Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
+6
Ladybug
Fabienne
Shan_Ze
anna44
Cyrielle
Liza_lou
10 participants
Page 1 sur 1
Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Elizabeth Goudge (24 avril 1900 - 1er avril 1984) est une romancière anglaise. Née en 1900 à Wells dans le Somerset, elle passa son adolescence à Ely, près de Cambridge, où son père fut nommé directeur d’un collège de théologie. En 1923, à Oxford elle se met à l’écriture. Auteure de nombreux romans, de livres pour enfants, et d’une vie romancée de Jésus, elle construit des histoires où se côtoient beauté et merveilleux.
Bibliographie
L'Arche dans la tempête (Island Magic) 1934
Le Pays du dauphin vert (Green Dolphin Country) 1935
La trilogie de la "Cité des cloches" :
La Cité des cloches (A City of Bells) 1936
Amours d'Oxford 1938
L'Héritage de Mr. Peabody (The Dean's Watch) 1960
La trilogie des "Eliot de Damerosehay" :
Le Domaine enchanté (The Bird in the Tree) 1940
L'Auberge du pèlerin (The Herb of Grace ou Pilgrim's Inn) 1948
La Maison des sources (The Heart of the Family) 1953
La Sœur des anges (Sister of Angels) 1939
La Maison enfumée (Smoky House) 1940
Le Château sur la colline (The Castle on the Hill) 1941
Le Cheval d'argent ou Le Petit cheval blanc / Le Secret de Moonacre (The Little White Horse) 1946
La Colline aux gentianes (Gentian Hill) 1949
La Vallée qui chante (The Valley of Song) 1951
Le Jardin de Belmaray (The Rosemary Tree) 1956
La Sorcière blanche (The White Witch) 1958
Saint François d'Assise (Saint Francis of Assisi ) 1959
La Senteur de l'eau (The Scent of water) 1963
Sortilèges (Linnets and Valerians) 1964
L'Enfant venue de la mer (The Child From the Sea) 1970
La Marmite aux pièces d'or
Le Pirate
Le Parfum des Évangiles
Bibliographie
L'Arche dans la tempête (Island Magic) 1934
Le Pays du dauphin vert (Green Dolphin Country) 1935
La trilogie de la "Cité des cloches" :
La Cité des cloches (A City of Bells) 1936
Amours d'Oxford 1938
L'Héritage de Mr. Peabody (The Dean's Watch) 1960
La trilogie des "Eliot de Damerosehay" :
Le Domaine enchanté (The Bird in the Tree) 1940
L'Auberge du pèlerin (The Herb of Grace ou Pilgrim's Inn) 1948
La Maison des sources (The Heart of the Family) 1953
La Sœur des anges (Sister of Angels) 1939
La Maison enfumée (Smoky House) 1940
Le Château sur la colline (The Castle on the Hill) 1941
Le Cheval d'argent ou Le Petit cheval blanc / Le Secret de Moonacre (The Little White Horse) 1946
La Colline aux gentianes (Gentian Hill) 1949
La Vallée qui chante (The Valley of Song) 1951
Le Jardin de Belmaray (The Rosemary Tree) 1956
La Sorcière blanche (The White Witch) 1958
Saint François d'Assise (Saint Francis of Assisi ) 1959
La Senteur de l'eau (The Scent of water) 1963
Sortilèges (Linnets and Valerians) 1964
L'Enfant venue de la mer (The Child From the Sea) 1970
La Marmite aux pièces d'or
Le Pirate
Le Parfum des Évangiles
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
Age : 40
Location : France, à coté de Nantes
Date d'inscription : 07/12/2008
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Le pays du Dauphin Vert
(Phébus Libretto, 800 pages)
(Phébus Libretto, 800 pages)
Au dix-neuvième siècle, le docteur Ozanne et son fils William viennent s'installer dans une bourgade des îles anglo-normandes, rue du Dauphin Vert, là où Edmond Ozanne a passé son enfance avant de partir sur le continent. Rapidement, tous deux font la connaissance de leurs voisins, les Le Patourel et William se lie d'amitié avec les deux filles, Marianne et Marguerite. Les années passent, William entre dans la Navy tout en continuant à retourner régulièrement sur l'île. Mais il doit brusquement partir pour la Chine, avant d'avoir pu se déclarer à la belle Marguerite qu'il aime profondément. Dix ans plus tard, les Le Patourel reçoivent une lettre de sa part où William, installé en Nouvelle-Zélande, demande une des jeunes filles en mariage. Or c'est le nom de Marianne que William a inscrit...
Comment un quiproquo peut-il bouleverser trois existences? C'est autour de cette idée de départ, que l'auteur affirme basée sur une histoire vraie, que l'histoire du Pays du Dauphin vert est construite par Elizabeth Goudge. Elizabeth Goudge, écrivain anglais du XXème siècle, reconnue en son temps, mais tombée dans l'oubli par la suite et que les éditions Phébus ont eu la bonne idée de remettre à l'honneur. Car Mme Goudge n'a rien à envier, aussi bien sur le style que sur l'histoire, à d'autres romancières telles que Daphné du Maurier ou encore les soeurs Brontë. C'est dire la qualité de ce récit de 800 pages pratiquement, que l'on lit, ou plutôt dévore avec délectation.
Mme Goudge a véritablement le bon goût de nous dépeindre des personnages magnifiques, inoubliables et bien loin des classiques. Oui, les héros du Pays du Dauphin Vert ont tous une âme, un caractère propre, avec leurs qualités et leurs défauts, à commencer par Marianne, la vraie héroïne du récit. Marianne est moche - n'ayons pas peur des mots- surtout par comparaison avec sa jeune soeur Marguerite, aux cheveux blonds et à la peau pâle. Pas étonnant que William se soit entichée de cette dernière d'autant plus que Marguerite dispose d'un caractère enjoué, lui permettant de voir le bonheur dans chaque chose et à chaque instant. Marianne, elle, est beaucoup plus grave; et c'est cette détermination qui la pousse à vouloir avancer dans la vie, à ambitionner de grandes choses pour elle. Hélas, elle n'est qu'une femme et par conséquent, Marianne se tourne vers William, qui, de caractère bien plus indolent voire paresseux, se laisserait bien aller à se laisser vivre tranquillement.
Marianne et Marguerite aiment William, mais William lui, aime Marguerite. Pourtant, c'est Marianne que notre ex-marin (déserteur de la Navy), demande en mariage. Changement d'avis? Peur que la douce Marguerite ne puisse supporter la dure existence des pionniers dans le nouveau monde? Que nenni; c'est pire que cela, puisque William, grisé un soir par la boisson, se trompe tout simplement de nom et inscrit celui de Marianne dans sa lettre au lieu de Marguerite... Erreur fatale, irrémédiable, puisque Marianne accourt, traverse les océans et débarque un beau matin à Auckland devant un William éberlué qui comprend alors sa sottise...
C'est là que le récit commence véritablement et prend tout son élan. Là que la personnalité de Marianne est extraordinaire et c'est avec beaucoup d'ironie, voire d'humour qu'Elizabeth Goudge nous décrit les travers et sentiments que traverse Marianne à ce moment là. A l'instar d'une Scarlett déchaînée, Marianne fera tout pour que William s'élève dans la classe sociale, travaille et développe son entreprise. Elle sera ainsi tour à tour machiavélique, ambitieuse, voire odieuse mais sans méchanceté. Surtout, elle fera tout pour que William l'aime... jusqu'au sacrifice. Car, c'est là le coeur même du roman : le sacrifice de soi, l'abnégation totale pour rendre son prochain heureux. Comment se transformer pour donner à autrui tout le bonheur possible? Comment étouffer l'orgueil que chacun a en soi pour ne penser qu'à la satisfaction de l'autre ? C'est ainsi que chacun des personnages va alors se lancer dans cette quête immense qu'est la recherche du bonheur, de ce bonheur spirituel de l'âme, chose ô combien difficile à obtenir et surtout, à conserver. Certains se tourneront vers la religion, comme Marguerite, d'autres vers la quête de biens matériels, comme Marianne. William, lui, choisira de ne rien dire de sa méprise à sa femme mais au contraire tentera de coller à ses ambitions et de la satisfaire en tout. Avec résignation et courage.
Mais Le Pays du Dauphin Vert, c'est aussi un roman d'aventure puisque les situations s’enchaînent tambour battant pendant les quarante années que dure le récit. Tremblement de terre, naufrage, attaque des Maoris... Nos héros n'ont pas le temps de s'ennuyer et croisent ainsi au détour des évènements d'autres personnages secondaires tous plus haut en couleurs les uns que les autres, comme le capitaine O'Hara, tout droit sorti d'un roman d'aventure de Jules Verne ou encore le mystérieux Tai Haruru. Sans oublier Véronique, la fille de William et Marianne ou encore la révérende Mère de Notre-Dame-Du-Castel.
Mais tout cela ne serait rien sans la plume délicate et aérienne d'Elizabeth Goudge qui nous décrit aussi bien les aventures des Ozanne dans la fôret néo zélandaise que les tourments de la belle Marguerite restée seule sur l'île. L'élégance de la description des âmes de nos personnages n'est jamais ennuyeuse ni trop longuette. Au contraire, c'est avec délectation que l'on suit ses propos et presque avec surprise que l'on se surprend à refermer le livre, lu presque trop vite. Un très grand roman donc, aussi bien d'aventure que d'amour, où la description des sentiments y est détaillée avec minutie mais sans lourdeur. A noter que le roman a été adapté au cinéma en 1947 par Victor Saville avec Lana Turner.
A lire!
Ma note : 5/5
Comment un quiproquo peut-il bouleverser trois existences? C'est autour de cette idée de départ, que l'auteur affirme basée sur une histoire vraie, que l'histoire du Pays du Dauphin vert est construite par Elizabeth Goudge. Elizabeth Goudge, écrivain anglais du XXème siècle, reconnue en son temps, mais tombée dans l'oubli par la suite et que les éditions Phébus ont eu la bonne idée de remettre à l'honneur. Car Mme Goudge n'a rien à envier, aussi bien sur le style que sur l'histoire, à d'autres romancières telles que Daphné du Maurier ou encore les soeurs Brontë. C'est dire la qualité de ce récit de 800 pages pratiquement, que l'on lit, ou plutôt dévore avec délectation.
Mme Goudge a véritablement le bon goût de nous dépeindre des personnages magnifiques, inoubliables et bien loin des classiques. Oui, les héros du Pays du Dauphin Vert ont tous une âme, un caractère propre, avec leurs qualités et leurs défauts, à commencer par Marianne, la vraie héroïne du récit. Marianne est moche - n'ayons pas peur des mots- surtout par comparaison avec sa jeune soeur Marguerite, aux cheveux blonds et à la peau pâle. Pas étonnant que William se soit entichée de cette dernière d'autant plus que Marguerite dispose d'un caractère enjoué, lui permettant de voir le bonheur dans chaque chose et à chaque instant. Marianne, elle, est beaucoup plus grave; et c'est cette détermination qui la pousse à vouloir avancer dans la vie, à ambitionner de grandes choses pour elle. Hélas, elle n'est qu'une femme et par conséquent, Marianne se tourne vers William, qui, de caractère bien plus indolent voire paresseux, se laisserait bien aller à se laisser vivre tranquillement.
Marianne et Marguerite aiment William, mais William lui, aime Marguerite. Pourtant, c'est Marianne que notre ex-marin (déserteur de la Navy), demande en mariage. Changement d'avis? Peur que la douce Marguerite ne puisse supporter la dure existence des pionniers dans le nouveau monde? Que nenni; c'est pire que cela, puisque William, grisé un soir par la boisson, se trompe tout simplement de nom et inscrit celui de Marianne dans sa lettre au lieu de Marguerite... Erreur fatale, irrémédiable, puisque Marianne accourt, traverse les océans et débarque un beau matin à Auckland devant un William éberlué qui comprend alors sa sottise...
C'est là que le récit commence véritablement et prend tout son élan. Là que la personnalité de Marianne est extraordinaire et c'est avec beaucoup d'ironie, voire d'humour qu'Elizabeth Goudge nous décrit les travers et sentiments que traverse Marianne à ce moment là. A l'instar d'une Scarlett déchaînée, Marianne fera tout pour que William s'élève dans la classe sociale, travaille et développe son entreprise. Elle sera ainsi tour à tour machiavélique, ambitieuse, voire odieuse mais sans méchanceté. Surtout, elle fera tout pour que William l'aime... jusqu'au sacrifice. Car, c'est là le coeur même du roman : le sacrifice de soi, l'abnégation totale pour rendre son prochain heureux. Comment se transformer pour donner à autrui tout le bonheur possible? Comment étouffer l'orgueil que chacun a en soi pour ne penser qu'à la satisfaction de l'autre ? C'est ainsi que chacun des personnages va alors se lancer dans cette quête immense qu'est la recherche du bonheur, de ce bonheur spirituel de l'âme, chose ô combien difficile à obtenir et surtout, à conserver. Certains se tourneront vers la religion, comme Marguerite, d'autres vers la quête de biens matériels, comme Marianne. William, lui, choisira de ne rien dire de sa méprise à sa femme mais au contraire tentera de coller à ses ambitions et de la satisfaire en tout. Avec résignation et courage.
Mais Le Pays du Dauphin Vert, c'est aussi un roman d'aventure puisque les situations s’enchaînent tambour battant pendant les quarante années que dure le récit. Tremblement de terre, naufrage, attaque des Maoris... Nos héros n'ont pas le temps de s'ennuyer et croisent ainsi au détour des évènements d'autres personnages secondaires tous plus haut en couleurs les uns que les autres, comme le capitaine O'Hara, tout droit sorti d'un roman d'aventure de Jules Verne ou encore le mystérieux Tai Haruru. Sans oublier Véronique, la fille de William et Marianne ou encore la révérende Mère de Notre-Dame-Du-Castel.
Mais tout cela ne serait rien sans la plume délicate et aérienne d'Elizabeth Goudge qui nous décrit aussi bien les aventures des Ozanne dans la fôret néo zélandaise que les tourments de la belle Marguerite restée seule sur l'île. L'élégance de la description des âmes de nos personnages n'est jamais ennuyeuse ni trop longuette. Au contraire, c'est avec délectation que l'on suit ses propos et presque avec surprise que l'on se surprend à refermer le livre, lu presque trop vite. Un très grand roman donc, aussi bien d'aventure que d'amour, où la description des sentiments y est détaillée avec minutie mais sans lourdeur. A noter que le roman a été adapté au cinéma en 1947 par Victor Saville avec Lana Turner.
A lire!
Ma note : 5/5
L'affiche du film de Victor Saville :
Dernière édition par Liza_lou le Ven 4 Mai 2012 - 11:25, édité 5 fois
_________________
Lectures en cours :
Terre des oublis, THU HUONG DUONG.
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
Age : 40
Location : France, à coté de Nantes
Date d'inscription : 07/12/2008
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Il a l'air très bien, je le note
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Super critique Liza-Lou ! Il était déjà dans ma LAL, et je crois qu'il va vite remonter
_________________
Anne-Claire
anna44- Nombre de messages : 1736
Age : 42
Location : Québec (Qc)
Date d'inscription : 01/10/2009
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Je l'avais déjà remarqué à la bibliothèque, il y a quelques années de cela, il remonte dans ma LAL ! Merci pour ta jolie critique Liza_lou !
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9252
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Je le note celui-ci. Belle critique Liza Lou.
_________________
Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
Challenge USA : 18/50
Fabienne- Nombre de messages : 1957
Age : 58
Location : Sud ouest de la France
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Ils sont assez difficiles à trouver ses romans, je me souviens quelques années, je ne les avais pas trouvés. Il s'agissait de la colline aux gentianes et celui-ci.
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Merci à tous pour vos gentils mots!
Ladybug, ses principaux romans ont été réédités par les éditions Phoebus (Le Pays du Dauphin Vert, La colline aux gentianes, L'arche dans la tempête...). Ils sont notamment disponibles chez Amazon.
Mais si cela en intéresse, je peux le mettre en LV.
Ladybug, ses principaux romans ont été réédités par les éditions Phoebus (Le Pays du Dauphin Vert, La colline aux gentianes, L'arche dans la tempête...). Ils sont notamment disponibles chez Amazon.
Mais si cela en intéresse, je peux le mettre en LV.
Liza_lou- Nombre de messages : 1625
Age : 40
Location : France, à coté de Nantes
Date d'inscription : 07/12/2008
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
En effet, je vois que les dates d'éditions sont 2007 et 2008, et bien c'était juste avant que je les recherche !
Pour ma part, je te remercie mais pas pour le moment, j'ai trop de choses à lire. Mais du coup, merci de me rappeler cette auteure, je peux la remettre dans ma LAL...
Pour ma part, je te remercie mais pas pour le moment, j'ai trop de choses à lire. Mais du coup, merci de me rappeler cette auteure, je peux la remettre dans ma LAL...
Ladybug- Nombre de messages : 1969
Date d'inscription : 22/05/2009
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Je suis comme Ladybug avec beaucoup de lecture en retard, j'essayerai de le prendre plus tard à la biblio. Merci pour ta proposition Liza Lou.
_________________
Lecture en cours : En un monde parfait - Laura Kasischke
Challenge USA : 18/50
Fabienne- Nombre de messages : 1957
Age : 58
Location : Sud ouest de la France
Date d'inscription : 03/02/2010
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Je serai intéressée, mais ne le met pas en LV juste pour moi, c'est pas grave.
_________________
Challenge US : 29/51
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
Je viens de voir ta superbe critique Liza_lou!
Je note ce livre, d'autant plus que ça se passe en Nouvelle Zélande
Je note ce livre, d'autant plus que ça se passe en Nouvelle Zélande
Van- Nombre de messages : 423
Age : 40
Location : Val de Marne - France
Date d'inscription : 03/11/2008
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
elle en a vraiment écrit beaucoup
que me conseillez vous
à part le pays du dauphin vert qui n'est pas dispo sur Pochetroc ?
que me conseillez vous
à part le pays du dauphin vert qui n'est pas dispo sur Pochetroc ?
_________________
résister c'est exister
odilette84- Nombre de messages : 2261
Age : 59
Location : Provence
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Elizabeth GOUDGE (Angleterre)
L’ARCHE DANS LA TEMPÊTE
Elizabeth GOUDGE
Traduit de l’anglais par Madeleine T. Guéritte
Le livre de Poche - 1955- 437 pages
La famille du Frocq vit à Guernesey dans une vieille ferme, Bon Logis, située en bord de mer, battue par les vents. C’est « l’arche dans la tempête ». C’est une tempête qui ramène sur l’île, parmi d’autres naufragés, Ranulf Mabier. Rachel du Frocq, la maîtresse de Bon Logis, le recueille .Curieux homme qui effraie un peu la famille, mais vers lequel chacun se tourne pour affronter ses problèmes. Et des problèmes il y en a…, en particulier pécuniaires. La famille vit chichement des revenus de la ferme. André le père, s’y est installé pour échapper à l’autoritarisme de son père, le Dr du Frocq. C’est un piètre fermier. Sa passion est l’écriture et il ne peut y consacrer que quelques heures par jour, arrachées à son dur labeur. Les enfants sont aux prises avec les soucis liés à leurs différentes personnalités.
Ranulf ( qui se révélera être un frère d’André qui avait fuit leur père), aidera les enfants à affirmer leurs personnalités et sauvera financièrement la famille.
Un roman qui a un charme désuet; j’ai trouvé longues les états d’âme mystiques des différents membres de la famille, mais elles correspondent aussi à la manière de raisonner au moment où le roman a été . Cependant l’étude des sentiments de chacun, la peinture des paysages et de la description de la nature sont très fines. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce roman.
Note: 3,5/5
Awara- Nombre de messages : 7131
Age : 79
Location : PARIS
Date d'inscription : 03/01/2011
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|