John HAWKES (Etats-Unis)
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John HAWKES (Etats-Unis)
John Hawkes est né à Stamford (Connecticut) en 1925 et décédé à Providence (Rhode Island) en 1998.
Diplômé d'Harvard, il a enseigné à l'Université Brown pendant trente ans. On lui doit plusieurs romans -quatorze- dont "Les oranges de sang" (1973), "La patte du scarabée" (1989) -un western surréaliste qui se passe dans le Montana- "Aventures dans le commerce des peaux en Alaska" (1986) pour lequel il reçoit en France le prix Medicis Etranger ou encore "Le cannibale" en 1992.
(source Wikipédia )
Diplômé d'Harvard, il a enseigné à l'Université Brown pendant trente ans. On lui doit plusieurs romans -quatorze- dont "Les oranges de sang" (1973), "La patte du scarabée" (1989) -un western surréaliste qui se passe dans le Montana- "Aventures dans le commerce des peaux en Alaska" (1986) pour lequel il reçoit en France le prix Medicis Etranger ou encore "Le cannibale" en 1992.
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Re: John HAWKES (Etats-Unis)
"Aventures dans le commerce des peaux en Alaska" éd Points 1988 497 pages
D'ascendance française (les arrières grands-parents avaient un chateau à Chantilly) "Sunny" Deauville tient le "Alaska-Yukon Gamelands Hotel", une maison pour hommes célibataires. Depuis qu'elle a pris la décision de partir vivre en France, les souvenirs de son enfance lui reviennent à la mémoire. Son père "Oncle Jack", sa mère "Sissy" et "Sunny" ont débarqué à Juneau en 1930; elle avait cinq ans.
Son père vient hanter ses rêves et l'image de cet "Oncle Jack" est omniprésente: c'est le socle du livre. Aventurier intrépide, il s'est imaginé venir faire fortune en Alaska. Que ce soit pour secourir des chasseurs en détresse ou par simple goût pour l'aventure, ou encore pour exploiter un gisement de minerai soit-disant précieux, il ne rate pas une occasion et multiplie les entreprises hasardeuses (même carrément périlleuses) et devient vite une sorte de légende. Jusqu'à sa mystérieuse disparition.
Premièrement, ne vous fiez pas au titre: contrairement à ce qu'il laisse croire, "le commerce des peaux" ne représente qu'une infime partie du récit.
Deuxièmement, je n'ai pas été transporté par l'écriture. Je n'ai pas ressenti de souffle épique à la lecture et quand l'Oncle Jack racontait ses aventures à son entourage, ses récits alambiqués m'ennuyaient, interminables! "L'oncle Jack savait se ménager des silences, et il leur donnait une intensité dramatique aussi forte que celle de ses récits en accordéon, comme il les appelait". Ah?
L'intensité dramatique je l'ai trouvée lorsque la mère de Sunny décède; ou quand l'Oncle Jack disparaît. Pour trouver l'envie d'aller au bout, je me suis concentré sur les éléments secondaires, comme l'évocation des Indiens (Natives), les paysages ou l'historique de l'hydraviation en Alaska. Même la découverte du totem indien (une sorte de quête que s'était fixé l'Oncle Jack) ne m'a pas emballé.
Quant à l'histoire personnelle de Sunny adulte, qui possède un hôtel de passe et un avion, ça ne m'a pas profondément inspiré non plus. Je préférais encore le récit de son enfance. Je crois que mon désintérêt tient essentiellement au style d'écriture qui n'est pas parvenu à me transporter, à me captiver: ça n'accrochait pas. Ou alors je suis passé à côté de quelque chose dont je n'ai pas véritablement saisi les ressorts.
Note: 2.5/5
D'ascendance française (les arrières grands-parents avaient un chateau à Chantilly) "Sunny" Deauville tient le "Alaska-Yukon Gamelands Hotel", une maison pour hommes célibataires. Depuis qu'elle a pris la décision de partir vivre en France, les souvenirs de son enfance lui reviennent à la mémoire. Son père "Oncle Jack", sa mère "Sissy" et "Sunny" ont débarqué à Juneau en 1930; elle avait cinq ans.
Son père vient hanter ses rêves et l'image de cet "Oncle Jack" est omniprésente: c'est le socle du livre. Aventurier intrépide, il s'est imaginé venir faire fortune en Alaska. Que ce soit pour secourir des chasseurs en détresse ou par simple goût pour l'aventure, ou encore pour exploiter un gisement de minerai soit-disant précieux, il ne rate pas une occasion et multiplie les entreprises hasardeuses (même carrément périlleuses) et devient vite une sorte de légende. Jusqu'à sa mystérieuse disparition.
Premièrement, ne vous fiez pas au titre: contrairement à ce qu'il laisse croire, "le commerce des peaux" ne représente qu'une infime partie du récit.
- Spoiler:
- il s'agit en fait d'un élevage de renards bleus destinés à la fourrure; l'oncle Jack y installe un couple d'amis pour s'occuper de l'élevage; l'entreprise sera un fiasco
Deuxièmement, je n'ai pas été transporté par l'écriture. Je n'ai pas ressenti de souffle épique à la lecture et quand l'Oncle Jack racontait ses aventures à son entourage, ses récits alambiqués m'ennuyaient, interminables! "L'oncle Jack savait se ménager des silences, et il leur donnait une intensité dramatique aussi forte que celle de ses récits en accordéon, comme il les appelait". Ah?
L'intensité dramatique je l'ai trouvée lorsque la mère de Sunny décède; ou quand l'Oncle Jack disparaît. Pour trouver l'envie d'aller au bout, je me suis concentré sur les éléments secondaires, comme l'évocation des Indiens (Natives), les paysages ou l'historique de l'hydraviation en Alaska. Même la découverte du totem indien (une sorte de quête que s'était fixé l'Oncle Jack) ne m'a pas emballé.
Quant à l'histoire personnelle de Sunny adulte, qui possède un hôtel de passe et un avion, ça ne m'a pas profondément inspiré non plus. Je préférais encore le récit de son enfance. Je crois que mon désintérêt tient essentiellement au style d'écriture qui n'est pas parvenu à me transporter, à me captiver: ça n'accrochait pas. Ou alors je suis passé à côté de quelque chose dont je n'ai pas véritablement saisi les ressorts.
Note: 2.5/5
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géromino- Nombre de messages : 5632
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Re: John HAWKES (Etats-Unis)
Dommage, en tout cas le titre est inspirant. Je m'aurais bien laissé tenter.
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Mousseline
Magasin général tome 2 : Serge de Loisel et Tripp et L'île des chasseurs d'oiseaux de Peter May
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Re: John HAWKES (Etats-Unis)
Mousseline, peut-être que ce style de narration ne me plaît pas, mais il pourrait te convenir, ou à quelqu'un d'autre. Pas de problème d'ailleurs, je le prête volontiers à qui souhaiterais le lire !
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géromino- Nombre de messages : 5632
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