Marianne FREDRIKSSON (Suède)

De : la-grande (Message d'origine) Envoyé : 09/02/2004 17:30
Marianne FREDRIKSSON - Hanna's Daughters (Hanna et ses filles)

Hanna est née en 1871 dans un village de Suède - Hanna aura 5 enfants - 4 garçons et 1 fille - Johanna. Johanna aura 1 seule fille, Anna qui elle aussi aura des filles qui auront des filles.

C'est un livre sur l'histoire de 3 femmes qui auront vécu des époques bien différentes... des femmes qui doivent jouer leurs rôles d'épouses, de mères, de filles, de belle-filles, d'amies, d'amantes, de confidentes, etc... des femmes qui doivent vivre des choses difficiles, qui doivent se voir vieillir et malades.

Je me suis laissée emporter par l'histoire de ces femmes - par la relation qui se développe entre chacune d'entre elles, par les différences et les similitudes qui existent entre elles.

C'est une très belle histoire...

Note: 4.25/5


De : Mousseliine Envoyé : 15/02/2004 19:56
Marianne FREDRIKSSON - Hanna et ses filles

Résumé: voir celui de Lagrande.

Je suis plutôt mitigée face à ce roman, j'ai aimé certains aspects et d'autres non. Et je ne sais pas trop quoi penser de l'auteur.

Mes attentes ont été un peu déçues. D'abord je n'ai pas vraiment sympathisé avec les personnages sinon que dans le dernier tiers du livre où j'ai d'ailleurs apprécié davantage ma lecture. L'écriture ne m'a pas inspirée. Une écriture sans poésie, sans chaleur et lumière. Je ne dirais pas par contre que Marianne Fredriksson n'a pas de style, mais si peu. Et puis ça va trop vite pour moi qui aime que tout soit bien détaillé.

C'est un roman qui m'a plu pour la Suède, la Suède qui défile durant trois générations. Les relations mères/filles sont très bien rendues, rien de nouveau par contre sur le sujet, c'est tout le temps compliqué, bien des secrets, toutes ces choses qu'on aurait voulu dire mais qu'on n'a jamais osé dire finalement, ça m'a plus ou moins touchée parce que j'ai l'impression d'avoir fait le tour de la question lors de précédentes lectures. Quoique peut-on vraiment en avoir fini un jour avec ce sujet... et dans le dernier chapitre, que j'ai beaucoup aimé, je me suis dis et si j'étais passée à côté!

En tout cas, j'en ai certes pas terminé avec Marianne Fredriksson, je vais lire éventuellement Simon et les Chênes, livre pour lequel j'ai lu de beaux commentaires sur le net.

Note : 3.5/5

et en fait ce livre ne parle pas que des relations mères/filles mais il est aussi question de relations pères/filles et bien sûr de relations entre conjoints.


De : Chantal5500 Envoyé : 17/04/2004 18:17
Marianne FREDRIKSSON - INGE ET MIRA :

4ème de couverture : L'une, est blonde, suédoise, athée, et convaincue que la raison peut tout. L'autre est brune, chilienne, et converse quotidiennement avec Dieu. A priori, tout les sépare. Pourtant, elles possèdent un point commun. L'une, comme l'autre, cherche à fuir un passé trop lourd : le destin d'exhilée pour Mira, une existence malheureuse pour Inge. Ensemble, elles décident de replonger dans leurs souvenirs pour chasser leurs démons et exorciser leurs peurs. Ode au courage et à la force des femmes, Inge et Mira est un roman d'une émotion rare, l'exploration fine et sensible de deux êtres en lutte avec leur mémoire.

C'est une histoire d'amitié entre deux femmes si différentes au départ, mais c'est aussi l'histoire de tout ce peuple chilien qui a tellement souffert sous Pinochet : meurtres, viols, tortures, disparitions..., et de ceux qui ont réussi à s'expatrier, mais qui souffrent encore tellement, car rien ne peut s'oublier.
En racontant leur vie quotidienne, l'auteur plonge dans les souffrances, les cauchemars, les questionnements incessants de ces deux femmes qui se cherchent, se rejettent, se retrouvent, et s'épaulent mutuellement.
Un livre très émouvant.
Ma note : 4/5

Réponse
De : Mousseliine Envoyé : 19/04/2004 01:59
Chantale... si je comprend bien ce livre traite d'immigrants chiliens qui vivent en Suède? en tout cas le sujet m'intéresse énormément! Merci pour ta critique.

Réponse
De : Chantal5500 Envoyé : 19/04/2004 18:03
Oui Mousseline, Mira est une immigrée chilienne en Suède : elle s'est séparée de son mari en Suède (il n'a pas supporté la liberté des femmes) et a perdu un fils(mort) et une fille (disparue) au Chili. Mais je n' en dis pas plus sinon ça ne vaudrait plus le coup de lire le livre. En tout cas, je te le conseille fortement et tiens moi au courant de ton appréciation (toi aussi Frisette). J'aime beaucoup Marianne Fredriksson, ses écrits sur les femmes me plaisent beaucoup et j'aime son pays, alors... Je ne vais pas tarder à lire "Simon et les chênes" (aussitôt que je me l'aurai procuré)

De : petitelune18 Envoyé : 25/04/2004 06:55
Hanna et ses filles - Auteur : Marianne Fredriksson
Edition : Ramsay 349 pages. 4,25/5

Critique :
J’ai bien adoré ce livre mais j’étais un peu mêlée dans les personnages. Pour les personnages principales, Hanna, Johanna et Anna, ça allait mais pour les autres. Un très beau livre historique et on voit bien l’évolution des personnages dans chaque générations.

petitelune


De : Chantal5500 Envoyé : 20/05/2004 20:54
Marianne FREDRIKSSON - SIMON ET LES CHENES

4è de couverture :
Depuis sa petite enfance, en Suède, Simon se sent véritablement différent....Un jour, il découvre que Karin et Erik ne sont pas ses vrais parents.
Solitaire, il trouve le réconfort auprès de ses chênes, dans la lecture ou dans l'écriture.
Et lorsque l'ombre de la seconde guerre mondiale plane sur l'Europe, ce petit garçon juif se retrouve à l'écart des autres, avec un seul ami, Isak. Ensemble, ils devront lutter contre les affres de la honte et de la trahison.

Début de l'histoire :
Quand Simon Larsson, onze ans, rend visite à son copain juif, Isak Lentov, il découvre la vie des riches. De son côté, quand Isak se rend chez Simon, il trouve la chaleur d'un vrai foyer et l'amour d'une mère, la généreuse Karin. Avec la guerre, les deux familles resserrent leurs liens. Pour Isak et pour ses parents, le danger nazi menace à nouveau. Quant à Simon, pourtant tendrement aimé, il a depuis son enfance la sensation d'être différent. Sur lui pèse un lourd secret que ses parents ne peuvent lever sous peine de défaire tragiquement le cours de leur histoire...

Après "Hanna et ses filles" et après "Inge et Mira", c'est le troisième livre de Marianne Fredriksson que je lis, et c'est toujours le même enchantement : je me sens très proche de Marianne, autant en tant qu'écrivain(e) qu'en tant que femme. Ses personnages en quête d'identité, sa description des relations parents/enfants, son approche de la nature, ses réflexions (au sens réfléchir) sur "comment vivre" sont très proches de moi. Son écriture très simple, est pourtant très profonde.
Désormais, elle fait partie de mes auteures préférées.
Encore un 5/5


De : Chantal5500 Envoyé : 03/12/2004 22:59
ça y est ! je viens de le finir !
Marianne FREDRIKSSON - Le pouvoir des mères :
Editions France Loisirs - 285 p.

Katarina est une jeune architecte très libre. Elle a de nombreuses liaisons. Après un été amoureux avec Jack, un américain de passage en Suède, elle se retrouve enceinte et décide de garder l'enfant et de ne pas se marier. Mais quand elle lui annonce son état et sa décision, celui-ci, fou de rage, se met à la battre avec une extrême violence et la laisse inanimée. Elle va trouver réconfort et aide auprès de sa mère Elisabeth, de son frère Olof et de sa belle-soeur Erika. Puis elle va s'installer dans une nouvelle maison avec sa mère et des liens entre elles vont enfin se créer ou se recréer, des non-dits vont se découvrir : sa mère aussi a souffert de la violence de son mari...

Encore un livre de Marianne que j'ai pratiquement lu d'une seule traite. Le début a été un peu difficile, je trouvais l'histoire un peu simple et puis, peu à peu, elle a pris de la profondeur. Plus j'avançais, plus je faisais partie de cette famille, plus je comprenais, entrais en symbiose avec les réflexions, les regards sur la vie des différents personnages féminins. La relation mère-fille y est traitée de manière très sensible et très vraie La présence des hommes y est également importante mais elle ne fait souvent que mettre en valeur, la force, l'énergie, l'intuitivité des femmes et aussi leurs faiblesses et leurs douleurs. Je suis une nouvelle fois sous le charme de l'écriture de cette auteure.
4,5/5


De : Claarabel Envoyé : 12/03/2005 23:26
J'avais lu "Inge & Mira" de Marianne FREDRIKSSON mais je n'avais pas tellement accroché, mais je l'avais lu jusqu'au bout... En définite, j'étais déçue, j'attendais beaucoup de cette auteure que je voulais découvrir. Du coup je n'ai jamais ressenti l'envie de relire un autre livre d'elle.



De : Shan_Ze Envoyé : 24/03/2006 16:15
Le pouvoir des mères de Marianne Fredriksson

Après s'être fait battre par son amant dont elle est enceinte, Katarina trouve du réconfort auprès de sa famille. Mais cet épisode douleureux lui fait resurgir de mauvais souvenirs. La connaissance du passé de quelques unes de ses proches lui permettra de découvrir la fameuse influence des mères sur la vie à travers la relation mère-fille.
J’ai trouvé l’histoire simple et agréable même si manquant un peu d’allant et avec une happy end cassant avec le rythme du reste du récit.

Note : 3.5/5

Inge et Mira - Marianne Fredriksson
J'ai Lu

Inge et Mira sont très différentes. Inge, suédoise, traductrice de métier, mère de deux filles qu'elle voit peu, sort d'un mariage raté dont elle a du mal à se remettre. Mira vient du Chili, et est mère de deux grands garçons (elle a laissé 2 enfants morts au Chili) et elle cherche à fuir son passé.
La révélation de leurs drames personnels et l'aide de leur enfants vont peu les aider à soigner leurs blessures.

Une écriture simple et fluide, une belle histoire d'amitié entre femmes où leurs différences vont leur permettre de se sauver, des émotions à fleur de peau, des passages difficiles lors de l'évocation de la vie sous le régime Allende au Chili (les milices, les viols, les assassinats, les disparitions d'enfants), et des passages qui m'ont fait sourire (lors des conversations de Mira avec Dieu même si les sujets ne prêtaient pas à sourire).

Une belle lecture.

Ma note : 4/5

Inge et Mira se rencontrent par hasard, se parlent, se reconnaissent sans s'être jamais connues, deviennent amies, se confient leur passé.

J'ai forcément beaucoup aimé ce livre qui raconte la destinée de deux femmes très différentes en apparence mais que lient des attaches faites de tendresse, de leur maternité, de leurs malheurs, et d'incertitude sur le rôle qu'elles ont joué. J'aime ces histoires d'amitiés féminines, sans rivalité ni ambiguïté. Deux femmes d'une même génération qui ont dû sacrifier leurs rêves et leurs espoirs sur certains autels qu'on leur donnait à honorer. Tardivement toutes deux prennent peu à peu conscience de leurs mérites, et de ce qu'elles ont à offrir comme humanité. Mira, du fait de la dictature de Pinochet a plus souffert dans sa chair qu'Inge. Les atrocités commises dans son pays sont sans commune mesure avec le mal-être d'une femme qui n'a connu que la démocratie et la justice. Mais l'une et l'autre sauront s'apporter mutuellement ce qui leur manquait pour se sentir enfin fortes et accomplies. L'écriture est très simple, sans fioriture. C'est un témoignage en plus d'être une histoire. Beaucoup de phrases m'ont semblé vraies et ressenties par toutes les femmes à un moment de leur existence, sans frontière, universelles, tellement proches des préoccupations féminines dans la seconde moitié de la vie. On y trouve de la sincérité et l'on peut facilement s'identifier par certains côtés aux sentiments des héroines.
"Elles sont divorcées et ont élevé leurs enfants seules. Et toutes deux emplissent leur vie d'inquiétude inutile pour leur s enfants adultes. Elles sont du même âge, proches de la cinquantaine, elles ont compté leurs rides et réalisé qu'elles arrivent sur la mauvaise pente. Qu'elles vont mourir. Et donc qu'elles doivent se pardonner à elles-mêmes."

Clochette et Zeta, vos critiques m'ont plus que convaincues : je note ce titre et espère le trouver rapidement en bibliothèque ! Merci.

Marianne Fredriksson - Den son vandrar om natten, (1988) (= "le promeneur de nuit" Le livre ne semble pas encore traduit en français)
raduit en neerlandais par Janny-Middelbeek-Oortgiesen: De Nachtwandelaar , Ed De Geus 2003, 535 pg.

Roman historique. Au début de notre ère, Marcus Scipio, garçon de noblesse romaine, grandit avec un frère de lait. Sa nourrice est vendu, et meurt par négligence. Marcus se sent quitté, s'isole dans sa tête, et son grand-Père engage un sage chaldéen (et mage chaldéen) pour sauver Marcus et le former. On apprend que ce sage est le fils de Balthazar (un des trois mages de Noël). Par son père, il croit dans la venue du messie. L'ecole des sages Chadéens l'envoie étudier la réligion et les moeurs des grecs, puis des romains. L'auteure du roman raconte alors in extenso quelques interprétations assez intéressantes de ces réligions - j'ai trouvé cela la meilleure part du roman. À ce moment-là, le livre était près d'un coup de coeur.
La formation réussi, le sage donne à son départ rendez-vous à Marcus à Jerusalem. Marcus devient soldat et il dirige une armée dans les régions germaniques, et il tue, il tue... Il se marie, il a deux enfants, puis il revient blessé de la n-ième bataille. Il a une relation difficile avec son fils, et un jour, il le chasse de sa chambre;"Va-t-en", le garçon sensible l'interprète mal et va se noyer dans l'etang. Marcus, plein de regrets, ne sait que faire, et son frère de lait lui rappelle le rendez-vous avec le sage. Avec la permission de l'Empereur et avec une lettre de celui-ci pour Pilatus, Marcus part pour Jérusalem à la recherche du sage. Les juifs tiennent les envahisseurs romains à distance, mais Marcus qui a sauvé un juif, va être aidé à trouver le sage, qui a pris le nom de Johannes et qui est devenu un disciple du jeune homme sage, qui pourrait être le messie. Johannes mis en prison, Marcus l'en délivre et plus tard donne sa vie pour garder Johannes sauf.
Et voilà, c'est la fin du roman, qui est la part la plus faible et pour cela, ma note est descendu à 3,5/5.

Inge et Mira - Marianne Freriksson
J'ai lu - 285 pages

Inge et Mira, c'est une histoire d'amitié entre deux femmes blessées par la vie : Inge est divorcée et se remet mal de son mariage, Mira est chilienne, elle a fui la dictature de Pinochet pour venir vivre en Suède. Ces deux femmes si différentes vont apprendre à se connaitre et à s'entraider.

Le début du roman m'a beaucoup plu, une jolie rencontre entre les deux femmes et une amitié naissante. Puis, vers la moitié du roman, j'ai un peu décroché, je ne saurais trop dire pourquoi.
Pourtant, j'ai aimé l'écriture et j'ai aimé découvrir petit à petit l'histoire de Mira, si terrible et si poignante.
Mais ensuite, trop de personnages peut-être, on suit aussi les enfants des deux femmes et je pense que j'aurai préféré que l'auteure reste concentrée sur Inge et Mira.
Mais malgré ça, ce fut une agréable lecture qui me donne envie de continuer à lire cette auteure.

3,5/5