Sylvie FOURNOUT (France)

L’été des gitans
Sylvie Fournout
Oskar Editeur janvier 2013
ISBN 979 1 0214 0010 8
188 pages

Quatrième de couverture
Dans le petit village du Sud où Julie passe ses vacances, l’orage gronde. Maria, sa grand-mère, lui paraît plus seule que jamais : Julie soupçonne qu’un secret la ronge. Comme tous les ans, des Gitans viennent travailler pour Maria pendant les vendanges. Parmi eux, Nad, un jeune homme dont le charme ne tarde pas à jeter le trouble chez Sarah et très vite une jalousie dramatique vis à vis de sa cousine Julie. Cette dernière apprend alors la puissance du désir et celle de la jalousie. Lorsque Nad est sauvagement agressé, le racisme du village éclate en plein jour et, avec lui, refait surface une histoire bien plus ancienne, celle de Baptiste, le grand-père de Julie et Sarah, dont personne ne parle jamais...

Mon avis
Que voici un beau roman qui se passe pendant les vendanges, des thèmes récurrents tels que le racisme, l’amour, la séparation, la jalousie, la méchanceté et l’histoire d’une photo énigmatique d’un groupe d’hommes et du suspense, tout cela s’entremêle au fil des pages. Une histoire ou la plupart des personnages sont attachants dont la grand-mère et son lourd secret, les quatre filles, des sœurs ou cousines en vacances chez leur aïeule, les deux plus âgées sont complices. Un secret qui refait surface et la grand-mère n’est pas la seule à en porter le fardeau, par contre j’ai détesté le Teigneux qui porte bien ce surnom, j’ai apprécié l’attitude des deux gitans Jorge et Nad. Que dire encore ? Que ce roman pour adultes et la jeunesse ne pourrait être lu avant treize ans car j’estime que certains passages sont un peu durs. Une belle histoire bien tournée que j’ai beaucoup appréciée et j’aime aussi la couverture du livre. 5/5

Certains livres mériteraient de sortir dans deux collections, une pour jeunesse et une pour adulte, si l'édition d'un livre ne coûtait pas si cher... Cela écarte du public adulte de très beaux romans...
Il faudra que je pique la carte de biblio de mon petit fils pour traîner du côté du rayon jeunesse!

Awara, je suis tout à fait d'accord avec toi, personnellement je suis ravie de lire ce genre de littérature que je connais grâce à la librairie de mon fils lorsque je vais pêcher dans les services-presses.