LAONIU (Chine)

Bio :
Né le 2 août 1966 à Pékin, Laoniu, après avoir obtenu son diplôme à l'Université de Pékin au département de littérature française, est tout d'abord interprète auprès de certains ministères avant d'occuper la fonction de représentant commercial à la Compagnie Générale des Eaux au bureau de Pékin et interprète officiel de français pour cette compagnie. "Petit et laid comme les Pékinois", aime-t-il à dire pour se présenter, "je suis toujours le premier à savoir s'il pleut puisque je suis chauve, ce qui d'ailleurs me donne l'air plus vieux que mon âge et peut-être plus ... sage. J'ai tous les bons côtés des hommes et certains des femmes, mais hélas aussi tous les mauvais côtés des hommes, mais pas ceux des ... femmes. je suis à la fois un être sensible et assez nerveux. Mon idéal serait de devenir brusquement plus grand et plus beau, ce qui me semble difficile ! je cultive donc mes deux passions, à savoir la lecture et l'écriture. Mon plaisir est d'ordonner les mots pour former des phrases et d'ordonner des phrases pour créer des romans. Camus, Rimbaud, Verlaine et Dostoïevski sont mes auteurs préférés et je ne me lasse pas de relire L'Etranger, le premier roman que j'ai lu en français."

(Tiré de Radiofrance.fr)

Pentium III de Laoniu
(Bleu de Chine, 122 pages)



Un homme vient d’être licencié, il revient sur sa vie ratée. Un ami vient lui rendre visite pour lui faire essayer la machine du bonheur…

Le narrateur alterne les instants passés et présents. On sait qu’il n’aime pas beaucoup les Japonais mais le décryptage de ses sentiments semblent assez complexes… J’ai eu du mal à accrocher à cette histoire qui n’a pas vraiment de fil conducteur. Je n’ai pas eu l’impression d’avancer et la dernière scène m’a laissé perplexe.

Note : 2/5

Je m'étais renseignée pour lire Le malaise de Laoniu mais les critiques n'étaient pas ce qu'il y a de plus enthousiastes. Ton avis sur Pentium III me conforte dans mon opinion... je ne m'y frotterai pas !