous le nom de plume d' Alia Rachmanova nous offre son témoignage sous la forme d' un journal intime, on y suit à la fois le quotidien de sa famille ,dans la crémerie, les cours d' université suivit par son mari, et ses rêves lorsque le soir les lettres de ses parents restés en Russie lui rappelle son exil. J'ai beaucoup aimé que le regard de cette femme se porte à la fois sur son quotidien mais aussi sur son époque.
Un témoignage passionnant sous toutes ses facettes.
Merci Cyrielle
Petite Bibliothèque Payot / 359 pages
Écrit en russe mais publié en allemand en 1933, ce singulier journal a été rédigé de décembre 1925 à août 1927. Sous le pseudonyme d'Alia Rachmanova se cache une jeune universitaire née dans l'Oural, mariée en Sibérie à un ex-prisonnier de guerre autrichien puis contrainte à l'exil avec époux et enfant.
Pour nourrir sa famille, Galina von Hoyer (1898-1991) ne va pas tenir une chaire d'université mais bien une crèmerie dans un quartier populaire de Vienne. Tout en racontant son quotidien et celui de ses clients, elle reconnaît avoir deux vies : l'une, le jour, dans sa boutique ; l'autre, la nuit dans sa patrie, où pendant son sommeil elle se laisse transporter. Aussi son journal est-il tout à la fois un document historique et un manuel intemporel sur la manière de surmonter les épreuves de l'existence. Lorsqu'à l'automne 1927 son mari obtient un poste d'instituteur à Salzbourg, Alia / Galina pense enfin qu'ils vont pouvoir vivre paisiblement, mais leur bonheur sera de courte durée, brisé par le joug nazi puis la mort de leur unique enfant en avril 1945. Fuyant l'Armée rouge, les Hoyer parviendront à passer en Suisse, où ils recommenceront pour la énième fois une nouvelle vie.
C'est un témoignage que j'ai trouvé particulièrement poignant. Très bien écrit, ce qui m'aura le plus marqué ce sont la force de caractère et la volonté incroyable de cette femme et de toute sa famille. Ils veulent à tout prix s'en sortir être à l'abri, avoir et surtout d'offrir une vie meilleure à leur enfant.
Galina von Hoyer sous le nom de plume d' Alia Rachmanova nous offre son témoignage sous la forme d' un journal intime, on y suit à la fois le quotidien de sa famille ,dans la crémerie, les cours d' université suivit par son mari, et ses rêves lorsque le soir les lettres de ses parents restés en Russie lui rappelle son exil. J'ai beaucoup aimé que le regard de cette femme se porte à la fois sur son quotidien mais aussi sur son époque.
Un témoignage passionnant sous toutes ses facettes.
5/5
Merci Cyrielle
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Lectures en cours : Indépendance de Richard Ford ([i]Frank Bascombe T2) $
Dernières lectures : L' Intérêt de l' enfant de Ian McEWAN (4/5), Un week-end dans le Michigan de Richard Ford (4,5/5)(Frank Bascombe T1), [/i]L' Homme du verger d' Amanda COPLIN (4/5), La Pyramide de glace J-F Parot (3,75/5)(T12)
Re: Alia RACHMANOVA (Russie)
Je suis ravie que celui ci aussi t'ai plu, ta critique est très tentante, MP
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Challenge US : 29/51
Re: Alia RACHMANOVA (Russie)
Lacazavent résume très bien l'ouvrage
Mon avis 4.5/5
C'est un très beau témoignage émouvant mais pas larmoyant. Alia se bat pour survivre dans un nouveau pays. Pour cela elle doit abonner ses rêves d'universitaire et ouvrir une crèmerie. Ni elle, ni ses clientes n'ont d'argent, elle apprend à vivre au jour le jour.
C'est un journal intime dans lequel elle se livre, parle de son mal du pays, de la vie de ses clientes, des différences culturelles mais surtout de sa lutte pour s'en sortir.
En lisant ce texte on se rend compte du bonheur simple de certaines choses comme avoir de bonnes chaussures, avoir de quoi manger ou tout simplement être libre!
Mon avis 4.5/5
C'est un très beau témoignage émouvant mais pas larmoyant. Alia se bat pour survivre dans un nouveau pays. Pour cela elle doit abonner ses rêves d'universitaire et ouvrir une crèmerie. Ni elle, ni ses clientes n'ont d'argent, elle apprend à vivre au jour le jour.
C'est un journal intime dans lequel elle se livre, parle de son mal du pays, de la vie de ses clientes, des différences culturelles mais surtout de sa lutte pour s'en sortir.
En lisant ce texte on se rend compte du bonheur simple de certaines choses comme avoir de bonnes chaussures, avoir de quoi manger ou tout simplement être libre!
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Challenge US : 29/51
Re: Alia RACHMANOVA (Russie)
Vous me donnez envie de le lire, je l'ajoute à la LAL.
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
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