Judy PASCOE (Australie/Royaume-Uni)
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Judy PASCOE (Australie/Royaume-Uni)
L’arbre du père de Judy Pascoe
(Autrement, 176 pages)
(Autrement, 176 pages)
Simone O’Neil, dix ans, vient de perdre son père. Mais elle entend la voix de son père qui vient de l’arbre du jardin, un flamboyant. Pensant aider sa mère, elle lui fait part de son secret. Avec son regard mature d’aujourd’hui, on découvre la douleur face à la perte de son père et le difficile travail de deuil de la famille O’Neil.
Étonnant roman sur le deuil d’une famille. Avec le temps, Simone arrive à faire la distinction entre la réalité et ses profonds désirs. Et même, ses impressions d’enfance semblent résister nous faisait hésiter entre un deuil difficile et une histoire fantastique. Elle prête à l’arbre quantité de traits propres à son père, son absence lui laissant un trou dans son cœur de petite fille.
Belle écriture de Judy Pascoe qui a su trouver la bonne manière pour parler du deuil familial et qui a trouvé un écho en ma personne. J'ai eu du mal à voir le temps s'écouler dans l'histoire, les repères temporels étant discrets... mais cette discretion a son charme aussi. Difficile à expliquer, mais c'est un livre très touchant.
L’arbre du père a été adapté par Julie Bertucelli au cinéma avec Charlotte Gainsbourg dans le rôle de la mère. Je le note pour le voir prochainement, je suis curieuse de voir comment l’ambiance du livre sera rendue…
Note : 4.25/5
Étonnant roman sur le deuil d’une famille. Avec le temps, Simone arrive à faire la distinction entre la réalité et ses profonds désirs. Et même, ses impressions d’enfance semblent résister nous faisait hésiter entre un deuil difficile et une histoire fantastique. Elle prête à l’arbre quantité de traits propres à son père, son absence lui laissant un trou dans son cœur de petite fille.
Belle écriture de Judy Pascoe qui a su trouver la bonne manière pour parler du deuil familial et qui a trouvé un écho en ma personne. J'ai eu du mal à voir le temps s'écouler dans l'histoire, les repères temporels étant discrets... mais cette discretion a son charme aussi. Difficile à expliquer, mais c'est un livre très touchant.
L’arbre du père a été adapté par Julie Bertucelli au cinéma avec Charlotte Gainsbourg dans le rôle de la mère. Je le note pour le voir prochainement, je suis curieuse de voir comment l’ambiance du livre sera rendue…
Note : 4.25/5
Dernière édition par Shan_Ze le Mer 8 Sep 2010 - 7:34, édité 1 fois
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Judy PASCOE (Australie/Royaume-Uni)
Belle critique Shan Ze. J'avais déjà noté ce livre sur un blog mais tu me confirmes dans mon choix!
Houppelande- Nombre de messages : 403
Age : 40
Date d'inscription : 28/10/2008
L'arbre du père - Livre de poche - 3/5
L’arbre du père est un joli roman sur le deuil qui touche une famille. C’est une petite fille de neuf ans, Simone, qui semble la plus touchée. Confrontée brutalement à cette perte, elle érige des barrières mentales contre le chagrin : son père lui parle, il a pénétré le grand flamboyant qui a poussé devant leur maison, et de là il console sa petite fille.
Mais le flamboyant a étendu son système racinaire jusqu’aux fondations de la demeure, la fragilise, et impose que l’arbre soit coupé.
Simone a l’impression que la petite communauté d’amis et de voisins qui préconisent la destruction de l’arbre, s’interposent entre elle et la présence de son Papa.
Ce qui m’a déstabilisée dans ce roman c’est que la mère de Simone participe complètement aux fantasmes de sa fille. Racontée par l’enfant, cette histoire prend une tournure un peu fantasmagorique qui a déplacé l’intérêt du récit. Je l’ai peut-être lu sans m’investir assez. Il m’a laissée un peu extérieure. Jusqu’à ce qu’un événement naturel donne une réelle intensité dramatique à la fin du roman.
Mais le flamboyant a étendu son système racinaire jusqu’aux fondations de la demeure, la fragilise, et impose que l’arbre soit coupé.
Simone a l’impression que la petite communauté d’amis et de voisins qui préconisent la destruction de l’arbre, s’interposent entre elle et la présence de son Papa.
Ce qui m’a déstabilisée dans ce roman c’est que la mère de Simone participe complètement aux fantasmes de sa fille. Racontée par l’enfant, cette histoire prend une tournure un peu fantasmagorique qui a déplacé l’intérêt du récit. Je l’ai peut-être lu sans m’investir assez. Il m’a laissée un peu extérieure. Jusqu’à ce qu’un événement naturel donne une réelle intensité dramatique à la fin du roman.
zeta- Admin
- Nombre de messages : 4465
Location : Gironde - France
Date d'inscription : 25/12/2008
Re: Judy PASCOE (Australie/Royaume-Uni)
Belle critique, Zeta!
Le livre vient d'être adapté au cinéma, une lecture de plus pour le thème
Le livre vient d'être adapté au cinéma, une lecture de plus pour le thème
_________________
Lecture en cours : Astrid et Veronika - Linda Olsson
"Lire est le seul moyen de vivre plusieurs fois"
Lyreek- Nombre de messages : 3099
Age : 42
Location : Côte d'Azur, France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Judy PASCOE (Australie/Royaume-Uni)
L'arbre du père
Comment une petite fille de 10 ans peut-elle faire le deuil de son père parti trop tôt? Voilà le thème de ce livre poignant. Mais à la lecture de ce roman on perçoit très vite que la personne la plus fragile, au point d'être à la limite de la folie par moment, est en fait la mère de la narratrice.
Elle va devoir faire un choix difficile entre continuer à vivre malgré tout, à avancer ou rester dans cet état d'esprit qui la détruit petit à petit: mon mari est mort mais est toujours présent.
L'enfant se crée un univers où son père, caché dans l'arbre lui parle même si cela lui pèse et prétend vouloir lui échapper.
J'ai ressenti un profond malaise à la lecture de ce roman: le début m'a beaucoup plu puis l'atmosphère devenant de plus en plus lourde je n'ai finalement pas trop apprécié la fin. Bref une impression mi-fige mi-raisin.
Je n'ai pas vu le film mais le choix de Charlotte Gainsbourg pour jouer le rôle de la mère me semble parfait.
Ma note 3/5
Comment une petite fille de 10 ans peut-elle faire le deuil de son père parti trop tôt? Voilà le thème de ce livre poignant. Mais à la lecture de ce roman on perçoit très vite que la personne la plus fragile, au point d'être à la limite de la folie par moment, est en fait la mère de la narratrice.
Elle va devoir faire un choix difficile entre continuer à vivre malgré tout, à avancer ou rester dans cet état d'esprit qui la détruit petit à petit: mon mari est mort mais est toujours présent.
L'enfant se crée un univers où son père, caché dans l'arbre lui parle même si cela lui pèse et prétend vouloir lui échapper.
J'ai ressenti un profond malaise à la lecture de ce roman: le début m'a beaucoup plu puis l'atmosphère devenant de plus en plus lourde je n'ai finalement pas trop apprécié la fin. Bref une impression mi-fige mi-raisin.
Je n'ai pas vu le film mais le choix de Charlotte Gainsbourg pour jouer le rôle de la mère me semble parfait.
Ma note 3/5
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