Julia LEIGH (Australie)
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Julia LEIGH (Australie)
Ailleurs de julia Leigh
Christian Bourgeois Éditeur / 105 pages
Quand elle quitte l'Australie et son mari violent, Olivia sait qu'elle n'y retournera pas. Dans leur fuite éperdue, elle et ses enfants trouvent refuge dans la demeure familiale. C'est depuis son mariage qu' Olivia n'y a plus mis les pieds. Elle retrouve là sa mère, son frère et sa femme enceinte, sur le point d'accoucher.
C'est un roman troublant à l'univers fragile. On sent dès les premières lignes que ce monde est prêt à basculer. Cela ne tient pas à grand chose, des gestes de folie, un secret que l'on partage, des ressentiments à fleur de peau. Proche du conte noir et de la comédie sombre, le maître mot de ce livre est subtilité. Le drame se tisse autour de la figure des enfants,
L'atmosphère est pesante, il y a beaucoup d'émotion mais il me restera en souvenir avec un goût d'inachevé. 4/5
Christian Bourgeois Éditeur / 105 pages
Quand elle quitte l'Australie et son mari violent, Olivia sait qu'elle n'y retournera pas. Dans leur fuite éperdue, elle et ses enfants trouvent refuge dans la demeure familiale. C'est depuis son mariage qu' Olivia n'y a plus mis les pieds. Elle retrouve là sa mère, son frère et sa femme enceinte, sur le point d'accoucher.
C'est un roman troublant à l'univers fragile. On sent dès les premières lignes que ce monde est prêt à basculer. Cela ne tient pas à grand chose, des gestes de folie, un secret que l'on partage, des ressentiments à fleur de peau. Proche du conte noir et de la comédie sombre, le maître mot de ce livre est subtilité. Le drame se tisse autour de la figure des enfants,
L'atmosphère est pesante, il y a beaucoup d'émotion mais il me restera en souvenir avec un goût d'inachevé. 4/5
Re: Julia LEIGH (Australie)
Julia Leigh- Ailleurs
Ce court roman d'une centaine de pages raconte le retour d'une femme et de ses deux enfants chez sa mère propriétaire d'un "château" en France. Elle a fui l'Australie et un mariage raté.
Sur ce domaine vivent aussi son frère et son épouse qui vient d'accoucher et Ida la gouvernante.
Dès le début l'ambiance du livre est très oppressante. Les phrases sont courtes et on devine le passé et l'histoire compliquée des personnages ainsi que leurs relations. Je dis on devine car rien n'est vraiment écrit noir sur blanc d'emblée. Tout est plutôt suggéré ce qui participe au climat particulier de ce livre.
Je n'en dis pas plus sur l'histoire car cela gâcherait je pense une éventuelle lecture.
J'ai beaucoup aimé ce roman et le style de cette auteur. Mais je tiens à le repréciser: l'ambiance est vraiment lourde.
Ma note 4/5
Ce court roman d'une centaine de pages raconte le retour d'une femme et de ses deux enfants chez sa mère propriétaire d'un "château" en France. Elle a fui l'Australie et un mariage raté.
Sur ce domaine vivent aussi son frère et son épouse qui vient d'accoucher et Ida la gouvernante.
Dès le début l'ambiance du livre est très oppressante. Les phrases sont courtes et on devine le passé et l'histoire compliquée des personnages ainsi que leurs relations. Je dis on devine car rien n'est vraiment écrit noir sur blanc d'emblée. Tout est plutôt suggéré ce qui participe au climat particulier de ce livre.
Je n'en dis pas plus sur l'histoire car cela gâcherait je pense une éventuelle lecture.
J'ai beaucoup aimé ce roman et le style de cette auteur. Mais je tiens à le repréciser: l'ambiance est vraiment lourde.
Ma note 4/5
Re: Julia LEIGH (Australie)
Hum, cela semble intéressant... peut-être que je me laisserai tenter d'autant que je ne trouve pas le deuxième livre que j'avais choisi pour le cycle.
Re: Julia LEIGH (Australie)
ailleurs
Christian Bourgois éditeur
105 pages
2008
Mon avis :
Je n'ai pas du tout aimé ce récit auquel je n'ai malheureusement rien compris. Trop moderne pour moi peut-être. Dès le début du roman j'ai trouvé l'attitude des personnages très étrange. Un exemple, le premier, suivi d'autres bien plus farfelus. Le téléphone sonne et après l'avoir posé sans le raccrocher voici ce qui se passe :
"Elle se mit à quatre pattes, de façon maladroite à cause de son bras cassé, et elle chercha la prise pour débrancher le fil. Quant elle l'eut fait, elle se redressa en se tortillant, puis elle réfléchit et se baissa à nouveau. Elle s'appuya sur son plâtre et, de la main gauche, enleva sa chaussure. Avec son haut talon elle tapa sur la prise du téléphone, l'écrasa pour qu'on ne puisse plus la brancher. Elle avait fini, elle se redressa en se tortillant, se remit sur ses pieds, lissa sa jupe et reposa le récepteur sur le socle".
Je ne vais pas ironiser sur la solidité du talon... Cet exemple étant suivi de beaucoup d'autres très farfelus, à tel point que j'ai même pensé que cette histoire se déroulait dans un asile psychiatrique et qu'on ne le saurait qu'à la fin du récit. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je l'ai lu jusqu'au bout...
Note : 1/5
Christian Bourgois éditeur
105 pages
2008
Mon avis :
Je n'ai pas du tout aimé ce récit auquel je n'ai malheureusement rien compris. Trop moderne pour moi peut-être. Dès le début du roman j'ai trouvé l'attitude des personnages très étrange. Un exemple, le premier, suivi d'autres bien plus farfelus. Le téléphone sonne et après l'avoir posé sans le raccrocher voici ce qui se passe :
"Elle se mit à quatre pattes, de façon maladroite à cause de son bras cassé, et elle chercha la prise pour débrancher le fil. Quant elle l'eut fait, elle se redressa en se tortillant, puis elle réfléchit et se baissa à nouveau. Elle s'appuya sur son plâtre et, de la main gauche, enleva sa chaussure. Avec son haut talon elle tapa sur la prise du téléphone, l'écrasa pour qu'on ne puisse plus la brancher. Elle avait fini, elle se redressa en se tortillant, se remit sur ses pieds, lissa sa jupe et reposa le récepteur sur le socle".
Je ne vais pas ironiser sur la solidité du talon... Cet exemple étant suivi de beaucoup d'autres très farfelus, à tel point que j'ai même pensé que cette histoire se déroulait dans un asile psychiatrique et qu'on ne le saurait qu'à la fin du récit. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je l'ai lu jusqu'au bout...
Note : 1/5
cecile- Nombre de messages : 2360
Date d'inscription : 11/03/2009
Ailleurs de Julia Leigh
Et bien voilà, il fallait bien que je tombe sur un bouquin qui me laisse pantoise... c'est le cas de celui-ci. Certes c'est bien écrit, mais ! Mais c'est tout. Pas de vrai trame, juste une succession d'événements. Pas de vrai histoire, juste quelques jours bizarres et douloureux. Pas d'avenir, un peu de passé. Bref, rien de bien intéressant. La douleur morale n'est pas abordée, à mon avis, à peine effleurée. On comprend bien sûr que "la femme" a été victime de violence, mais sans plus. On comprend que le garçon veut repartir voir son père, mais...
Bref, trop de mais, pas assez de bons éléments pour moi. Du coup, pas d'article juste cette petite annotation.
note : 1/5
Bref, trop de mais, pas assez de bons éléments pour moi. Du coup, pas d'article juste cette petite annotation.
note : 1/5
Re: Julia LEIGH (Australie)
Je suis désolée que ce livre ne t'ait pas plu Nanet. Justement c'est le côté non-dit des choses, cet "instantané" de quelques jours sans connaître vraiment le passé et encore moins l'avenir de cette femme qui m'avaient plu....
Mais l'intérêt du forum est bien là: avoir des avis opposés sur un même ouvrage et pouvoir les échanger.
Mais l'intérêt du forum est bien là: avoir des avis opposés sur un même ouvrage et pouvoir les échanger.
Re: Julia LEIGH (Australie)
Oui, tu as raison, et je ne suis pas déçue de l'avoir lu. D'autant qu'à une autre époque, il m'aurait peut-être plus plu. Là, je viens de lire deux bouquins assez formidables, alors celui-ci n'a pas su me toucher... En plus, le sujet ne m'a pas ému, alors qu'il est tout de même assez particulier ! (chut)
Fort heureusement, il plaira à d'autres, et l'auteur écrit bien.
Fort heureusement, il plaira à d'autres, et l'auteur écrit bien.
Re: Julia LEIGH (Australie)
Ailleurs de Julia Leigh
(Editions Christian Bourgeois, 105 pages)
Olivia a quitté l'Australie à cause d'un mari violent. Avec ses deux enfants, ils débarquent dans la demeure familiale où vit sa mère et où séjourne aussi son frère et sa femme sur le point d'accoucher.
L'intrigue est simple, on rentre rapidement dans ce court roman. Mais curieux roman tout de même : les personnages sont sombres ; les enfants, seuls, donnent un peu de couleur à cette histoire. La façon simple d'appeler les différents protagonistes m'a un peu déroutée : la femme, le garçon, la fille. Que des descriptions, pas de pensées.
Un livre un peu surprenant qui nous laisse juger ce moment de famille assez singulier...
(Le titre original est Disquiet, "Inquiétude" résume bien l'ambiance du livre.)
Note : 3.5/5
(Editions Christian Bourgeois, 105 pages)
Olivia a quitté l'Australie à cause d'un mari violent. Avec ses deux enfants, ils débarquent dans la demeure familiale où vit sa mère et où séjourne aussi son frère et sa femme sur le point d'accoucher.
L'intrigue est simple, on rentre rapidement dans ce court roman. Mais curieux roman tout de même : les personnages sont sombres ; les enfants, seuls, donnent un peu de couleur à cette histoire. La façon simple d'appeler les différents protagonistes m'a un peu déroutée : la femme, le garçon, la fille. Que des descriptions, pas de pensées.
Un livre un peu surprenant qui nous laisse juger ce moment de famille assez singulier...
(Le titre original est Disquiet, "Inquiétude" résume bien l'ambiance du livre.)
Note : 3.5/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
Re: Julia LEIGH (Australie)
Le chasseur de Julia Leigh
(Actes sud, 186 pages)
Martin David n'est qu'un pseudo. C'est le nom qu'il donne aux Armstrong quand il va s'installer chez eux, comme point de départ pour cette chasse au dernier tigre de Tasmanie pour un laboratoire. Il règne une ambiance étrange chez les Armstrong : les deux enfants, qui se sont donnés Sass et Bike comme prénoms, semble maîtres de la maison, la mère reste enfermée dans sa chambre depuis la disparition de son mari.
Le chasseur est le premier roman de Julia Leigh. J'ai trouvé des points communs avec Ailleurs : une femme seule avec deux enfants, une ambiance particulière, les appelations des personnages. Mais j'ai trouvé ce roman plus intéressant : le sujet de la chasse ne m'attire pas particulièrement mais ça m'a donné envie d'en savoir plus sur le tigre (et le diable) de Tasmanie. D'ailleurs, je n'aurais pas compris que le thylacine était aussi le tigre de Tasmanie si je ne m'étais pas renseignée et le livre aurait perdu en compréhension.
Deux ambiances particulières : quand il est dans la forêt, la recherche d'indices, son alimentation, les déceptions ; quand il repasse chez les Armstrong, l'espoir des enfants, le malaise ambiant. Je n'ai pas aimé certains passages dans la forêt, des descriptions un peu dérangeantes. Mais cette chasse est envoutante, on suit les pas du chasseur, on est dans la forêt avec lui. On découvre la faune et flore australienne (tasmanienne)
J'ai bien envie de lire d'autres livres d'elle, je vais me renseigner pour savoir si elle en a écrit d'autres.
Note : 4.25/5
(Actes sud, 186 pages)
Martin David n'est qu'un pseudo. C'est le nom qu'il donne aux Armstrong quand il va s'installer chez eux, comme point de départ pour cette chasse au dernier tigre de Tasmanie pour un laboratoire. Il règne une ambiance étrange chez les Armstrong : les deux enfants, qui se sont donnés Sass et Bike comme prénoms, semble maîtres de la maison, la mère reste enfermée dans sa chambre depuis la disparition de son mari.
Le chasseur est le premier roman de Julia Leigh. J'ai trouvé des points communs avec Ailleurs : une femme seule avec deux enfants, une ambiance particulière, les appelations des personnages. Mais j'ai trouvé ce roman plus intéressant : le sujet de la chasse ne m'attire pas particulièrement mais ça m'a donné envie d'en savoir plus sur le tigre (et le diable) de Tasmanie. D'ailleurs, je n'aurais pas compris que le thylacine était aussi le tigre de Tasmanie si je ne m'étais pas renseignée et le livre aurait perdu en compréhension.
Deux ambiances particulières : quand il est dans la forêt, la recherche d'indices, son alimentation, les déceptions ; quand il repasse chez les Armstrong, l'espoir des enfants, le malaise ambiant. Je n'ai pas aimé certains passages dans la forêt, des descriptions un peu dérangeantes. Mais cette chasse est envoutante, on suit les pas du chasseur, on est dans la forêt avec lui. On découvre la faune et flore australienne (tasmanienne)
J'ai bien envie de lire d'autres livres d'elle, je vais me renseigner pour savoir si elle en a écrit d'autres.
Note : 4.25/5
Shan_Ze- Admin
- Nombre de messages : 9276
Age : 40
Location : Lyon/France
Date d'inscription : 26/10/2008
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