Arabella EDGE (Royaume-Uni/Australie)

De : lalyre7032 (Message d'origine) Envoyé : 26/03/2008 15:33
La compagnie ou les mémoires d'un meurtrier - Arabella Edge
Actes/Sud 2005 372 P.

1629.C'est au départ d'Amsterdam que Jerominus Cornelisz ,le narrateur s'embarque sur le navire" Le batavia" qui est la propriété de la puissante Compagnie hollandaise des Indes.Ce navire contient des trésors dans ses cales tels que de l'or,de l'argent ,des soieries etc...Cet homme vaniteux se dit apothicaire,il part en exil ,banni sur foi de rumeurs malfaisantes.Un peu comme un journal il nous conte ce que fut son enfance et dès l'âge adulte,les humiliations subies.Pendant le voyage ,il fomente une mutinerie pour s'emparer des richesses mais le naufrage du navire contrarie son projet.Echoué sur une île déserte au large d'une côte de l'Australie,il se fait passer pour le sauveur auprès de ses compagnons d'infortune,il en fait l'inventaire ,décide d'en éliminer puisqu'il a le droit de vie sur eux,systématiquement il fait disparaître les plus faibles et les blessés d'une façon atroce,ce qui croit-il va faciliter la survie.Pendant quarante jours il sème la terreur parmi ses compagnons d'infortune pour lesquels il n'a que mépris total.Il nous narre le quotidien,nous décrit ses crimes à nous glacer le sang....de dégoût car il donne libre cours à ses instincts de manipulateur,à son immoralité.Comme il se sent le plus fort ,il supprime ceux qui le contrarie.Il est amoureux d'une des naufragées,ce qu'il lui fera subir suffirait à remplir le journal de cet homme vicieux et cynique règle ses comptes avec son passé d'homme méprisé par la société d'Amsterdam telles qu'elle était dans ce XVllème siècle.

Ce roman fiction est tiré d'un fait réel qui s'est passé à cette époque,à la fin du livre ,un relevé du devenu de certain des personnages du livre qui ont réellement existé,par exemple Jerominus a eu les deux mains trachées avant d'être pendu.Donc fiction et faits vécus s'entremèlent et l'on tourne les pages avec impatience,ces pages ou l'auteur nous conte cette histoire comme une fable macabre.
5/5
Lalyre